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Bouturer un ananas, un jeu d’enfant…

Après les citrons ou encore le pêcher, je suis restée dans les fruitiers et j’ai tenté le bouturage d’un ananas à la fin de cet été.

A ma grande surprise, rien de plus simple et en seulement trois mois les racines sont suffisamment grandes pour être replanter en terre.


Pour commencer, il vous faut un excellent ananas ! Il serait trop dommage d’en bouturer un qui manquerait de goût, de saveur ou encore de jus.

Donc seulement après dégustation savoureuse validée, coupez nettement à l’aide d’un outil propre et aiguisé sous les feuilles et prenez soin de retirer la pulpe restante.

Supprimez également les quelques feuilles du pourtour pour obtenir une extrémité bien propre. Ceci dans le but d’éviter toutes pourritures ou moisissures de la bouture qui empêcheraient son enracinement.

Plongez ensuite votre bouture dans l’eau dans telle sorte que l’eau ne mouille uniquement l’ananas sur 1 à 3 cm seulement.

Pour favoriser l’apparition de racines, ma petite astuce est d’ajouter du papier aluminium autour du vase afin de mettre la partie émergée du plant dans l’obscurité. Par expérience, j’ai remarqué que les boutures en eau racinent plus vite dans le noir.

Puis, placez votre bouture dans de bonnes conditions à l’abri du soleil direct, des courants d’air dans un endroit lumineux avec des températures constantes de l’ordre de 20°C et découvrez dans ce précédent article comment réussir vos boutures.


Démarrage de la bouture au 10 Août.


1 mois après au 15 Sept, 5 à 6 racines relativement épaisses ont poussé sur le pourtour de l’ananas.

On constate aussi un léger dessèchement de l’extrémité des feuilles, dû à la sécheresse intérieure, tout à fait normal à mon sens.


3 mois après la mise en eau, au 8 Novembre, les racines mesurent environ 10-15 cm et sont principalement localisées sur le pourtour.

Ceci étant observez sur la dernière photo, le cœur de l’ananas est en train de raciner intensivement, signe que la bouture se porte très bien.


Quant à l’assèchement de l’extrémité des feuilles, il n’a pas évolué.

Même une petite feuille au cœur toute belle pousse !


Il vous faudra ensuite rempoter votre ananas dans un mélange dans terreau riche, fibreux et humifère avec de la tourbe mais aussi léger et drainant. Placez des billes d’argile au fond du pot et ajoutez de la perlite ou du sable dans le terreau.

Favorisez aussi un pot plastique, découvrez pourquoi puis cultivez-le comme plante tropicale d’intérieur.

Originaire d’Amérique du Sud, l’ananas aime la chaleur avec un minimum 15°C et le soleil. Il a donc besoin de beaucoup de lumière pour prospérer, aussi bien en été qu’en hiver et d’un fort taux d’humidité.

Éloignez-le des sources de chaleur en hiver et pulvérisez son feuillage deux fois par semaine.

A savoir tout de même quand dehors des zones tropicales ou des serres de culture, il est bien rare d’avoir des fruits, mais j’ai trouvé cela fun d’avoir un ananas à la maison et ce sera mon challenge d’obtenir un fruit un jour !

Alors, vous essayez ?


Crédits textes et photos : OsezPlanterCaPousse
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Mur Végétal Extérieur Grande Hauteur

Ce fut un immense plaisir de réaliser ce mur végétal XXL. Certes, la réalisation fut d’envergure perchée à plus de 5m de hauteur !

Mais quel changement ! Ce mur vide un peu austère qui donne sur une petite cour intérieure tout en longueur désormais végétalisé apporte un agrément substantiel. Outre, l’aspect décoratif, les végétaux amènent de la fraicheur à l’intérieur du patio, de la couleur et un côté vivant.

Le petit plus c’est qu’il est visible de partout, depuis l’entrée, le séjour, la cuisine. Bref, toutes les pièces ont une vue dessus.


