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VLOG 2 : POTAGER Culture, Récolte, Entretien

Bienvenue dans l’épisode 2 du VLOG POTAGER.

Après la création et le démarrage des cultures présentées dans le VLOG 1, je m’attèle dans cette nouvelle vidéo à vous présenter les cultures pour voir la croissance et l’évolution du potager de 4m2 dans lequel pas moins de 20 variétés sont cultivées :

  • Tomates maestria – gros fruits, à farcir ou à faire en colis
  • Tomates andine cornue – tomates allongées très charnues
  • Tomates coeur de boeuf – gros fruits en forme de coeur très charnus
  • Tomates cerises – tomates cocktail
  • Salades vertes
  • Aubergines Black Beauty – gros rendement petit fruits 13 cm de long
  • Piments d’espelette
  • Poivrons rouges
  • Poivrons verts
  • Haricots blancs – variétés anciennes
  • Courgettes
  • Mertensie maritime : plante huitre
  • Basilic
  • Sauge Ananas
  • Fraisiers Mara des bois
  • Pomme de terre nouvelle
  • Aulx
  • Oignons
  • Échalotes

Comment entretenir un potager tout au long de la saison estivale ?

Comment récolter les fruits ou les plantes aromatiques comme le basilic pour optimiser le rendement ? Comment favoriser les repousses des jeunes plants ou la formation de fruits ? Faut-il enlever les gourmands des plants de tomates ?

Comment entretenir le sol en cours de culture ? Quels engrais possibles dans un potager bio ?

Comment arroser efficacement tout en réduisant les fréquences, l’évaporation de l’eau et l’apparition de mauvaises herbes ?

Culture, récolte, entretien, taille, paillage, arrosage, récupération des graines pour l’année prochaine… découvrez comment j’ai réussi à obtenir plus de 12kg de légumes et fruits « handmade » avant même que la saison ne se termine …

Soyez attentifs, je distille mes astuces tout au long de la vidéo.



Sont présentées dans cette vidéo :


A venir prochainement, un VLOG 3 POTAGER qui traitera de la rotation des cultures et d’un potager d’hiver.


Pour ceux qui auraient manqué le VLOG 1.

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VLOG 1 : Créer un potager urbain de 4m2 avec 20 variétés

Découvrez comment créer un petit potager urbain de 4m2 avec pas moins d’une vingtaine de variétés de plantes aromatiques, fruits et légumes.


Par où commencer ? Quelles sont les choses à faire et les erreurs à éviter ?

Semis, plantation, agencement des cultures, tuteurage, paillage, engrais naturel et bio, voici les premières étapes de vie d’un potager.

A venir prochainement, un vlog 2 Potager urbain : Culture, récolte, entretien du potager.


Si cette vidéo vous a plu, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires je vous répondrais avec grand plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.



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Le piment d’espelette, un fruit facile à cultiver

Fausse idée reçue, le piment d’espelette n’est pas un légume mais bel et bien un fruit !

Aussi simples que les tomates, le Piment d’espelette est malheureusement trop peu répandu dans les potagers urbains des jardiniers amateurs.

Originaire du Pays Basque, ce fruit a pourtant de quoi assaisonner vos petits plats maison avec des saveurs authentiquement épicées.

Culture, récolte et séchage, tenter l’expérience pimentée !


CULTURE DU PIMENT D’ESPELETTE

On plante les jeunes plants en extérieur, plein soleil après les 5 glaces mi-Mai dans un sol bien drainé et très composté.

Pour cela, vous pouvez rajouter du fumier, de la cendre de bois et du compost bien mûr.

Quant aux semis, ils sont à faire au printemps au chaud dans un terreau à semis et à repiquer ensuite en pleine terre.

Les graines se récupèrent à l’intérieur d’un fruit bien séché. Exposez les graines au froid pendant l’hiver à l’abri de l’humidité. Au printemps prochain, plongez-les dans l’eau pendant 48H afin de réveiller les graines, assouplir les coques pour favoriser la sortie des germes. On appelle cela « stratifier les graines ».

Le plant fleurit toute l’été de petites fleurs blanches qui durent relativement longtemps pendant plusieurs jours et qui donnent naissance aux fruits.

Issu du Sud, il est résistant et se contente d’une quantité d’eau assez faible puisant dans les sols ses besoins, à l’exception du début de culture où il est important d’arroser pour favoriser l’enracinement du plant avant les fortes chaleurs d’été.


