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Comment se créer une jungle urbaine pour 0€ ?

Vous avez envie d’une jungle urbaine luxuriante, d’élargir votre collection de plantes, mais vous ne pouvez malheureusement pas vous offrir toutes celles dont vous rêvez.

Découvrez dans cet article comment cultiver des plantes vertes, fleuries, plantes aromatiques, arbustes même des arbres fruitiers sans dépenser 1€.

Tout est à portée de main et tout est possible ! Encore faut-il connaître les ficelles pour se constituer rapidement une véritable collection digne de ce nom.

Quelques notions de base sont nécessaires pour savoir où et comment faire et à minima il vous faudra tenter l’expérience !


UN PEU D’OBSERVATION ET DE BIOLOGIE

La nature était présente sur terre bien avant l’arrivée de l’homme et elle ne nous a pas attendu pour se reproduire. Tout être vivant de la faune se reproduit naturellement.

À un âge mature, la plus part des plantes produit au printemps des fleurs qui se transforment en fruits pendant la belle saison après pollinisation.

Lesquels, arrivés à maturité fin d’été, vont tomber au sol, se désagréger naturellement en automne en se séparant de la pulpe pour ne laisser rien d’autre que les futures graines, gage d’une nouvelle vie végétale en devenir.

Ainsi, vous l’aurez compris, les graines se trouvent au cœur de chaque fleur ou fruit arrivés à maturité.

Ces mêmes graines subiront naturellement une période de froid pendant l’hiver nécessaire à leurs germinations.

Voilà comment les choses se passent à l’état sauvage. C’est le cycle naturel de reproduction des végétaux ! Garder bien cela en tête, car il faudra parfois tenter de reproduire ces conditions.


RENTRONS DANS LE VIF DU SUJET

A peu près tout ce que vous croisez sur votre chemin peut potentiellement être bouturer et cultiver.

Profitez d’une balade dans les bois pour faire quelques cueillettes. Muni de votre sécateur, vous avez sous vous yeux à votre disposition toute une multitude de graines et végétaux qui se bouturent ou se cultivent très facilement.

Vous pouvez prélevez plusieurs variétés tels que le lierre, la mousse, des glands de chênes ou de marrons déjà germés ou à faire germer, des herbes aromatiques sauvages telles que la menthe, le romarin, ou encore de la lavande sauvage.

Jeune chêne obtenu à partir d’un gland

Dans votre cuisine, vous avez à disposition les graines des fruits et légumes que vous consommez. Vous pouvez récupérer les graines de tomates, aubergines, courgettes… Pour cela, il vous suffit de bien retirer la pulpe des graines, de les faire sécher à l’air libre quelques jours, et de les soumettre au froid quelques temps (soit au frigo, soit en extérieur de façon naturelle) afin qu’elles puissent germer au printemps suivant.

Vous pouvez procéder de même et conserver aussi les noyaux d’avocat, d’abricot, de pêche et mêmes les pépins de citron par exemple.

J’ai personnellement déjà fait germer des graines de palmiers, des noyaux de pêcher et des pépins de citron. Actuellement, je laisse grandir les arbres fruitiers en attendant de les greffer afin d’obtenir des fruits (futur article sur le greffon à venir).

Un précédent article montre à titre d’exemple où et comment récupérer les graines d’une rose trémière. Cette technique est duplicable sur bien d’autres plantes fleuries.

Découvrez vite les astuces qui m’ont permis de faire pousser un pêcher à partir d’un noyau et des citronniers à partir de pépins de manière ultra détaillée, étapes par étapes.

Pensez bien que toutes les graines, maintenant vous savez où les chercher, et comment les faire germer, peuvent vous fournir une nouvelle plante, voire même des légumes ou des fruits.


APPRENEZ A RÉALISER VOS PROPRES BOUTURES

Le bouturage est une des manières simple de multiplier les végétaux. Cette technique consiste à prélever un bout d’une plante dans le but d’en obtenir une seconde qui aura les mêmes caractéristiques que la plante mère, puisqu’elle ne provient pas d’une reproduction naturellement pollinisée.

Pour optimiser vos chances de réussite, il convient de bouturer au printemps. C’est la période de reprise des végétaux, idéale pour les mises en boutures.

Le principe est le suivant : pour raciner, la bouture prélevée sur le plant mère doit être saine, mature et sans fleur !

Ainsi, la réussite de vos boutures réside donc presque uniquement dans le fait de savoir faire de bons prélèvements.

Les boutures de plantes vertes ou plantes fleuries à prélever sont essentiellement des tiges non fleuries, (j’insiste une bouture de tiges fleurie ne prendra pas) avec du bois ou non selon les variétés. Les boutures racineront soit en eau, soit directement plantées en terre selon les variétés.

Voici quelques exemples de bouture de plante verte :

  • Le Pothos, le lierre, le tradescantia par exemple sont des plantes qui se bouturent très simplement. Coupez une branche sous un nœud et laisser raciner dans l’eau pendant environ 1 mois. Puis replantez dès que vous avez 5-6 belles racines de 5 -10 cm. Pour plus de détails, consulter l’article sur le Pothos.
Boutures de Pothos racinées en eau. Crédit Photo : Meeschmid_plantlady
Pothos raciné
  • Un autre exemple de bouture de plante fleurie réalisée à partir d’une feuille avec ce magnifique Bégonia Bertinii :
Feuille de Bégonia racinée
Plante mère

Ou encore avec un Pilea :

Feuille de Pilea racinée
  • Pour les plantes succulentes, on bouture à partir de tiges mais également à partir de feuilles uniquement.

