Peut-être est-ce un concept purement abstrait pour vous, une notion farfelue venue tout droit des plantlovers ?
Et bien sachez que pour les passionnés du végétal, cette notion nous est très familière.
Plus précisément, quand je parle de “Green Contagion”, vous m’aurez compris il s’agit du fait de transmettre l’amour pour les plantes et le végétal de manière générale.
Pour preuve, j’en fais l’expérience tous les jours depuis des années. J’avoue avoir converti aux plantes un nombre important de personnes dans mon entourage sans m’en rendre vraiment compte d’ailleurs.
Cela s’est fait tout naturellement. Mais au fils des années, rétrospectivement, je dois admettre l’évidence.
Cela commence évidemment par l’entourage familial proche puis les ami(e)s, les copains / copines, puis les voisines, puis les ami(e)s d’ami(e)s, etc….
Certains de mon entourage sont devenus complètement mordus, d’autres plus modérés ; mais force est de constater que tous ont désormais des plantes dans leurs intérieurs qu’ils n’avaient pas du tout avant ou très peu et de manière insignifiante.
Pour les plus raisonnés, ils attachent davantage d’importance à l’entretien et soins de leurs plantes, comme le rempotage, ou les tailles.
Pour les plus fervents, c’est devenu une vraie passion avec des comportements dignes de vrais plant-addict (découvrez au passage si vous en êtes un) comme un petit tour journalier des plantes pour vérifier si tout va bien et parfois même au réveil, à peine caféiné ni même douché.
La “Green Contagion” qui s’opère donc en secret, va d’un simple passe-temps, à la réalisation d’une vraie jungle urbaine personnelle, multipliant variétés de plantes et de poteries dans la maison, au grand damne souvent je dois le préciser, des conjoints, jusqu’au bouturage, recherche de variétés rares…
Certains acquiert même une grande faculté d’appréciation de jugement dans l’entretien et les soins de leurs plantes.
Quand je parle “plante” – j’aime bien cette formule – j’en parle visiblement avec tellement d’engagement, de sincérité et de passion que cela devient transmissible !
C’est une grande fierté pour moi, d’opérer, en secret, juste avec l’amour des plantes, une véritable influence envers les tiers.
C’est une satisfaction personnelle d’initier les personnes à appréhender le monde végétal, à leur montrer l’influence que les plantes ont sur nous, sur notre moral, ou sur nos émotions, et à tout ce qu’elle peuvent nous apporter comme sensations et bien-être.
Leur donner l’envie d’avoir des plantes, de les soigner, de les voir grandir, de les agencer… Et au final juste flâner parmi elles et ressentir leurs effets anti-stress.
De surcroît aujourd’hui avec le blog & les réseaux sociaux, la boutique en ligne & les ateliers, l’impact ne se mesure plus directement physiquement mais est bien plus exponentiel.
Le terme “influenceur“, que je n’affectionne pas vraiment, prend tout ici tout son sens ou devrais-je dire “plant-influenceur” because “I speak Plantish” !
Alors chers ami(e)s réel(e)s ou virtuel(le)s, je suis extrêmement flattée et touchée d’avoir su vous transmettre ma passion, ou mon savoir-faire et j’en profite pour vous remercier profondément et sincèrement.
Que vous soyez perplexes, dubitatifs, débutants, juste curieux, jardiniers en devenir, initiés, mordus voire psychopathes des plantes, tentez l’aventure végétale et laissez vous porter car on sait quand elle commence mais jamais quand elle s’arrête -:) !
Pour illustrer cet article, je ne pouvais que choisir une plante qui soit à l’image de l’amour que je leur porte. Ici, un Peperomia arifolia et ses feuilles charnues en forme de cœur.
Cette plante tropicale s’est très vite frayée un chemin dans nos salons avec son allure entre le zèbre et l’éléphant nous plongeant cette fois-ci, non pas dans la jungle, mais plutôt dans la savane africaine.
Ses longues tiges zébrées plus ou moins claires en fonction de leurs maturités, et ses feuilles XXL aux formes d’oreilles d’éléphants lui valent d’ailleurs les surnoms de plante zèbre ou plante oreilles d’éléphants !
Alocasia zebrina
J’ai cette plante depuis 6 mois et c’est un véritable bonheur de l’observer grandir et produire de magnifiques tiges et feuilles. Elle imposante, majestueuse, originale, et sa croissance modérée fait d’elle une plante d’intérieur parfaite !