Fleurs de piment

QUAND RECOLTER LES PIMENTS ?

Les piments d’espelette se récoltent au fur et à mesure de leur maturité tout au long de la saison dès qu’ils sont rouges en totalité ou presque.

La récolte s’échelonne de juillet à octobre voire même novembre pour les climats les plus doux.

Coupez le pédoncule à l’aide d’un sécateur propre pour garantir une bonne cicatrisation du plant mère et son parfait état sanitaire en prévision de beaux fruits à venir.

Faites votre récolte un jour de soleil.

La chaleur optimisera la cicatrisation de la plaie alors qu’un jour de pluie pourrait favoriser l’entrée de maladies.

Puis nettoyez-les piments à l’eau clair et essuyez-les avec un chiffon sec.



COMMENT FAIRE SECHER LE PIMENT D’ESPELETTE ?

Percez à l’aide d’une aiguille épaisse les pédoncules de part en part au raz des fruits avec un fil alimentaire de telle manière que les piments soient suspendus.

N’utilisez pas une corde quelconque qui pourrait être l’objet de traitement chimique.

Placez les piments en quiconque sur le fil et réservez dans un endroit frais, sec et ventilé.

Vous pouvez aussi les sortir en extérieur sans les exposer au soleil direct et les rentrer en cas de pluie.

La période de séchage dure environ 1 mois selon les conditions de températures et hygrométries.

Les piments sont prêts lorsqu’ils se sont totalement dépourvus de toute humidité. La peau est donc d’une couleur brun foncée et d’aspect fripée.




COMMENT UTILISER ET CONSERVER LE PIMENT D’ESPELETTE ?

Dès lors, vous pouvez moudre les piments ou les mixer plus grossièrement.

Conservez votre poudre de piment ou les morceaux finement broyés dans un bocal en verre comme tout autre épice.

Vous pouvez les utilisez directement en cuisine pour assaisonner vos petits plats ou également à mettre dans une salière de fleur de sel par exemple.


Etes-vous prêts à créer votre guirlande d’épices maison ?

A vous de jouer !


Piments

Crédits photos et textes : OsezPlanterÇaPousse 
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COMMENT BOUTURER LES FRAISIERS ?

Vous pensiez cela peut être trop compliqué ou tout simplement pas pour vous car vous n’avez pas la main verte.

Et pourtant, il n’y a rien – ou presque rien – de plus simple que de bouturer des fraisiers à partir de plants existants.

Découvrez dans cette courte vidéo – eh oui je vais à l’essentiel – comment bouturer vos plants de fraisiers afin de multiplier les pieds et augmenter vos récoltes d’années en années.


Si cette vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires je vous répondrais avec grand plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.



Crédit vidéo : OsezPlanterCaPousse
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4 astuces naturelles pour se débarrasser des limaces

Vous venez de planter vos plantes potagères que vous avez bichonné, parfois même semé et les premiers ravageurs sont à l’affut pour dévorer en un rien de temps, les jeunes pousses dont ils raffolent tant.

Parfois en une nuit, ces gloutons sont capables de décimer un plant de tomate entier, une salade, ou encore un plant de basilic ….

Alors, existe-il des solutions écologiques et naturelles pour repousser les gastéropdes en tout genre : limaces, escargots, loche laiteuse…? Fonctionnement-elles réellement ? Et surtout est-ce compatible en permaculture ou en culture biologique ?

Découvrez 4 astuces naturelles pour se débarrasser des limaces.


Avant tout, si limaces sont surnombres dans votre jardin, il est important d’en comprendre les causes.

Cela signifie que leurs prédateurs naturels sont insuffisants et relève une biodiversité trop faible dans votre jardin.

Ayant un rôle majeur dans la biodiversité, les limaces ont des fonctions bien précises qu’il ne faut pas négliger.

Même si elles paraissent à vos yeux dégoutantes et uniquement nuisibles, elles sont en réalité très utiles.

Elles enrichissent et régulent un équilibre sain du sol. Elles consomment des tissus végétaux morts ou malades, des champignons régulant ainsi les maladies fongiques, se nourrissent d’animaux morts mais aussi d’autres limaces et escargots vivants du potager.



1. ATTIRER DES PREDATEURS NATURELS

En attirant des prédateurs naturels, vous limiterez les dégâts tout en favorisant la biodiversité du potager.

Installez une maison à insecte pour attirer la venue de carabes ou autres scarabées, ou encore un nichoir à oiseaux.

