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Les différents types de terre, comme s’y retrouver ?

Vous entendez souvent parler de différentes terres sans trop savoir ce que ça veut dire ou encore ce que cela induit.

Terreau, terre végétale, terre de bruyère, compost, tourbe blonde ou brune, vous êtes totalement perdus !

Quelles sont les composantes importantes des sols ? Quelles sont les principales types de terre ainsi que leurs propriétés ?

Et comment vous y retrouver pour rempoter votre dernière plante fraichement arrivée chez vous ?


DE QUOI EST COMPOSE LE SOL ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit rappel.

La terre autrement dit la composition d’un sol est un mélange de sable, d’argile, de calcaire et d’humus.

  • Passons rapidement sur le sable, on sait tous que c’est un concassé de pierres donc de minéral (principalement du quartz), souvent pauvre en nutriments.
  • Une terre argileuse est une terre dite imperméable c’est à dire qui ne laisse pas l’eau s’infiltrée en profondeur.

Elle est en revanche très fertile car riche en minéraux mais se durcit très rapidement donc relativement dur à travailler. C’est à la fois un atout et une contrainte.

  • Le calcaire est également une substance minérale composée principalement en simplifiant grandement de calcium.

La présence importante de calcaire se traduit souvent par une tendance à la sécheresse, la présence de pierres, graviers fins et une certaine pauvreté en éléments nutritifs.

  • Enfin, l’humus, terme beaucoup moins commun, provient de la décomposition des végétaux produit par les bactéries contenues naturellement dans le sol.

COMPOSANTE IMPORTANTE DES SOLS : LE pH

La notion de pH de la terre est extrêmement importante pour les besoins de votre plante.

Le chiffre 7 est le chiffre pivot qui désigne un sol neutre, ni acide (pH < à 7), ni calcaire (pH > à 7).

Il est important de savoir que dans le cas où le pH de la terre est trop calcaire, un phénomène de blocage d’assimilation et d’absorption des éléments nutritifs se produit. Dès lors, les engrais et nutriments que vous donnez à vos plantes ne sont pas assimilées correctement voire pas du tout et n’ont pas ou peu d’effet.

Par conséquent, la plupart des plantes préfèrent une terre plutôt acide avec un pH inférieur à 7.

C’est le cas de toutes les plantes dites à terre de bruyère qui apprécient l’acidité des sols comme les azalées, rhododendrons, hortensias, magnolias, érables, lilas, camélias. La terre de bruyère est en général humide, lourde et de couleurs plus foncées.

A contrario, les terres calcaires ont donc un pH supérieur à 7, les terrains sont généralement plus secs et de couleurs marrons clairs.

Ils conviennent parfaitement aux cultures de romarins, lavandes, campanules, agapanthes, roses trémières, asters, oeillets, géraniums, hellébores, heuchères, abélias, bruyère d’hiver, fusains, troènes, chèvrefeuilles, sureaux, peupliers, tilleuls…


LES DIFFERENTES TYPES DE TERRE

La terre végétale ou dite aussi terre naturelle est la terre que l’on retrouve dans les jardins et dans la nature.

Le terreau est un substrat prêt à l’emploi formé de terre végétale enrichie de produits de décomposition qui apportent la matière organique.

Le compost est le recyclage et la décomposition de déchets verts, substrat riche et humifère, c’est à dire riche en humus.

La terre de bruyère est légère, perméable avec une acidité importante.

La tourbe blonde ou brune est une matière organique issue de la fossilisation de matière organique principalement végétale dans un milieu très humide qui se mélange généralement à du terreau.

Les terres dites méditerranéennes contiennent en complément des roches volcaniques comme la pouzzolane afin de favoriser un bon drainage.


BON A SAVOIR

Une terre est dite légère et drainante lorsque l’eau s’évacue rapidement, composée d’un sol sableux relativement pauvre en éléments nutritifs contrairement à une terre lourde riche en humus constituée d’une importante couche de végétaux en décomposition et dont sa composition a un fort pouvoir de rétention d’eau et de nutriment.


ASTUCES POUR

  • Acidifier un sol et diminuer le pH

Ajouter du marc de café, du thé usager au pied du plant en grattant un peu la terre

  • Alcaliniser un sol et augmenter le pH

Ajouter des coquilles d’oeufs finement concassés à la terre

  • Alléger une terre et la rendre plus drainante

Ajouter du sable, de la perlite (concassé de pierres ponces), du gravier fins

  • Alourdir une terre trop légère

Ajouter du compost, de la terre végétale


Vous êtes désormais parés à tous les mélanges possibles en adaptant selon les besoins de votre plantes un terreau léger et pauvre ou un terreau riche, et lourd.

Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
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5 ETAPES POUR CREER UN LOMBRICOMPOSTEUR

Réaliser un compost soi-même avec les moyens du bord est loin d’être utopique ! Vous pensiez cela absurde, détrompez-vous c’est tout à fait possible même en appartement ou sur un balcon.

Outre l’avantage indéniable de tendre vers une green attitude “zéro déchets”, vous aurez la fierté de créer votre propre compost, prêt à nourrir vos plantes de façon naturelle, écologique et éco-responsable !

Découvrez dans cet article les 5 étapes pour réaliser un lombricomposteur handmade, les règles à respecter et les erreurs à éviter.


  1. CREEZ LA STRUCTURE DU LOMBRICOMPOSTEUR

Utilisez 4 boites minimum en polystyrène type frigolite de poissonnier de mêmes tailles afin de les superposer les unes sur les autres.

Idéalement des boites de format rectangulaire aux dimensions approximatives de 50cm de long X 25cm de large sur 10 cm de hauteur est tout à fait convenables.

Le bac n°1, bac du bas, récupère l’excédent d’eau et sera le jus de compost à diluer pour apporter engrais et nutriments dans l’eau d’arrosage de vos plantes.

Le bac n°2 est le compost prêt à l’emploi, à utiliser comme paillage au pied de vos plantes ou à mélanger à du terreau pour les rempotages.

Le bac n°3, étage intermédiaire est le lieu de résidence et de travail des lombrics. Vous pouvez doubler cet étage et créer deux bacs n°3.

Enfin le bac n°4, bac supérieur, est celui dans lequel vous déposez les déchets alimentaires en morceaux et dans lequel les vers remontent pour chercher de la nourriture.

Faites ensuite les trous d’aération de la structure. Découpez au cutter sur les côtés des bacs 2, 3 et 4 une dizaine de trous de la taille d’une pièce de 2€. Procédez de même sur le fonds des 2 bacs supérieurs, n°3 et 4.

Protégez ensuite tous les trous latéraux d’un grillage très fins afin que les vers de terre ne s’échappent pas par les côtés.

Procédez de la même manière sur le fond du bac n°2 afin que les lombrics ne puissent accéder au bac à jus dans lequel ils se noieraient.

Les autres trous restent libres. Les lombrics doivent ainsi “voyager” entre les 2 bacs supérieurs par les trous laissés en libre accès, allant chercher de la nourriture en surface et retournant ensuite en profondeur.

Placez ensuite le couvercle tout en haut afin que l’obscurité soit de mise.


2. AJOUTEZ DES LOMBRICS

Prélevez dans la nature des lombrics après une pluie de préférence. Ils seront plus en surface et plus faciles à extraire.

Dans la mesure du possible essayer de prendre des vers de différentes tailles, de l’adulte aux plus petits, et d’en récolter une bonne trentaine.


3. AJOUTEZ DE LA TERRE

Mélangez la terre que vous avez prélevé avec les vers à de la terre végétale puis versez ce mélange dans les bacs 3 et 4.


4. HUMIDIFIEZ LE COMPOST

La réussite de votre lombricomposteur réside dans l’apport en eau. Un arrosage homogène des bacs n°3&4 pour une humidité homogène est indispensable.

Utilisez une poire d’arrosage pour une pluie fine ou l’embout pomme de votre arrosoir et non un filet de robinet.

Vaporisez quotidiennement en complément par temps chaud et sec.

Vous pouvez aussi utiliser des matelas d’humidification vendus dans le commerce. Composés de fibres de chanvre et de lin, leur excellente densité maintient une humidité constante.

Le mélange doit resté frais et humide sans être détrempé.


5. MELANGEZ & AEREZ LE COMPOST

Deuxième clé de la réussite : l’aération.

Elle se réalise naturellement par les trous d’aération mais aussi en remuant régulièrement.

Retourner délicatement 2 à 3 fois par semaine tout le contenu des 2 bacs supérieurs.

Pour ne pas risquer d’abîmer les vers, faites-le à l’aide d’une main gantée plus douce et moins tranchante qu’une petite pelle.

Aussi, il est important de vérifier que les trous d’aération ne soient pas obstrués et que l’air circule correctement.

De temps en temps, nettoyez-les grilles afin que la terre ne se colmate pas à ces endroits.



LES ERREURS A EVITER

Votre lombricomposteur est destiné à traiter et recylcer vos déchets ménagers en engrais, mais quelques règles sont à respecter.

Aussi, on ne met pas n’importe quoi dans un lombricomposteur.

Ce qu’il convient de mettre :

  • des épluchures de légumes, finement broyées,
  • des feuilles mortes,
  • de l’herbe de tonte séchée,
  • du marc de café ou thé,
  • du carton ondulé non imprimé humide : les lombrics en raffolent – non imprimé afin qu’ils ne digèrent pas d’encres chimiques.
  • des coquilles d’oeufs finement concassées,
  • des mouchoirs en papier : résidus de bois, constitués de cellulose, hautement biodégradable, les mouchoirs sont de la nourriture très appréciés des vers de terre.
  • des rouleaux de papier toilette non imprimé.

Ce qu’il ne faut pas mettre :

  • Des morceaux plus gros qu’une pièce de 2€,
  • Des restes de viande, de poissons, d’aliments cuits ou cuisinés, sauces, etc… Cela ne sera pas digérer par les lombrics et attire des nuisibles comme les mouches.
  • Des morceaux de bois, trop lent en décomposition,
  • Des agrumes, citrons, oranges ou fruits exotiques comme les ananas, les fruits de la passion, trop lents en décomposition et trop acides pour les vers de terre.

BON A SAVOIR

  • Les vers travaillent mieux entre 10 et 30°C. Pour leur permettre de résister à des températures plus extrêmes, veillez à garder votre lombricomposteur à un endroit abrité du soleil mais aussi du froid.
  • L’ajout d’ortie ou de consoude favorise et accélère la décomposition des déchets.
  • La règle dit : une poignée d’épluchures pour une poignée de carton non imprimé.
  • Les graines qui germent dans le compost ou la moisissure sont de bonne augure. Ce sont tout autant de graines qui ne germeront pas plus tard et la moisissure est signe que le travail de décomposition se déroule correctement.
  • Un compost mûr dégage une odeur de sous-bois, son aspect est grumeleux.

Si vous avez dès questions n’hésitez pas à les poster en commentaires j’y répondrai avec plaisir et à vous abonner au blog ici 🌿!



Crédits photos et textes : OsezPlanterÇaPousse 
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VLOG Monstera deliciosa : entretien, soins et rempotage

Le Monstera deliciosa est l’une de mes plantes tropicales préférées de part sa taille imposante et ses feuilles perforées, sa croissance honorable.

Découvrez dans cette vidéo, toutes mes astuces d’entretien et soins, d’arrosage et d’exposition ainsi que de rempotage.



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Crédit textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
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Le Ficus benjamina ‘variegata’, un bel arbuste d’intérieur

Véritable arbuste d’intérieur, le Ficus benjamina est bien connu et sa version panaché ou ‘variegata’ est très appréciée pour sa touche décorative.

Appelé communément Figuier pleureur, cette plante est un véritable arbuste d’intérieur pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres de haut.

On apprécie son port dressé, ses tiges souples qui se travaillent facilement, son tronc bois et son feuillage persistant.

Le petit plus de cet arbuste est la multitude de type culture possible, ce qui lui offre différents looks tout aussi sympa les uns que les autres.

Aussi, on peut le trouver tout aussi bien en forme bonsaï, qu’avec des troncs plus massifs artistiquement tressés, ou encore en arbuste tige, ou tout simplement arbuste buisson.



QUELLE EXPOSITION POUR LE FICUS BENJAMINA ?

Pour s’épanouir, votre Ficus a besoin d’un emplacement lumineux ou tamisé voire d’une ombre légère. Il peut aussi recevoir quelques rayons de soleil directs mais seulement pendant un court moment, sinon les feuilles peuvent brûler.

Les températures idéales de culture vont de 15 à 24 degrés. Aussi, personnellement je n’hésite pas à sortir les miens en extérieur dans un espace ombragé par d’autres végétaux avec un arrosage plus régulier et abondant pendant les fortes chaleurs d’été.


QUEL SUBSTRAT POUR LE FICUS BENJAMINA ?

Un terreau pour plante verte classique, allégé avec un peu de sable ou de la perlite est parfaitement adapté.

En période de croissance de Mars à Octobre, ajoutez un engrais pour plante verte ou un engrais maison, une fois par mois.


COMMENT ARROSER VOTRE FICUS ?

Arrosez modérément et attendez que le terreau soit sec en surface seulement et, j’insiste seulement en surface sur quelques centimètres, entre deux arrosages en toute saison.

L’été en cas de fortes chaleurs, n’hésitez pas à doubler l’arrosage voire même à le bassiner pour une hydratation en profondeur.


ficus benjamina variegata

SOINS PARTICULIERS DES FICUS BENJAMINA

Le Ficus a une exigeante particulière. Il déteste les courants d’air à fortiori les courants d’air frais. Les changements de places sont aussi à proscrire.

Évitez autant que possible les emplacements dans des halls d’entrée ou dans des lieux de passage comme les couloirs par exemple et préférez un angle protégé des courants d’air.

Une fois son emplacement de choix trouvé, évitez de déplacer la plante.

Aussi, il se plaira davantage avec ses racines dans un pot à l’étroit que dans un pot trop grand.

Enfin, pour conserver un port homogène, pratiquez tous les ans une taille légère d’entretien des branches dénudées, mal placées ou en surnombres.

Une taille plus sévère au printemps peut lui donner un bon coup de boost et favoriser les ramifications. Taillez d’un tiers sur la hauteur et supprimez les petits rameaux.

Enfin, tournez votre plante d’un quart de tour régulièrement pour une croissance homogène.


ficus benjamina variegata

QUE FAIRE SI ?

  • Si vous avez de très petites araignées rouges à peine visibles, avec de petites toiles qui ressemblent plus à des fils de poussière d’ailleurs, c’est dû à un manque d’arrosage.

Dans ce cas, douchez copieusement et bassinez votre plante pendant quelques heures à l’eau tempérée. Puis laissez le surplus s’égoutter. Renouvelez cette opération tous les 4 jours jusqu’à disparition des nuisibles.

  • Le cas contraire, un excès d’eau pourrait être responsable de l’apparition de cochenilles dont vous devrez vous débarrasser avec un coton tige en application locale, imbibé d’une solution de savon noir ou d’alcool à brûler diluée à 5%.
  • Si vous constatez une chute de feuilles, cela est dû soit à un manque d’eau, soit lié à un courant d’air froid ou à un changement de place. Ajuster ces paramètres pour améliorer la situation.


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse.
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Tout savoir sur le Bégonia Tamaya – Maculata

Comment cultiver le Bégonia Tamaya – Bégonia Maculata ou encore appelé le Bégonia bambou ?

Découvrez dans cette vidéo, mes astuces de culture, soins et boutures pour réussir avec cette beauté graphique.

Si cet article/vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.



Crédit textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Dancing in the moonlight de Jef
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Le surfaçage, qu’est-ce-que c’est ?

Rempoter oui mais comment fait-on quand les plantes sont trop volumineuses ou trop lourdes pour être manipuler ?

Quand le rempotage n’est pas possible car les spécimens ne le permettent pas, procédez à un surfaçage autrement dit au remplacement de terreau en surface.

Concrètement, il s’agit de gratter la terre sur une profondeur la plus importante possible jusqu’à 1/3 de la motte maximum tout en prenant garde de ne pas abîmer les racines.

Certes, certaines risquent d’être endommagées, mais le mal est moindre en comparaison des bienfaits de la nouvelle terre et des nouveaux nutriments qu’elle contient.



Ici, un cyprès en pot que j’ai cultivé en bonsaï avec une taille nuage commencée il y a 5 ans.

Après, sélection des branches principales à la fois pour leurs diamètres et pour leurs implantations, petit à petit, à force de tailler les extrémités les nuages se sont constitués.

Je n’avais jamais changé le terreau, il était grand temps…




Crédits textes, photos et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Gants : Rostaing garden

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Le terrarium intelligent BiOrb

Vous en êtes à votre énième terrarium tropical, mais rien n’y fait !

Vous n’avez pas la main verte et vous désespérez de parvenir à en garder un quelques mois….

Trop d’eau les plantes pourrissent, pas suffisamment les plantes meurent. Vous avez beau avoir regardé X vidéos Youtube sur le sujet, suivi les conseils et astuces de charbon de bois, des arrosages par vaporisation, et j’en passe. Mais non, cela ne veut pas !

Voici la solution pour vous, le terrarium intelligent BiOrb.



D’une contenance très confortable de 60L et doté d’un technologie qui permet de réguler de manière autonome l’intégralité des paramètres pour des plantes tropicales saines, vous n’aurez plus rien à faire si ce n’est d’admirer votre mini jardin zen !

Ce petit bijou règle le taux d’humidité, l’éclairage et la ventilation et adapte les réglages selon la densité des plantes.

Niveau luminosité, le terrarium reproduit intelligemment un cycle naturel de 24h avec une montée en puissance progressive de la lumière de 30min afin de reproduire l’aube et inversement pour reproduire le coucher du soleil.


1ere étape : déballage contenu du colis, mise en place du tapis capillaire et humidification du pain de terreau en l’occurrence de la fibre de coco déshydratée.


2ème étape : Mise en place du terreau, plantation et installation du bac à eau d’humidification.


Aussi, j’avais envie d’une déco végétale blanche et verte.

J’ai donc opté pour un asparagus plumosus pour la hauteur visuelle et de la légèreté qu’il apporte ; un ficus pumilla “white sunny” pour son feuillage panaché couvre sol et rampant ; une hypoestes pour son port dressé et touffu et son feuillage tacheté de blanc et un pilea glauca pour ses petites feuilles gris-vert-bleuté qui parcoure également le sol.

N’hésitez pas à ajouter à votre déco des petits accessoires colorés ou non type cailloux, graviers, galets, pierres dorées, mousse végétale, copeaux de bois, bois flotté ou durci, petites statues, etc…

Ici, des petits cailloux et copeaux de bois blancs contrastent à côté de galets noirs, et une large pierre type granite riche en quartz qui reflète la lumière trône au centre entourée de mousse végétale.



Bref, pour réussir une belle composition. Voici quelques conseils :

  • Jouer avec les volumes, les hauteurs et le port des plantes : retombant, touffu, dressé, dense ou léger…
  • Jouer avec les couleurs et les textures de feuillage : nervuré, frisé, tacheté…
  • Jouer avec le contraste des matières : minéral, bois, végétal, inox, bronze, …
  • Imaginez-vous un minimoy dans une forêt géante pour conceptualiser votre terrarium ou faites appel au feeling et à l’inspiration du moment !
  • Possibilité de mettre des plantes carnivores ou épiphytes comme les orchidées ou encore des petits arbres bonsaïs comme le ficus ginseng.



Voici en vidéo le quartz qui reflète la lumière, le rideau d’humidité déversé par le terrarium, bref un petit tour d’horizon de celui-ci 🙂



Envie de vous faire plaisir, découvrez où acheter le BiOrb !


Crédits photos, textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse

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Tout savoir pour réussir les boutures

Bouturer ses plantes pour augmenter sa collection personnelle, le plaisir d’offrir ou tout simplement expérimenter est finalement à la portée de tous si on suit quelques conseils.

Il existe plusieurs techniques pour bouturer les plantes et chacune d’elles présentent des avantages différents. Alors bouture en eau ou en terre ? Comment faire ?

Découvrez dans cet article les astuces indispensables à connaître en avant tout. Beaucoup d’entre elles relèvent du bons sens mais il me paraît important de les préciser avant d’expliquer trois techniques simples de bouturage.


Quelques astuces de bon sens

1.La période

Les végétaux sont en pleine période de croissance au printemps et en été.

C’est la raison pour laquelle il est préférable de bouturer au printemps de Mars à Juin pour optimiser vos chances de réussite.

A cette époque de l’année, les conditions sont optimales : les températures sont clémentes le jour et la nuit et la fraicheur présente avec les pluies printanières. Il n’y a pas encore de chaleur écrasante, ni de sécheresse ambiante.

2. Savoir faire de bons prélèvements.

Comment pensez-vous que cela puisse fonctionner avec des rameaux abimés, déjà cassés ou vieillissants ?

Vous devez respecter plusieurs critères lors des prélèvements. Le plant mère doit être sain, et les rameaux vigoureux, fraichement coupés et sans fleurs pour les plantes fleuries.

3. Utilisez une terre adaptée

Cela est aussi une question de bon sens. Pensez-vous que des racines aussi fines soient-elle, puissent se développer dans une terre qui serait lourde, compacte, grasse ou détrempée ? C’est tout à fait impossible et voué à l’échec.

Une terre légère et aérée permettra aux jeunes racines de pousser et se développer plus aisément. Plus le substrat sera léger et plus vous donnez des chances à vos boutures.

Pour obtenir une terre légère, vous pouvez ajouter à un terreau classique du sable ou de la perlite par exemple.

4. Tassez avec légèreté

Suffisamment mais pas trop. La terre doit rester aérée mais ne doit pas contenir de trop grandes poches d’air au risque que les racines sèchent. Tassez avec parcimonie sans reproduire l’aspect d’une terre compacte et dure.

5. Maintenez humide

Les boutures sont des bébés, pas encore capables de résister à la moindre contrariété ou stress. Vous devez donc veiller à ce que la terre soit maintenue légèrement humide. Trop d’eau c’est le risque de pourriture de la bouture, pas assez le risque que les racines sèchent.

Prêtez aussi une attention particulière au type de plante que vous bouturer pour les besoins en eau qui varient de manière substantielle entre une plante tropicale et une plante succulente ou cactée.

6. Exposez vos boutures dans un lieu adapté

Pour raciner, elles ont besoin d’un espace très lumineux sans rayons directs du soleil, à une chaleur convenable comprise entre 20-25°C et être à l’abri des courants d’air. L’idée est de leur créer une ambiance optimale, sans stress comme si elles étaient en couveuse.

Vous pouvez essayer de créer une micro-serre en déposant au dessus une cloche ou un seau transparent. Veillez quand même à laisser une aération d’air.


Enfin, je vous conseille vivement de multiplier vos chances en faisant plusieurs boutures en même temps et de cumuler toutes les précautions et astuces.

Plusieurs subtilités sont à combiner : substrat – humidité – exposition – et l’équilibre de l’ensemble est délicat.


Les boutures en eau

Elles sont très faciles à réaliser et idéales pour les débutants qui peuvent observer et voir pousser les racines. Il est vrai que cela a un côté rassurant.

Préférez un vase transparent, vous pourrez surveiller quotidiennement leurs arrivées.

En utilisant les astuces ci-dessus, les racines mettent en principe entre 2 à 8 semaines à sortir voire un peu plus selon les espèces. Renouvelez l’eau si besoin avec de l’eau à température ambiante pour ne pas créer de choc thermique.

Dès que les boutures ont 4-5 racines de 4-5 cm, plantez-les dans un terreau léger et drainant et dans une poterie terre cuite de diamètre adapté (pas trop grand, pas trop petit).

N’attendez pas que les racines soient trop grandes car la plante pourrait s’adapter au milieu aquatique et ne pas supporter la remise en terre au moment de la replanter, au risque de perdre vos boutures.

A compter de cet instant, votre plant reste jeune et fragile. Continuez de le cultiver dans les conditions de bouturage : au chaud, sans courants d’air, à la pleine lumière et sans soleil direct.


Les boutures en terre

Idéales car les boutures racinent directement en terre et ne subissent aucun changement lors du rempotage. C’est à la fois plus naturel et mais aussi plus délicat à réaliser.

En effet, la tige étant enterrée, nous n’avons aucunes indications sur le développement des racines. Ceci étant, les feuilles nous donnent beaucoup de signes qu’il va falloir interpréter sur la bonne santé ou non des boutures.

Si c’est celles-ci se tiennent bien droites, elles sont en bonne voie. A contrario, si vos boutures s’inclinent dès les premiers jours de mise en terre, c’est mauvais signe. Elles ont peu de chance de prendre d’où l’importance de faire plusieurs boutures à la fois.

Après avoir réalisé délicatement vos prélèvements, faites des trous dans vos godets rempli de terre à l’aide d’un crayon afin de ne pas endommager l’extrémité des boutures. Puis plantez-les dans un terreau allégé, tassez et arrosez modérément.

Vous pouvez aussi utiliser de l’hormone de bouture pour favoriser l’apparition des racines. Attention à ne pas asphyxier la tige en mettant trop de poudre d’hormones.

Veillez bien à ce que la motte reste constamment humide sans être détrempée jusqu’à ce que vous perceviez que le plant est bien reparti. Vous vous en rendrez compte lorsqu’il aura poussé ou émis de nouvelles pousses.

Davantage réservé aux plus avertis, je conseille les boutures en eau pour les débutants.


Le marcottage

Le marcottage est une méthode de multiplication naturelle des végétaux qui consiste à tordre la tige d’une plante pied mère, de la replanter directement en terre juste à côté, en laissant une partie de la tige ressortir de terre afin qu’elle puisse procéder au processus de croissance des végétaux via la photosynthèse.

Dès lors que le pied fille se développe, vous pouvez le séparer du plant mère en sectionnant proprement la tige qui aura servit au marcottage. Le pied fille pourra alors être déterré et replanté ailleurs.

Cette technique s’utilise essentiellement sur les petits arbustes mais aussi sur les plantes vertes d’intérieur.

Elle peut aussi se pratiquer de manière aérienne, mais c’est beaucoup plus délicat à mettre en œuvre. Je ne vais donc pas m’attarder sur cette technique réservée aux plus avertis.


Bon à savoir

Les boutures réalisées en eau, en terre ou par marcottage auront exactement les mêmes caractéristiques que le pied mère puisqu’il ne s’agit pas de fécondation à proprement parlé mais plutôt d’un “clonage”.

Sur cette base là, sachez que l’on peut bouturer toute l’année à condition de reproduire artificiellement les conditions naturelles du printemps et qu’elles sont un peu plus longues à raciner.

Je vous laisse le soin de découvrir sur ma chaine Youtube, toutes les vidéos réalisées sur le bouturage.

Et n’oubliez pas : allez-y, Osez Planter Ca Pousse….


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
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Plante tropicale aux taches de rousseur, les Hypoestes

Découvrez ces plantes tropicales au feuillage très décoratif, les Hypoestes autrement appelées plantes aux éphélides, c’est-à-dire aux taches de rousseur.

Intriguant, non ?

Culture, exposition, entretien, arrosage, rempotage, bouturage… tout est dit ici, dans la vidéo 🙂

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Crédit vidéo : OsezPlanterCaPousse
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