De l’étude technique à la réalisation finale, tout a été étudié avec le plus grand soin… D’abord le choix de la structure, puis le choix des végétaux en prenant en compte certaines contraintes et desiderata :

  • Exposition plein nord,
  • Faible luminosité pour la partie basse enclavée du patio,
  • Un effet « Jungle » prédominant fortement souhaité,
  • Des plantes vivaces à feuillages persistants de préférence, tant qu’à faire qu’il ne se dénude pas à l’automne mais qu’il soit toute l’année feuillu et qu’il n’y ait pas de plantes à remplacer tous les ans 🙂
  • Pas de plantes fleuries ou si petites qu’elles sont insignifiantes.

J’ai donc opté pour un mélange de plantes à port varié : rampant, touffu, dressé afin de créer un effet de profondeur visuel.

J’ai aussi opté pour quelques plantes panachées et d’autres aux couleurs plus vives pour amener une touche plus lumineuse et contraster avec la couleur verte prédominante.

Ainsi, ce mur de 5mX1m est composé d’environ 200 plantes vivaces : sagines, luzules, galliums, lierres, fougères, fusins, et d’heuchères pourpre et « crème brulée ».

Que pensez-vous du résultat ? Seriez-vous prêts à envisager un aménagement de ce type dans votre jardin ? N’hésitez pas à me contacter pour étudier sa faisabilité !

Enfin, je remercie sincèrement mon partenaire pour son aide précieuse sans qui je n’aurais pu mener ce magnifique aménagement à son terme.

Je remercie également les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly pour leur aide au préalable et souligne que les végétaux installés ont été cultivés par les élèves du Lycée.


Si cet article/vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de Liker, Commenter et Partager et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.



Crédit texte : OsezPlanterCaPousse 
Crédit musique : Fadded de Not The King
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La Rose trémière, comment récupérer les graines ? #DIY

Vous connaissez certainement cette plante vivace aux milles couleurs et fleurs. Savez-vous que vous pouvez récupérer les graines très facilement ?

Atteignant une taille très honorable d’environ 2 mètres de haut, la rose trémière est idéale en bordure de haies, de maison ou encore pour fleurir et aménager un mur ou une palissade.

Elle se cultive parfaitement bien sous notre climat et affectionne un sol humide et une exposition ensoleillée.

Ici, je vais vous expliquer comment récupérer des graines afin de vous constituer vos propres plants.

Après la floraison, lorsque la plante fane, la base de la fleur se referme sur elle-même. Et c’est ici qu’elle cache ses graines !

Ouvrez délicatement ce qui reste donc d’une fleur fanée, de préférence la plus grosse, retirez la membrane fanée et récupérez tout simplement le contenu. Pour être sûr de bien identifier les graines, reportez-vous aux photos. Elles sont grandes, fines et rondes disposées les unes derrière les autres, légèrement accrochées entre elles autour du centre de la fleur. Dissociez les graines les unes des autres puis conservez les tout l’hiver dans un endroit frais et sec, dans une enveloppe ouverte.

Au printemps faites les prendre dans un bac relativement profond car ses racines vont en profondeur même à l’état de jeunes pousses. Prenez de préférence un pot en plastique pour créer un effet de serre, percé au fond, idéalement avec une terre spéciale pour semis mais une terre très légère fera aussi bien l’affaire.

Remplissez complètement votre bac de terre, tassez légèrement. Avec un crayon, faites des trous de 2 cm de profondeur, disposez une graine par trou seulement. Remettez un peu de terre et tassez de nouveau légèrement pour enlever les poches d’air.

Arrosez copieusement et couvrez votre bac d’un film plastique alimentaire que vous aurez préalablement percé afin de laisser l’air circulé. Enfin, exposez mi-ombre ou dans un endroit lumineux.

Veillez à ce que le substrat soit toujours bien humide jusqu’à la levée des graines sous 2 à 3 semaines environ. Les trois conditions à remplir pour leurs levées sont : chaleur, humidité et lumière.

Une fois que les semis auront 4 à 5 feuilles, vous pourrez les replanter en prenant soin d’enlever à l’aide d’une grosse cuillère un maximum de terre et de racines pour être sur de ne pas les abîmer.

Rose tremiere
Rose trémière

Crédit photo : @bosket_paris