Vous pouvez aussi tout simplement attirer des oiseaux en leur proposant de la nourriture « recyclée ».

Ainsi, des morceaux de pains secs dans une coupelle posée toujours au même endroit les attirera de façon régulière. D’une taille d’une pièce de 1€, vous attirez aisément des oiseaux d’une taille conséquente comme les pies.

Déposez également autour de votre potager, les miettes de tables. De plus petites tailles, les miettes attireront des oiseaux plus petits à même le sol comme des rouges-gorges, tourterelles par exemple.


2. UTILISEZ DES REPULSIFS NATURELS

L’utilisation de plantes répulsives comme l’ail, le fenouil, l’oignon, le persil est une bonne alternative, permettant à la fois des cultures.

L’utilisation de marc de café ou de coquilles d’oeuf concassées sur le pourtour des plants ou du potager limitera leurs venues. Elles passeront très vite leurs chemins risquant d’obstruer leurs muqueuses – avec le marc de café ou pire de les blesser – avec le tranchant des coquilles d’oeuf.

De plus, ce sont tous les deux des engrais naturels, alors pourquoi s’en priver ! Le seul inconvénient du marc de café est qu’il faut le renouveler en cas de pluie importante. Quant aux coquilles, cette barrière reste intacte plusieurs semaines.


3. ATTIRER DES HOTES

L’hérisson est le meilleur ami du jardinier et c’est bien connu ! Bien qu’il soit en voie de disparition, il est possible de l’attirer dans son jardin.

Pour avoir tenté et vécu l’expérience, il ne faut pas utiliser d’engrais ou désherbants chimiques, laisser beaucoup des branchages et feuilles, restes des tailles d’entretien de vos arbres, au pied des haies ou massifs. Vous lui offrez de quoi se faire un habitat clé en main et il devrait élire domicile rapidement.

Les poules et grenouilles sauront aussi se délecter des limaces avec ferveur.


4. CREEZ DES PIEGES POUR LIMACES

Disposez des planches de bois par terre près des plantations. Généralement les limaces adorent y passer la nuit. Au petit matin, soulevez-les planches, ramassez les limaces et déposez loin de vos plantations.

Enfin, si l’invasion est trop importante il existe une solution radicale à utiliser qu’en cas d’extrême urgence, car contraire aux principes de permaculture entrainant la mort des gastéropodes et par conséquent un bouleversement de la biodiversité des sols.

Cette solution consiste à planter des verres bien à raz le sol, contenant de la bière. Les limaces en raffolent et viendront se saouler avant de passer dans l’au-delà !

Comme précisé, cette solution très radicale réduira en seulement quelques jours le nombre de limaces mais est très peu respectueuse de l’environnement et de la biodiversité.

Essayez au contraire tant que possible de favoriser la biodiversité pour un bon équilibre des animaux rampants, volants, et des végétaux vivants et morts.

Personnellement, j’ai la chance d’avoir une biodiversité importante dans mon jardin ayant un hérisson depuis 2 ans, et des oiseaux que j’attire via des miettes de pain et des morceaux de pains secs ; et force est de constater que j’ai peu voire pas de gastéropodes.


Crédits textes : OsezPlanterCaPousse
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Composez votre Mur Végétal ‘Aromatique’

Après le mur ‘Dessert’ prêt à déguster, succombez au charme d’un potager aromatique vertical à l’originalité incontestable et composez votre mur végétal ‘Aromatique’ selon vos goûts.


A mettre sur son balcon, terrasse ou encore dans son jardin, le mur végétal ‘Aromatique’ s’utilise en toute circonstance.

En infusions, sirops, pour agrémenter vos salades ou vos plats cuisinés, crues ou cuites, ses plantes aromatiques sauront vous accompagner tout au long de l’été.

Composé de plantes vivaces, vous les retrouverez ainsi d’une année sur l’autre.

Aux dimensions de 60 cm de large par 15 cm de haut, le mur ‘Aromatique’ arbore 4 à 5 plantes comestibles aromatiques – selon la taille des plants et selon arrivage : menthe, thym, romarin, verveine, sauge, sauge ananas, ciboulette… à vous de choisir selon vos préférences !

Seul le basilic est une plante annuelle et devra être renouvelée chaque année.

Ici, une plantation exclusive de romarin et thym pour des saveurs 100 % du Sud.



A exposer en extérieur, ce mur végétal s’épanouira au soleil ou à la mi-ombre avec un arrosage modéré au printemps et copieux pendant les chaleurs d’été, le substrat devant être maintenu frais et humide.