Déposez des feuilles saines prélevées sur la plante mère sur une terre légère. Placer les boutures dans un environnement lumineux à l’abri des courants d’air, à température ambiante. N’arrosez pas au risque de faire pourrir les feuilles ! En quelques semaines, des racines ou nouvelles feuilles apparaitront sur l’extrémité, là où la feuille a été sectionné.

Feuilles de succulente racinées

Découvrez en image dans ces 2 vidéos comment bouturer des tiges et des feuilles de succulentes.

Découvrez aussi comment bouturer une incontournable plante aromatique, la menthe :


MULTIPLIEZ VOS PLANTES PAR DIVISION

La division de la motte est aussi une solution pour augmenter votre collection.

Découvrez comment diviser un plant dans cette vidéo et comment bouturer une plante grasse directement en terre avec le Sansevieria.


PENSEZ A PRÉLEVER DES SPÉCIMENS CHEZ VOS AMIS

Je ne connais pas un ami sympa qui refuserait que vous partiez avec une petite bouture de la plante qui vous a tapé dans l’œil, en échange de laquelle vous pourriez lui en proposer une de votre propre collection :-).


CONNAISSEZ-VOUS LES AUTRES ALTERNATIVES ?

Échangez pour mieux consommer et troquez vos plantes ou vos boutures entre amis physiques ou virtuels.

Sur Facebook il existe une communauté d’environ 6 000 membres et 2000 followers qui s’appelle “Troque ta plante”. Le principe est simple et gratuit ! Vous échangez soit par envois postaux, soit par remise en main propre des graines, des plantes ou des boutures. Plus de 20 grandes villes françaises ont déjà leur groupe Troque Ta Plante, de quoi vous permettre de constituer votre collection pour 0€ ou le prix d’un timbre. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Troque Ta Plante ou sur leur Instagram.

Enfin, une seconde alternative à moindre coût est possible. Il existe des jardins éphémères organisés en plein centre ville dans toute la France qui proposent un très large choix de plantes à prix tout doux 2€, 5€, 10€. Pour avoir testé, le rapport qualité prix est plus qu’excellent. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Maison Bouture ou sur leur Instagram.

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Crédits photos textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse®
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Êtes-vous « plant addict »?

A quoi reconnaît-on un accro aux plantes ? Qu’est-ce qui caractérise un addict du “greenhome”, de jungle urbaine ou encore du jardin ? Vous vous imaginez peut-être ne pas faire parti de ces personnes, et vous vous demandez si vous en un … ou encore vous savez déjà, au plus profond de vous, que vous en faites parti, et bien dans tous les cas, cet article devrait vous parler.

Alors, on est plant addict quand ?

On ne peut pas s’empêcher de faire son petit tour matinal quotidien à la première gorgée de café chaud, histoire de faire une petite inspection rapide de notre petite jungle et parfois avoir le plaisir de découvrir une nouveauté comme une nouvelle pousse, un bouton, un rejet…

On observe en permanence les végétaux où que l’on soit quoi que l’on fasse : chez des amis, au restaurant, en voyage, en balade, dans un film …

On s’inquiète pour nos plantes pendant nos absences prolongées des vacances. Auront-elles assez d’eau ou de lumière ? Ne vont-elles pas trop en souffrir ?

On les confie chez des amis pendant nos vacances pour les mêmes raisons que précédemment.

On leur parle ou qu’on donne des petits noms à chacun des membres de la tribu.

On se précipite de récupérer l’eau de pluie à la moindre averse. On sait tous ô combien elle est meilleure que l’eau calcaire de nos robinets.

On n’en a jamais assez et qu’on craque systématiquement dès qu’on en voit une qui nous plaît, qu’on ne peut pas s’empêcher de l’acheter même si on s’est promis de rester sage et de ne pas ramener pas de nouvelle plante à la maison faute de place évidemment.

On les bichonne à coup d’engrais maison, et de traitements naturels dans un souci du respect de l’environnement et de la biodiversité.

On s’amuse à bouturer c’est déjà un signe avant coureur de la plantaddictattitude !

On se surprend à faire de prélèvements de bouture chez nos amis.

Vos amis vous donnent des plantes mal-en-point et comptent sur vous pour leurs redonner du tonus.

On a une sensibilité particulière avec les plantes, un échange particulier, une réciprocité. Les plant-addict les plus mordus me comprendront. Le bien être, l’apaisement, la sérénité, le retour au temps, au temps végétal quand on observe le temps qu’il leur faut pour former une fleur, une feuille. Ce sont tant de sensations incommensurablement savoureuses. D’ailleurs, Claude Bernard disait : “Les plantes possèdent comme les animaux, au degré et à la forme près, la sensibilité, cet attribut essentiel de la vie”

Alors, si vous vous reconnaissez en certains de ces critères vous êtes probablement un plant addict ! A chacun son degré 😉 !

Respectons la nature et soyons humble devant tant de beautés naturelles bienfaitrices.


Selaginelle / Selaginella
Selaginelle / Selaginella

Crédit photo et texte : OsezPlanterCaPousse®
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Faire pousser un citronnier, un jeu d’enfant ! #Tuto #DIY

Et oui faire pousser un citronnier chez soi c’est possible et ultra simple.

Il suffit d’un peu de patience, et en un mois et demi environ vous aurez vos premières pousses de citronnier. Cela fait rêver, n’est-ce-pas ?

Tentez l’expérience, c’est un jeu d’enfant !


MÉTHODE DE GERMINATION DES PÉPINS

Sélectionnez parmi vos citrons, de préférence bio, le spécimen plus savoureux et juteux. Puis suivez attentivement les 6 étapes décrites ci-dessous.

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Citron sélectionné

1/ Prélevez les plus beaux pépins bien dodus et fermes.


2/ Nettoyez-les à l’eau claire légèrement chaude de manière à retirer entièrement la pulpe à l’aide d’une brosse à dent.


3/ Faites-les sécher ensuite à l’air libre même sous les rayons du soleil directs pendant 8 jours. Les pépins doivent être complètement secs et propres comme sur la photo.

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Pépin de citron séché prêt à germer

4/ Mettez-les ensuite dans un bol avec de l’eau à température ambiante pendant 48 heures afin que les pépins se ré-humidifient en profondeur et que les molécules d’eau pénètrent bien à l’intérieur pour “réveiller” la graine.


5/ Enrobez les pépins dans du coton humide à l’abri de la lumière dans le noir complet (dans un placard ou tiroir par exemple) pendant 25 jours environ, le temps que les germes apparaissent. A la manière des lentilles que nous avons tous fait à l’école un jour…

Portez une attention particulière à ce que le coton reste bien humide mais pas détremper non plus, sinon des moisissures pourraient se développer.

Il faudra donc surveiller régulièrement ce qui vous donnera l’occasion de constater que les pépins ont grossi par rapport à l’étape 3. Et c’est bien normal, ils sont pleins d’eau et les germes sont en train de se constituer.

Il faudra aussi ré-humidifier  les cotons autant de fois que nécessaire à raison d’une fois par semaine environ.

Soyez vigilant, cette étape d’humidification est primordiale pour la levée des germes. Si vous les oubliez un peu et que les cotons sont tout secs, ré-humidifiez généreusement, ce n’est peut-être pas perdu…

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Pépins germés au bout de 25 jours

6/ Plantez ensuite délicatement les pépins germés dans un pot de petite taille (4-5 cm de diamètre), et ce dès que les germes mesurent environ 1cm en dirigeant les germes vers le bas. Le cas échéant, ce n’est pas très grave, la gravité fera le reste et dirigera le germe dans le bon sens.

Recouvrez d’une fois à une fois et demi son volume d’une terre très légère qui aidera au bon développement des racines.

Arrosez généreusement sans pour autant détremper la terre puis exposez au soleil. Les premières pousses lèvent en 10 à 15 jours seulement.

Attention, si vous cassez les germes, c’est foutu ce n’est pas la peine d’aller plus loin. Jetez et recommencez 🙂


5 jours plus tard les premières tiges et feuilles apparaissent.


5 jours encore plus tard, la croissance des tiges et des feuilles est notable.

Jeunes pousses de citronniers
Jeunes pousses de citronniers

Restera ensuite à greffer votre plant, ce qui fera l’objet d’un futur article, le temps que vous tentiez l’expérience et que le plant grandisse un peu.

J’ai eu 100% de réussite sur la germination des pépins et la levée des jeunes pousses. Je vous l’avais dit, un jeu d’enfants, alors à vous de jouer 🙂 !


A découvrir : l’article réalisé 1 an après


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Comment tailler un bonsaï ? Tout savoir sur la taille des bonsaïs de A à Z #Vidéo #DIY

Les bonsaïs, tout un art à part entière qui nécessite des conseils avisés.

Découvrez en image comment réaliser une taille de bonsaï pour conserver une forme minimaliste et réaliste d’un arbre nain cultivé en pot avec toutes les étapes, le matériel nécessaire et les pièges à éviter.


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Crédits vidéo et textes : OsezPlanterCaPousse®
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Comment réaliser une suspension en macramé ? #DIY #Vidéo

Vous ne disposez plus assez de place au sol pour vos plantes d’intérieur, pensez aux suspensions !

Découvrez comment réaliser une suspension DIY en macramé pour mettre en valeur vos plantes avec les astuces d’OsezPlanterCaPousse.

Très simple à réaliser, laissez-vous tenter, vous adorerez le résultat !


Matériels nécessaires :

– 8 cordes en coton d’environ 1 mètre de long chacune. Soyez vigilants à la résistance de la corde. Si elle résiste à 1kg, la résistance totale est donc de 1kg x 8 cordes, soit 8kg.

– une paire de ciseau pour sectionner les cordes

– une plante plutôt à port retombant

A vous de jouer ! Nouez, accrochez et profitez !


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Crédit vidéo : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Sleepness Night


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Finesse, Délicatesse et Minimalisme : l’Asparagus

Légère, aérienne, et douce comme une plume ! Tout est dans la finesse et la délicatesse avec cette plante l’Asparagus setaceus ‘Plumosus’, la dernière partie de son nom l’illustre d’ailleurs à merveille !

A la structure graphique et au feuillage d’une extrême légèreté et d’un charme fou de coloris vert tendre, l’Aspagarus, ou plus communément appelée asperge d’ornement ou asperge des fleuristes, ressemble bel et bien à une fougère mais n’en est pas une en réalité.

Asparagus plumosus
Asparagus plumosus

Chic et décorative, cette plante s’accorde parfaitement en composition florale.

La douceur et le raffinement est au rendez-vous immédiatement. Qu’elle soit sobrement en solo ou en composition, l’harmonie opère, l’élégance et la grâce s’installe.

Originaire d’Afrique du Sud, cette plante vivace est cultivée généralement en intérieur car elle est plutôt frileuse. Elle aime les espaces lumineux et un sol acide riche en humus, régulièrement frais en période de croissance c’est à dire du printemps à l’automne (2 à 3 fois par semaine) et un peu moins frais l’hiver (1 fois par semaine).


DIVISION – BOUTURAGE

Outre le semis, le bouturage de la plante se fait plutôt par division au printemps. Les jeunes poussent sont relativement lentes à démarrer alors sachez faire preuve de patiente….


LES PETITS PLUS DE L’ASPARAGUS

Sa croissance est rapide et le plant peut en quelques années atteindre jusqu’à 1 mètre de haut en culture en pot. Dans son climat naturel chaud et humide, en pleine terre il peut avoisiner les 15 mètres de haut.


ENGRAIS

Pour favoriser sa croissance, vous pouvez faire votre engrais maison décrit ici. Une fois tous les 15 jours en période de croissance de Mars à Octobre suffit. Stoppez les engrais l’hiver.

Que faire si ?

  • Si le feuillage jaunit, placez-le dans un espace plus lumineux.
  • Si il est desséché et mal en point, baignez-le pot et laissez-la terre s’imbiber jusqu’à disparition complète des bulles d’air, puis égouttez le surplus et placez-le dans un espace frais environ 15°C.
  • Son ennemi parasitaire est essentiellement l’araignée rouge, favorisez l’humidité dès les premiers symptômes.

L’été vous pouvez la placer en extérieur dans un espace ombragé, ceci améliorera la coloration de son feuillage. Veuillez toutefois à la protéger des courants d’air.

Asparagus plumosus
Asparagus plumosus

Bon à savoir

  • Nettoyez le feuillage pour retirer la poussière par vaporisation.
  • Rempotage annuel conseillé.
  • Favorisez les petits pots, l’Asparagus aime avoir les racines serrées (un pot 8 à 10 cm de diamètre est idéal).
  • Plante légèrement toxique : attention aux jeunes enfants et aux chats qui pourraient s’amuser avec les plumeaux.
  • Taillez régulièrement toute l’année pour maintenir un port touffu.
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully 
Crédits photos OsezPlanterCaPousse®
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Délicate invitation à l’Amour, la chaîne des Cœurs ♥-♥-♥-♥-♥

Comment ne pas craquer pour cette succulente terriblement tendance au doux nom qui invite à l’amour, l’attachement et l’affection ?

Avec ses petites feuilles panachées discrètes disposées en opposition et en forme de cœur de couleur gris-argenté, cette plante au port retombant est le “must have” du moment.

Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs

De son vrai nom le Ceropegia Woodii, il existe environ 200 espèces. Cette plante d’intérieur aime la luminosité et peut aussi être mise en extérieur pendant l’été même aux rayons directs du soleil à condition que les températures soient stables et supérieures à 15°C jour et nuit.

Ses longues tiges volubiles et sans ramification peuvent atteindre 2 mètres de long, et se garnissent de petites fleurs roses violacées en forme de lanterne d’une grande délicatesse.

Très facile à cultiver, elle ne craint pas grand chose ni maladies ni parasites.

Son système racinaire est composé de tubercules ce qui constitue pour la plante une vraie réserve, donc si vous oubliez de l’arroser elle saura résister, tant que le tubercule est dodu et ferme, votre plant repartira.


BOUTURAGE

Comme beaucoup de succulente, le bouturage, simple à réaliser, se pratique généralement au printemps ou en été. Deux solutions s’offrent à vous : pour les plus novices, je vous conseille de prélever un tubercule en prenant soin de ne pas abîmer les racines, puis replantez-le directement.

Le cas échéant vous pouvez réaliser un bouturage par les tiges. Coupez proprement quelques tiges juste sous des nœuds. Laissez-les sécher à l’air libre pendant 24 heures dans le but de cicatriser les parties sectionnées pour éviter toute moisissure.

Enroulez les tiges sur elles-mêmes en rond dans votre pot avec du terreau drainant et léger, comme sur la photo. Puis terminez en fixant les tiges à l’aide d’épingles à chignon ou tout autre pince de telle manière que les tiges soient bien en contact avec le substrat. Arrosez très parcimonieusement. Comptez environ 3 semaines pour une prise de racines.

Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Méthode de bouturage de tiges

ENTRETIEN

Peu exigeante, elle est idéale pour les débutants.

La chaîne des Cœurs demande un arrosage modéré en été ; laissez-la motte sécher complètement entre deux arrosages et maintenez une terre plutôt sèche en hiver. Côté substrat, prévoyez une terre pour succulente légère et drainante. Son feuillage persistant peut tomber l’hiver si la température est inférieure à 15°C.

Plante d’intérieur, elle aime les espaces lumineux et même le soleil direct pendant la belle saison à condition de respecter une période d’acclimatation aux rayons du soleil décrit dans un précédent article consultable en cliquant ici.

Bon à savoir :

  • Plante peu encombrante, peu exigeante, à petit prix
  • Plante retombante veut aussi dire grimpante ; vous pouvez donc aussi l’enrouler autour d’un support que vous pouvez confectionner vous même en DIY avec du fil de fer par exemple en créant un support pourquoi pas en forme de cœur ♥♥♥♥
  • Les chats aiment bien jouer avec les tiges, la sève étant toxique pour nos amis à quatre pattes, trouvez-lui un endroit où ils ne pourront pas l’atteindre
  • Attention au démêlage des tiges, proche du casse-tête, favorisez un enroulage de celles-ci sur la motte afin de lui redonner un port plus homogène
  • Plante à rentrer l’hiver dès que les températures sont en deçà de 15°C

Ouvrez votre cœur ♥♥♥, et exprimez votre amour à vos chers et tendres

en offrant cette plante symbolique !

Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully  
Crédits photos OsezPlanterCaPousse®
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Pyrale du buis, la solution naturelle choc pour s’en débarrasser efficacement ! #DIY

Vous pensez ne jamais pouvoir vous débarrasser des pyrales de buis tellement elles sont nombreuses ! Entre les chenilles elles-mêmes et leurs œufs pondus à l’intérieur des feuilles, vous n’en voyez plus le bout !

Sachez qu’il existe des alternatives non chimiques que vous pouvez faire vous-même, pour lutter contre ce nuisible capable d’anéantir votre plant tout entier. A la fois naturel, écologique et économique, découvrez la solution DIY choc et efficace : la poudre piment de Cayenne !!!

Mélangez une cuillère à café de poudre piment de Cayenne, avec une grande cuillère d’huile végétale, et une grande cuillère de savon noir. Mélangez jusqu’à obtention d’une solution homogène puis diluez cette solution dans 75cl d’eau.

Votre préparation insecticide naturelle est prête ! Vaporisez le soir sur les chenilles et les feuilles du buis jusqu’à disparition complète des nuisibles. C’est une action très localisée.

Soyez vigilants, même si vous ne voyez plus de chenilles, leurs œufs sont encore présents dans votre plant. Continuez le traitement jusqu’à ce que de nouvelles feuilles saines se forment.

L’huile et le savon noir vont permettre à la poudre de piment de se fixer à la fois sur les chenilles et sur les feuilles.

Voici un traitement naturel, simple et efficace à la portée de tous !

Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
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Comment réaliser une composition dans une souche d’arbre ? #video #DIY

Vous souhaitez apporter une vraie touche d’originalité et encore plus de naturel à vos plantes, découvrez les astuces pour réaliser une composition dans une souche d’arbre…

Après les réalisations dans des coupes plus ou moins profondes façon terrarium, ici, j’ai le plaisir de mettre à l’honneur le côté ultra naturel du support et au final de la composition dans sa globalité.

La souche de bois apporte sans contestation une touche d’originalité et d’authenticité.

Quelles soient de moitiés, entières ou encore en morceaux, elles nous rappellent immédiatement nos forêts et accentuent le côté végétal de l’objet.

Soyez créatifs, n’hésitez pas à réaliser vos propres décorations de plantes et osez planter ça pousse 😉.

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Le hérisson, le meilleur ami du jardinier !

Vous vous demandez si le hérisson est utile à votre jardin. Et bien la réponse est oui, oui et encore oui !!!!

Totalement inoffensif pour l’homme, ce petit animal sauvage est un mammifère prédateur protégé par la loi car il joue un rôle primordial dans la biodiversité et finalement peu de gens le savent.

Insectivore, il va vous débarrasser efficacement des larves, limaces, escargots qui pourraient abimer vos cultures mais aussi se nourrir d’insectes types criquets, hannetons, mille-pattes, perce-oreilles etc…

Animal nocturne, il ne sort que la nuit et passe la plus part de la journée à dormir. C’est vous dire à quel point il est discret et ne vous dérangera pas !

Offrez-lui juste un peu d’eau pour s’hydrater. Pour le reste il se débrouillera tout seul. Les feuilles mortes et les branchages de votre paillage par exemple lui permettront de nicher pour la saison estivale et faire son terrier bien douillet pour hiberner de novembre à avril. Côté nourriture, il fera le ménage et trouvera de quoi s’alimenter.

Alors, si vous avez la chance d’en avoir un dans votre jardin, cela déjà prouve que votre jardin est sain et sans pesticides. Laissez-le paisible car il reste un animal très craintif et tellement utile. Évitez de le toucher, n’oubliez pas que sa seule défense est de se mettre en boule lorsqu’il sent le danger.

J’ai eu la chance cette année de découvrir qu’un hérisson nichait dans les haies de mon jardin (que j’ai beaucoup paillé, et je crois que cela explique son arrivée) et suis très heureuse d’avoir ce compagnon qui m’aide à sa manière très efficace à avoir un beau jardin.

Voici celui de mon jardin. La photo est prise de nuit évidemment lorsqu’il sort et de dos malheureusement 😉 mais j’ai pu le photographier ….

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L’Aloe Vera, la VRAIE plante miracle

Plante vivace originaire des régions chaudes du monde, les bienfaits de l’Aloe Vera ne sont plus à démontrer.

Utilisée depuis la nuit de temps par les Mayas, Cléopâtre, ou encore Hippocrate, cette plante aux multiples vertus soigne presque tous les maux !! C’est donc une très bonne raison d’en avoir une chez soi !

Dotée de qualités exceptionnelles, on utilise le gel ou la pulpe claire contenus dans ces feuilles en usage externe ou interne.

Outre la stimulation des défenses immunitaires, elle agit grâce à ses nombreux composants actifs : minéraux, enzymes, vitamines, acides aminés, comme anti-inflammatoire et antibiotique naturels. Elle soulage les crampes d’estomac, régule les fonctions hépatiques et aide à l‘élimination de toxines.

Utilisée aussi en cosmétique, elle contient des actifs cicatrisants puissants. Idéal pour soigner les problèmes de peaux tels que l’eczéma ou le psoriasis, il s’utilise aussi sur peau saine. Rééquilibrant le Ph cutané, il réduit les risques de rougeurs.

Enfin, elle fait partie des plantes dépolluantes, efficaces contre le monoxyde de carbone et les ondes électromagnétiques. Une chambre par exemple est un emplacement idéal pour cette plante.

Ne présentant aucune toxicité, l’Aloe Vera s’utilise de plus en plus aujourd’hui même dans notre alimentation, cru généralement sous forme de boisson.

A savoir :

– Ne jamais cuire le gel sinon on neutralise ses principes actifs.

– Pour prélever le gel, il faut couper une feuille à ras sur votre plant, puis coupez la en tronçons de 3cm environ et enfin en deux dans la largeur. Raclez ensuite le gel contenu à l’intérieur après avoir pris soin de laisser l’aolïne (liquide jaunâtre collé à la feuille qui coule lorsqu’on la coupe) s’évacuer sur un papier absorbant.

 

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Comment éradiquer les pucerons ?

Comment se débarrasser de ces insectes qui affaiblissent nos plantes ?

Comment les éradiquer DÉFINITIVEMENT de vos jardins ?

C’est LA question des amateurs de plantes et de jardins qui revient chaque été. Se nourrissant de la sève et entraînant une déformation des feuilles, ses nuisibles requièrent bien malgré nous toute notre attention !

Bannissez ABSOLUMENT les insecticides et autres produits chimiques : outre favoriser un déséquilibre micro-organique de la terre, ils sont de moins en moins efficaces et les pucerons de plus en plus résistants !

Des solutions naturelles existent et fonctionnement même mieux !

Mais encore faut-il les connaître et savoir les reconnaître ?

Et oui comme tout insectes, il a un prédateur naturel  : LES COCCINELLES.

Extrêmement voraces, ces dévoreuses de pucerons en consomment jusqu’à 100 par jour. De quoi nettoyer entièrement vos plantes efficacement !

Alors sachez reconnaître leurs œufs et laissez bien dans votre jardin ! Encore faut-il en avoir dans son jardin, me direz-vous ?

Alors, comment attirer les coccinelles dans votre jardin ?

Pour les attirer, il faut :

  • Supprimer l’utilisation des pesticides (elles n’aiment pas cela). Votre terre ne s’en portera que mieux : elle sera de meilleure qualité et plus fertile.
  • Les attirer avec leurs plantes favorites : la capucine et la fève.

Désormais, plus d’excuses, vous savez comment faire !

 

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L’hibiscus d’extérieur : touffu et généreux !

L’hibiscus d’extérieur ou autrement appelé Althea ou rose de Chine est un incontournable des jardins fleuris de la saison estivale !

Cet un arbuste tropical, originaire de Chine ou d’Inde, à de nombreux avantages. Son port dressé (non retombant) lui permet d’atteindre jusqu’à 3 mètres de hauteur et ses larges fleurs simples ou doubles de 4 à 6 cm de diamètre en forme de trompettes se reconnaissent facilement.

Très touffu, il est extrêmement généreux en fleur et ce pendant 6 mois de l’année (mai à octobre) !!! De quoi vous assurer un jardin bien fleuri la moitié de l’année !

Ses fleurs peuvent être de plusieurs couleurs : bleu-violet, rouge, rose, blanc, jaune, et sont comestibles. En effet, la fleur a des vertus thérapeutiques et s’utilise aujourd’hui en phytothérapie pour lutter contre la tension artérielle ou encore la fatigue.

Symbole de la Corée du Sud, elle est considérée comme une fleur nationale présente dans l’emblème et l’hymne nationaux sud coréen.

Résistant au gel (jusqu’à -15°C), il affectionne l’exposition au soleil et un sol fertile et drainant.

NB : la fleur orange est celle d’un hibiscus d’intérieur

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Bonsaï Poivrier du Japon

Le bonsaï faux poivrier du Japon est une plante vivace tropicale originaire de Madagascar.

Elle aime donc la chaleur et le soleil et comme tout bonsaï, son arrosage est “délicat “. Je m’explique. Son pot et ses racines étant tellement réduits au strict minimum que le moindre coup de stress : coup de chaud, de froid, grêle… fait des dommages irrémédiables sur le feuillage et sur le plan de manière générale, compte tenu de la petitesse des arbres bonsaï.

Heureusement sa croissance est rapide ! Très décoratif, il développe un feuillage brillant, d’un vert foncé avec un port touffu, robuste, et persistant. Quand on frotte son feuillage, il dégage un parfum épicé, poivre et citron pour le mien. Un régal !

Ses troncs sont faciles à tordre et à tuteurer pour créer une plante au design original. Je vous conseille de prendre du câble électrique pour tuteurer et tordre les troncs : en effet, ce câble, à moindre coût, contient une gaine plastique, qui n’endommage pas les troncs de votre bonsaï. Le faux poivrier du Japon produit des petits fruits rouges de la taille d’une tête d’épingle utilisés en condiments au Japon dit-on. Pour autant, il n’assaisonnera pas vos plats non plus.

Il s’expose à votre convenance en plein soleil, mi-ombragé ou à même l’ombre mais dans un endroit très lumineux.

Pour l’arrosage, si il est en plein soleil et que les températures dépassent les 20°C je vous conseille de baigner la plante 12h dans l’eau tous les 3 jours. Vider le surplus d’écoulement avant de le replacer sur sa soucoupe. Si son exposition est mi ombragée, procéder de même 1 fois tous les 7 à 10 jours. Si c’est ombragé, 1 fois tous les 15 jours suffit.

Certains puristes n’affectionnent pas cette méthode d’arrosage et préfèrent pratiquer une pulvérisation sur le feuillage et la terre. Je trouve que cette méthode est adéquate uniquement pour les avertis !

Aussi, il passera l’été dehors et l’hiver au première gelée il faudra soit le rentrer dans votre intérieur (bien à la lumière). L’arrosage préconisé est tous les 7 à 10jours. Soit vous le remisez dans une pièce lumineuse, fraîche et hors gel pour une période de repos tout en surveillant l’arrosage. Son substrat devra sécher avec chaque nouvel arrosage. Ses feuilles peuvent tomber pendant cette période. Au printemps ressortez le dehors. Il repartira avec les beaux jours !

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L’Oxalis pourpre

L’Oxalis pourpre ou Oxalis triangularis séduit beaucoup de monde !

A juste titre, cette plante vivace en provenance d’Amérique du Sud à tout pour plaire !

Outre sa couleur magnifique qui peut varier du violet flashy à des teintes violacées beaucoup plus sombres voire presque noires, elle développe un feuillage en forme de papillon au bout des longues tiges, et des fleurs en forme de clochettes d’un ton nettement plus pastel parme/rosé.

Elle a un port touffu d’environ 20 cm de haut et des feuilles caduques. Certaines autres variétés ont un feuillage plus sombre et strié en forme de triangle (voir photos).

L’originalité de cette plante à mon sens tient dans le fait qu’elle se modifie en fonction de l’heure. Au coucher du soleil, les pétales ont tendance à se refermer sur eux, au bout de leurs fines tiges tels des papillons en lévitation. Je trouve cela magnifique ! Alors que la journée, les pétales s’ouvrent pleinement pour profiter de la lumière (voir photos). Ce phénomène appelé nyctinastie en botanique est un véritable spectacle au quotidien.

Plus son exposition sera ensoleillée, plus le plant sera fleuri. A contrario, si l’exposition est ombragée il y aura moins de fleurs mais de très belles larges feuilles. C’est qui est pas mal aussi car les couleurs sont justes fabuleuses !

C’est pourquoi, perso j’opte pour une exposition mi-ombragée mais lumineuse. De cette façon, la proportion fleurs/feuilles me semble adéquate.

S’adaptant à tout, l’Oxalis se cultive aussi bien en pot qu’en pleine terre, en intérieur qu’en extérieur. Son exposition peut donc être plein soleil, mi-ombragée ou même plein nord à condition que ce soit bien lumineux. Bref, je vous disais tout pour plaire !

L’hiver vous pouvez donc soit la mettre dans votre intérieur pour en profiter toute l’année. Soit la placer dans une réserve (sombre ou non peu importe) à l’abri du gel (6-12°C), son feuillage tombera et elle se mettra au repos. Au printemps, le plant repartira à la lumière et chaleur naturelle quand vous la ressortirez.
Si le plant est en pleine terre, je vous conseille de protéger la souche des gelées avec du paillage et un voile d’hivernage.

Le rempotage est conseillé au printemps mais pas systématique. Je ne l’ai encore jamais rempoté et elle se porte à merveille.

L’Oxalis est sensible au vent car ces tiges (feuilles et fleurs) sont fragiles et peuvent se couder, dessécher et mourir. Elle est également sensible à la rouille. Dans ce cas, n’étant pas fan des fongicides en tout genre, j’opte pour une taille radicale : coupez tout et attendez 10 jours de nouvelles feuilles saines ! (elle se remet très bien de la rouille).

Pour l’arrosage, attendez que le substrat soit sec, et ré-humidifiez la terre 1 à 2 fois /sem l’été, 1 fois tous les 15 jours en automne/printemps, pas d’arrosage l’hiver si le plant est hiverné et si il est en intérieur 1 fois tous les 15 jours.

Plante à souche tuberculeuse, elle est extrêmement très facile à bouturer. Il suffit de prélever une partie des tubercules avec de la terre du plan mère et de les replanter au printemps dans un petit pot au départ.

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Où trouver des oxalis ? Vous en rêvez, vous en cherchiez depuis longtemps c’est par ici sur la boutique en ligne 🙂



Crédit photo texte et vidéo : OserPlanterCaPousse®
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Arbre de Jade ou Crassula Ovata

Répondant au doux nom de Arbre de Jade, cette plante grasse provenant d’Afrique du Sud est étonnante.

Réputée pour attirer la prospérité, mais aussi pour ses vertus dépolluantes d’intérieur, elle a une croissance rapide, se bouture très facilement et nécessite peu d’entretien.

Le plan que je vous présente est une bouture que j’ai réalisée il y environ 5 ans. Il mesure 40cm de haut et 60cm de circonférence.

Comme toutes les plantes grasses, elle aime la chaleur, le soleil même directe eh oui ! à condition de respecter un rituel d’acclimatation et un mode d’arrosage décrit dans mon précédent article sur les plantes succulentes dont voici le lien : Acclimatation et arrosage plante grasse

Vidéo – Tuto sur le bouturage à venir prochainement. Restés connectés !

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Les ÉTONNANTES plantes grasses

Parfaites pour décorer les jardins ou les balcons, les plantes grasses ou succulentes offrent une variété presque infinie de couleur et de formes et des fleurs encore plus surprenantes.

Pouvant atteindre tout de même une taille importante dans leur milieu naturel, elles restent cependant sous nos latitudes à dimensions “acceptables” pour nos jardins et balcons.

Ces plantes aiment la chaleur et le soleil à condition qu’elles aient été acclimatées petit à petit aux rayons directs du soleil. En effet, même les plantes prennent des coups de soleil! Pour cela, il faut prendre son temps mais cela vaut le coup car elles sauront vous remercier de cette exposition au soleil en formant de magnifiques fleurs.

Dans ce cas, je vous conseille vivement une acclimatation pas à pas :

  •  les 15er jours : exposition directe aux rayons du soleil du matin pendant 2h (10h à 12h) puis l’exposer de manière ombragée le reste de la journée.
  • les 15 jours suivants : exposition directe au soleil toute la matinée jusqu’à environ 14h puis l’exposer de manière ombragée le reste de la journée.
  • Les derniers 15 jours : exposition permanente au soleil.

Ces plantes ont la particularité d’être gorgée d’eau. En effet, “succulentes” vient du latin “plein de suc”. Ainsi, elles retiennent l’eau dans leurs feuilles et sont ainsi capables de résister à des périodes de sécheresse importante.

Ceci étant, comme toutes plantes elles nécessitent d’eau pour se développer. Il est donc primordial de bien l’arroser surtout pendant la période estivale.

Je vous conseille de laisser le substrat bien séché avant tout arrosage quelque soit la période. Pour l’arrosage, vous pouvez :

  • baigner votre plant (c’est à dire le faire tremper dans une soucoupe) afin que la plante “boive” et se réhydrate naturellement comme elle le ferait d’elle même en pleine terre. 2 à 3 fois par mois en été / 1 fois par mois en hiver
  • arroser avec un jet brumisateur, réhydratez juste le substrat de surface, les racines feront le reste.
  • arroser avec un verre d’eau, l’équivalent d’un petit verre tous les 8 à 10 jours en été et 1 fois par mois l’hiver.

Dans tous les cas, l’eau ne doit pas stagner plus de 2 jours dans la soucoupe. Si la plante n’a pas tout bu, débarrassez-vous de l’eau stagnante.

Suite à cette méthode de ré-acclimatation au soleil, tout devrait bien se passer. En revanche, si vous constatez un changement important de la couleur du plant ou pire l’apparition de tâches brunâtres, aïe c’est le signe d’un coup de soleil !!!

Pas de panique, en remettant le plant de suite à l’ombre et en l’arrosant copieusement, petit à petit, il reprendra sa couleur d’origine. Quant aux tâches brunâtres, le mal est malheureusement fait et seul le renouvellement du feuillage lui redonnera son aura naturel.

Par ailleurs, il est important de comprendre que ces plantes ont de petites racines et de ce fait, elles ont besoin de pot de petites tailles. Le cas échéant le surplus de terre contenu dans le pot peut favoriser le développement de champignons ou autres parasites.

Quant au substrat, il faut qu’il soit bien drainant et léger. En effet, une terre lourde obstruerait complètement les racines et l’empêcherait de s’hydrater correctement.

Enfin, certaines de ces plantes ont des vertus dépolluantes notamment contre les ondes électromagnétiques comme le Crassula par exemple, d’autres comme l’Aloe vera sont utilisées en cosmétique ou en alimentaire.

Voici quelques exemples de plantes succulentes : Aloe vera, Kalanchoe, Echeveria, Sanseveria, Cactus de Noël, certaines cactées, Agave, Yucca, Crassula, Ficoïde…

Pour finir, sachez que les plantes grasses se bouturent très facilement !! Un tuto sera mis en ligne prochainement sur le site alors restez connectés en vous abonnant au site et sur les réseaux sociaux.

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