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De la salade pour 0€, comment bouturer une salade ?

Vous pensiez cela impossible de bouturer la salade du frigo. Et pourtant, comme toutes les plantes, les salades n’échappent pas à la règle.

Découvrez dans un premier temps comment bouturer la salade, étapes après étapes, puis découvrez en vidéo l’évolution de la bouture et le rempotage en terre.

Suivez les conseils et régalez-vous d’une salade 100% made by yourself.


La salade Iceberg est une découverte relativement récente et j’avoue qu’elle tient la première place du classement des top 5 des salades que je préfère.

Elle est à la fois craquante, dense. Elle se conserve particulièrement bien, plusieurs jours dans le réfrigérateur tout en gardant une grande fraicheur.

C’est en effet sa forme bien ronde et compacte qui lui confère ses qualités de conservation.

Chaque feuille est ainsi bien protégée par celle du dessus et leur densité permet une protection totale du cœur de tous envahisseurs.



COMMENT BOUTURER UNE SALADE ?

Prenez une salade fraîche et saine de type iceberg de préférence pour sa densité et sa conservation.

Mais, vous pouvez aussi opter pour une salade feuilles de chêne, lollo-rossa, laitue, sucrines, ou autres variétés en dehors de la roquette et de la mâche dont les structures et techniques sont légèrement différentes.

Nettoyez proprement le collet de la salade, c’est à dire sa base, en retirant les feuilles de la base avec un couteau propre et aiguisé.

Plongez dans l’eau à température ambiante la bouture de salade, en prenant soin que l’extrémité ne repose pas sur son propre poids.

Il faut laisser l’extrémité libre de toute contrainte afin de favoriser le développement des racines.



QUELLE EXPOSITION POUR LA BOUTURE DE SALADE ?

Placez la bouture dans un emplacement bien lumineux, sans soleil direct ou tamisé derrière un voilage mais pas exposée aux heures les plus chaudes.

Un emplacement sans courant d’air est fortement conseillé.

Et patientez… je sais c’est le plus dur à faire…

Sous une vingtaine de jours, vous verrez les premières racines arrivées parfois en moins de temps… tout dépendra des conditions de culture de la bouture.

Ici, moins d’une semaine d’intervalles entre les deux prises de vue.



COMMENT ENTRETENIR LA BOUTURE ?

Changez l’eau tous les 4 jours environ lorsqu’elle devient moins claire toujours avec de l’eau à température ambiante afin de ne pas créer un stress thermique au niveau des racines, bien inutile à un jeune plant en devenir.

Cela contribue fortement aux chances de réussite.


COMMENT SAVOIR SI LA BOUTURE EST EN BONNE VOIE ?

Il n’est pas surprenant de constater une croissance des feuilles avant même que les premières racines n’apparaissent.

C’est signe que la bouture se porte bien, dans ce cas ne modifiez-rien et continuer de patienter.

En revanche, si les feuilles se flétrissent, que la couleur se modifie en jaune, ou marron, que le cœur semble abimer, c’est signe que votre bouture ne prendra malheureusement pas.

N’hésitez pas à mettre plusieurs boutures à la fois. Ainsi vous maximiser vos chances de réussite !



Et maintenant découvrez en vidéo la croissance des racines et le rempotage en terre.


Crédits photos, textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
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Un ananas pour 0€, comment bouturer un ananas 🍍 ? #video

Découvrez dans ma dernière vidéo comment bouturer un ananas, l’évolution de la bouture avec l’arrivée de sa nouvelle pousse, comment l’entretenir et comment le rempoter ?

Très simple et ludique, je vous invite à tester et à me partager vos résultats 🍍!


Matériel de jardinage : Terreau Algoflash Agrumes et Plantes Méditerranéennes



Dans le même esprit, découvrez les citronniers et les avocats et les palmiers !



Crédit textes, photos et vidéo : OsezPlanterÇaPousse
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La poésie de l’Érable du Japon

D’un feuillage à la finesse extrême, l’Érable du Japon est un arbuste qui invite à la poésie.

De petite taille mais d’une élégance sans pareille, l’Érable ou Acer palmatum ne passe pas inaperçu avec son feuillage en dentelle vert ou rouge flamboyant qui se déploie chaque année.

Une atmosphère, une ambiance sereine qui invite à l’apaisement comme dans les jardins zen japonais.

Que ce soit en pleine terre, en bacs ou pots sur nos balcons, terrasses et patios, l’Érable sait trouvé son bonheur tant qu’il est bien protégé des vents.



QUELLE EXPOSITION POUR L’ÉRABLE ?

Une exposition à l’ombre ou la mi-ombre est conseillée. Même s’il tolère les rayons du soleil, en cas de fortes chaleurs son feuillage peut en souffrir et brûler très rapidement. Si tel est le cas, veillez en prévention aux apports en eau plus abondants pendant cette période.

Et si le mal est déjà fait et que ses fines feuilles sont brûlées et séchées, retirez-les et faites une taille légère des rameaux jusqu’à un noeud pour favoriser la repousse.

Un emplacement protégé des vents est fortement conseillé, à couvert d’un mur ou d’une terrasse, il s’y sentira très bien, craignant les courants d’air.


QUEL TERREAU POUR L’ÉRABLE ?

Pour une culture en bac ou pot, prévoyez une couche drainage faite de billes d’argile au fond du pot et ajoutez un feutre de plantation entre la couche de drainage et le terreau.

Ce feutre permettra de conserver la couche de drainage intacte dans le temps, sans que la terre ne finisse par filer dans cette zone et se mélanger au terreau.

L’Érable aura une préférence pour les sols acides, riches et bien drainés. Le terreau doit être composé de terre de bruyère avec un bon mélange de terreau forestier.