Pour l’entretien et la cueillette du mur végétal ‘Aromatique’, taillez à l’aide d’un outil aiguisé et propre des rameaux complets, favorisant ainsi les ramifications et vous permettant de conserver des plants à la fois bien denses et bien touffus.


A l’automne et pendant la période hivernale, laissez votre mur aromatique en extérieur et laissez la nature faire. Il profitera des pluies automnales.

En fonction des intempéries, et si celles-ci sont inexistantes ou insuffisantes, arrosez une fois par mois pour humidifier le substrat sans pour autant le détremper.



Au printemps prochain, vous aurez le plaisir de voir repartir de nouvelles pousses avec l’arrivée des beaux jours, de la chaleur et des pluies printanières.


Imaginés & conçus par mes soins, j’ai le plaisir de vous informer qu’ils sont disponibles à la vente sur la boutique en ligne d’OsezPlanterCaPousse.com


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse 

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Comment créer un potager urbain ? 5 étapes clés

Vous rêvez d’un coin de potager rien qu’à vous où vous pouvez cultiver avec amour vos propres légumes et fruits bio, sans pesticides.

Mais vous ne savez pas par où commencer et encore moins comment vous y prendre.

Découvrez les 5 étapes clés pour réussir son potager urbain même dans une petite superficie.

Avant tout, pour commencer votre potager, il est primordial de définir un emplacement de choix bien ensoleillé et si possible protéger du vent.


ÉTAPE 1. PRÉPARER LE TERRAIN DU POTAGER

Bien préparer le terrain avant toute plantation de culture est indispensable pour un bon enracinement des jeunes plants.



Premièrement, bêchez la parcelle. Je vous invite d’ailleurs à l’arroser copieusement au préalable. Le bêchage permet d’aérer la terre, de casser les mottes compactes et de niveler si besoin.

Ensuite, vous devez ratisser et de-pierrer la parcelle en retirant les grosses pierres. Devenue plus meuble, elle permettra un meilleur enracinement des jeunes plants et des cultures.

Enfin, amendez en engrais naturel type compost, cendre de bois, crottin de cheval, ortie, consoude, matières organiques décomposées etc… pour favoriser un sol fertile et des lombrics en pleine forme.



ÉTAPE 2. CHOISIR SES PLANTES DE POTAGER

Choisissez des variétés bio plutôt anciennes aux saveurs plus gourmandes.

Mélangez les plants de légumes avec des plantes aromatiques et des plants vivaces (que vous retrouverez à chaque printemps) avec des plants annuels (qui gèlent et que vous changerez chaque année).

Exemples de plantes vivaces : thym, romarin, ciboulette, verveine, sauge, oseille, fraisier, mertensie

Exemple de plantes annuelles : tomates, aubergines, basilic, courgettes, blettes, haricots verts

Ici, j’ai opté pour des variétés anciennes de tomates, d’aubergines, de poivrons, un plant de piment d’espelette, de basilic, de persil plat et frisé, de mertensie maritime la délicieuse plante huître, de la sauge ananas, des fraises mara des bois, mes semis des butternut, des oignons, échalotes et ails et enfin des boutures de framboisiers.



ÉTAPE 3. DÉFINIR LES EMPLACEMENTS

Agencer vos plants en prenant en compte l’exposition, le port – grimpant, rampant, touffu – et les hauteurs des cultures à maturité.

Ceux dont l’exposition au soleil est conseillée devront se trouver devant afin de protéger d’un peu d’ombre ceux qui en auront moins besoin.

Espacez les jeunes plants suffisamment pour un meilleur rendement d’environ 30cm.

Ce n’est pas en surchargeant votre potager que vous aurez un meilleur rendement. Au contraire, trop à l’étroit, les plantes risquent de végéter.



ÉTAPE 4. TREMPER LES MOTTES & PLANTER

Afin de favoriser l’enracinement et évitez de trop arroser à la plantation, je vous conseille de laisser tremper les mottes dans une bassine à température ambiante quelques heures.

Ainsi détrempées, les mottes vont écouler le surplus d’eau au fond des trous de plantations, leur assurant une bonne humidité les premiers jours.

Pour la plantation, vous devez créer un trou plus large et plus profond que les mottes. Vous pouvez utiliser un plantoir ou une simple pelle.

Assouplissez la terre du fond pour la rendre bien meuble en grattant le fond du trou.