Originaires des forêts tropicales d’Asie, elle apprécie donc les espaces lumineux sans soleil direct ou quelques minutes seulement d’un soleil très léger du matin ou du soir, mais elle se plaira tout aussi bien dans un espace moins lumineux poussant à l’abri de grands arbres à l’état sauvage.
Ses racines sont des rhizomes ou tubercules et constituent une réserve d’eau pour la plante. Elle a donc besoin d’une terre légère et bien drainée pour plante d’intérieur et d’un arrosage régulier en quantité modérée.
Alocasia zebrina
Voici mes petites astuces de culture, d’entretien et de soins :
Je l’ai placé dans ma cuisine, une pièce plutôt humide et relativement éloignée de la fenêtre. Son emplacement actuel est plutôt tamisé, sans soleil et lumière directe.
Je l’arrose une fois tous les 15 jours avec de l’eau tiède à raison de 50cl, et j’attends que le terreau soit sec juste en surface pour arroser de nouveau. Son terreau doit être entre humide et légèrement sec en surface de manière constante. L’utilisation d’oya en terre cuite pour arroser ce type de plante est tout à fait adapté. Découvrez cette astuce d’arrosage écologique ici.
Pour assurer un bon développement bactérien, prévenir des mauvaises odeurs ou encore des maladies fongiques propices aux plantes tropicales, j’utilise du charbon de bois actif. Cet élément naturel que je mets directement dans la terre est une astuce très simple et d’une efficacité à toute épreuve. Vous pouvez utiliser aussi un simple morceau ce charbon de bois.
L’ajout d’engrais est conseillé en période de croissance d’Avril à Octobre pour lui apporter les nutriments nécessaires qu’elle puise et qu’il faut renouveler régulièrement.
Pour lui faciliter de le travail de photosynthèse, un nettoyage des feuilles tous les mois s’impose afin qu’elle capte le maximum de lumière surtout en période hivernale où les jours sont plus courts. Vous pouvez soit dépoussiérer avec délicatesse les feuilles à l’aide d’un linge humide, ou le cas échéant une petite douche tous les 15 jours lui sera tout aussi bénéfique.
Enfin, un tuteur pour maintenir les feuilles et réduire éventuellement le diamètre de la plante qui a tendance à « s’étaler » si on lui en laisse l’opportunité, peut être utilisé.
Alocasia zebrina
BOUTURAGE
3 possibilités s’offrent à vous :
Prélevez une tige double (c’est-à-dire avec 2 tiges minium maintenues ensemble à la base) si possible directement avec des racines et des rhizomes à l’occasion d’un rempotage par exemple et replantez en terre votre bouture déjà racinée.
Vous avez essayé mais zut, les racines ne sont pas venues ! Ce n’est pas grave, plongez votre bouture dans un vase avec de l’eau à température ambiante. Prenez soin d’elle en suivant ces quelques conseils et au bout de quelques semaines des racines relativement grosses et blanches vont apparaître. Dès que vous avez une dizaine de racines d’environ dix centimètres, replantez votre bouture en terre.
Dernière option, attendre patiemment la formation de rejet. C’est la solution la plus simple finalement ! Laissez la nature faire les choses.
Les rejets sont formés par les plantes lorsqu’il y a déséquilibre entre sa masse racinaire et sa masse aérienne. Donc finalement l’abstention de rempotage permet la formation de rejets. Prélevez délicatement le rejet avec ses racines et replantez en terre.
NB : Pour réaliser ces manipulations parfois délicates, je vous conseille de le faire lorsque la plante est plutôt sèche. Les racines se sépareront plus facilement et cela diminue les risques de les casser.
BON A SAVOIR
Enfin, sachez qu’une feuille qui jaunit est très souvent signe de nouvelles feuilles en formation, alors scrutez bien la base des tiges et si vous constatez des gonflements c’est sûrement une feuille qui se prépare.
Petite particularité et bizarrerie sur la photo ci-dessous que j’ai imputé à un manque d’eau. Cette feuille qui se retourne sur elle-même telle une virgule a repris finalement sa forme normale au bout de quelques jours.
Alocasia zebrina
Pour aller plus loin, découvrez en vidéo YT l’entretien, l’arrosage, le rempotage, l’exposition, les soins, les maladies et traitements naturels.
Crédits photos, vidéos et textes : OsezPlanterCaPousse
Vous êtes un peu lassé de la couleur “green” des plantes, passez au jaune fluo du Pothos néon !
Même si les alternatives des feuillages panachés, nervurés, des cultivars et autres “variegata” existent , aujourd’hui je vous présente une plante ultra-lumineuse de couleur jaune fluo qui porte très bien son nom.
De quoi réveiller voire enflammer votre décor végétal intérieur ! Surtout que cette plante liane d’origine tropicale donne d’emblée le ton de jungle urbaine à votre intérieur.
Pothos neon / Scindapsus aureum / Epipremnum
Appelée également lierre d’intérieur ou Scindapsus aureum ou encore Epipremnum, on l’a cultive donc en intérieur sous nos latitudes appréciant à la fois la chaleur et l’humidité.
Arborant de longues lianes, on l’utilise en suspension ou comme plante grimpante.
De culture facile et très résistante aux maladies, elle est idéale pour tous ceux qui n’ont pas la main verte !
Voici quelques conseils
Elle apprécie un sol bien drainé et un terreau pour plantes vertes traditionnel.
Une exposition en lumière vive sans soleil direct ou plus ombragée lui conviendra parfaitement poussant à l’ombre des grands arbres à l’état sauvage.
L’arrosage doit être modéré : laissez la motte séchée en surface avant tout nouvel arrosage, soit environ 1 à 2 fois tous les 15 jours quelques soit la saison.
Un engrais liquide pour plantes vertes en période de croissance de Mars à Octobre est conseillé afin de lui apporter les nutriments nécessaires. Le rempotage lui, se peut réaliser tous les 2-3 ans.
La taille des lianes peut être pratiquée afin de favoriser un port plus compact dès le printemps. C’est aussi une belle occasion de tenter le bouturage !
Développant des racines aériennes, elle se bouture très simplement en terre ou en eau. Découvrez ici comment réaliser vos boutures.
*liens affiliés : en passant par ces liens, vous me permettez de toucher un tout petit pourcentage sur ces produits que j'utilise quotidiennement sans payer plus cher pour autant évidemment ! Merci infiniment pour votre soutien tellement précieux !!
Crédits photos et textes : Osez Planter Ca Pousse
Ce fut un immense plaisir de réaliser ce mur végétal XXL. Certes, la réalisation fut d’envergure perchée à plus de 5m de hauteur !
Mais quel changement ! Ce mur vide un peu austère qui donne sur une petite cour intérieure tout en longueur désormais végétalisé apporte un agrément substantiel. Outre, l’aspect décoratif, les végétaux amènent de la fraicheur à l’intérieur du patio, de la couleur et un côté vivant.
Le petit plus c’est qu’il est visible de partout, depuis l’entrée, le séjour, la cuisine. Bref, toutes les pièces ont une vue dessus.
De l’étude technique à la réalisation finale, tout a été étudié avec le plus grand soin… D’abord le choix de la structure, puis le choix des végétaux en prenant en compte certaines contraintes et desiderata :
Exposition plein nord,
Faible luminosité pour la partie basse enclavée du patio,
Un effet “Jungle” prédominant fortement souhaité,
Des plantes vivaces à feuillages persistants de préférence, tant qu’à faire qu’il ne se dénude pas à l’automne mais qu’il soit toute l’année feuillu et qu’il n’y ait pas de plantes à remplacer tous les ans 🙂
Pas de plantes fleuries ou si petites qu’elles sont insignifiantes.
J’ai donc opté pour un mélange de plantes à port varié : rampant, touffu, dressé afin de créer un effet de profondeur visuel.
J’ai aussi opté pour quelques plantes panachées et d’autres aux couleurs plus vives pour amener une touche plus lumineuse et contraster avec la couleur verte prédominante.
Ainsi, ce mur de 5mX1m est composé d’environ 200 plantes vivaces : sagines, luzules, galliums, lierres, fougères, fusins, et d’heuchères pourpre et “crème brulée”.
Que pensez-vous du résultat ? Seriez-vous prêts à envisager un aménagement de ce type dans votre jardin ? N’hésitez pas à me contacter pour étudier sa faisabilité !
Enfin, je remercie sincèrement mon partenaire pour son aide précieuse sans qui je n’aurais pu mener ce magnifique aménagement à son terme.
Je remercie également les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly pour leur aide au préalable et souligne que les végétaux installés ont été cultivés par les élèves du Lycée.
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Crédit texte : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Fadded de Not The King
Vous vous demandez peut-être l’utilité d’ajouter des engrais à vos plantes ? Est-ce une info ou une intox ? Comment savoir si cela relève d’un argument marketing ou est-ce une vraie nécessité pour nos petites protégées ? That is the question ?
Et bien, ne cherchez plus, j’en ai fait l’expérience et je vous confirme c’est indispensable si vous souhaitez avoir de belles plantes épanouies, majestueuses et faire jalouser tous les plant-addict.
Je vais donc vous épargnez une perte de temps inutile et même peut-être certaines désillusions et réflexions qui restent sans réponses. “Mais pourquoi mes plantes ne grandissent pas alors que c’est la pleine saison ? Qu’ai-je fais de mal ?”
Et bien rien, justement ! Comprenons bien que les plantes d’intérieur ou d’extérieur cultivées en pot épuisent rapidement les ressources fournies par le terreau si nous n’ajoutons pas de quoi la nourrir régulièrement.
Un certain nombre de nutriments, minéraux, micro-organismes et autres composants chimiques vont donc lui faire défaut et sa croissance, sa beauté en seront évidemment impactées.
Qu’ils soient d’origines naturels, bio, DIY ou du commerce, je vous conseille donc vivement d’utiliser un fertilisant au printemps et de le renouveler jusqu’à l’automne.
Dès lors, vous constaterez par vous même les bienfaits de cet apport nutritif. De nouvelles pousses apparaitront, le port de la plante sera plus dressé et fier, son feuillage plus abondant et lumineux. Bref, vos plantes seront plus généreuses et “gourmandes”.
Ici, dans mon Alocasia zebrina, j’ai fait le choix de mettre des engrais bâtonnets Jungle Fever, utilisables en agriculture bio de chez Undergreen. D’ordinaire, pas très convaincue par les sticks, pour avoir déjà essayé sans grand résultat, là j’avoue que j’ai été conquise!
Après les avoir déposé légèrement à l’horizontal courant avril dans le terreau, les résultats ne se sont pas fait attendre bien longtemps, en seulement 3 semaines.
Depuis, elle m’a fait deux magnifiques tiges en moins de 15 jours d’intervalles et j’espère qu’elle ne s’arrêtera en si bon chemin.
A libération progressive, vous n’avez pas à vous soucier du dosage, ni à vous rappeler la dernière fois que vous avez fertilisé. Un compromis que je sur-valide puisqu’il est bio, efficace et sans contrainte.
7 Mai : naissance d’une 1ère tige
13 Mai : apparition d’une 2nde tige (4ème tige en partant de la gauche)
Alocasia zebrina 16 Mai : les 2 nouvelles tiges sont bien visibles, la première comme à s’ouvrirAlocasia zebrina 21 Mai : croissance de la 2nde tige
Voici la liste des produits de la gamme Jungle Fever de chez Undergreen :
Pour parfaire votre jungle urbaine, il y a aussi la solution des engrais naturels DIY. Découvrez dans ce précédent article les 5 Engrais naturels que vous avez forcément chez vous . Naturels, écologiques et économiques, je les utilise aussi fréquemment mais en toute honnêteté les effets sont moins spectaculaires surtout sur les plantes d’intérieur. Les dosages sont parfois délicats et certains déséquilibres peuvent être ainsi crées.
Je favorise donc l’utilisation de ce genre d’engrais pour les plantes d’extérieur qui profitent d’autres apports nutritifs via les pluies notamment.
Il y a aussi les solutions liquide DIY, comme le purin d’ortie ou encore celui de la consoude à titre d’exemple. Très efficace, découvrez comment réaliser votre purin d’ortie, c’est à la fois un fertilisant et un insecticide naturel très puissant dont vous ne saurez plus vous passer !
A vous de choisir le fertilisant qui vous correspond le mieux !
Ortie
BON A SAVOIR
Soyez vigilants dans les dosages des engrais : un sur-dosage pourrait entrainer des malformations et une croissance anormale des végétaux alors qu’un sous dosage n’aurait finalement pas d’effet notable.
La période idéale pour fertiliser est au printemps, dès mars-avril et se poursuit jusqu’en septembre, voire fin octobre selon les régions.
En moyenne, amendez en engrais tous les mois.
Favorisez des engrais biologiques, plus respectueux de l’environnement et de la biodiversité.
Comment réaliser ses propres plants de palmiers sans dépenser 1 € ?
Découvrez et apprenez comment faire germer vos graines de palmiers et vous constituer une véritable palmeraie, le tout sans rien (ou presque) dépenser.
Regardez bien la vidéo dans son intégralité, les conseils et astuces sont répartis un peu partout, alors ne manquez rien !
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Crédits : photo, texte, et vidéo OsezPlanterCaPousse
Vous avez envie d’une jungle urbaine luxuriante, d’élargir votre collection de plantes, mais vous ne pouvez malheureusement pas vous offrir toutes celles dont vous rêvez.
Découvrez dans cet article comment cultiver des plantes vertes, fleuries, plantes aromatiques, arbustes même des arbres fruitiers sans dépenser 1€.
Tout est à portée de main et tout est possible ! Encore faut-il connaître les ficelles pour se constituer rapidement une véritable collection digne de ce nom.
Quelques notions de base sont nécessaires pour savoir où et comment faire et à minima il vous faudra tenter l’expérience !
UN PEU D’OBSERVATION ET DE BIOLOGIE
La nature était présente sur terre bien avant l’arrivée de l’homme et elle ne nous a pas attendu pour se reproduire. Tout être vivant de la faune se reproduit naturellement.
À un âge mature, la plus part des plantes produit au printemps des fleurs qui se transforment en fruits pendant la belle saison après pollinisation.
Lesquels, arrivés à maturité fin d’été, vont tomber au sol, se désagréger naturellement en automne en se séparant de la pulpe pour ne laisser rien d’autre que les futures graines, gage d’une nouvelle vie végétale en devenir.
Ainsi, vous l’aurez compris, les graines se trouvent au cœur de chaque fleur ou fruit arrivés à maturité.
Ces mêmes graines subiront naturellement une période de froid pendant l’hiver nécessaire à leurs germinations.
Voilà comment les choses se passent à l’état sauvage. C’est le cycle naturel de reproduction des végétaux ! Garder bien cela en tête, car il faudra parfois tenter de reproduire ces conditions.
RENTRONS DANS LE VIF DU SUJET
A peu près tout ce que vous croisez sur votre chemin peut potentiellement être bouturer et cultiver.
Profitez d’une balade dans les bois pour faire quelques cueillettes. Muni de votre sécateur, vous avez sous vous yeux à votre disposition toute une multitude de graines et végétaux qui se bouturent ou se cultivent très facilement.
Vous pouvez prélevez plusieurs variétés tels que le lierre, la mousse, des glands de chênes ou de marrons déjà germés ou à faire germer, des herbes aromatiques sauvages telles que la menthe, le romarin, ou encore de la lavande sauvage.
Jeune chêne obtenu à partir d’un gland
Dans votre cuisine, vous avez à disposition les graines des fruits et légumes que vous consommez. Vous pouvez récupérer les graines de tomates, aubergines, courgettes… Pour cela, il vous suffit de bien retirer la pulpe des graines, de les faire sécher à l’air libre quelques jours, et de les soumettre au froid quelques temps (soit au frigo, soit en extérieur de façon naturelle) afin qu’elles puissent germer au printemps suivant.
Vous pouvez procéder de même et conserver aussi les noyaux d’avocat, d’abricot, de pêche et mêmes les pépins de citron par exemple.
J’ai personnellement déjà fait germer des graines de palmiers, des noyaux de pêcher et des pépins de citron. Actuellement, je laisse grandir les arbres fruitiers en attendant de les greffer afin d’obtenir des fruits (futur article sur le greffon à venir).
Pensez bien que toutes les graines, maintenant vous savez où les chercher, et comment les faire germer, peuvent vous fournir une nouvelle plante, voire même des légumes ou des fruits.
APPRENEZ A RÉALISER VOS PROPRES BOUTURES
Le bouturage est une des manières simple de multiplier les végétaux. Cette technique consiste à prélever un bout d’une plante dans le but d’en obtenir une seconde qui aura les mêmes caractéristiques que la plante mère, puisqu’elle ne provient pas d’une reproduction naturellement pollinisée.
Pour optimiser vos chances de réussite, il convient de bouturer au printemps. C’est la période de reprise des végétaux, idéale pour les mises en boutures.
Le principe est le suivant : pour raciner, la bouture prélevée sur le plant mère doit être saine, mature et sans fleur !
Ainsi, la réussite de vos boutures réside donc presque uniquement dans le fait de savoir faire de bons prélèvements.
Les boutures de plantes vertes ou plantes fleuries à prélever sont essentiellement des tiges non fleuries, (j’insiste une bouture de tiges fleurie ne prendra pas) avec du bois ou non selon les variétés. Les boutures racineront soit en eau, soit directement plantées en terre selon les variétés.
Voici quelques exemples de bouture de plante verte :
Le Pothos, le lierre, le tradescantia par exemple sont des plantes qui se bouturent très simplement. Coupez une branche sous un nœud et laisser raciner dans l’eau pendant environ 1 mois. Puis replantez dès que vous avez 5-6 belles racines de 5 -10 cm. Pour plus de détails, consulter l’article sur le Pothos.
Pothos raciné
Un autre exemple de bouture de plante fleurie réalisée à partir d’une feuille avec ce magnifique Bégonia Bertinii :
Feuille de Bégonia racinée
Plante mère
Ou encore avec un Pilea :
Feuille de Pilea racinée
Pour les plantes succulentes, on bouture à partir de tiges mais également à partir de feuilles uniquement.
Déposez des feuilles saines prélevées sur la plante mère sur une terre légère. Placer les boutures dans un environnement lumineux à l’abri des courants d’air, à température ambiante. N’arrosez pas au risque de faire pourrir les feuilles ! En quelques semaines, des racines ou nouvelles feuilles apparaitront sur l’extrémité, là où la feuille a été sectionné.
Feuilles de succulente racinées
Découvrez en image dans ces 2 vidéos comment bouturer des tiges et des feuilles de succulentes.
Découvrez aussi comment bouturer une incontournable plante aromatique, la menthe :
MULTIPLIEZ VOS PLANTES PAR DIVISION
La division de la motte est aussi une solution pour augmenter votre collection.
Découvrez comment diviser un plant dans cette vidéo et comment bouturer une plante grasse directement en terre avec le Sansevieria.
PENSEZ A PRÉLEVER DES SPÉCIMENS CHEZ VOS AMIS
Je ne connais pas un ami sympa qui refuserait que vous partiez avec une petite bouture de la plante qui vous a tapé dans l’œil, en échange de laquelle vous pourriez lui en proposer une de votre propre collection :-).
CONNAISSEZ-VOUS LES AUTRES ALTERNATIVES ?
Échangez pour mieux consommer et troquez vos plantes ou vos boutures entre amis physiques ou virtuels.
Sur Facebook il existe une communauté d’environ 6 000 membres et 2000 followers qui s’appelle “Troque ta plante”. Le principe est simple et gratuit ! Vous échangez soit par envois postaux, soit par remise en main propre des graines, des plantes ou des boutures. Plus de 20 grandes villes françaises ont déjà leur groupe Troque Ta Plante, de quoi vous permettre de constituer votre collection pour 0€ ou le prix d’un timbre. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Troque Ta Plante ou sur leur Instagram.
Enfin, une seconde alternative à moindre coût est possible. Il existe des jardins éphémères organisés en plein centre ville dans toute la France qui proposent un très large choix de plantes à prix tout doux 2€, 5€, 10€. Pour avoir testé, le rapport qualité prix est plus qu’excellent. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Maison Bouture ou sur leur Instagram.
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Crédits photos textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse®
La tendance est aux plantes tropicales d’intérieur au feuillage hors du commun. Le Pothos est bien connu et les variétés actuelles hybrides variegata – traduit du latin par panaché – sont à leur apogée ! En effet, le feuillage panaché d’un blanc bien franc et d’un vert foncé propose un contraste de couleur séduisant et amène une luminosité insoupçonnée dans nos intérieurs.
Pothos N’Joy
Sachez que tout est facile dans le Pothos, la culture, le bouturage, l’entretien. De croissance rapide, c’est la plante d’intérieur à avoir chez soi !
Doté de vertus dépolluantes, le Pothos fait parti du Top 10 des plantes les plus dépolluantes selon la NASA qui s’est intéressée de près à ce sujet. Il est notamment excellent pour éliminer :
le monoxyde de carbone des appareils de chauffage par combustion, cigarettes, cuisinière à gaz, cheminée à foyer ouvert,
le benzène contenu dans les cigarettes, peintures, vernis, matériaux de construction ainsi que les détergents plastiques,
le toluène contenu dans les peintures, vernis, meubles,
le formaldéhyde contenu dans le bois, peintures, colles et isolants ainsi que les produits d’entretiens.
Il s’agit de la plante la plus efficace pour oxygéner une pièce. Elle est donc à placer un peu partout dans la maison pour un résultat optimal.
Plante liane, son port est rampant, retombant ou grimpant selon le support utilisé. On peut ainsi la mettre en valeur dans différentes configurations : en suspension, le long d’une poutre, d’une descente d’escalier, ou en aérien sur le plafond à l’aide d’attaches transparentes.
Aucune taille n’est indispensable. Toutefois, s’il étiole, pratiquez une taille des lianes et profitez pour en faire des boutures comme décrit ci-dessous.
Les racines aériennes sont très utiles à la plante, il est donc recommandé de ne pas y toucher.
Pothos N’Joy
La fréquence d’arrosage est de 2 fois par semaine en été, 1 par semaine en hiver. Arrosez la plante uniquement lorsque la surface du sol est sèche et évitez les excès d’eau afin de ne pas asphyxier les racines, elle y est sensible.
Si un apport d’engrais maison peut redonner du tonus à la plante, il n’est pas pour autant indispensable.
Le Pothos se cultive très bien à l’intérieur tout au long de l’année et pourra être sorti de mai à septembre dès que la température le permet. Pour une bonne croissance, la température recommandée est comprise entre 18 à 25°C.
Enfin, sachez que seule la variété hybride variegata est panaché de blanc, la variété traditionnelle est, quant à elle panaché de jaune pâle.
BOUTURAGE
Je pense sincèrement que le Pothos fait partie des plantes qui se bouture le plus facilement. Il suffit juste de couper une tige au bon endroit puis de la faire raciner dans l’eau. En revanche, une bouture de feuille uniquement ne prendra jamais.
Pour que la bouture racine, il faut une tige saine avec des feuilles. Les racines se développeront aux niveaux des ramifications. La loupe vous permet de voir les débuts de racines aériennes en formation.
Pothos N’Joy
Coupez 1 à 2 cm en dessous d’une ramification au niveau du trait rouge de la photo.
Mettez les tiges dans l’eau et attendez que les racines mesurent environ 10 cm avant de replanter. Comptez environ 1 mois.
Pour les plus avertis, déposez les tiges sectionnées avec un début de racines aériennes directement sur la terre et maintenez- les à l’aide de pinces à chignon ou autres afin qu’elles restent bien en contact de la terre. Arrosez régulièrement et modérément, le substrat doit être humide mais pas détrempé pour les racines se développent.
BON A SAVOIR
Par temps chaud l’été ou en hiver lorsque nos intérieurs sont bien chauffés, il appréciera d’être humidifier et d’être fréquemment vaporiser d’eau douce de préférence.
La sève du Pothos peut provoquer des réactions cutanées.
Son action d’épuration serait augmentée par la légèreté du substrat dans lequel il pousse.
Les parties blanches des feuilles ont moins, voire pas du tout de chloroplastes. Leur croissance est de ce fait plus lente que sur les variétés traditionnelles. En effet, le phénomène de croissance de la plante par photosynthèse est moins important.
Pothos N’Joy
QUE FAIRE SI ?
Si il y a des taches noires sur les feuilles, c’est dû à un environnement trop froid et humide. Retirez les feuilles abimées, stoppez les arrosages pendant 3 à 4 semaines et changez d’emplacement.
Si la coloration panachée diminue ou disparaît et que les feuilles redeviennent entièrement vertes, c’est un problème d’exposition trop sombre. Changez pour un emplacement plus lumineux.
Si les feuilles deviennent toutes pâles avec des taches brunes, c’est dû à une exposition trop importante aux rayons directs du soleil. Changez pour un emplacement moins ensoleillé.
Les araignées rouges peuvent s’attaquer au Photos. Elles interviennent généralement pendant l’été, lors d’une période de sécheresse. Augmentez l’hygrométrie en vaporisant son feuillage en prévention. Douchez la plante pour éliminer le maximum d’araignées, puis traitez avec du purin d’ortie avec un pinceau sur les araignées et leurs œufs tous deux rouges. Renouvelez jusqu’à disparition complète des parasites.
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Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse®
Crédits photos : Meeschmid_plantlady
Remerciements : Meeschmid_plantlady & Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully
Et oui les plantes carnivores ne sont pas toutes ‘inesthétiques’, il en existe même de très belles. D’ordinaire pas très attirée par les plantes carnivores je dois l’avouer, celle-ci m’a séduite de suite par sa beauté, son originalité et je dois le dire son utilité.
Vous en conviendrez, c’est la solution la plus naturelle pour se débarrasser des insectes dont on se passerait bien quelque soit la saison.
La plante carnivore que j’ai choisi de vous présenter est un Sarracenia Farnhamii. C’est une plante vivace marécageuse originaire de l’Est des Etats-Unis.
Sarracenia Farnhamii
Majestueuse, elle laisse apparaître des formes et des détails d’une grande délicatesse. Esthétiquement, elle détient des atouts indéniables.
Des urnes en forme de flûtes de champagne se dressent à la verticale avec un certain aplomb et se terminent par un chapeau ondulé, proposant des couleurs verts tendres et des nervures subtiles sur les hauteurs d’un violet foncé, parsemées de blanc. Un fin velours se laisse également deviner à l’intérieur du chapeau. Un contraste de couleurs intéressant, une allure et une prestance très originales qui lui donnent un style graphique.
Sarracenia Farnhamii
LE SAVIEZ-VOUS ?
Parmi les plantes carnivores, certaines ont des pièges actifs c’est à dire qui se referment sur une proie et d’autres des pièges dits passifs qui attirent et retiennent les proies à l’aide de poils inclinés empêchant leurs remontées.
En revanche, elles ont toutes pour principe de sécréter des substances qui attirent les insectes se retrouvant ainsi piégés puis digérés par la plante. Étrange, tout de même que des végétaux soient capables d’une telle chose. En fin d’article, la vidéo vous montrera un spécimen d’insecte de taille conséquente qu’elle est capable d’ingérer. Toutefois, je m’interroge sur le temps qu’elle va mettre à digérer une telle proie et je compte bien sur elle pour me débarrasser des mouches, guêpes, et autres insectes.
Les fleurs produites par les Sarracenias sont parmi les plus belles chez les plantes carnivores, par leur structure originale et leurs couleurs très vives. Elles apparaissent au printemps, plus hautes que les urnes, sont solitaires avec 4 ou 5 pétales.
Dans un bassin naturel, le Sarracenia est idéal car il joue un rôle de plante épuratrice puisqu’il piège les insectes.
Sarracenia Farnhamii
CULTURE / ENTRETIEN
De culture facile, les Sarracenias sont très tolérants.
Pour faire simple, il existe trois conditions clés pour réussir leur culture : beaucoup de luminosité ou de soleil, beaucoup d’eau, et un pot petit. En somme, on peut résumer à cela.
Comme plante originaire des marais, son pot doit baigner dans l’eau sur environ un tiers de sa taille pendant la belle période. Pendant le repos hivernal de la plante, il faut maintenir un substrat très humide mais la plante ne doit plus baigner. Elle se plait dans un sol acide composé de tourbe et sable avec une exposition la plus lumineuse possible.
Je déconseille les poteries pour ce type de culture. Il est bon de se servir uniquement de pots plastiques car dans la mesure où le motte doit être en partie immergée dans l’eau, un terre cuite aurait une action inutile et néfaste d’aspiration des sels et de l’eau destinés à la plante.
Vous pouvez sortir votre plante à la belle saison sans problème avec un maximum de soleil sans craindre la température ambiante, qu’elle soit très élevée ou très basse, car elle est résistante jusqu’à-15°C. En intérieur, évitez le plein soleil et les sources de chaleur.
Coupez systématiquement les tiges fanées à environ 2-3 cm du rhizome. En effet, les conditions de culture des plantes marécageuses ont un taux d’humidité très important. Il est donc nécessaire de le faire à chaque fois afin d’éviter tout risque de pourriture.
Le rempotage s’effectue dès que les racines dépassent du pot de préférence au printemps.
Enfin, les jeunes pousses en formation se développent à la base.
Sarracenia Farnhamii
CE QU’IL FAUT RETENIR
De Mars à Octobre, exposition très lumineuse ou ensoleillée. 1/3 de la plante doit tremper dans l’eau.
De Novembre à Février laissez la terre toujours bien humide mais la plante ne doit plus baigner et réduisez la luminosité – cette période de repos est nécessaire.
Ne jamais pulvériser le feuillage. Elle risquerait de se refermer pour éviter que l’eau ne tombe dans ses tubes et ne la fasse pourrir. L’hygrométrie de son milieu de culture est largement suffisant.
Ne pas arroser la plante par le dessus au niveau de la terre, contentez-vous de remplir juste sa soucoupe.
Utilisez de l’eau non calcaire : eau déminéralisée ou eau de pluie.
Utilisez uniquement des pots en plastique percés et de petites tailles.
Ne jamais l’alimenter en insectes ; la plante se débrouille très bien toute seule.
QUE FAIRE SI ?
Si les urnes sont “malformées” ou d’une coloration anormale c’est un signe précurseur d’attaque de pucerons ou de cochenilles. Dans ce cas, il convient de traiter la plante en appliquant du purin d’ortie à l’aide d’un pinceau pour une action localisée sur les parasites.