QUEL ARROSAGE POUR L’ÉRABLE ?

Le terreau doit être maintenu frais et humide mais veillez à ne pas détremper la terre.

Préférez l’eau de pluie à l’eau du robinet souvent trop calcaire.

En hiver, en pleine terre laissez la nature faire pour les besoins en eau et s’il est en pot réduisez considérablement les arrosages. Attendez que le terreau soit bien sec en surface pour arroser légèrement.


COMMENT ENTRETENIR L’ÉRABLE ?

L’Érable est caduc, il perd donc ses feuilles en automne. A ce moment, pratiquez une taille d’entretien en retirant les tiges mortes, mal placées ou en surnombre avec un outil propre et aiguisé. C’est aussi à cette période qu’il est utile de pratiquer une taille de structure.

Et découvrez en vidéo la formation des bourgeons et des jeunes pousses au réveil du printemps.


L’hiver un voile d’hivernage est indispensable pour les jeunes sujets jusqu’au début du printemps voire également l’ajout d’un paillage si les températures sont très froides.

Un arbre que l’on affectionne immédiatement et dont on apprécie les métamorphoses en cours d’année !


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse

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Actu TV ! Chronique Végétale France 3 région dans l’émission « Ensemble c’est mieux »

Retrouvez tous les 15 jours, les jeudis, mes chroniques d’astuces végétales dans l’émission « Ensemble c’est mieux » sur France3 région, animée par la talentueuse Carinne Teyssandier.


Diffusée le jeudi 20/02 à 10h45, les boutures en eau n’auront plus de secrets pour vous ; et pour encore plus de détails sur des plantes en particulier, retrouvez d’autres vidéos plus complètes sur la chaîne Youtube!



Retrouvez aussi le replay du l’émission du 6 Février sur le thème Terrarium tropical.


Merci à toute l’équipe pour leur gentillesse et leur confiance !


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
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SANSEVIERIA OU SNAKE PLANTE, UNE SUCCULENTE D’INTERIEUR FACILE

Découvrez dans cette vidéo comment bouturer le Sansevieria ou Snake Plant et comment en prendre soin : Exposition, terreau, bouturage, rempotage… cette plante n’aura plus de secret pour vous !

Plante d’intérieur facile d’entretien et graphique grâce à son port vertical et son feuillage semblable à une peau de serpent, adoptez-là.


J’espère que cet article/vidéo vous a plu, n’hésitez pas à laisser vos questions en commentaires, je vous répondrai avec plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.



Sansevieria
Snake Plante
Langue de belle mère
Sansevieria / Snake Plant
Crédits textes, photos et vidéo : OsezPlanterCaPousse
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Faire pousser un avocat, un jeu d’enfant…#DIY

On ne peut plus simple, faire pousser un avocatier à partir d’un noyau est vraiment à la portée de tous, à condition de respecter quelques consignes.

Comment faire germer le noyau ? A quelle période ? Quand faut-il le planter en terre ? Quelle exposition ?

Voici en détails les étapes pour faire pousser un avocat à partir d’un délicieux fruit, dont vous aurez validé les saveurs gustatives à l’occasion d’une dégustation au préalable, ainsi que les erreurs à éviter.

Alors, on tente l’avocatier en 2020 ?


COMMENT FAIRE GERMER LE NOYAU D’AVOCAT ?

Seulement 5 étapes puis de la patience….

1. Prélevez délicatement le noyau d’un avocat bien mûr en prenant soin de ne pas endommager sa membrane. Si c’est le cas, il y survivra… pas d’inquiétude.

2. Rincez-le à l’eau claire.

3. Piquez le noyau à l’aide de cure-dents sur le premier tiers, la pointe du noyau devant être en haut. En forme de croix, façon 4 points cardinaux, ils ont pour objectif de maintenir une partie du noyau hors de l’eau. N’ayez crainte, enfoncez les cure-dents correctement pour qu’ils tiennent suffisamment. S’ils tombent, il faut les remplacer au même endroit.

4. Mettez le noyau dans un verre rempli d’eau à température ambiante. Il doit donc être aux 2/3 immergé et 1/3 à la surface, la pointe du noyau étant en haut.

A noter que la partie émergée est plus claire et plus sèche photo2, que la partie immergée de la photo 3 qui montre le noyau retourné et le germe au milieu.




5. Changez l’eau environ tous les 15 jours, toujours de l’eau à température ambiante pour éviter les chocs thermiques.

Selon les périodes, les racines apparaissent plus ou moins vite entre 4 à 10 semaines. D’abord une première racine centrale principale sépare le noyau en deux, tout en le maintenant, puis ensuite se développent des racines secondaires plus fines.

Les tiges et le feuillage interviennent dans un second temps, après l’apparition du premier germe racinaire.



Vous pouvez faire germer un noyau d’avocat quelque que soit la saison dans l’année, bien qu’au printemps et en été l’opération est plus rapide.


EXPOSITION ET ENTRETIEN

Pour faire germer le noyau, il est préférable de le conserver en intérieur dans un endroit lumineux, à l’abri des courants d’air et du soleil direct.

Dès que le noyau a raciné et qu’une tige est en formation, modifiez l’exposition pour un lieu plus ensoleillé, derrière une baie vitrée au sud par exemple.

Après des racines d’environ 10 cm, vous pouvez le planter. En pleine terre, ou en pot avec une bonne exposition au soleil, l’avocatier a une préférence pour les sols neutres, fertiles, et plutôt humides.

Il est essentiel de faire une taille tous les ans au printemps pour favoriser les ramifications, la formation de bois et « construire » une structure homogène de l’arbre, surtout les premières années. N’ayez crainte, vous serez surpris des repousses après taille.