Retirez les mottes des godets, écartez délicatement et légèrement les racines sans les endommager. Puis, plantez et tassez correctement afin de retirer les poches d’air au contact des racines.



ÉTAPE 5. PAILLER LE POTAGER

Indispensable pour réduire l’évaporation de l’eau et donc les arrosages, le paillage est l’un des secrets d’un bon rendement.

Réduisant également l’apparition de mauvaises herbes qui s’abreuveraient en lieux et place de vos légumes et petits fruits, c’est simple, écologique et économique.



BON A SAVOIR

  • En cas de plantation un peu précoce, n’oubliez pas de protéger le soir d’un voile d’hivernage jusqu’à fin avril, voire début mai. Même si le risque de gelée est écarté, les nuits printanières peuvent être un peu fraiches et fragiliser les jeunes plants.
  • La ciboulette, le persil et la menthe se coupent à raz au moment des récoltes.
  • Pour la sauge et le basilic, il faut couper des rameaux entiers de 4 à 5 feuilles et surtout pas venir cueillir les feuilles aux extrémités. Ainsi, vous favorisez les ramifications et obtiendrez deux fois plus de tiges et donc de rendement.
  • Utilisez des tuteurs pour bien maintenir vos cultures notamment de tomates.
  • Paillez systématiquement les fraisiers, sans quoi les fruits pourrissent à même le sol avant d’être matures.

Enfin, en période de confinement, sachez que vous disposez chez vous d’un certain nombres de légumes à faire pousser.

Vous pouvez notamment récupérer et planter les légumes à bulbes comme les oignons, échalotes, ails, les graines de vos légumes comme les tomates, courgettes, butternut…

Et puis pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un jardin, découvrez «comment créer un potager sans jardin ? »

A vos pelles !



Crédits textes et photos : OsezPlanterCaPousse
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Mur végétal Dessert prêt à déguster

Une idée originale, un mur végétal ‘Dessert’ prêt à déguster !


A mettre sur son balcon, terrasse ou encore dans son jardin, découvrez le mur végétal ‘Dessert’ prêt à l’emploi, un ‘must-have’ pour cet été.

Composé de plantes vivaces que vous conservez plusieurs années, ce mur ‘Dessert’ me donne déjà l’eau à la bouche.

De la menthe, un fraisier et de la sauge ananas, le trio parfait pour une salade de fruit pleine de fraîcheur improvisée sur le pouce entre amis.



Mais pas que… Autant d’utilisation que votre imagination le permet !

Aussi, les aromatiques menthe et sauge ananas peuvent s’utiliser en boissons – infusions, sirop, mojito – cuisinées ou crues – taboulet, salade, salade de fruit – ou encore dans les plats cuisinés – tagine, plats exotiques par exemple.


A exposer en extérieur dès la fin des gelées, ce mur végétal s’épanouira au soleil ou à l’ombre légère avec un arrosage modéré au printemps et copieux pendant les chaleurs d’été, le substrat devant être maintenu frais et humide.



Pour l’entretien et la cueillette du mur végétal ‘Dessert’ prêt à déguster :

  • Coupez la menthe au plus court au moment des récoltes, elle repartira de la base avec de nouvelles jeunes feuilles très parfumées.
  • Cueillez les fraises dès qu’elles sont mûres en coupant les tiges.
  • Récolter la sauge juste avant utilisation pour plus de fraîcheur. Taillez un rameau complet (pas uniquement les feuilles) pour favoriser les ramifications et ainsi conserver un plant bien dense et feuillu.

Enfin, il est recommandé de couper les feuilles finement pour faire ressortir davantage les saveurs.

A mélanger avec les fraises, et le dessert prêt à déguster est servi !



A l’automne, laissez le feuillage fané sur le casier.

Servant de paillage il protégera les mottes et ajoutez un voile d’hivernage si besoin.

Puis, tout simplement laissez l’eau de pluie subvenir à ses besoins en eau pendant la période de repos de l’automne à la fin de l’hiver.


Au printemps prochain, vous aurez le plaisir de voir repartir les jeunes pousses avec l’arrivée des beaux jours, de la chaleur et des pluies printanières.



Imaginés & conçus par mes soins, j’ai le plaisir de vous informer qu’ils sont disponibles à la vente sur l’eshop d’OsezPlanterCaPousse.com



Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse 

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Que peux-t-on planter en hiver ?

La période hivernale signe le repos des végétaux mais ce n’est pas autant qu’on ne peut pas fleurir son extérieur l’hiver et profiter d’un jardin ou d’une terrasse aux milles couleurs.

Alors quelles sont les plantes phare de l’hiver dont on peut profiter de l’automne jusqu’à la fin de l’hiver ?


LES FLEURS D’HIVER

Certaines sont vivaces, d’autres annuelles voire bi-annuelles, mais sachez que le panel de variétés de plantes, de diversité de port et de couleurs est très large, de quoi satisfaire tous les goûts !

Parmi elles, on retrouve les plantes fleuries dont vous pourrez profiter immédiatement comme les pensées, les bruyères d’hiver, les chrysanthèmes, les primevères, les cyclamens ou encore les roses de Noël, aussi appelées hellébores…. En pleine terre, en pot ou jardinière, elles sauront contraster avec la grisaille hivernale.


Pensées

Aussi, les feuillages colorés des heuchères pourpre ou caramel ou des graminées ornementales agrémentent les compositions fleuries.


Pensées / Bruyères / Heuchères

Puis, on retrouve celles pour lesquelles il va falloir être plus patient, comme si elles se faisaient désirer et que nous devions les mériter… 🙂

Il s’agit donc des bulbes à floraison printanière. Moins sexy, je vous l’accorde, de planter des bulbes qu’une plante fleurie, à première vue, mais sachez qu’ils fleuriront à la fin de l’hiver, tout début du printemps comme une surprise, un cadeau qui s’offre à vous et que vous aviez presque oublié.

On plante donc en hiver les tulipes, les narcisses, les jacinthes ou encore les crocus.


Tulipes

Tous peuvent se cultiver en pleine terre mais aussi en pot ou jardinière pour garnir les terrasses et balcons selon vos envies, au même titre que les plantes fleuries.


COMMENT PLANTER LES BULBES

Une règle de base dit qu’il faut planter les bulbes de deux fois leur hauteur.

  • Creusez des trous légèrement plus grand du diamètre du bulbe à environ 7 à 10cm de profondeur. Si vous êtes hésitants, il existe des plantoirs spécifiques. Espacez les bulbes de deux fois leur diamètre et disposez-les en quinconce pour un effet visuel plus naturel. Pour une culture en pot et un rendu bien dense, n’hésitez pas les espacer un peu moins.
  • Rajoutez une poignée de terre bien drainée au fond des trous.
  • Déposez les bulbes un à un dans chaque trous la pointe vers le haut. Si vous pensez l’avoir planté à l’envers, ne vous en souciez pas, l’attraction terrestre se chargera d’attirer les racines vers le bas.
  • Recouvrez totalement les bulbes d’un bon terreau et tassez légèrement.
  • La pluviométrie de cette période suffit, il n’est donc pas nécessaire d’arroser vos tulipes ou autres bulbes s’ils sont en pleine terre ou exposés aux intempéries. En revanche, en pot sur une terrasse ou un balcon abrité, un ajout d’eau tous les mois est préférable.

Tulipes

BON A SAVOIR

Les bulbes refleurissent chaque année, à condition de respecter quelques précautions.

Après la floraison, il faut attendre, avant de couper les feuilles, que celles-ci soient bien jaunes et bien fanées, car c’est à ce moment précis que le bulbe constitue ses réserves pour l’année prochaine.

Si vous supprimez les feuilles précocement, le bulbe risque de ne pas fleurir. En revanche, vous pouvez couper les fleurs pour plus d’esthétisme.

Ensuite, deux possibilités, soit vous laissez les bulbes en terre et vous laissez la nature faire le reste de l’année. Soit vous les déterrez en prenant soin de nettoyer partiellement la terre, puis vous les remisez dans du papier journal, dans une pièce au frais et dans le noir. A l’automne ou l’hiver prochain, vous n’aurez plus qu’à les replanter.


Enfin, soyez vigilants sur l’exposition des fleurs d’hiver : les tulipes par exemple ont besoin de soleil quand les bruyères acceptent une ombre totale.


ET AU POTAGER ALORS ?

Côté potager, c’est la saison de planter les brocolis, choux, carottes, épinards, betteraves, de l’ail, ou encore de la mâche qu’il convient de protéger par une cloche ou un voile d’hivernage si les températures sont extrêmes.


Bien entendu ces plantations sont à effectuer en dehors des périodes de gel et en cette période hivernale il convient aussi de protéger certaines plantes. Découvrez ici mes quelques astuces pour protéger efficacement ses plantes du froid.


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse