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Le charbon végétal, un anti-fongique et anti-bactérien naturel

Vos plantes ont des maladies ? Des champignons ? Des tâches noires sur le feuillage ? Voici la solution : le charbon végétal ! Astuce peu connue, le charbon végétal est l’allié pour tous les amoureux des plantes.

Produit 100% naturel, il aide au bon développement bactérien du système racinaire, lutte contre les maladies bactériennes, fongiques et cryptogamiques.

Alors comment utiliser le charbon végétal ? Quelle est son efficacité, à quoi sert-il ? Pour quelles types de plantes est-il utile ? Et où le trouver ?

Je vous explique tout sur cette astuce pleine de bon sens, vieille comme le monde, qui consiste à imiter ce que Mère Nature fait, en mood permaculture !


QU’EST-CE QUE LE CHARBON VÉGÉTAL ACTIF ?

Le charbon végétal est obtenu par la carbonisation de matière organique, comme la paille, le bois, les écorces de pin, les noyaux de fruits, les coques de noix…Il s’agit de calciner la matière végétale à très haute température.

C’est ce que fait Mère Nature à l’occasion de feux de forêts qui ravagent des zones boisées ou encore ce que les anciens faisaient avec la pratique des jachères. Le feu carbonise les matières organiques, le charbon assainit la terre et la nature reprend ses droits avec une végétation plus saine, plus abondante et plus généreuse.

Le charbon végétal activé, appelé aussi charbon actif, reçoit un traitement supplémentaire avec ajout d’air et de vapeur sous pression afin d’augmenter sa porosité et son efficacité naturelle.


QUELLE EST SON EFFICACITÉ ?

C’est un anti-bactérien qui favorise le développement des bonnes bactéries nécessaires au système racinaire de votre plante, et un antifongique qui lutte donc contre les maladies fongiques et cryptogamiques (les champignons).

Enfin, le charbon est également utilisé dans le monde industriel, notamment dans les filtres à charbon car il a aussi la particularité de limiter les mauvaises odeurs.

C’est une astuce idéale pour les terrariums qui peuvent parfois dégager des odeurs de terres mouillées.


POUR QUELLES TYPES DE PLANTES UTILISER LE CHARBON VEGETAL ?

Contenu de ses bienfaits, on utilisera uniquement le charbon de bois dans toutes les plantes dites “à risque”, c’est – à – dire toutes celles qui apprécient l’humidité, les plantes tropicales ou semi-tropicales, les terrariums …

Il n’est effectivement pas nécessaire dans les cactus et les succulentes.


COMMENT UTILISER LE CHARBON VEGETAL ?

Rien de plus simple, il suffit des placer des morceaux de charbon par ci, par là dans le terreau de votre plante. A utiliser en gros morceaux, émiettés, regroupés ou mélangés au terreau, c’est à votre convenance. L’avantage est qu’il n’y a pas de risque de sur-dosage.

Dans le cas d’une plante infectée d’une maladie fongique, n’hésitez pas à l’assécher un peu quelques temps et de mettre plusieurs morceaux.

L’effet, n’est pas immédiat mais se joue plutôt sur le long terme et la bonne santé générale de votre plante.

Personnellement, je renouvelle une fois par an au printemps dans toutes les plantes hors cactus et succulentes.


OÙ TROUVER DU CHARBON VEGETAL ?

Vous l’aurez compris, pas besoin de dépenser des fortunes en produits phytosanitaires pour soigner vos plantes des champignons ! Vous trouverez en grand surface du charbon de bois de barbecues, ou un morceau de charbon bois de cheminées conviendra aussi parfaitement.


EN RESUME, LES +

  • 100% naturel
  • Antifongique
  • Antibactérien
  • Anti-odeur
  • Ecologique
  • Economique
  • Pas de sur-dosage possible

Le seul point négatif est qu’il est très salissant à l’utilisation.


LE SAVIEZ-VOUS ?

Le charbon végétal est le plus actif des détoxifiants naturels connus. Il était utilisé comme remède anti-poison à une époque de l’histoire.

A ce jour, on utilise le charbon végétal activé ou actif en phytothérapie en poudre ou gélule pour purifier et détoxifier l’organisme de troubles intestinaux, blanchir les dents (dentifrice au charbon), et au jardin on utilise le traditionnel charbon de bois, beaucoup moins onéreux et tout à fait aussi efficace.


Si cet article vous a plus, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires, la plume est à vous !


Sources : Futura Sciences

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INFO POINT DE VENTE ! Retrouvez les murs végétaux aux Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly

Succombez au charme d’une décoration végétale design, inédite et verticale pour un gain d’espace au sol.

Déclinés sous 3 formats Large 60cm / Medium 35 cm / Small 15cm, ils sont composés de véritables plantes et ce qui fait toute la différence !

Retrouvez dès à présent les murs végétaux d’intérieur by OsezPlanterÇaPousse en vente directe aux Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly.



Si vous souhaitez commander le Mur ‘Dessert’ prêt à déguster ou le Mur ‘Aromatique’, rendez-vous sur l’eshop !


Pour plus d’infos sur les murs végétaux, leurs évolutions de croissance, l’arrosage, rendez-vous ici !


Crédits textes et photos : OsezPlanterCaPousse
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Un ananas pour 0€, comment bouturer un ananas 🍍 ? #video

Découvrez dans ma dernière vidéo comment bouturer un ananas, l’évolution de la bouture avec l’arrivée de sa nouvelle pousse, comment l’entretenir et comment le rempoter ?

Très simple et ludique, je vous invite à tester et à me partager vos résultats 🍍!


Matériel de jardinage : Terreau Algoflash Agrumes et Plantes Méditerranéennes



Dans le même esprit, découvrez les citronniers et les avocats et les palmiers !



Crédit textes, photos et vidéo : OsezPlanterÇaPousse
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Faire pousser un avocat, un jeu d’enfant…#DIY

On ne peut plus simple, faire pousser un avocatier à partir d’un noyau est vraiment à la portée de tous, à condition de respecter quelques consignes.

Comment faire germer le noyau ? A quelle période ? Quand faut-il le planter en terre ? Quelle exposition ?

Voici en détails les étapes pour faire pousser un avocat à partir d’un délicieux fruit, dont vous aurez validé les saveurs gustatives à l’occasion d’une dégustation au préalable, ainsi que les erreurs à éviter.

Alors, on tente l’avocatier en 2020 ?


COMMENT FAIRE GERMER LE NOYAU D’AVOCAT ?

Seulement 5 étapes puis de la patience….

1. Prélevez délicatement le noyau d’un avocat bien mûr en prenant soin de ne pas endommager sa membrane. Si c’est le cas, il y survivra… pas d’inquiétude.

2. Rincez-le à l’eau claire.

3. Piquez le noyau à l’aide de cure-dents sur le premier tiers, la pointe du noyau devant être en haut. En forme de croix, façon 4 points cardinaux, ils ont pour objectif de maintenir une partie du noyau hors de l’eau. N’ayez crainte, enfoncez les cure-dents correctement pour qu’ils tiennent suffisamment. S’ils tombent, il faut les remplacer au même endroit.

4. Mettez le noyau dans un verre rempli d’eau à température ambiante. Il doit donc être aux 2/3 immergé et 1/3 à la surface, la pointe du noyau étant en haut.

A noter que la partie émergée est plus claire et plus sèche photo2, que la partie immergée de la photo 3 qui montre le noyau retourné et le germe au milieu.




5. Changez l’eau environ tous les 15 jours, toujours de l’eau à température ambiante pour éviter les chocs thermiques.

Selon les périodes, les racines apparaissent plus ou moins vite entre 4 à 10 semaines. D’abord une première racine centrale principale sépare le noyau en deux, tout en le maintenant, puis ensuite se développent des racines secondaires plus fines.

Les tiges et le feuillage interviennent dans un second temps, après l’apparition du premier germe racinaire.



Vous pouvez faire germer un noyau d’avocat quelque que soit la saison dans l’année, bien qu’au printemps et en été l’opération est plus rapide.


EXPOSITION ET ENTRETIEN

Pour faire germer le noyau, il est préférable de le conserver en intérieur dans un endroit lumineux, à l’abri des courants d’air et du soleil direct.

Dès que le noyau a raciné et qu’une tige est en formation, modifiez l’exposition pour un lieu plus ensoleillé, derrière une baie vitrée au sud par exemple.

Après des racines d’environ 10 cm, vous pouvez le planter. En pleine terre, ou en pot avec une bonne exposition au soleil, l’avocatier a une préférence pour les sols neutres, fertiles, et plutôt humides.

Il est essentiel de faire une taille tous les ans au printemps pour favoriser les ramifications, la formation de bois et “construire” une structure homogène de l’arbre, surtout les premières années. N’ayez crainte, vous serez surpris des repousses après taille.


ERREURS A ÉVITER

  • Oublier de remplir le verre d’eau. Le noyau doit toujours être en contact direct avec l’eau et de surcroît quand le germe est sorti.
  • S’impatienter trop vite et finalement jeter l’éponge. Soyez patients !

Sur le même thème, découvrez comment faire pousser un citronnier , un ananas ou encore un pêcher ?


Avocat
jeune plant d'avocat
noyau avocat
Avocat

Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse

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Fortes chaleurs & canicule, optez pour des cactées… Zoom sur l’originale Alluaudia

Avec l’annonce des chaleurs estivales caniculaires de ces derniers jours, il est de bon ton de se tourner vers les plantes capables de résister à de telles températures.

Dotés de véritables réserves d’eau dans leurs tiges ou leurs feuilles charnues, les cactus et les succulentes offrent de sérieux atouts pour lutter et résister à la chaleur et à une sécheresse prolongée. D’ailleurs, elles font parties de ces rares espèces vivantes dotées de sensibilité capables de mettre à leur bénéfice une telle chaleur.

En réalité, elles sont même à leurs apogées en ces périodes d’air chaud et sec et font des croissances parfois fulgurantes.

Aujourd’hui, je mets donc à l’honneur une nouvelle variété de succulente à l’allure de cactus, l’Alluaudia ascendens.


Originaire des régions arides du sud de Madagascar où la plante pousse sur des sables alluvionnaires, cet arbre succulent vivace épineux à port dressé a un look pour le moins atypique.

Le tronc, presque blanc craquelé laisse apparaitre des nervures vertes et un motif marbré et développe de petites feuilles coniques d’un beau vert foncé régulièrement espacées et de nombreuses épines blanches.

Alluaudia
Alluaudia

CULTURE, ENTRETIEN, SOIN, EXPOSITION

L’Alluaudia aime une exposition la plus ensoleillée possible et accepte une température minimum de 10°C. Vous pouvez donc la sortir pendant la belle saison en extérieure en l’acclimatation petit à petit aux rayons du soleil et la rentrer en intérieur l’hiver.

  • Optez pour une poterie terre cuite favorable aux échanges thermiques et découvrez ici pourquoi c’est important.
  • Détestant les excès d’eau, prévoyez un lit de billes d’argiles ou graviers en couche de 3cm minium pour favoriser le drainage et l’évacuation de l’eau d’arrosage.
  • Rempotez dans un mélange à proportion égale de terreau et de sable tous les 3 ans, au printemps.
  • Niveau arrosage, comme toutes les succulentes il est nécessaire d’attendre que le terreau soit bien sec en profondeur avant tout nouvel arrosage et de veiller au bon écoulement du surplus d’eau d’arrosage.
  • Pas de vaporisation sur la plante, détestant l’humidité, cela n’aurait qu’un effet néfaste sur elle.
  • Pas de taille à réaliser.

MULTIPLICATION

La multiplication se fait soit par semis, soit par bouturage dès le printemps et jusqu’à la fin de l’été.

  • Prélevez un rameau sain d’environ 5 – 10 cm de long à l’aide d’un outil propre et aiguisé,
  • Vaporisez de l’eau sur les 2 parties sectionnées afin de stopper l’écoulement de la sève,
  • Laissez sécher la bouture à l’air libre pendant 3 jours jusqu’à la formation d’un cal de cicatrisation. Cela favorisera le développement des racines et évitera l’apparition de maladies,
  • Rempotez dans un mélange de terre comme décrit ci-dessus,
  • Humidifiez (attention ce n’est pas arroser !) en brumisant la terre quelques jours après seulement, puis régulièrement toutes les semaines jusqu’à ce que la bouture prenne.
  • Placez votre bouture à l’abri du soleil direct et des courants d’air jusqu’à l’apparition des racines sous 4 semaines environ. Pour savoir si votre bouture a bien prise, exercez une légère pression en tirant délicatement. Si une résistance s’oppose, les racines ont bien pris !

LE SAVIEZ-VOUS ?

  • Le bois de l’Alluaudia est utilisé dans la construction et le charbon de bois à Madagascar.
  • Le nom du genre botanique Alluaudia est dédié à l’explorateur français Charles Alluaud (1861-1949)
Alluaudia
Alluaudia

Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse 
Remerciements : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly
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Comment se créer une jungle urbaine pour 0€ ?

Vous avez envie d’une jungle urbaine luxuriante, d’élargir votre collection de plantes, mais vous ne pouvez malheureusement pas vous offrir toutes celles dont vous rêvez.

Découvrez dans cet article comment cultiver des plantes vertes, fleuries, plantes aromatiques, arbustes même des arbres fruitiers sans dépenser 1€.

Tout est à portée de main et tout est possible ! Encore faut-il connaître les ficelles pour se constituer rapidement une véritable collection digne de ce nom.

Quelques notions de base sont nécessaires pour savoir où et comment faire et à minima il vous faudra tenter l’expérience !


UN PEU D’OBSERVATION ET DE BIOLOGIE

La nature était présente sur terre bien avant l’arrivée de l’homme et elle ne nous a pas attendu pour se reproduire. Tout être vivant de la faune se reproduit naturellement.

À un âge mature, la plus part des plantes produit au printemps des fleurs qui se transforment en fruits pendant la belle saison après pollinisation.

Lesquels, arrivés à maturité fin d’été, vont tomber au sol, se désagréger naturellement en automne en se séparant de la pulpe pour ne laisser rien d’autre que les futures graines, gage d’une nouvelle vie végétale en devenir.

Ainsi, vous l’aurez compris, les graines se trouvent au cœur de chaque fleur ou fruit arrivés à maturité.

Ces mêmes graines subiront naturellement une période de froid pendant l’hiver nécessaire à leurs germinations.

Voilà comment les choses se passent à l’état sauvage. C’est le cycle naturel de reproduction des végétaux ! Garder bien cela en tête, car il faudra parfois tenter de reproduire ces conditions.


RENTRONS DANS LE VIF DU SUJET

A peu près tout ce que vous croisez sur votre chemin peut potentiellement être bouturer et cultiver.

Profitez d’une balade dans les bois pour faire quelques cueillettes. Muni de votre sécateur, vous avez sous vous yeux à votre disposition toute une multitude de graines et végétaux qui se bouturent ou se cultivent très facilement.

Vous pouvez prélevez plusieurs variétés tels que le lierre, la mousse, des glands de chênes ou de marrons déjà germés ou à faire germer, des herbes aromatiques sauvages telles que la menthe, le romarin, ou encore de la lavande sauvage.

Jeune chêne obtenu à partir d’un gland

Dans votre cuisine, vous avez à disposition les graines des fruits et légumes que vous consommez. Vous pouvez récupérer les graines de tomates, aubergines, courgettes… Pour cela, il vous suffit de bien retirer la pulpe des graines, de les faire sécher à l’air libre quelques jours, et de les soumettre au froid quelques temps (soit au frigo, soit en extérieur de façon naturelle) afin qu’elles puissent germer au printemps suivant.

Vous pouvez procéder de même et conserver aussi les noyaux d’avocat, d’abricot, de pêche et mêmes les pépins de citron par exemple.

J’ai personnellement déjà fait germer des graines de palmiers, des noyaux de pêcher et des pépins de citron. Actuellement, je laisse grandir les arbres fruitiers en attendant de les greffer afin d’obtenir des fruits (futur article sur le greffon à venir).

Un précédent article montre à titre d’exemple où et comment récupérer les graines d’une rose trémière. Cette technique est duplicable sur bien d’autres plantes fleuries.

Découvrez vite les astuces qui m’ont permis de faire pousser un pêcher à partir d’un noyau et des citronniers à partir de pépins de manière ultra détaillée, étapes par étapes.

Pensez bien que toutes les graines, maintenant vous savez où les chercher, et comment les faire germer, peuvent vous fournir une nouvelle plante, voire même des légumes ou des fruits.


APPRENEZ A RÉALISER VOS PROPRES BOUTURES

Le bouturage est une des manières simple de multiplier les végétaux. Cette technique consiste à prélever un bout d’une plante dans le but d’en obtenir une seconde qui aura les mêmes caractéristiques que la plante mère, puisqu’elle ne provient pas d’une reproduction naturellement pollinisée.

Pour optimiser vos chances de réussite, il convient de bouturer au printemps. C’est la période de reprise des végétaux, idéale pour les mises en boutures.

Le principe est le suivant : pour raciner, la bouture prélevée sur le plant mère doit être saine, mature et sans fleur !

Ainsi, la réussite de vos boutures réside donc presque uniquement dans le fait de savoir faire de bons prélèvements.

Les boutures de plantes vertes ou plantes fleuries à prélever sont essentiellement des tiges non fleuries, (j’insiste une bouture de tiges fleurie ne prendra pas) avec du bois ou non selon les variétés. Les boutures racineront soit en eau, soit directement plantées en terre selon les variétés.

Voici quelques exemples de bouture de plante verte :

  • Le Pothos, le lierre, le tradescantia par exemple sont des plantes qui se bouturent très simplement. Coupez une branche sous un nœud et laisser raciner dans l’eau pendant environ 1 mois. Puis replantez dès que vous avez 5-6 belles racines de 5 -10 cm. Pour plus de détails, consulter l’article sur le Pothos.

Boutures de Pothos racinées en eau. Crédit Photo : Meeschmid_plantlady
Pothos raciné

  • Un autre exemple de bouture de plante fleurie réalisée à partir d’une feuille avec ce magnifique Bégonia Bertinii :

Feuille de Bégonia racinée

Plante mère

Ou encore avec un Pilea :

Feuille de Pilea racinée

  • Pour les plantes succulentes, on bouture à partir de tiges mais également à partir de feuilles uniquement.

Déposez des feuilles saines prélevées sur la plante mère sur une terre légère. Placer les boutures dans un environnement lumineux à l’abri des courants d’air, à température ambiante. N’arrosez pas au risque de faire pourrir les feuilles ! En quelques semaines, des racines ou nouvelles feuilles apparaitront sur l’extrémité, là où la feuille a été sectionné.

Feuilles de succulente racinées

Découvrez en image dans ces 2 vidéos comment bouturer des tiges et des feuilles de succulentes.

Découvrez aussi comment bouturer une incontournable plante aromatique, la menthe :


MULTIPLIEZ VOS PLANTES PAR DIVISION

La division de la motte est aussi une solution pour augmenter votre collection.

Découvrez comment diviser un plant dans cette vidéo et comment bouturer une plante grasse directement en terre avec le Sansevieria.


PENSEZ A PRÉLEVER DES SPÉCIMENS CHEZ VOS AMIS

Je ne connais pas un ami sympa qui refuserait que vous partiez avec une petite bouture de la plante qui vous a tapé dans l’œil, en échange de laquelle vous pourriez lui en proposer une de votre propre collection :-).


CONNAISSEZ-VOUS LES AUTRES ALTERNATIVES ?

Échangez pour mieux consommer et troquez vos plantes ou vos boutures entre amis physiques ou virtuels.

Sur Facebook il existe une communauté d’environ 6 000 membres et 2000 followers qui s’appelle “Troque ta plante”. Le principe est simple et gratuit ! Vous échangez soit par envois postaux, soit par remise en main propre des graines, des plantes ou des boutures. Plus de 20 grandes villes françaises ont déjà leur groupe Troque Ta Plante, de quoi vous permettre de constituer votre collection pour 0€ ou le prix d’un timbre. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Troque Ta Plante ou sur leur Instagram.

Enfin, une seconde alternative à moindre coût est possible. Il existe des jardins éphémères organisés en plein centre ville dans toute la France qui proposent un très large choix de plantes à prix tout doux 2€, 5€, 10€. Pour avoir testé, le rapport qualité prix est plus qu’excellent. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Maison Bouture ou sur leur Instagram.

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Crédits photos textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse®
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Êtes-vous « plant addict »?

A quoi reconnaît-on un accro aux plantes ? Qu’est-ce qui caractérise un addict du “greenhome”, de jungle urbaine ou encore du jardin ? Vous vous imaginez peut-être ne pas faire parti de ces personnes, et vous vous demandez si vous en un … ou encore vous savez déjà, au plus profond de vous, que vous en faites parti, et bien dans tous les cas, cet article devrait vous parler.

Alors, on est plant addict quand ?

On ne peut pas s’empêcher de faire son petit tour matinal quotidien à la première gorgée de café chaud, histoire de faire une petite inspection rapide de notre petite jungle et parfois avoir le plaisir de découvrir une nouveauté comme une nouvelle pousse, un bouton, un rejet…

On observe en permanence les végétaux où que l’on soit quoi que l’on fasse : chez des amis, au restaurant, en voyage, en balade, dans un film …

On s’inquiète pour nos plantes pendant nos absences prolongées des vacances. Auront-elles assez d’eau ou de lumière ? Ne vont-elles pas trop en souffrir ?

On les confie chez des amis pendant nos vacances pour les mêmes raisons que précédemment.

On leur parle ou qu’on donne des petits noms à chacun des membres de la tribu.

On se précipite de récupérer l’eau de pluie à la moindre averse. On sait tous ô combien elle est meilleure que l’eau calcaire de nos robinets.

On n’en a jamais assez et qu’on craque systématiquement dès qu’on en voit une qui nous plaît, qu’on ne peut pas s’empêcher de l’acheter même si on s’est promis de rester sage et de ne pas ramener pas de nouvelle plante à la maison faute de place évidemment.

On les bichonne à coup d’engrais maison, et de traitements naturels dans un souci du respect de l’environnement et de la biodiversité.

On s’amuse à bouturer c’est déjà un signe avant coureur de la plantaddictattitude !

On se surprend à faire de prélèvements de bouture chez nos amis.

Vos amis vous donnent des plantes mal-en-point et comptent sur vous pour leurs redonner du tonus.

On a une sensibilité particulière avec les plantes, un échange particulier, une réciprocité. Les plant-addict les plus mordus me comprendront. Le bien être, l’apaisement, la sérénité, le retour au temps, au temps végétal quand on observe le temps qu’il leur faut pour former une fleur, une feuille. Ce sont tant de sensations incommensurablement savoureuses. D’ailleurs, Claude Bernard disait : “Les plantes possèdent comme les animaux, au degré et à la forme près, la sensibilité, cet attribut essentiel de la vie”

Alors, si vous vous reconnaissez en certains de ces critères vous êtes probablement un plant addict ! A chacun son degré 😉 !

Respectons la nature et soyons humble devant tant de beautés naturelles bienfaitrices.


Selaginelle / Selaginella
Selaginelle / Selaginella

Crédit photo et texte : OsezPlanterCaPousse®
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Le purin d’ortie, engrais et anti parasites puissant, comment faire? #DIY

Créer son engrais et un traitement contre les parasites naturels pour soigner nos amies les plantes, c’est green, écolo, facile, efficace et éco-citoyen ! Alors on ne vas pas s’en priver ; bien au contraire on prône ces solutions naturelles.

Après l’article réalisé sur les 5 engrais naturels que vous avez forcément chez vous dans les placards de votre cuisine, que vous pouvez consulter en cliquant ici, il est opportun de voir quelles sont les autres solutions naturelles que mère nature met à notre disposition.

Très simple à réaliser, le purin d’ortie est donc un engrais et un anti-parasite très puissant et efficace. Découvrez comment réaliser vous même ce petit produit miracle qui va s’avérer un allié de taille pour vous aider à avoir de magnifiques plantes et dont vous ne saurez plus vous passer.


OU TROUVER L’ORTIE ?

Avant tout, il faut trouver l’ortie dans la nature. Elle se plait dans un milieu plutôt humide et ombragé. Vous en trouverez plus facilement en forêt à l’ombre de grands arbres ou proche d’une source d’eau (ruisseau, rivière). Une fois que vous avez repéré un plant, prélevez des tiges entières à l’aide d’un sécateur et d’une paire de gant compte tenu du caractère urticant de l’ortie. Faites également attention à vous protéger les bras et avant-bras.

Gardez bien en tête l’emplacement, vous pourrez par la suite en ramasser autant de fois que nécessaire car l’ortie est une plante vivace qui ressort chaque année.


FAIRE LE PURIN, LES ÉTAPES

1/ Coupez des morceaux de branches pour obtenir des tronçons d’une 20 de cm de longueur.

2/ Faites sécher les tronçons, tiges et feuilles, au soleil ou à l’air libre sur du papier journal pour absorber complètement l’humidité contenue dans la plante pendant plusieurs jours.

3/ Émiettez un maximum à la main les feuilles d’ortie uniquement, afin de rendre les particules des feuilles les plus petites et fines possibles. L’utilisation d’un mixeur est optimal pour rendre l’ortie à l’état de poudre et dans ce cas vous pouvez aussi mixer les branches.

4/ Choisissez un contenant hermétiquement fermé, mettez les copeaux de feuilles ou la poudre d’ortie et ajoutez de l’eau de pluie de préférence.

5/ Remuez énergiquement le mélange. Des bulles vont apparaître, c’est tout a fait normal, il s’agit d’une réaction chimique. Laisser macérer pendant 3 à 4 semaines en remuant de temps en temps.

6/ Diluez cette solution et utilisez soit comme engrais, soit contre les nuisibles et parasites.

  • Comme engrais : diluez cette solution en petite quantité avec de l’eau d’arrosage.

Pour vous donner une idée de proportion, je mets l’équivalent de 15 cl de purin ou 6l d’eau. Mais tout dépend aussi de la quantité d’ortie séchée mise à macérer au départ. Cela a forcément une incidence sur la concentration du purin.

Je vous recommande donc à faire des tests ; cela évitera les mauvaises surprises. C’est un engrais extrêmement efficace mais tout aussi dangereux car très puissant. En effet, l’ortie peut anéantir votre plant si le dosage est trop élevé. Testez donc votre solution diluée sur une de vos plantes avant d’arroser et d’engraisser généreusement toutes les autres.

  • Comme traitement contre les parasites et nuisibles : diluez cette solution en petite quantité avec de l’eau d’arrosage et utilisez par pulvérisation seulement si votre solution est faite à base de poudre et qu’elle ne contient pas de déchets qui obstrueraient le pulvérisateur.

Si votre purin contient quelques particules de feuilles, utilisez cette même solution diluée et badigeonnez les parasites à l’aide un pinceau pour une action très localisée. L’effet est assez rapide, les pucerons et autres parasites vont sécher dans les 2 jours. Renouvelez jusqu’à ce qu’ils soient complètement éradiqués. Vous pouvez utiliser cette solution sur le feuillage et les boutons sans problème.


BON A SAVOIR

  • Remuez bien le purin avec chaque dilution et utilisation.
  • Le purin d’ortie dégage une odeur particulièrement forte.
  • Si vous n’avez pas la possibilité de faire du purin pour une question de temps, de stockage du purin ou pour l’inconvénient et de l’odeur, sachez que vous pouvez utiliser l’ortie séchée émiettée ou même fraîche directement en terre dans vos pots.

Vous pouvez soit disposer l’ortie sèche ou fraîche dans la terre au fond de votre pot lors d’un rempotage. Les racines trouveront les bénéfices de l’ortie lorsqu’elles pousseront.

A défaut, vous pouvez directement mettre l’ortie séchée émiettée à la base du plant en grattant légèrement la terre afin qu’elle se mélange bien avec celle-ci et ne soit pas chassée par le vent.

  • D’autres purins existent comme le purin de consoude, fougère, ou même d’oignons et s’utilisent à la fois pour fertiliser et comme traitement contre les parasites.
  • Riche en éléments nutritifs notamment en fer, l’ortie est une plante qui s’utilise également dans notre alimentation principalement sous forme de soupes, tisanes ou infusions.
  • Ses vertus thérapeutiques ne sont plus à démontrer et on l’utilise pour lutter contre l’anémie, ou encore pour soigner des rhumatismes.

Il n’y a qu’en pratiquant que l’on apprend et que l’on progresse ; alors à vous de jouer. Tentez et à coup sûr, vous ne vous passerez plus de cette solution miracle !


Purin d'ortie
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Purin d’ortie

Crédits photos et textes OsezPlanterCaPousse®. Reproductions strictement interdites sous peine de sanctions
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Faire pousser un citronnier, un jeu d’enfant ! #Tuto #DIY

Et oui faire pousser un citronnier chez soi c’est possible et ultra simple.

Il suffit d’un peu de patience, et en un mois et demi environ vous aurez vos premières pousses de citronnier. Cela fait rêver, n’est-ce-pas ?

Tentez l’expérience, c’est un jeu d’enfant !


MÉTHODE DE GERMINATION DES PÉPINS

Sélectionnez parmi vos citrons, de préférence bio, le spécimen plus savoureux et juteux. Puis suivez attentivement les 6 étapes décrites ci-dessous.

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Citron sélectionné

1/ Prélevez les plus beaux pépins bien dodus et fermes.


2/ Nettoyez-les à l’eau claire légèrement chaude de manière à retirer entièrement la pulpe à l’aide d’une brosse à dent.


3/ Faites-les sécher ensuite à l’air libre même sous les rayons du soleil directs pendant 8 jours. Les pépins doivent être complètement secs et propres comme sur la photo.

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Pépin de citron séché prêt à germer

4/ Mettez-les ensuite dans un bol avec de l’eau à température ambiante pendant 48 heures afin que les pépins se ré-humidifient en profondeur et que les molécules d’eau pénètrent bien à l’intérieur pour “réveiller” la graine.


5/ Enrobez les pépins dans du coton humide à l’abri de la lumière dans le noir complet (dans un placard ou tiroir par exemple) pendant 25 jours environ, le temps que les germes apparaissent. A la manière des lentilles que nous avons tous fait à l’école un jour…

Portez une attention particulière à ce que le coton reste bien humide mais pas détremper non plus, sinon des moisissures pourraient se développer.

Il faudra donc surveiller régulièrement ce qui vous donnera l’occasion de constater que les pépins ont grossi par rapport à l’étape 3. Et c’est bien normal, ils sont pleins d’eau et les germes sont en train de se constituer.

Il faudra aussi ré-humidifier  les cotons autant de fois que nécessaire à raison d’une fois par semaine environ.

Soyez vigilant, cette étape d’humidification est primordiale pour la levée des germes. Si vous les oubliez un peu et que les cotons sont tout secs, ré-humidifiez généreusement, ce n’est peut-être pas perdu…

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Pépins germés au bout de 25 jours

6/ Plantez ensuite délicatement les pépins germés dans un pot de petite taille (4-5 cm de diamètre), et ce dès que les germes mesurent environ 1cm en dirigeant les germes vers le bas. Le cas échéant, ce n’est pas très grave, la gravité fera le reste et dirigera le germe dans le bon sens.

Recouvrez d’une fois à une fois et demi son volume d’une terre très légère qui aidera au bon développement des racines.

Arrosez généreusement sans pour autant détremper la terre puis exposez au soleil. Les premières pousses lèvent en 10 à 15 jours seulement.

Attention, si vous cassez les germes, c’est foutu ce n’est pas la peine d’aller plus loin. Jetez et recommencez 🙂


5 jours plus tard les premières tiges et feuilles apparaissent.


5 jours encore plus tard, la croissance des tiges et des feuilles est notable.

Jeunes pousses de citronniers
Jeunes pousses de citronniers

Restera ensuite à greffer votre plant, ce qui fera l’objet d’un futur article, le temps que vous tentiez l’expérience et que le plant grandisse un peu.

J’ai eu 100% de réussite sur la germination des pépins et la levée des jeunes pousses. Je vous l’avais dit, un jeu d’enfants, alors à vous de jouer 🙂 !


A découvrir : l’article réalisé 1 an après


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse® Reproductions strictement interdites sous peine de sanctions.
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Comment tailler un bonsaï ? Tout savoir sur la taille des bonsaïs de A à Z #Vidéo #DIY

Les bonsaïs, tout un art à part entière qui nécessite des conseils avisés.

Découvrez en image comment réaliser une taille de bonsaï pour conserver une forme minimaliste et réaliste d’un arbre nain cultivé en pot avec toutes les étapes, le matériel nécessaire et les pièges à éviter.


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Crédits vidéo et textes : OsezPlanterCaPousse®
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Comment réaliser une suspension en macramé ? #DIY #Vidéo

Vous ne disposez plus assez de place au sol pour vos plantes d’intérieur, pensez aux suspensions !

Découvrez comment réaliser une suspension DIY en macramé pour mettre en valeur vos plantes avec les astuces d’OsezPlanterCaPousse.

Très simple à réaliser, laissez-vous tenter, vous adorerez le résultat !


Matériels nécessaires :

– 8 cordes en coton d’environ 1 mètre de long chacune. Soyez vigilants à la résistance de la corde. Si elle résiste à 1kg, la résistance totale est donc de 1kg x 8 cordes, soit 8kg.

– une paire de ciseau pour sectionner les cordes

– une plante plutôt à port retombant

A vous de jouer ! Nouez, accrochez et profitez !


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Crédit vidéo : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Sleepness Night


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Finesse, Délicatesse et Minimalisme : l’Asparagus

Légère, aérienne, et douce comme une plume ! Tout est dans la finesse et la délicatesse avec cette plante l’Asparagus setaceus ‘Plumosus’, la dernière partie de son nom l’illustre d’ailleurs à merveille !

A la structure graphique et au feuillage d’une extrême légèreté et d’un charme fou de coloris vert tendre, l’Aspagarus, ou plus communément appelée asperge d’ornement ou asperge des fleuristes, ressemble bel et bien à une fougère mais n’en est pas une en réalité.

Asparagus plumosus
Asparagus plumosus

Chic et décorative, cette plante s’accorde parfaitement en composition florale.

La douceur et le raffinement est au rendez-vous immédiatement. Qu’elle soit sobrement en solo ou en composition, l’harmonie opère, l’élégance et la grâce s’installe.

Originaire d’Afrique du Sud, cette plante vivace est cultivée généralement en intérieur car elle est plutôt frileuse. Elle aime les espaces lumineux et un sol acide riche en humus, régulièrement frais en période de croissance c’est à dire du printemps à l’automne (2 à 3 fois par semaine) et un peu moins frais l’hiver (1 fois par semaine).


DIVISION – BOUTURAGE

Outre le semis, le bouturage de la plante se fait plutôt par division au printemps. Les jeunes poussent sont relativement lentes à démarrer alors sachez faire preuve de patiente….


LES PETITS PLUS DE L’ASPARAGUS

Sa croissance est rapide et le plant peut en quelques années atteindre jusqu’à 1 mètre de haut en culture en pot. Dans son climat naturel chaud et humide, en pleine terre il peut avoisiner les 15 mètres de haut.


ENGRAIS

Pour favoriser sa croissance, vous pouvez faire votre engrais maison décrit ici. Une fois tous les 15 jours en période de croissance de Mars à Octobre suffit. Stoppez les engrais l’hiver.

Que faire si ?

  • Si le feuillage jaunit, placez-le dans un espace plus lumineux.
  • Si il est desséché et mal en point, baignez-le pot et laissez-la terre s’imbiber jusqu’à disparition complète des bulles d’air, puis égouttez le surplus et placez-le dans un espace frais environ 15°C.
  • Son ennemi parasitaire est essentiellement l’araignée rouge, favorisez l’humidité dès les premiers symptômes.

L’été vous pouvez la placer en extérieur dans un espace ombragé, ceci améliorera la coloration de son feuillage. Veuillez toutefois à la protéger des courants d’air.

Asparagus plumosus
Asparagus plumosus

Bon à savoir

  • Nettoyez le feuillage pour retirer la poussière par vaporisation.
  • Rempotage annuel conseillé.
  • Favorisez les petits pots, l’Asparagus aime avoir les racines serrées (un pot 8 à 10 cm de diamètre est idéal).
  • Plante légèrement toxique : attention aux jeunes enfants et aux chats qui pourraient s’amuser avec les plumeaux.
  • Taillez régulièrement toute l’année pour maintenir un port touffu.
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully 
Crédits photos OsezPlanterCaPousse®
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Graphiques et design adoptez les Cactus pour un intérieur tendance

Pour donner un vrai style design à votre décoration intérieure, adoptez les cactus !

A la fois graphique et design avec leurs formes géométriques d’une régularité irréprochablement divine, les cactus sont des plantes parfaites pour ajouter une touche de personnalité forte à votre intérieur.

Toutes les variétés ont leurs particularités avec notamment plus ou moins d’épines de longueurs différentes mais aussi une palette de couleurs très variées. En effet, les épines peuvent être blanches, rouges, noires, ou même jaunes ! De quoi satisfaire et s’accorder aux codes couleurs de chaque intérieur.

Très facile à cultiver, les cactus ne demandent pas beaucoup d’entretien. Originaires de climat aride, les cactus disposent de réserves naturelles et sont capables de résister à des sécheresses extrêmes grâce à leurs sucs.


EMPLACEMENT IDÉAL

En été, vos cactus sont en pleine période de croissance et se porteront à merveille en extérieur au soleil. Attention quand même, nos amis les plantes prennent elles aussi des coups de soleil. Il est donc primordial de respecter une période acclimatation aux rayons directs du soleil décrite dans un précédent article, consultable en cliquant ici.

Ainsi, profitez du printemps pour les acclimater en douceur, le soleil étant moins fort qu’en plein été. Le cas échéant ils risquent de changer de couleur tout d’abord puis développer des tâches noirâtres qui malheureusement ne disparaîtront jamais. Soyez donc vigilants !

Pour la période d’hiver, il faudra de préférence les rentrer en intérieur et les mettre près d’une fenêtre exposée au Sud, dans un espace lumineux ou dans une véranda.

Ils peuvent aussi passer l’hiver dans une pièce plus fraîche, de l’ordre de 15°C environ et seront dits au “repos” il faudra donc stopper complètement les arrosages.


SUBSTRAT

Choisissez un terreau adapté aux cactées. Celui-ci doit être léger, aéré et très drainant car en aucun cas, les racines ne doivent stagner dans l’eau au risque qu’elles pourrissent.

Ne laissez jamais votre soucoupe pleine d’eau, videz l’excédant.


FRÉQUENCE D’ARROSAGE

Contrairement aux idées reçues, ils ont quand même besoin d’eau mais pas dans les mêmes quantités toute l’année.

En été, lorsqu’ils sont en pleine croissance et que les températures sont chaudes de l’ordre de 25 à 35°C, la fréquence sera plus importante environ tous les 15 jours en petite quantité.

Il est difficile de donner des mesures précises d’arrosage car cela prend en compte plusieurs critères : la taille de vos cactus, l’emplacement (exclusivement intérieur ou intérieur et extérieur avec ou sans soleil), la région dans laquelle vous vivez, etc…

Ceci étant, il est toujours préférable, surtout avec les cactus capables de résister à une période de sécheresse, d’arroser peu mais plus souvent. Ainsi, vous limiterez fortement les risques d’excès d’eau. Attendez toujours que le substrat soit complètement sec entre deux arrosages. Et sachez que votre cactus souffrira davantage d’un excès d’eau que d’un oubli de votre part.

Pendant l’hiver, s’ils sont dans votre intérieur, arrosez seulement 1 fois tous les 2 mois en petite quantité.


ENGRAIS

De manière générale, les plantes cultivées en pot ont davantage besoin d’engrais que les plantes cultivées en pleine terre ; et c’est d’autant plus vrai pour les cactées dont le substrat très drainant se lessive rapidement et emporte les éléments nutritifs avec l’eau d’arrosage.

Les trois éléments majeurs contenus dans les engrais sont l’azote, le potassium et le phosphore. Intitule de faire des surdosages, cela ne profitera pas à la plante. Bien au contraire, ce sera plus néfaste qu’autre chose : les cactus risquent de pousser anormalement et artificiellement trop vite et perdre leur aspect graphique et régulier.

Personnellement, je vous conseille des engrais faits maison. Sans le savoir, votre intérieur recèle d’une multitude d’engrais naturels et très efficaces DIY que vous pouvez consultez ici. L’apport d’engrais se fait généralement au printemps.

Bon à savoir :

  • Si votre cactus change de couleur, 3 possibilités : soit il manque de lumière -> changez-le pour un emplacement plus lumineux ; soit il a été trop arrosé -> stoppez l’arrosage pendant 1 mois minimum ; soit il a pris un coup de soleil -> arrosez-le, remettez-le immédiatement à l’ombre jusqu’à ce qu’il retrouve ses teintes d’origine (comptez env. 15jrs à 3 semaines), puis suivez attentivement la méthode acclimatation aux rayons du soleil (via le lien plus haut)
  • Pour les manipulation de rempotage, utilisez des gants épais, du papier journal ou de la mousse en enroulant votre cactus à l’intérieur
  • De petites tailles, ils sont très abordables, à partir de 2€
  • Apprenez à comprendre votre cactus : observez-le grandir et développer en son centre de nouvelles pousses afin d’adapter votre arrosage

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Conseils de nettoyage de vos cactus :

  • Utilisez un pinceau et de l’eau claire pour retirer la poussière, les fils de poussière ou les toiles araignées et consultez la vidéo tuto de nettoyage de cactus, en cliquant ici.
  • Si vous avez des épines ou des aiguillons dans la peau, retirez-les à l’aide d’huile végétale et désinfectez.

Profitez du reportage photos de l’article qui présente plusieurs variétés pour faire votre choix ! Et visionnez la vidéo en fin d’article.

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Cactus raquette ou oreille de lapin ou oreille de Mickey (Opuntia)

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Cactus raquette ou oreille de lapin ou oreille de Mickey (Opuntia)

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Cactus Coussin de belle-mère


Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully

Crédits photos OsezPlanterCaPousse®
Crédits musique vidéo : Bae de Jef
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Délicate invitation à l’Amour, la chaîne des Cœurs ♥-♥-♥-♥-♥

Comment ne pas craquer pour cette succulente terriblement tendance au doux nom qui invite à l’amour, l’attachement et l’affection ?

Avec ses petites feuilles panachées discrètes disposées en opposition et en forme de cœur de couleur gris-argenté, cette plante au port retombant est le “must have” du moment.

Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs

De son vrai nom le Ceropegia Woodii, il existe environ 200 espèces. Cette plante d’intérieur aime la luminosité et peut aussi être mise en extérieur pendant l’été même aux rayons directs du soleil à condition que les températures soient stables et supérieures à 15°C jour et nuit.

Ses longues tiges volubiles et sans ramification peuvent atteindre 2 mètres de long, et se garnissent de petites fleurs roses violacées en forme de lanterne d’une grande délicatesse.

Très facile à cultiver, elle ne craint pas grand chose ni maladies ni parasites.

Son système racinaire est composé de tubercules ce qui constitue pour la plante une vraie réserve, donc si vous oubliez de l’arroser elle saura résister, tant que le tubercule est dodu et ferme, votre plant repartira.


BOUTURAGE

Comme beaucoup de succulente, le bouturage, simple à réaliser, se pratique généralement au printemps ou en été. Deux solutions s’offrent à vous : pour les plus novices, je vous conseille de prélever un tubercule en prenant soin de ne pas abîmer les racines, puis replantez-le directement.

Le cas échéant vous pouvez réaliser un bouturage par les tiges. Coupez proprement quelques tiges juste sous des nœuds. Laissez-les sécher à l’air libre pendant 24 heures dans le but de cicatriser les parties sectionnées pour éviter toute moisissure.

Enroulez les tiges sur elles-mêmes en rond dans votre pot avec du terreau drainant et léger, comme sur la photo. Puis terminez en fixant les tiges à l’aide d’épingles à chignon ou tout autre pince de telle manière que les tiges soient bien en contact avec le substrat. Arrosez très parcimonieusement. Comptez environ 3 semaines pour une prise de racines.

Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Méthode de bouturage de tiges

ENTRETIEN

Peu exigeante, elle est idéale pour les débutants.

La chaîne des Cœurs demande un arrosage modéré en été ; laissez-la motte sécher complètement entre deux arrosages et maintenez une terre plutôt sèche en hiver. Côté substrat, prévoyez une terre pour succulente légère et drainante. Son feuillage persistant peut tomber l’hiver si la température est inférieure à 15°C.

Plante d’intérieur, elle aime les espaces lumineux et même le soleil direct pendant la belle saison à condition de respecter une période d’acclimatation aux rayons du soleil décrit dans un précédent article consultable en cliquant ici.

Bon à savoir :

  • Plante peu encombrante, peu exigeante, à petit prix
  • Plante retombante veut aussi dire grimpante ; vous pouvez donc aussi l’enrouler autour d’un support que vous pouvez confectionner vous même en DIY avec du fil de fer par exemple en créant un support pourquoi pas en forme de cœur ♥♥♥♥
  • Les chats aiment bien jouer avec les tiges, la sève étant toxique pour nos amis à quatre pattes, trouvez-lui un endroit où ils ne pourront pas l’atteindre
  • Attention au démêlage des tiges, proche du casse-tête, favorisez un enroulage de celles-ci sur la motte afin de lui redonner un port plus homogène
  • Plante à rentrer l’hiver dès que les températures sont en deçà de 15°C

Ouvrez votre cœur ♥♥♥, et exprimez votre amour à vos chers et tendres

en offrant cette plante symbolique !

Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully  
Crédits photos OsezPlanterCaPousse®
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Pyrale du buis, la solution naturelle choc pour s’en débarrasser efficacement ! #DIY

Vous pensez ne jamais pouvoir vous débarrasser des pyrales de buis tellement elles sont nombreuses ! Entre les chenilles elles-mêmes et leurs œufs pondus à l’intérieur des feuilles, vous n’en voyez plus le bout !

Sachez qu’il existe des alternatives non chimiques que vous pouvez faire vous-même, pour lutter contre ce nuisible capable d’anéantir votre plant tout entier. A la fois naturel, écologique et économique, découvrez la solution DIY choc et efficace : la poudre piment de Cayenne !!!

Mélangez une cuillère à café de poudre piment de Cayenne, avec une grande cuillère d’huile végétale, et une grande cuillère de savon noir. Mélangez jusqu’à obtention d’une solution homogène puis diluez cette solution dans 75cl d’eau.

Votre préparation insecticide naturelle est prête ! Vaporisez le soir sur les chenilles et les feuilles du buis jusqu’à disparition complète des nuisibles. C’est une action très localisée.

Soyez vigilants, même si vous ne voyez plus de chenilles, leurs œufs sont encore présents dans votre plant. Continuez le traitement jusqu’à ce que de nouvelles feuilles saines se forment.

L’huile et le savon noir vont permettre à la poudre de piment de se fixer à la fois sur les chenilles et sur les feuilles.

Voici un traitement naturel, simple et efficace à la portée de tous !

Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
Pyrale du buis
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C’est la rentrée ! Quelles plantes au bureau ?

Avec leurs propriétés dé-polluantes, assainissantes, et même neutralisantes d’ondes électromagnétiques, les plantes au bureau ont le vent en poupe depuis plusieurs années. Leurs vertus vous aideraient même à la concentration et à la motivation et diminueraient la fatigue. Alors savez-vous lesquelles choisir ?

Un peu de verdure au bureau n’a jamais fait de mal. Bien au contraire ! Depuis plusieurs années, la Nasa étudie avec beaucoup d’intérêt leurs vertus dé-polluantes des plantes grâce à leurs capacités d’absorption de produits chimiques et ce n’est pas pour rien ! Elles ont belles et biens de réels pouvoirs magiques.

Les principaux polluants que l’on retrouve dans nos intérieurs sont malheureusement partout et peuvent être très nocifs pour les personnes dites sensibles ou allergiques.

Ainsi, on retrouve en première place l’ammoniac (produits ménagers et de bricolage), les émissions de benzène (encres, peintures, plastiques, détergents, fumées de cigarette, produits de bricolage, meubles), le formaldéhyde (émanation des panneaux de bois aggloméré, colles de moquette, laine de roche, de verre, textiles d’ameublement, papiers peints), le monoxyde de carbone (chauffe-eau en passant par la combustion du gaz jusqu’aux cigarettes), le toluène (vernis, colles, moquettes, tapis, des traitements du bois, savons et des laques), le xylène et trichloréthylène (colles, vernis, peintures et dégraissants).

Je vous propose donc une sélection de 12 plantes qui luttent efficacement contre ces polluants et qui nécessitent peu d’entretien. Cela vous aidera dans votre choix :

  • La fougère de Boston : elle absorbe chaque jour une grande quantité de xylène et de formaldéhyde. De préférence à l’abri des courants d’air, elle s’adapte très bien au espace relativement peu lumineux.
  • Les aloes : parmi les 300 espèces d’Aloe, les plus connus sont l’Aloe Vera, l’Aloe Tiki Zilla, ou encore l’Aloe Tiki Tahi… Plantes grasses utilisées depuis la nuit des temps par Aristote, Hippocrate ou même Cléopâtre, les Aloe sont très performantes contre les ondes électromagnétiques des ordinateurs et autres téléphones portables mais aussi contre les acariens.
  • Le lierre : Il absorbe de nombreux polluants, et élimine presque totalement le benzène en 24 h.
  • L’anthurium : d’après la Nasa, l’anthurium se classe en deuxième position pour la dépollution de l’ammoniac.
  • Le chlorophytum comosum, tout est dépolluant dans cette plante : la partie aérienne, racine et tubercule, c’est vous dire… Le chlorophytum absorbe de nombreux polluants dont le formaldéhyde et la quasi totalité de monoxyde de carbone en 24 h.
  • Le pothos : il s’attaque à de nombreux de polluants et son action serait augmentée par la légèreté de son substrat.
  • Le caoutchouc ou Ficus Elastica : Le caoutchouc est surtout efficace pour absorber le formaldéhyde. Prévoyez de l’espace, sans soleil direct, pour cette plante à grand développement type hall d’entrée ou salle de réunion par exemple.
  • L’azalée : elle a une grande capacité à absorber l’ammoniac et se cultive très bien en bonsaï.
  • Le dragonnier : Il absorbe surtout le benzène, le xylène et le trichloréthylène et se plaît très bien dans des pièces peu lumineuses voire sombres.
  • Le philidendron : C’est une des variétés les plus efficaces en matière de dépollution. Cette plante élimine formaldéhyde et trichloréthylène. Peu exigeante, elle tolère les pièces sombres mais pas de soleil direct.
  • Le palmier pheonix : Même jeune et de petite taille, ce palmier impressionne par sa capacité à éliminer le formaldéhyde et le xylène. Placez-le de préférence dans une pièce lumineuse, même au soleil direct.
  • Le figuier à feuilles de sabre ou ficus ahlii : Très efficace particulièrement contre le formaldéhyde. Il se plaît à l’ombre légère et à la lumière vive, mais souffre des rayons du soleil direct.

Enfin, si vous manquez de place, pensez aux suspensions ou à la culture en terrarium, c’est idéal pour les espaces restreints. Pour plus d’infos sur les terrariums, reportez-vous à un précédent article et cliquez ici.

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Comment réaliser une composition dans une souche d’arbre ? #video #DIY

Vous souhaitez apporter une vraie touche d’originalité et encore plus de naturel à vos plantes, découvrez les astuces pour réaliser une composition dans une souche d’arbre…

Après les réalisations dans des coupes plus ou moins profondes façon terrarium, ici, j’ai le plaisir de mettre à l’honneur le côté ultra naturel du support et au final de la composition dans sa globalité.

La souche de bois apporte sans contestation une touche d’originalité et d’authenticité.

Quelles soient de moitiés, entières ou encore en morceaux, elles nous rappellent immédiatement nos forêts et accentuent le côté végétal de l’objet.

Soyez créatifs, n’hésitez pas à réaliser vos propres décorations de plantes et osez planter ça pousse 😉.

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Crédit photos textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse®
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Le hérisson, le meilleur ami du jardinier !

Vous vous demandez si le hérisson est utile à votre jardin. Et bien la réponse est oui, oui et encore oui !!!!

Totalement inoffensif pour l’homme, ce petit animal sauvage est un mammifère prédateur protégé par la loi car il joue un rôle primordial dans la biodiversité et finalement peu de gens le savent.

Insectivore, il va vous débarrasser efficacement des larves, limaces, escargots qui pourraient abimer vos cultures mais aussi se nourrir d’insectes types criquets, hannetons, mille-pattes, perce-oreilles etc…

Animal nocturne, il ne sort que la nuit et passe la plus part de la journée à dormir. C’est vous dire à quel point il est discret et ne vous dérangera pas !

Offrez-lui juste un peu d’eau pour s’hydrater. Pour le reste il se débrouillera tout seul. Les feuilles mortes et les branchages de votre paillage par exemple lui permettront de nicher pour la saison estivale et faire son terrier bien douillet pour hiberner de novembre à avril. Côté nourriture, il fera le ménage et trouvera de quoi s’alimenter.

Alors, si vous avez la chance d’en avoir un dans votre jardin, cela déjà prouve que votre jardin est sain et sans pesticides. Laissez-le paisible car il reste un animal très craintif et tellement utile. Évitez de le toucher, n’oubliez pas que sa seule défense est de se mettre en boule lorsqu’il sent le danger.

J’ai eu la chance cette année de découvrir qu’un hérisson nichait dans les haies de mon jardin (que j’ai beaucoup paillé, et je crois que cela explique son arrivée) et suis très heureuse d’avoir ce compagnon qui m’aide à sa manière très efficace à avoir un beau jardin.

Voici celui de mon jardin. La photo est prise de nuit évidemment lorsqu’il sort et de dos malheureusement 😉 mais j’ai pu le photographier ….

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Comment réaliser un terrarium ? #vidéo #DIY

Envie d’une peu de fraîcheur et de verdure ? Vous souhaitez réaliser un terrarium et vous ne savez pas comment faire ?

La tendance déco du moment est belle et bien aux terrariums ! Et, naturellement vous voulez le vôtre !

Parfaitement adaptés pour végétaliser des petits espaces, amenez ainsi un peu de verdure par-ci, par-là, dans votre décoration intérieure ou extérieure et découvrez la méthode pour une réalisation réussie avec les conseils et astuces de OPCP.

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Avec quels végétaux se protéger des voisins ?

Vous avez envie d’un peu d’intimité pour vos journées et soirées estivales ?

Créez-vous un univers cosy à l’abri des regards indiscrets.

Ce petit brin de verdure et fraîcheur de votre cour, balcon, terrasse ou même terrain se doit d’être mûrement réfléchi.

Entre grimpantes, retombantes, en massif, vertes ou fleuries, arbustes ou plantes, le choix est parfois judicieux.

Voici quelques astuces pour vous aider à vous protéger efficacement de vos gentils voisins :

– Favorisez un mélange de plantes vivaces (qui se conservent d’années en années) et des plantes annuelles (qui ne vivent qu’une saison). Ainsi, vous n’aurez pas à renouveler l’intégralité des plantes chaque année mais un peu tout de même 😉.

– Équilibrez entre les plantes au feuillage caduque et au feuillage persistant.

– Prévoyez des plantes de 2 à 3 tailles différentes seulement à mettre en cascade afin de créer un effet de profondeur.

– Favorisez un mélange de plantes vertes et de plantes fleuries avec une proportion de 60/40. (60% de plantes vertes pour 40% de fleuries).

– Inscrivez une note aromatique dans votre composition avec des plantes aromatiques telles que romarin, menthe, laurier, thym et profitez de leur parfum tout l’été.

– Taillez régulièrement pour donner une structure et une densité à votre massif. A l’automne et au printemps à minima, voire plus si besoin.

Enfin, si vous souhaitez une solution très efficace et rapide à mettre en place, je vous conseille les bambous. Leurs feuilles ont un pouvoir occultant important et sont très agréables, elles chantent dans le vent…

Vous pouvez optez aussi pour une palissade bois que vous habillez et travaillez avec des plantes grimpantes en bas, et retombantes en suspension ou en pots suspendus parsemés par-ci, par-là fixés sur la palissade.

Variétés de petites tailles ou retombantes : lierre, beaucoup de plantes grasses, géranium lierre, impatiences, capucines, rosier nain, oxalis, basilic, ciboulette…

Variétés de tailles moyennes : lavande, buis, capucines hautes, zinnias, romarin, menthe, laurier, thym, troène de Californie…

Variétés de tailles hautes ou grimpantes : bambou, cyprès, if, laurier rose, palmier, photinia, rosier grimpant, hortensia, lierre…

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Comment nettoyer EFFICACEMENT un cactus ? #video #DIY

Aïe et oui ça pique ! Apprenez ici à nettoyer votre cactus avec mes astuces 😉.

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Comment obtenir de VRAIES plantes DESIGN ? #video

Vous en avez assez des plantes aux formes standards et vous vous demandez comment avoir de vraies plantes originales, design et branchées.

A vrai dire, cela revient à se demander comment tuteurer EFFICACEMENT ?

Découvrez les astuces de OPCP et apprenez à vous créer des plantes ultra-lookées le tout en DIY. Exemple de réalisation sur un bonsaï Ficus Ginseng.

Regardez la vidéo jusqu’à la fin, il y a un petit bonus 😉.

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Comment obtenir de VRAIES plantes DESIGN ? #DIY

Vous en avez assez des formes standards de vos plantes et, vous aimeriez leur créer un vrai look design ?

Toutes les plantes n’ont pas, par essence, un style qui sort du commun. Alors, n’hésitez pas à le faire vous-même ! C’est extrêmement simple.

Sachez que vous pouvez tuteurer à peu près n’importe quelles plantes pour vous créer un plant atypique, singulier et original.

Pour cela, il faut :

  • un câble avec un fil de fer et une gaine plastique. Cette graine permettra de protéger les tiges de votre plant,
  • enrouler le câble en partant du haut de la tige jusqu’en bas de celle-ci,
  • accrocher le câble sur la partie basse de la plante ou même enfoncez-le dans la terre du plant (voir photos).
  • conserver de l’excédent de câble pour la croissance de la plante.

Portez une attention particulière sur la délicatesse de la manipulation du tuteurage qui peut en effet casser quelques feuilles.

Vous pouvez également vous reportez à la vidéo mise en ligne dernièrement qui explique comment tuteurer un bonsaï Ficus Ginseng, en cliquant ici.

Enfin, il faudra retirer en temps opportun le câble tuteur avant que celui-ci ne marque la tige irrémédiablement. Cette action est à faire dès que la branche tuteurée est capable de se tenir seule, sans l’aide de celui-ci.

Le reportage photo présente ci-dessous deux boutures de lauriers rose réalisées respectivement il y a 4 et 1 an.

Elles ont été ensuite travaillées avec des tuteurs pour leur créer un look original. L’une avec un tronc tressé, l’autre avec une séparation franche entre les deux tiges à la base du plant en vue de réaliser un tronc rectangle (à venir).

Alors n’hésitez plus, maintenant que vous êtes en possession de toutes les astuces nécessaires, créez-vous des plantes ultra- lookées ; le tout en DIY DoItYourself s’il vous plaît.

A vos tuteurs !

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6 plantes EFFICACES pour chasser VRAIMENT les moustiques et mouches

Vous en avez assez de vous faire importuner avec les moustiques et les mouches ?

Marre de vous faire dévorer vos jolies jambes bronzées tout l’été ?

Ou encore lassés de devoir disposer dans votre intérieur cosy d’horribles rubans anti-mouches ou encore d’utiliser des produits chimiques destinés à repousser sans grand succès les moustiques….

Je vous dévoile ici les 6 plantes les plus répulsives qui éloigneront tous ces nuisibles ! Parmi elles, on retrouve des plantes fleuries et des plantes vertes. Alors vous n’avez plus qu’à faire votre choix !

Parmi les plantes fleuries, la lavande et les capucines tiennent la première place. Toutes les deux très odorantes, elles sauront vous ravir tout aussi bien par leurs couleurs flamboyantes que par leurs odeurs et leurs pouvoirs répulsifs.

Parmi les plantes vertes, toutes ont une forte odeur évidemment, destinée à repousser les insectes. Également toutes comestibles, vous pourrez donc à la fois vous régalez de leurs saveurs dans vos petits plats et à la fois vous protéger efficacement des mouches et moustiques.

Parmi elles, certaines sont vivaces c’est-à-dire que l’on garde d’années en années, telles que le romarin, la menthe ou encore le Lemongrass appelé aussi citronnelle.

Le basilic, quant à lui, est aussi très efficace mais est une plante annuelle qu’il faudra remplacer chaque année.

Désormais, vous savez profiter de vos longues soirées estivales en tout quiétude !

 

Fleur de capucine

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Comment éradiquer les pucerons ?

Comment se débarrasser de ces insectes qui affaiblissent nos plantes ?

Comment les éradiquer DÉFINITIVEMENT de vos jardins ?

C’est LA question des amateurs de plantes et de jardins qui revient chaque été. Se nourrissant de la sève et entraînant une déformation des feuilles, ses nuisibles requièrent bien malgré nous toute notre attention !

Bannissez ABSOLUMENT les insecticides et autres produits chimiques : outre favoriser un déséquilibre micro-organique de la terre, ils sont de moins en moins efficaces et les pucerons de plus en plus résistants !

Des solutions naturelles existent et fonctionnement même mieux !

Mais encore faut-il les connaître et savoir les reconnaître ?

Et oui comme tout insectes, il a un prédateur naturel  : LES COCCINELLES.

Extrêmement voraces, ces dévoreuses de pucerons en consomment jusqu’à 100 par jour. De quoi nettoyer entièrement vos plantes efficacement !

Alors sachez reconnaître leurs œufs et laissez bien dans votre jardin ! Encore faut-il en avoir dans son jardin, me direz-vous ?

Alors, comment attirer les coccinelles dans votre jardin ?

Pour les attirer, il faut :

  • Supprimer l’utilisation des pesticides (elles n’aiment pas cela). Votre terre ne s’en portera que mieux : elle sera de meilleure qualité et plus fertile.
  • Les attirer avec leurs plantes favorites : la capucine et la fève.

Désormais, plus d’excuses, vous savez comment faire !

 

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L’hibiscus d’extérieur : touffu et généreux !

L’hibiscus d’extérieur ou autrement appelé Althea ou rose de Chine est un incontournable des jardins fleuris de la saison estivale !

Cet un arbuste tropical, originaire de Chine ou d’Inde, à de nombreux avantages. Son port dressé (non retombant) lui permet d’atteindre jusqu’à 3 mètres de hauteur et ses larges fleurs simples ou doubles de 4 à 6 cm de diamètre en forme de trompettes se reconnaissent facilement.

Très touffu, il est extrêmement généreux en fleur et ce pendant 6 mois de l’année (mai à octobre) !!! De quoi vous assurer un jardin bien fleuri la moitié de l’année !

Ses fleurs peuvent être de plusieurs couleurs : bleu-violet, rouge, rose, blanc, jaune, et sont comestibles. En effet, la fleur a des vertus thérapeutiques et s’utilise aujourd’hui en phytothérapie pour lutter contre la tension artérielle ou encore la fatigue.

Symbole de la Corée du Sud, elle est considérée comme une fleur nationale présente dans l’emblème et l’hymne nationaux sud coréen.

Résistant au gel (jusqu’à -15°C), il affectionne l’exposition au soleil et un sol fertile et drainant.

NB : la fleur orange est celle d’un hibiscus d’intérieur

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Bonsaï Poivrier du Japon

Le bonsaï faux poivrier du Japon est une plante vivace tropicale originaire de Madagascar.

Elle aime donc la chaleur et le soleil et comme tout bonsaï, son arrosage est “délicat “. Je m’explique. Son pot et ses racines étant tellement réduits au strict minimum que le moindre coup de stress : coup de chaud, de froid, grêle… fait des dommages irrémédiables sur le feuillage et sur le plan de manière générale, compte tenu de la petitesse des arbres bonsaï.

Heureusement sa croissance est rapide ! Très décoratif, il développe un feuillage brillant, d’un vert foncé avec un port touffu, robuste, et persistant. Quand on frotte son feuillage, il dégage un parfum épicé, poivre et citron pour le mien. Un régal !

Ses troncs sont faciles à tordre et à tuteurer pour créer une plante au design original. Je vous conseille de prendre du câble électrique pour tuteurer et tordre les troncs : en effet, ce câble, à moindre coût, contient une gaine plastique, qui n’endommage pas les troncs de votre bonsaï. Le faux poivrier du Japon produit des petits fruits rouges de la taille d’une tête d’épingle utilisés en condiments au Japon dit-on. Pour autant, il n’assaisonnera pas vos plats non plus.

Il s’expose à votre convenance en plein soleil, mi-ombragé ou à même l’ombre mais dans un endroit très lumineux.

Pour l’arrosage, si il est en plein soleil et que les températures dépassent les 20°C je vous conseille de baigner la plante 12h dans l’eau tous les 3 jours. Vider le surplus d’écoulement avant de le replacer sur sa soucoupe. Si son exposition est mi ombragée, procéder de même 1 fois tous les 7 à 10 jours. Si c’est ombragé, 1 fois tous les 15 jours suffit.

Certains puristes n’affectionnent pas cette méthode d’arrosage et préfèrent pratiquer une pulvérisation sur le feuillage et la terre. Je trouve que cette méthode est adéquate uniquement pour les avertis !

Aussi, il passera l’été dehors et l’hiver au première gelée il faudra soit le rentrer dans votre intérieur (bien à la lumière). L’arrosage préconisé est tous les 7 à 10jours. Soit vous le remisez dans une pièce lumineuse, fraîche et hors gel pour une période de repos tout en surveillant l’arrosage. Son substrat devra sécher avec chaque nouvel arrosage. Ses feuilles peuvent tomber pendant cette période. Au printemps ressortez le dehors. Il repartira avec les beaux jours !

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Comment avoir de belles plantes ?

Ici, vous allez apprendre à observer et comprendre vos plantes POUR AVOIR DE BELLES PLANTES.

Avant tout, il me semble primordial de “réviser les basiques”. De manière générale, quelque soit les plantes, elle ont toutes les mêmes besoins mais pas dans les mêmes proportions. Ainsi, elles ont toutes besoin de lumière, d’eau et de terre. Les racines puisent l’eau et les minéraux contenus dans la terre et grâce à la lumière, la plante va faire de la photosynthèse, développer de nouvelles feuilles et ainsi grandir.

La première chose à savoir sur une plante est donc sa provenance. Elle vous permettra de comprendre quel est son climat d’origine et vous en dira long sur ses besoins : a-t-elle besoin de chaleur, d’humidité, de soleil, d’ombre ? Craint-elle la sécheresse, le vent ou encore les gelées ?

Cette première question élucidée, vous serez à même de lui reproduire les conditions climatiques dans lesquelles elle s’épanouira le plus.

La seconde chose importante à comprendre est le substrat ou le type de terre qui lui convient. Votre plante a-t-elle besoin d’un substrat drainant et léger ou plutôt lourd et gras ? Riche ou pauvre en minéraux ? Autant de questions auxquelles il va falloir répondre.

Pour cela, je vous propose deux astuces. La première est de se référer à sa provenance. En effet, on peut supposer qu’une plante montagnarde affectionnera l’humidité soit un substrat retenant un minimum l’eau donc plutôt mixte ou gras. A contrario, une plante tropicale va aimer elle aussi l’humidité mais vu qu’il pleut plusieurs fois par jours sous ces climats, son substrat sèche forcément en cours de journée (sinon ses racines seraient inondées à longueur de temps et ce serait une plante aquatique plus une tropicale) donc son substrat est plutôt drainant et léger.

2ème astuce, vous pouvez tout simplement observer le substrat du plant que vous avez acheté. Si l’eau d’arrosage s’évacue rapidement 10sec environ, c’est un substrat dit drainant et léger. Si elle s’évacue lentement env. 1min c’est un substrat dit lourd et gras. Si vous ne savez pas trop, c’est que le substrat est mixte c’est à dire entre les deux.

De manière générale, les plantes tropicales, méditerranéennes, plantes grasse, cactées…ont un substrat léger, les plantes montagnardes un substrat lourd et les plantes continentales un substrat plutôt mixte.

Maintenant que vous savez d’où viennent vos plantes, passons à la phase observation. Cette phase est primordiale mais savez-vous vraiment comment faire ?

Commencer par la regarder de loin pour avoir une vision générale et observer son feuillage. A-t-il une belle coloration ? Son feuillage brille-t-il ? Se-tient-elle bien droite, fière, avec les pétales/feuilles bien ouverts pour prendre un maximum de luminosité et faire de la photosynthèse à fond ? Dans ce cas elle est en bonne santé.

Ou son feuillage paraît-il terne ? Est-elle plutôt retombante, “fatiguée” avec des feuilles refermées sur elle-même comme pour se protéger des rayons du soleil, de la chaleur, de la sécheresse ou encore d’un parasite ? Vous l’aurez compris, c’est le look d’une plante qui lutte. Reste à déterminer contre quoi : manque de lumière, coup de chaleur, de soleil, excès d’eau, parasites …

Puis, prenez le temps de l’observer dans le détail en commençant par la terre et en remontant petit à petit tout en haut. Vous découvrirez certainement pleins de choses intéressantes. De nouvelles pousses ou tiges à fleur en formation, des rejets pour vos futures boutures, ou moins sympa l’apparition d’un parasite (qui cela dit en passant, vous donnera l’opportunité de traiter de suite avant qu’il envahisse tout le plant!).

Puis prenez également le temps de regarder la terre. Et ajuster votre arrosage.

Outre son nom naturellement, il est aussi d’usage de savoir si c’est une plante annuelle ou vivace. Cela vous permettra de lui prévoir un hivernage ou un remplacement la saison suivante. Pour ce faire, je vous conseille de prélever des graines du plant en cours si c’est possible. La ou les graine(s) se trouvent au cœur de chaque belles fleurs arrivées jusqu’à pleine maturité. Si vous avez un doute et ne savez pas comment récupérer les graines, coupez directement la fleur entière fanée, les graines sont contenues dedans. Conservez- les dans une enveloppe ouverte pendant l’hiver et replanter au printemps !

A force d’observer vos plantes, vous vous sentirez de plus en plus à l’aise et d’un simple coup d’œil vous saurez si tout va bien ou si vous devez agir et surtout quoi faire !

Reportez-vous à l’article sur les plantes grasses qui décrit la technique d’acclimatation au soleil et des techniques d’arrosage valables pour la plus part des plantes : Technique d’acclimatation au soleil et techniques d’arrosage

C’est parti ! Vous êtes fin prêts pour AVOIR DE MAGNIFIQUES PLANTES !

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Les ÉTONNANTES plantes grasses

Parfaites pour décorer les jardins ou les balcons, les plantes grasses ou succulentes offrent une variété presque infinie de couleur et de formes et des fleurs encore plus surprenantes.

Pouvant atteindre tout de même une taille importante dans leur milieu naturel, elles restent cependant sous nos latitudes à dimensions “acceptables” pour nos jardins et balcons.

Ces plantes aiment la chaleur et le soleil à condition qu’elles aient été acclimatées petit à petit aux rayons directs du soleil. En effet, même les plantes prennent des coups de soleil! Pour cela, il faut prendre son temps mais cela vaut le coup car elles sauront vous remercier de cette exposition au soleil en formant de magnifiques fleurs.

Dans ce cas, je vous conseille vivement une acclimatation pas à pas :

  •  les 15er jours : exposition directe aux rayons du soleil du matin pendant 2h (10h à 12h) puis l’exposer de manière ombragée le reste de la journée.
  • les 15 jours suivants : exposition directe au soleil toute la matinée jusqu’à environ 14h puis l’exposer de manière ombragée le reste de la journée.
  • Les derniers 15 jours : exposition permanente au soleil.

Ces plantes ont la particularité d’être gorgée d’eau. En effet, “succulentes” vient du latin “plein de suc”. Ainsi, elles retiennent l’eau dans leurs feuilles et sont ainsi capables de résister à des périodes de sécheresse importante.

Ceci étant, comme toutes plantes elles nécessitent d’eau pour se développer. Il est donc primordial de bien l’arroser surtout pendant la période estivale.

Je vous conseille de laisser le substrat bien séché avant tout arrosage quelque soit la période. Pour l’arrosage, vous pouvez :

  • baigner votre plant (c’est à dire le faire tremper dans une soucoupe) afin que la plante “boive” et se réhydrate naturellement comme elle le ferait d’elle même en pleine terre. 2 à 3 fois par mois en été / 1 fois par mois en hiver
  • arroser avec un jet brumisateur, réhydratez juste le substrat de surface, les racines feront le reste.
  • arroser avec un verre d’eau, l’équivalent d’un petit verre tous les 8 à 10 jours en été et 1 fois par mois l’hiver.

Dans tous les cas, l’eau ne doit pas stagner plus de 2 jours dans la soucoupe. Si la plante n’a pas tout bu, débarrassez-vous de l’eau stagnante.

Suite à cette méthode de ré-acclimatation au soleil, tout devrait bien se passer. En revanche, si vous constatez un changement important de la couleur du plant ou pire l’apparition de tâches brunâtres, aïe c’est le signe d’un coup de soleil !!!

Pas de panique, en remettant le plant de suite à l’ombre et en l’arrosant copieusement, petit à petit, il reprendra sa couleur d’origine. Quant aux tâches brunâtres, le mal est malheureusement fait et seul le renouvellement du feuillage lui redonnera son aura naturel.

Par ailleurs, il est important de comprendre que ces plantes ont de petites racines et de ce fait, elles ont besoin de pot de petites tailles. Le cas échéant le surplus de terre contenu dans le pot peut favoriser le développement de champignons ou autres parasites.

Quant au substrat, il faut qu’il soit bien drainant et léger. En effet, une terre lourde obstruerait complètement les racines et l’empêcherait de s’hydrater correctement.

Enfin, certaines de ces plantes ont des vertus dépolluantes notamment contre les ondes électromagnétiques comme le Crassula par exemple, d’autres comme l’Aloe vera sont utilisées en cosmétique ou en alimentaire.

Voici quelques exemples de plantes succulentes : Aloe vera, Kalanchoe, Echeveria, Sanseveria, Cactus de Noël, certaines cactées, Agave, Yucca, Crassula, Ficoïde…

Pour finir, sachez que les plantes grasses se bouturent très facilement !! Un tuto sera mis en ligne prochainement sur le site alors restez connectés en vous abonnant au site et sur les réseaux sociaux.

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