ERREURS A ÉVITER

  • Oublier de remplir le verre d’eau. Le noyau doit toujours être en contact direct avec l’eau et de surcroît quand le germe est sorti.
  • S’impatienter trop vite et finalement jeter l’éponge. Soyez patients !

Sur le même thème, découvrez comment faire pousser un citronnier , un ananas ou encore un pêcher ?


Avocat
jeune plant d'avocat
noyau avocat
Avocat

Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse

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Le surfaçage, qu’est-ce-que c’est ?

Rempoter oui mais comment fait-on quand les plantes sont trop volumineuses ou trop lourdes pour être manipuler ?

Quand le rempotage n’est pas possible car les spécimens ne le permettent pas, procédez à un surfaçage autrement dit au remplacement de terreau en surface.

Concrètement, il s’agit de gratter la terre sur une profondeur la plus importante possible jusqu’à 1/3 de la motte maximum tout en prenant garde de ne pas abîmer les racines.

Certes, certaines risquent d’être endommagées, mais le mal est moindre en comparaison des bienfaits de la nouvelle terre et des nouveaux nutriments qu’elle contient.



Ici, un cyprès en pot que j’ai cultivé en bonsaï avec une taille nuage commencée il y a 5 ans.

Après, sélection des branches principales à la fois pour leurs diamètres et pour leurs implantations, petit à petit, à force de tailler les extrémités les nuages se sont constitués.

Je n’avais jamais changé le terreau, il était grand temps…




Crédits textes, photos et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Gants : Rostaing garden

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Alocasia Zebrina, un zèbre-éléphant dans le salon

Cette plante tropicale s’est très vite frayée un chemin dans nos salons avec son allure entre le zèbre et l’éléphant nous plongeant cette fois-ci, non pas dans la jungle, mais plutôt dans la savane africaine.

Ses longues tiges zébrées plus ou moins claires en fonction de leurs maturités, et ses feuilles XXL aux formes d’oreilles d’éléphants lui valent d’ailleurs les surnoms de plante zèbre ou plante oreilles d’éléphants !



J’ai cette plante depuis 6 mois et c’est un véritable bonheur de l’observer grandir et produire de magnifiques tiges et feuilles. Elle imposante, majestueuse, originale, et sa croissance modérée fait d’elle une plante d’intérieur parfaite !

Originaires des forêts tropicales d’Asie, elle apprécie donc les espaces lumineux sans soleil direct ou quelques minutes seulement d’un soleil très léger du matin ou du soir, mais elle se plaira tout aussi bien dans un espace moins lumineux poussant à l’abri de grands arbres à l’état sauvage.

Ses racines sont des rhizomes ou tubercules et constituent une réserve d’eau pour la plante. Elle a donc besoin d’une terre légère et bien drainée pour plante d’intérieur et d’un arrosage régulier en quantité modérée.


 Alocasia zebrina
Alocasia zebrina

Voici mes petites astuces de culture, d’entretien et de soins :

Je l’ai placé dans ma cuisine, une pièce plutôt humide et relativement éloignée de la fenêtre. Son emplacement actuel est plutôt tamisé, sans soleil et lumière directe.

Je l’arrose une fois tous les 15 jours avec de l’eau tiède à raison de 50cl, et j’attends que le terreau soit sec juste en surface pour arroser de nouveau. Son terreau doit être entre humide et légèrement sec en surface de manière constante. L’utilisation d’oya en terre cuite pour arroser ce type de plante est tout à fait adapté. Découvrez cette astuce d’arrosage écologique ici.

Pour assurer un bon développement bactérien, prévenir des mauvaises odeurs ou encore des maladies fongiques propices aux plantes tropicales, j’utilise du charbon de bois actif. Cet élément naturel que je mets directement dans la terre est une astuce très simple et d’une efficacité à toute épreuve. Vous pouvez utiliser aussi un simple morceau ce charbon de bois.

L’ajout d’engrais est conseillé en période de croissance d’Avril à Octobre pour lui apporter les nutriments nécessaires qu’elle puise et qu’il faut renouveler régulièrement.

Pour lui faciliter de le travail de photosynthèse, un nettoyage des feuilles tous les mois s’impose afin qu’elle capte le maximum de lumière surtout en période hivernale où les jours sont plus courts. Vous pouvez soit dépoussiérer avec délicatesse les feuilles à l’aide d’un linge humide, ou le cas échéant une petite douche tous les 15 jours lui sera tout aussi bénéfique.

Enfin, un tuteur pour maintenir les feuilles et réduire éventuellement le diamètre de la plante qui a tendance à « s’étaler » si on lui en laisse l’opportunité, peut être utilisé.


 Alocasia zebrina
Alocasia zebrina

BOUTURAGE

3 possibilités s’offrent à vous :

Prélevez une tige double (c’est-à-dire avec 2 tiges minium maintenues ensemble à la base) si possible directement avec des racines et des rhizomes à l’occasion d’un rempotage par exemple et replantez en terre votre bouture déjà racinée.

Vous avez essayé mais zut, les racines ne sont pas venues ! Ce n’est pas grave, plongez votre bouture dans un vase avec de l’eau à température ambiante. Prenez soin d’elle en suivant ces quelques conseils et au bout de quelques semaines des racines relativement grosses et blanches vont apparaître. Dès que vous avez une dizaine de racines d’environ dix centimètres, replantez votre bouture en terre.

Dernière option, attendre patiemment la formation de rejet. C’est la solution la plus simple finalement ! Laissez la nature faire les choses.

Les rejets sont formés par les plantes lorsqu’il y a déséquilibre entre sa masse racinaire et sa masse aérienne. Donc finalement l’abstention de rempotage permet la formation de rejets. Prélevez délicatement le rejet avec ses racines et replantez en terre.

NB : Pour réaliser ces manipulations parfois délicates, je vous conseille de le faire lorsque la plante est plutôt sèche. Les racines se sépareront plus facilement et cela diminue les risques de les casser.


BON A SAVOIR

Enfin, sachez qu’une feuille qui jaunit est très souvent signe de nouvelles feuilles en formation, alors scrutez bien la base des tiges et si vous constatez des gonflements c’est sûrement une feuille qui se prépare.

Petite particularité et bizarrerie sur la photo ci-dessous que j’ai imputé à un manque d’eau. Cette feuille qui se retourne sur elle-même telle une virgule a repris finalement sa forme normale au bout de quelques jours.


 Alocasia zebrina
Alocasia zebrina

Pour aller plus loin, découvrez en vidéo YT l’entretien, l’arrosage, le rempotage, l’exposition, les soins, les maladies et traitements naturels.

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Croissance spectaculaire du Cactus euphorbe, comment faire ?

Cela fait deux ans que j’ai cette magnifique Euphorbe et seulement cette année, après un changement radical des ses conditions de culture, enfin elle me fait une croissance fulgurante pour mon plus grand plaisir !

Découvrez dans cette vidéo mes astuces de culture, soins ou encore de boutures pour profiter pleinement des vos euphorbes !



Découvrez aussi comment nettoyer efficacement votre cactus et comparez-vous même la différence d’aspect du même cactus à un an d’intervalle !


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Cactus euphorbe
Cactus euphorbe
Cactus euphorbe
Cactus euphorbe
Cactus euphorbe
Cactus euphorbe

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Le Pilea Glauca, une plante tropicale facile à cultiver

Le Pilea Glauca ou Pilea Glaucophylla greyzy est une plante tropicale vivace à port rampant originaire du Vietnam.

De petite taille atteignant jusqu’à 20 à 25 cm, ses feuilles sont ovales de couleur vert bleuté.

Culture, exposition, arrosage, entretien, soins, boutures… Découvrez en vidéo tout ce qu’il faut savoir !

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4 astuces pour protéger vos plantes de la chaleur

La canicule et la sécheresse malmènent nos plantes qui sont mises à dure épreuve et souffrent tout autant que nous de la chaleur.

Certaines battent de l’aile et retombent, d’autres flétrissent … Bref, loin d’être au meilleur de leur forme !

Seules les cactées, succulentes et les plantes méditerranéennes profitent au maximum de ces chaleurs arborant ainsi de magnifiques croissances et floraisons comme les bougainvilliers, lauriers roses ou encore les lavandes.

Claude Bernard (1813-1878) disait « Les plantes possèdent comme les animaux, au degré et à la forme près, la sensibilité, cet attribut essentiel de la vie. »

Il est donc de bonne augure de trouver des solutions pour les préserver d’une chaleur écrasante et prolongée.

La nature étant bien faite, les plantes développent généralement d’elles-mêmes des moyens de défense dans lesquels elles réduisent naturellement par exemple la surface d’exposition des feuillages en recroquevillant leurs feuilles sur elles-mêmes. Vous la pensiez morte, et non elle est juste passer en mode de survie et vous fait signe qu’elle souffre de chaleur et/ou de manque d’eau ! Illustration dans ce précédent article.

Voici donc 4 astuces simples qui aideront vos plantes d’intérieures comme d’extérieures à lutter contre les températures excessives et l’air sec ambiant.

L’idée est toute simple, il faut à la fois augmenter le taux d’humidité rafraîchissant l’air ambiant et les protéger des chaleurs, du soleil et des vents chauds asséchants.

1. Fermez vos stores, créer de l’ombre, conserver l’air intérieur frais, ouvrez la nuit au maximum… bon cela n’est que du bon sens…mais je préfère le préciser.

Vos plantes, ainsi moins exposées à la lumière et au soleil, faisant moins de photosynthèse vont se mettre au repos naturellement et consommeront ainsi moins d’eau.

Certes, la si jolie feuille en croissance de votre Anthurium, Caladium ou encore que sais-je Monstera sera légèrement moins grosse que prévue – faute de lumière – mais mieux vaut sauver la plante entière que mener une belle feuille à son terme !

2. L’union fait la force ! Regroupez vos plantes ensemble dans un même endroit si possible ombragé les unes proches des autres de manière assez resserrée. Outre le fait de se créer de l’ombre mutuellement, un micro-climat se met alors en place retenant plus d’humidité et aidant ainsi les plantes à lutter contre l’air ambiant sec.

Préférez une pièce fraîche située au nord, plutôt humide et pour l’extérieur à proximité d’un point d’eau et à l’abri des vents.

3. Humidifiez le feuillage quotidiennement pendant les canicules permet de lutter contre le dessèchement de l’extrémité des feuilles et augmente aussi l’humidité environnante.

Vous pouvez soit brumiser le feuillage à l’aide d’un vaporisateur ; où de manière plus efficace et copieuse créer une fine pluie à l’aide d’un accessoire astucieux, que j’ai découvert récemment et qui s’avère très vite indispensable, la poire d’arrosage.

Son embout douchette permet un arrosage très ciblé en une pluie délicate et fine pour le feuillage et à contrario un arrosage ciblé des mottes sans mouiller le feuillage. Pour plus d’infos, en vente, ici sur mon e-shop.

4. Placez un lit de graviers ou de billes d’argiles maintenu humide sous vos plantes dans une soucoupe…toujours dans l’optique de lutter contre la chaleur en créant une zone humide qui profite cette fois directement aux racines et non aux feuillages.

5. Créez une barrière isolante à l’aide d’un paillage au pied des plants, surtout pour les plantes extérieures, mais finalement cela peut tout aussi bien se pratiquer en intérieur lors d’absences prolongées.

Une couche épaisse 2-3 cm d’écorces de pin, copeaux de bois, paille, billes d’argile, graviers, sphaigne, mousse des bois, carton ondulé (non plastifié), de simples feuilles mortes ou encore déchets de taille va refroidir l’air ambiant proche des mottes, éviter l’évaporation de l’eau contenue dans la terre et ralentir ainsi le dessèchement prématuré des mottes.

Ce procédé est largement utilisé en permaculture et évite aussi la prolifération des mauvaises herbes.

Derniers conseils en période caniculaire, arrosez de préférence le soir pour limiter l’évaporation et en moyenne doublez- le. N’ayez crainte du surplus d’eau de vos soucoupes, elle sera très vite absorbée par les racines sans avoir le temps d’être stagnante et de nuire à la plante.

Au contraire en cas de grosses chaleurs ou de canicule, n’hésitez pas à les remplir, les plantes adorent être bassinées.

Finalement ces astuces relèvent du bon sens commun et l’association de toutes permet véritablement un effet optimal qui saura profiter pleinement à vos plantes. Vous le constaterez par vous même, très vite …

Crédit textes et photo : OsezPlanterCaPousse

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La plante à collier de perles, tout savoir sur le Senecio Rowleyanus #vidéo

Ultra-tendance, la plante à collier de perles ou Senecio Rowleyanus est un des must-have du moment apportant autant de satisfaction que de déception.

Culture, bouture, arrosage, exposition, entretien, soins… le Senecio n’aura donc plus de secret pour vous.

Il m’aura fallu plusieurs mois d’apprivoisement avec cette succulente avant de réaliser cette vidéo et de vous délivrer mes conseils. De vraies astuces de culture qui vous permettront d’en obtenir le meilleur !


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Senecio roleyanus
Senecio roleyanus

Crédit texte et vidéo : OsezPlanterCaPousse
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Comment créer un potager urbain sans jardin ?

Connaissez-vous les jardinières urbaines Calipso à effet de serre ?

Idéales pour créer son propre potager urbain sans jardin, pour cultiver les plantes au chaud et en hauteur, du moins sur-élevées du plancher des vaches et tenues à distance des insectes et autre larves qui viendraient se délecter à notre place, les jardinières urbaines méritent qu’on parle d’elles.

Bien évidemment, elles sont capables d’accueillir tout types de végétaux. Personnellement, j’ai opté pour un potager urbain composé de plantes aromatiques que nous dégusterons en salade, sirop ou encore en infusions tout l’été… Dans cet esprit, la jardinière aurait pu accueillir aussi des fraises, des salades, des piments etc…

Zoom sur la jardinière Calipso qui déploie ingénieusement des compartiments internes pour séparer les racines, un réservoir d’eau avec niveau et système de trop plein pour évacuer le surplus, une cloche amovible sur charnières pour tenir la jardinière fermée lors des soirées fraiches ou des vents violents et pour créer un effet de serre idéal aux plantes, un système de ventilation réglable, et une étagère de rangement.

Bref, tout est bien pensé pour que vos petites protégées se portent à merveille, sans trop d’action de votre part si ce n’est de remplir le réservoir d’eau !!

Découvrez dans cette vidéo, l’arrangement de plantes aromatiques et l’utilisation de la jardinière Calipso.

Fabriquée en France et disponibles en plusieurs tailles et couleurs, rendez-vous sur le site de MV Industrie pour plus d’infos.

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Crédit texte, photo et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Circuit de Jef
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Les boutures en eau, comment faire ?

Les boutures en eau sont très simples à réaliser si on suit quelques règles.

Quelles soient de feuilles ou de tiges, le bouturage en eau se pratique sur de nombreuses plantes vous permettant de multiplier votre collection. Il suffit de tester à minima, ne croyez-vous pas ?

Aujourd’hui, je montre le bouturage en eau de 2 plantes tropicales, le Peperomia rosso et le Peperomia piccola banda.

C’est une activité très ludique à réaliser en famille et sensibilise les jeunes générations sur les végétaux.

Découvrez dans cette vidéo mes astuces et dans cet article quelques règles de base pour réussir vos boutures.



Crédit vidéo : OsezPlanterCaPousse
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Arroser trop ou pas assez, la fin du casse-tête de l’arrosage avec les Oyas

Vous vous posez sans cesse la même question au sujet de l’arrosage. Dois-je arroser ou non ? Tel est le dilemme auquel nous sommes tout confrontés.

Vous ne savez pas vraiment si vos plantes ont besoin d’eau ou au contraire si elles en manque et encore moins comment faire cet été pendant les vacances ou pendant vos absences professionnelles.

Bref, cela devient un casse-tête. Je vous fais part de la solution « miracle » que j’ai trouvé, testé et éprouvé.



Comme souvent, l’homme « moderne » n’a rien inventé. Technique ancestrale utilisée il y a 4000 ans en Rome antique et en Chine, et remis au goût du jour, les Oyas permettent un système d’arrosage naturel, écologique et autonome tout en favorisant le développant de la micro-flore et de la faune.

Ce sont des céramiques micro-poreuses en argile naturelle, remplies d’eau, enterrées à proximité des plantations permettant un arrosage constant, lent et sans évaporation. Conséquence de quoi, vous ferez une économie substantielle de 50% à 70% de votre consommation d’eau d’arrosage.

Outre ces attributs écologiques et environnementales, les Oyas chouchoutent les végétaux en leur évitant aussi le stress lié au manque d’eau grâce au maintien d’une humidité constante.

Un phénomène d’autorégulation s’opère et un équilibre hydrique entre l’Oya et la terre qui reste meuble et humide s’installe, la plante prend uniquement ce dont elle a besoin !



L’arrosage par capillarité est exclusivement racinaire, cela implique donc aussi la diminution du développement des mauvaises herbes.

Les Oyas sont très utilisés par les professionnels en permaculture mais aussi par les arboriculteurs grâce à un arrosage trois fois moins fréquent.

De toutes tailles et pour toutes les situations, les Oyas sont soit à enterrer soit à planter ; et leurs contenances varient de 0.3L à 10L.

Que ce soit pour vos plantes d’intérieures, vos poteries ou jardineries extérieures, votre jardin ornemental, potager ou encore aromatique, les Oyas restent selon moi le système d’arrosage le plus naturel et écologique possible. Bref un« must have » dont vous ne saurez plus vous passer et qui arrosera à la perfection vos plantes en fonction de leurs propres besoins. Plus de questions à se poser, contentez-vous de remplir vos Oyas !



Fabriqués à la main par un réseau d’artisans potier du Sud de la France et commercialisés par une entreprise de St Jean de Fos (34) à vocation écologique, éthique et sociale qui ne « vend pas de terre cuite mais qui essaye de changer le monde !’, rejoignez les utilisateurs d’Oyas.

Arrosez éco-responsables ! Pour plus d’infos, rendez-vous sur oyas-environnement.



Crédit texte et photos : OsezPlanterCaPousse


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Le Peperomia piccola banda, une texture de feuillage inédite

Focus sur une petite plante d’intérieur originaire des régions tropicales et subtropicales, le Peperomia piccola banda est une variété horticole hybride à port touffu et dressé, résultat du croisement de plusieurs espèces, atteignant une vingtaine de centimètres de hauteur à maturité.

Avec ses couleurs verts tendres tirant sur le gris selon l’éclairage et ses nervures nettement plus sombres, son feuillage particulier et atypique me fait penser à une texture épaisse rêche venue d’un autre temps, telle une peau de dinosaure tout droit sortie de l’époque jurassique ou encore du temps surréaliste et imaginaire des dragons.


Exposition, entretien, arrosage, bouturage… voici quelques conseils pour réussir sa culture.

De culture facile, le Peperomnia aime la chaleur et l’humidité avec des températures minimum de 12°C et maximum de 22°C et une exposition à la mi-ombre.

Le Peperomia piccola banda exige une hygrométrie élevée de l’ordre de 80% et nécessite donc d’être vaporiser quotidiennement en cas de fortes chaleurs ou l’hiver avec les atmosphères sèches de nos intérieurs.

L’été, un arrosage hebdomadaire est nécessaire de manière à maintenir un substrat frais et humide mais jamais détrempé. L’ajout d’un engrais pour plantes vertes ou d’un engrais naturel DIY tous les 15 jours en période de croissance de Juin à Septembre est recommandé.

L’hiver, un arrosage mensuel est suffisant et évitez les sources de chaleurs à proximité pour conserver une hygrométrie importante.

Le rempotage est à réaliser dès que les racines sortent du pot dans un terreau pour plante verte. Prévoyez également une couche de drainage faite de bille d’argile au fond du pot.

La seule chose que cette plante redoute est le moindre courant d’air froid : elle s’avère donc très adaptée pour une culture en terrarium.


BOUTURES

Pour bouturer cette plante, rien de plus simple. Vous pouvez naturellement diviser le plant à l’occasion d’un rempotage ou bouturer les feuilles.

Au printemps, prélevez à l’aide d’un outil propre et aiguisé, des feuilles saines et matures, celles situées aux extrémités pour être précise.

Les petites feuilles qui se développent en son cœur sont trop jeunes pour être bouturer et cela dénuderai et affaiblirai la plante.

Déposez ensuite ces feuilles dans un vase rempli d’eau à température ambiante, à la pleine lumière en prenant soin de les protéger des courants d’air et des rayons du soleil direct.

Pour raciner, les boutures vont avoir besoin d’être dans des conditions de « pouponnières » : au chaud, sans aucun stress lié à des écarts de températures, au soleil direct ou aux courants d’air. Pour plus d’infos pour réussir vos boutures, reportez-vous au précédent article « Tout savoir pour réussir vos boutures ».

Vous pouvez les mettre soit dans un vase transparent pour surveiller l’arrivée des racines et le niveau de l’eau, accessoirement ou dans un vase opaque permettant un enracinement plus précoce. Et oui, les racines poussent plus vite dans le noir !

En quelques semaines, les premières racines relativement fines apparaissent. Attendez que les feuilles aient 4-5 belles racines de 4-5 cm avant de replanter vos boutures en pot, puis tassez légèrement.

Petit conseil : n’hésitez pas à mettre entre 3 à 5 feuilles bouturées par pot afin que le plant soit relativement conséquent.

BON A SAVOIR

  • Sensibles aux araignées rouges, traitez avec du purin d’ortie maison et un pinceau pour une action localisée et renouvelez jusqu’à disparition complète des nuisibles.
  • Le Peperomia piccola banda produit des fleurs en épis longs, serrés et dressés de couleur blanc verdâtre au printemps-été.
  • Aucune taille n’est nécessaire, contentez-vous de retirer les feuilles et fleurs fanées.
Peperomia piccolo banda
Peperomia piccolo banda
         Crédit texte et photos : OsezPlanterCaPousse
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Des palmiers pour 0€, c’est possible…

Comment réaliser ses propres plants de palmiers sans dépenser 1 € ?

Découvrez et apprenez comment faire germer vos graines de palmiers et vous constituer une véritable palmeraie, le tout sans rien (ou presque) dépenser.

Regardez bien la vidéo dans son intégralité, les conseils et astuces sont répartis un peu partout, alors ne manquez rien !

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Crédits : photo, texte, et vidéo OsezPlanterCaPousse
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Tout savoir pour réussir les boutures

Bouturer ses plantes pour augmenter sa collection personnelle, le plaisir d’offrir ou tout simplement expérimenter est finalement à la portée de tous si on suit quelques conseils.

Il existe plusieurs techniques pour bouturer les plantes et chacune d’elles présentent des avantages différents. Alors bouture en eau ou en terre ? Comment faire ?

Découvrez dans cet article les astuces indispensables à connaître en avant tout. Beaucoup d’entre elles relèvent du bons sens mais il me paraît important de les préciser avant d’expliquer trois techniques simples de bouturage.


Quelques astuces de bon sens

1.La période

Les végétaux sont en pleine période de croissance au printemps et en été.

C’est la raison pour laquelle il est préférable de bouturer au printemps de Mars à Juin pour optimiser vos chances de réussite.

A cette époque de l’année, les conditions sont optimales : les températures sont clémentes le jour et la nuit et la fraicheur présente avec les pluies printanières. Il n’y a pas encore de chaleur écrasante, ni de sécheresse ambiante.

2. Savoir faire de bons prélèvements.

Comment pensez-vous que cela puisse fonctionner avec des rameaux abimés, déjà cassés ou vieillissants ?

Vous devez respecter plusieurs critères lors des prélèvements. Le plant mère doit être sain, et les rameaux vigoureux, fraichement coupés et sans fleurs pour les plantes fleuries.

3. Utilisez une terre adaptée

Cela est aussi une question de bon sens. Pensez-vous que des racines aussi fines soient-elle, puissent se développer dans une terre qui serait lourde, compacte, grasse ou détrempée ? C’est tout à fait impossible et voué à l’échec.

Une terre légère et aérée permettra aux jeunes racines de pousser et se développer plus aisément. Plus le substrat sera léger et plus vous donnez des chances à vos boutures.

Pour obtenir une terre légère, vous pouvez ajouter à un terreau classique du sable ou de la perlite par exemple.

4. Tassez avec légèreté

Suffisamment mais pas trop. La terre doit rester aérée mais ne doit pas contenir de trop grandes poches d’air au risque que les racines sèchent. Tassez avec parcimonie sans reproduire l’aspect d’une terre compacte et dure.

5. Maintenez humide

Les boutures sont des bébés, pas encore capables de résister à la moindre contrariété ou stress. Vous devez donc veiller à ce que la terre soit maintenue légèrement humide. Trop d’eau c’est le risque de pourriture de la bouture, pas assez le risque que les racines sèchent.

Prêtez aussi une attention particulière au type de plante que vous bouturer pour les besoins en eau qui varient de manière substantielle entre une plante tropicale et une plante succulente ou cactée.

6. Exposez vos boutures dans un lieu adapté

Pour raciner, elles ont besoin d’un espace très lumineux sans rayons directs du soleil, à une chaleur convenable comprise entre 20-25°C et être à l’abri des courants d’air. L’idée est de leur créer une ambiance optimale, sans stress comme si elles étaient en couveuse.

Vous pouvez essayer de créer une micro-serre en déposant au dessus une cloche ou un seau transparent. Veillez quand même à laisser une aération d’air.


Enfin, je vous conseille vivement de multiplier vos chances en faisant plusieurs boutures en même temps et de cumuler toutes les précautions et astuces.

Plusieurs subtilités sont à combiner : substrat – humidité – exposition – et l’équilibre de l’ensemble est délicat.


Les boutures en eau

Elles sont très faciles à réaliser et idéales pour les débutants qui peuvent observer et voir pousser les racines. Il est vrai que cela a un côté rassurant.

Préférez un vase transparent, vous pourrez surveiller quotidiennement leurs arrivées.

En utilisant les astuces ci-dessus, les racines mettent en principe entre 2 à 8 semaines à sortir voire un peu plus selon les espèces. Renouvelez l’eau si besoin avec de l’eau à température ambiante pour ne pas créer de choc thermique.

Dès que les boutures ont 4-5 racines de 4-5 cm, plantez-les dans un terreau léger et drainant et dans une poterie terre cuite de diamètre adapté (pas trop grand, pas trop petit).

N’attendez pas que les racines soient trop grandes car la plante pourrait s’adapter au milieu aquatique et ne pas supporter la remise en terre au moment de la replanter, au risque de perdre vos boutures.

A compter de cet instant, votre plant reste jeune et fragile. Continuez de le cultiver dans les conditions de bouturage : au chaud, sans courants d’air, à la pleine lumière et sans soleil direct.


Les boutures en terre

Idéales car les boutures racinent directement en terre et ne subissent aucun changement lors du rempotage. C’est à la fois plus naturel et mais aussi plus délicat à réaliser.

En effet, la tige étant enterrée, nous n’avons aucunes indications sur le développement des racines. Ceci étant, les feuilles nous donnent beaucoup de signes qu’il va falloir interpréter sur la bonne santé ou non des boutures.

Si c’est celles-ci se tiennent bien droites, elles sont en bonne voie. A contrario, si vos boutures s’inclinent dès les premiers jours de mise en terre, c’est mauvais signe. Elles ont peu de chance de prendre d’où l’importance de faire plusieurs boutures à la fois.

Après avoir réalisé délicatement vos prélèvements, faites des trous dans vos godets rempli de terre à l’aide d’un crayon afin de ne pas endommager l’extrémité des boutures. Puis plantez-les dans un terreau allégé, tassez et arrosez modérément.

Vous pouvez aussi utiliser de l’hormone de bouture pour favoriser l’apparition des racines. Attention à ne pas asphyxier la tige en mettant trop de poudre d’hormones.

Veillez bien à ce que la motte reste constamment humide sans être détrempée jusqu’à ce que vous perceviez que le plant est bien reparti. Vous vous en rendrez compte lorsqu’il aura poussé ou émis de nouvelles pousses.

Davantage réservé aux plus avertis, je conseille les boutures en eau pour les débutants.


Le marcottage

Le marcottage est une méthode de multiplication naturelle des végétaux qui consiste à tordre la tige d’une plante pied mère, de la replanter directement en terre juste à côté, en laissant une partie de la tige ressortir de terre afin qu’elle puisse procéder au processus de croissance des végétaux via la photosynthèse.

Dès lors que le pied fille se développe, vous pouvez le séparer du plant mère en sectionnant proprement la tige qui aura servit au marcottage. Le pied fille pourra alors être déterré et replanté ailleurs.

Cette technique s’utilise essentiellement sur les petits arbustes mais aussi sur les plantes vertes d’intérieur.

Elle peut aussi se pratiquer de manière aérienne, mais c’est beaucoup plus délicat à mettre en œuvre. Je ne vais donc pas m’attarder sur cette technique réservée aux plus avertis.


Bon à savoir

Les boutures réalisées en eau, en terre ou par marcottage auront exactement les mêmes caractéristiques que le pied mère puisqu’il ne s’agit pas de fécondation à proprement parlé mais plutôt d’un « clonage ».

Sur cette base là, sachez que l’on peut bouturer toute l’année à condition de reproduire artificiellement les conditions naturelles du printemps et qu’elles sont un peu plus longues à raciner.

Je vous laisse le soin de découvrir sur ma chaine Youtube, toutes les vidéos réalisées sur le bouturage.

Et n’oubliez pas : allez-y, Osez Planter Ca Pousse….


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
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L’Echeveria violet au cœur rose, on adore !

Envie de plante aux teintes nuancées de rose ? L’Echeveria est une délicieuse succulente au dégradé rose vif sur le cœur et sur le pourtour des feuilles, et violet parme, voire même aux reflets gris sur les feuilles les plus anciennes.

De petite taille et facile à entretenir, elle se plaît presque de partout. Certes, elle a des préférences mais globalement elle n’est pas exigeante pour un sou.

Originaire du Mexique, et vivant dans un climat chaud et sec, l’Echeveria aime donc la chaleur et a peu de besoin en eau.

Vous pouvez la cultiver soit en intérieur ou en extérieur, en plein soleil et pleine luminosité comme à la mi-ombre voire même dans un espace à faible luminosité. Voyez à quel point elle est peu exigeante !

Comme toutes les succulentes, elle se révèle capable de stocker une quantité importante d’eau dans ses feuilles, lui permettant ainsi de résister à des sécheresses ponctuelles. D’ailleurs mieux vaut l’oublier que de trop l’arroser !

Pendant la belle saison, en plein soleil arrosez 2 fois par semaine. Si l’exposition est moins lumineuse ou à l’ombre, laissez la nature faire, elle profitera de l’eau de pluie et s’en accommodera très bien.

L’hiver, si vous laissez votre plante en extérieur, il faudra la protéger des intempéries afin qu’elle passe l’hiver complètement au sec. Un voile d’hivernage l’aidera aussi à se protéger du froid.

Si vous préférez la rentrer en intérieur, arrosez 1 fois par mois.

Dans tous les cas, veillez au bon écoulement de l’eau en favorisant une terre légère type cactées et des billes d’argile au fond du pot pour le drainage.

Apportez des engrais naturels DIY pendant la période de croissance de Mai à Octobre.

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BOUTURAGE

Le bouturage d’une plante grasse est très simple. Au printemps, prélevez une feuille de votre Echeveria mature et saine, puis déposez-la tout simplement sur de la terre légère sans arroser, au risque que la feuille pourrisse.

Bouturage de feuilles sur une terre légère

En quelques semaines, elle va développer des racines ou des nouvelles feuilles à l’endroit où celle-ci a été sectionné.

Dès qu’il y a 3-4 racines de quelques centimètres, il est temps de repiquer votre bouture dans une terre légère pour cactées, en vaporisant uniquement pour humidifier le substrat tous les semaines. Une fois que la plante a au moins 4 à 5 jolies feuilles, considérez que vous pouvez suivre les conseils ci-dessus.

Les racines ou nouvelles feuilles pousseront au centre de la partie sectionnée de la feuille

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BON A SAVOIR

  • Attention aux coups de soleil : les plantes succulentes que l’on trouve dans le commerce sont généralement cultivées sous serre. Vous devez donc les adapter aux rayons directs du soleil avec quelques heures d’un soleil doux du matin ou du soir pour commencer. Pour plus de détails, consultez l’article sur la période d’acclimatation aux rayons du soleil.
  • Pour la faire fleurir l’été, exposez plein soleil et vous aurez le plaisir de vous de délecter d’une hampe florale haute et colorée qui dure plusieurs semaines.
  • Si les feuilles se décolorent, il s’agit d’un coup de soleil. Remettez-la mi-ombre et recommencez la période d’acclimatation.
  • Si les feuilles se ramollissent, c’est un excès d’eau. Stoppez les arrosages et laissez bien sécher avant d’arroser de nouveau.

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Et retrouvez tous nos conseils et astuces en vidéo ! A très vite !

Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse®