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Les différents types de terre, comme s’y retrouver ?

Vous entendez souvent parler de différentes terres sans trop savoir ce que ça veut dire ou encore ce que cela induit.

Terreau, terre végétale, terre de bruyère, compost, tourbe blonde ou brune, vous êtes totalement perdus !

Quelles sont les composantes importantes des sols ? Quelles sont les principales types de terre ainsi que leurs propriétés ?

Et comment vous y retrouver pour rempoter votre dernière plante fraichement arrivée chez vous ?


DE QUOI EST COMPOSE LE SOL ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit rappel.

La terre autrement dit la composition d’un sol est un mélange de sable, d’argile, de calcaire et d’humus.

  • Passons rapidement sur le sable, on sait tous que c’est un concassé de pierres donc de minéral (principalement du quartz), souvent pauvre en nutriments.
  • Une terre argileuse est une terre dite imperméable c’est à dire qui ne laisse pas l’eau s’infiltrée en profondeur.

Elle est en revanche très fertile car riche en minéraux mais se durcit très rapidement donc relativement dur à travailler. C’est à la fois un atout et une contrainte.

  • Le calcaire est également une substance minérale composée principalement en simplifiant grandement de calcium.

La présence importante de calcaire se traduit souvent par une tendance à la sécheresse, la présence de pierres, graviers fins et une certaine pauvreté en éléments nutritifs.

  • Enfin, l’humus, terme beaucoup moins commun, provient de la décomposition des végétaux produit par les bactéries contenues naturellement dans le sol.

COMPOSANTE IMPORTANTE DES SOLS : LE pH

La notion de pH de la terre est extrêmement importante pour les besoins de votre plante.

Le chiffre 7 est le chiffre pivot qui désigne un sol neutre, ni acide (pH < à 7), ni calcaire (pH > à 7).

Il est important de savoir que dans le cas où le pH de la terre est trop calcaire, un phénomène de blocage d’assimilation et d’absorption des éléments nutritifs se produit. Dès lors, les engrais et nutriments que vous donnez à vos plantes ne sont pas assimilées correctement voire pas du tout et n’ont pas ou peu d’effet.

Par conséquent, la plupart des plantes préfèrent une terre plutôt acide avec un pH inférieur à 7.

C’est le cas de toutes les plantes dites à terre de bruyère qui apprécient l’acidité des sols comme les azalées, rhododendrons, hortensias, magnolias, érables, lilas, camélias. La terre de bruyère est en général humide, lourde et de couleurs plus foncées.

A contrario, les terres calcaires ont donc un pH supérieur à 7, les terrains sont généralement plus secs et de couleurs marrons clairs.

Ils conviennent parfaitement aux cultures de romarins, lavandes, campanules, agapanthes, roses trémières, asters, oeillets, géraniums, hellébores, heuchères, abélias, bruyère d’hiver, fusains, troènes, chèvrefeuilles, sureaux, peupliers, tilleuls…


LES DIFFERENTES TYPES DE TERRE

La terre végétale ou dite aussi terre naturelle est la terre que l’on retrouve dans les jardins et dans la nature.

Le terreau est un substrat prêt à l’emploi formé de terre végétale enrichie de produits de décomposition qui apportent la matière organique.

Le compost est le recyclage et la décomposition de déchets verts, substrat riche et humifère, c’est à dire riche en humus.

La terre de bruyère est légère, perméable avec une acidité importante.

La tourbe blonde ou brune est une matière organique issue de la fossilisation de matière organique principalement végétale dans un milieu très humide qui se mélange généralement à du terreau.

Les terres dites méditerranéennes contiennent en complément des roches volcaniques comme la pouzzolane afin de favoriser un bon drainage.


BON A SAVOIR

Une terre est dite légère et drainante lorsque l’eau s’évacue rapidement, composée d’un sol sableux relativement pauvre en éléments nutritifs contrairement à une terre lourde riche en humus constituée d’une importante couche de végétaux en décomposition et dont sa composition a un fort pouvoir de rétention d’eau et de nutriment.


ASTUCES POUR

  • Acidifier un sol et diminuer le pH

Ajouter du marc de café, du thé usager au pied du plant en grattant un peu la terre

  • Alcaliniser un sol et augmenter le pH

Ajouter des coquilles d’oeufs finement concassés à la terre

  • Alléger une terre et la rendre plus drainante

Ajouter du sable, de la perlite (concassé de pierres ponces), du gravier fins

  • Alourdir une terre trop légère

Ajouter du compost, de la terre végétale


Vous êtes désormais parés à tous les mélanges possibles en adaptant selon les besoins de votre plantes un terreau léger et pauvre ou un terreau riche, et lourd.

Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
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PERMACULTURE : les grands principes, par où commencer ?

Vous entendez de plus en plus parlez autour de vous de permaculture.

Certains y sont passer depuis longtemps et profitent pleinement des bienfaits et pour d’autres c’est encore un néologisme de l’industrie du végétal.

Alors qu’est-ce que la permaculture ? Quels sont les grands principes ? Est-ce duplicable à son échelle et peut-on la pratiquer chez soi ?

Découvrez dans cet article les bases de la permaculture en espérant profondément susciter votre intérêt et vos convictions personnelles.


QU’EST-CE QUE LA PERMACULTURE ?

Bill Mollison, scientifique australien engagé dans la cause environnementale est un des fondateurs du concept de permaculture dans les années 70.

A l’origine des mots « permanent » et « culture », la permaculture est un concept global qui vise à s’inspirer de la nature et de son mode de fonctionnement pour le reproduire afin de créer des éco-systèmes autonomes, durables et stables dans lesquels la biodiversité est reine.

Ainsi, la permaculture s’appuie sur une éthique, de vraies valeurs fondamentales qui prennent soin de la nature dans sa globalité : sols, forêts, eau, air ; soin de l’humain aussi bien au niveau de l’individu, que de l’espèce ; et enfin qui inclut une redistribution des richesses.

Pour penser permaculture, il faut prendre en compte aussi le panorama végétal montagne, forêt, plaine…, le climat, et les types de sols argileux, caillouteux, sablonneux…


QUELS SONT LES GRANDS PRINCIPES ?

Chaque espèce animal ou végétal vit en équilibre avec les autres.

Le sol est nourri par les plantes qui y poussent puis meurent. Les écorces d’arbres morts nourriront les sols forestiers, quand les déchets de prairie faits de paille amenderont de façon naturelle les plaines. Rien se perd tout se transforme au profit d’autres espèces vivantes.

Les grands arbres protègent les plus petits du vent ou du soleil, jouent un rôle de prévention et d’éducation en les alertant des attaques fongiques ou parasitaires via un mode de communication bien plus complexe qu’on ne le croit.

Les plantes sont adaptées au climat et se ressèment toutes seules.

Bref, une vraie partition de musique harmonieuse dont vous êtes le chef d’orchestre.


Aussi, en permaculture, on favorise :

  • un sol vivant : vers de terre, micro-organismes, matière organique…
  • une biodiversité riche végétale et animale,
  • l’introduction d’insectes pollinisateurs, ou de ruches,
  • l’introduction de prédateurs comme les oiseaux, les hérissons, pour défendre les cultures des limaces, et autres nuisibles.
  • l’association de plusieurs cultures avec de nombreuses espèces cultivées voire même des espèces sauvages,
  • un recyclage des déchets verts sur place en paillage favorisant une bonne aération des sols, et une bonne absorption de l’eau de pluie,
  • une utilisation optimale de l’eau avec récupération de l’eau de pluie, protection du sol par paillage pour limiter l’évaporation, l’utilisation d’oya,
  • l’introduction d’animaux comme les poules, idéales pour laisser reposer un terrain après culture et l’amender en matière organique,
  • un travail du sol très limité voire même inexistant pour ne pas perturber l’équilibre naturel.

En permaculture, on ne retourne pas la terre car elle est suffisamment aérée et meuble et surtout on protège les lombrics qui eux se chargent de la retourner pour nous et sans effort du jardinier !


PEUT-ON PRATIQUER LA PERMACULTURE CHEZ SOI ?

La réponse est évidemment oui.

Commencez par des gestes simples.

Stopper les engrais chimiques, favorisez les solutions naturelles d’engrais et insecticides, recycler vos déchets ménagers, ainsi que vos déchets verts en paillage ou en compost, pratiquer des cultures variées et non des monocultures, planter des plantes vivaces mellifères… L’idée étant bien sûr de favoriser la biodiversité.

Faites appel à votre bon sens et posez vous la question.

Que ferait Mère Nature si l’homme n’était pas là, comment optimiserait-elle pour servir de façon harmonieuse un plus grand nombres d’êtres vivants ?

Vous serez surpris de constater à quel point en laissant la nature faire, vous diminuerez grandement votre travail au jardin.

Finis les arrosages, désherbages, bêchages, et autres …. sortez les lunettes et hop sur le transat !


INFOS & LIENS UTILES

Pour s’initier au zéro déchet découvrez la Box mensuelle 0 déchet de chez Pousse Pousse et pour initier et sensibiliser les enfants au monde du végétal, découvrez les box thématiques dédiés aux enfants de 5 à 11 ans chez Menthe & Primevère avec des formules d’abonnements mensuelles, saisonniers ou des box à l’unité !

Crédits texte : OsezPlanterCaPousse

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5 ETAPES POUR CREER UN LOMBRICOMPOSTEUR

Réaliser un compost soi-même avec les moyens du bord est loin d’être utopique ! Vous pensiez cela absurde, détrompez-vous c’est tout à fait possible même en appartement ou sur un balcon.

Outre l’avantage indéniable de tendre vers une green attitude « zéro déchets », vous aurez la fierté de créer votre propre compost, prêt à nourrir vos plantes de façon naturelle, écologique et éco-responsable !

Découvrez dans cet article les 5 étapes pour réaliser un lombricomposteur handmade, les règles à respecter et les erreurs à éviter.


  1. CREEZ LA STRUCTURE DU LOMBRICOMPOSTEUR

Utilisez 4 boites minimum en polystyrène type frigolite de poissonnier de mêmes tailles afin de les superposer les unes sur les autres.

Idéalement des boites de format rectangulaire aux dimensions approximatives de 50cm de long X 25cm de large sur 10 cm de hauteur est tout à fait convenables.

Le bac n°1, bac du bas, récupère l’excédent d’eau et sera le jus de compost à diluer pour apporter engrais et nutriments dans l’eau d’arrosage de vos plantes.

Le bac n°2 est le compost prêt à l’emploi, à utiliser comme paillage au pied de vos plantes ou à mélanger à du terreau pour les rempotages.

Le bac n°3, étage intermédiaire est le lieu de résidence et de travail des lombrics. Vous pouvez doubler cet étage et créer deux bacs n°3.

Enfin le bac n°4, bac supérieur, est celui dans lequel vous déposez les déchets alimentaires en morceaux et dans lequel les vers remontent pour chercher de la nourriture.

Faites ensuite les trous d’aération de la structure. Découpez au cutter sur les côtés des bacs 2, 3 et 4 une dizaine de trous de la taille d’une pièce de 2€. Procédez de même sur le fonds des 2 bacs supérieurs, n°3 et 4.

Protégez ensuite tous les trous latéraux d’un grillage très fins afin que les vers de terre ne s’échappent pas par les côtés.

Procédez de la même manière sur le fond du bac n°2 afin que les lombrics ne puissent accéder au bac à jus dans lequel ils se noieraient.

Les autres trous restent libres. Les lombrics doivent ainsi « voyager » entre les 2 bacs supérieurs par les trous laissés en libre accès, allant chercher de la nourriture en surface et retournant ensuite en profondeur.

Placez ensuite le couvercle tout en haut afin que l’obscurité soit de mise.


2. AJOUTEZ DES LOMBRICS

Prélevez dans la nature des lombrics après une pluie de préférence. Ils seront plus en surface et plus faciles à extraire.

Dans la mesure du possible essayer de prendre des vers de différentes tailles, de l’adulte aux plus petits, et d’en récolter une bonne trentaine.


3. AJOUTEZ DE LA TERRE

Mélangez la terre que vous avez prélevé avec les vers à de la terre végétale puis versez ce mélange dans les bacs 3 et 4.


4. HUMIDIFIEZ LE COMPOST

La réussite de votre lombricomposteur réside dans l’apport en eau. Un arrosage homogène des bacs n°3&4 pour une humidité homogène est indispensable.

Utilisez une poire d’arrosage pour une pluie fine ou l’embout pomme de votre arrosoir et non un filet de robinet.

Vaporisez quotidiennement en complément par temps chaud et sec.

Vous pouvez aussi utiliser des matelas d’humidification vendus dans le commerce. Composés de fibres de chanvre et de lin, leur excellente densité maintient une humidité constante.

Le mélange doit resté frais et humide sans être détrempé.


5. MELANGEZ & AEREZ LE COMPOST

Deuxième clé de la réussite : l’aération.

Elle se réalise naturellement par les trous d’aération mais aussi en remuant régulièrement.

Retourner délicatement 2 à 3 fois par semaine tout le contenu des 2 bacs supérieurs.

Pour ne pas risquer d’abîmer les vers, faites-le à l’aide d’une main gantée plus douce et moins tranchante qu’une petite pelle.

Aussi, il est important de vérifier que les trous d’aération ne soient pas obstrués et que l’air circule correctement.

De temps en temps, nettoyez-les grilles afin que la terre ne se colmate pas à ces endroits.



LES ERREURS A EVITER

Votre lombricomposteur est destiné à traiter et recylcer vos déchets ménagers en engrais, mais quelques règles sont à respecter.

Aussi, on ne met pas n’importe quoi dans un lombricomposteur.

Ce qu’il convient de mettre :

  • des épluchures de légumes, finement broyées,
  • des feuilles mortes,
  • de l’herbe de tonte séchée,
  • du marc de café ou thé,
  • du carton ondulé non imprimé humide : les lombrics en raffolent – non imprimé afin qu’ils ne digèrent pas d’encres chimiques.
  • des coquilles d’oeufs finement concassées,
  • des mouchoirs en papier : résidus de bois, constitués de cellulose, hautement biodégradable, les mouchoirs sont de la nourriture très appréciés des vers de terre.
  • des rouleaux de papier toilette non imprimé.

Ce qu’il ne faut pas mettre :

  • Des morceaux plus gros qu’une pièce de 2€,
  • Des restes de viande, de poissons, d’aliments cuits ou cuisinés, sauces, etc… Cela ne sera pas digérer par les lombrics et attire des nuisibles comme les mouches.
  • Des morceaux de bois, trop lent en décomposition,
  • Des agrumes, citrons, oranges ou fruits exotiques comme les ananas, les fruits de la passion, trop lents en décomposition et trop acides pour les vers de terre.

BON A SAVOIR

  • Les vers travaillent mieux entre 10 et 30°C. Pour leur permettre de résister à des températures plus extrêmes, veillez à garder votre lombricomposteur à un endroit abrité du soleil mais aussi du froid.
  • L’ajout d’ortie ou de consoude favorise et accélère la décomposition des déchets.
  • La règle dit : une poignée d’épluchures pour une poignée de carton non imprimé.
  • Les graines qui germent dans le compost ou la moisissure sont de bonne augure. Ce sont tout autant de graines qui ne germeront pas plus tard et la moisissure est signe que le travail de décomposition se déroule correctement.
  • Un compost mûr dégage une odeur de sous-bois, son aspect est grumeleux.

Si vous avez dès questions n’hésitez pas à les poster en commentaires j’y répondrai avec plaisir et à vous abonner au blog ici 🌿!



Crédits photos et textes : OsezPlanterÇaPousse 
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Moucherons de terreau : 7 astuces pour s’en débarrasser

Véritable plaie, ces petits insectes nous empoisonnent littéralement la vie et celle de nos plantes tant leur prolifération est exponentielle. Alors d’où viennent-ils ? Comment prévenir leur arrivée et comment les chasser ?

Tout d’abord, les moucherons de terreau, autrement appelés sciarides, sont essentiellement présents au début et à la fin de l’été appréciant les sols humides dans lesquels ils se reproduisent avec les pluies printanières et automnales.

L’éphémérité de leur vie fait de la femelle une excellente pondeuse. Environ 200 œufs en une fois et une larve à l’âge adulte pond immédiatement de nouveaux œufs !

Voilà pourquoi ils sont un vrai sujet à la fois fastidieux et agaçant dont il est bien difficile de se débarrasser quand l’invasion est malheureusement là.


COMMENT LES PRÉVENIR

Trois gestes simples pour la prévention de l’invasion de moucherons.

1/ Ne pas trop arroser. Les moucherons apprécient les sols humides dont ils ont besoin pour atteindre la terre en profondeur, pondre et pour le bon développement des larves. Il est donc judicieux de ne pas trop arroser vos plantes, qui deviendront sans intérêt pour eux.

2. Choisir des pots adaptés. Les pots doivent être impérativement percés au fond pour maintenir une bonne évacuation de l’eau d’arrosage et éviter toute eau stagnante, favorable à leur apparition.

3. Retirez les déchets végétaux. Les moucherons apprécient les sols riches et les déchets végétaux en décomposition comme les racines, les feuilles mortes, les brindilles. Faites donc place nette du terreau.


COMMENT LES COMBATTRE ?

On passe à l’action avec 7 astuces naturelles pour s’en débarrasser.

1. Mettre en quarantaine la plante infestée de manière à limiter l’invasion aux autres plantes pendant minimum 3 semaines et soignez-là.

2. Nettoyez et rempotez. Très efficace pour se débarrasser des larves, nettoyez toutes les racines sous un jet d’eau en prenant soin de retirer tout le terreau. Nettoyez également soigneusement votre pot avec du vinaigre blanc dilué et rincez abondamment. Puis rempotez dans un terreau et pot sain, exempt de toutes larves.

3. Vaporisez de l’huile essentielle de géranium diluée dans de l’eau sur le terreau. Détestant cela, ils s’échappent à vitesse grand V du pot. A pratiquer donc de préférence en extérieur et à renouveler jusqu’à disparition complète des moucherons.

4. Concoctez une mixture maison à base de cannelle. Ajoutez deux cuillères à soupe de cannelle dans 1L d’eau chaude. Laissez infuser, puis refroidir et versez la préparation comme eau d’arrosage. Le seul inconvénient de cette astuce est le rajout d’eau et donc d’humidité.

5. Créez une barrière physique anti- moucherons. Disposez une couche de graviers pour aquarium d’une épaisseur suffisante d’au moins 4 cm. Obstruant l’accès à la terre, cela rend plus difficile la ponte des œufs ; et du coup les moucherons passeront leur chemin.

6. Détournez leur attention pour les piéger & Fabriquer des pièges
Les moucherons sont très attirés par le vinaigre de vin ou le vin. Placez un petit verre de vinaigre de vin sur le terreau d’une plante envahie de moucherons, et ils viendront s’y noyer tout seul. Vous pouvez aussi fabriquer un « vrai » piège avec une bouteille en plastique dont vous aurez découpé le haut de la bouteille puis retourné à l’intérieur de celle-ci. Ajoutez un liquide sucré tel que la bière ou du vin et ajoutez un film étirable transparent que vous perforez. Le film étant là pour les empêcher de ressortir du piège.

7. Ajoutez à votre collection des plantes carnivores, elles s’avèrent très efficaces contre tous les insectes. Une fois la proie attirée dans son piège, il lui est impossible de s’en échapper. Le drosera en image ci-dessous est une variété adaptée à ces tailles d’insectes très petits. Observez les moucherons pris au piège !


A vous de jouer ! Et n’hésitez pas à poster vos questions en commentaires 🙂


Drosera
Drosera
Drosera
Drosera

Crédit photos et textes : OsezPlanterCaPousse
Remerciement : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully
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5 étapes au jardin pour passer à l’hiver

L’hiver s’installe à grand pas, avec des températures de plus en plus fraiches qui accompagnent de la chute des feuilles des arbres, changeant le panorama le temps d’une nouvelle saison.

L’automne et l’hiver sont bels et bien installés et il est grand temps de faire un bon ménage au jardin !

Voici 5 étapes à faire au jardin pour préparer l’hiver.


1.RAMASSER LES FEUILLES MORTES

Étalées sur votre pelouse désormais devenue un véritable camaïeu de couleurs automnales flamboyantes dès qu’un rayon de soleil surgit, et malgré ce magnifique spectacle, les feuilles mortes sont à ramasser à la pelle !

Outre le fait qu’elles empêchent votre pelouse de respirer et de faire le plein de lumière pendant cette période où les jours sont courts, elles s’avéreront très utiles pour créer un paillage et protéger naturellement des plantes contre le froid ou pour être utilement recycler en compost que vous utiliserez au printemps prochain pour fertiliser.


5 étapes au jardin pour passer l'hiver
5 étapes au jardin pour passer l’hiver

2. HIVERNER LES ROBINETS & PROTÉGER VOS PLANTES DU FROID

Stoppez l’arrivée d’eau de votre robinet extérieur et purgez le circuit afin que l’eau résiduelle et le gel n’endommage pas votre robinet et vos canalisations.

Puis rangez vos tuyaux d’arrosage et arrosoirs dans une pièce hors gel ou à défaut mettez vos arrosoirs à l’envers – surtout pour les arrosoirs en zinc – afin que l’eau ne s’infiltre pas.

Enfin, découvrez mes astuces pour protéger efficacement vos plantes du froid et du gel.


3. FAIRE PLACE NETTE DES ANNUELLES ET ENTRETIEN DES VIVACES

Retirez les mottes des plantes annuelles fanées et taillez vos plantes vivaces en rabattant les branches mortes, mal placées ou en surnombres.


4. NETTOYER LES OUTILS

Un peintre se doit d’avoir de bons pinceaux, un jardinier de bons outils !

Alors, on vérifie les lames des sécateurs, des tailles-haies, et de la tondeuse. On gratte à la paille de fer la rouille et on affûte les lames. Plus vos lames sont affûtées et tranchantes, moins c’est agressif pour les plantes.

Nettoyez les autres petits outils tels que les pelles, grattoirs, plantoirs de la même manière à l’exception des manches en bois qui apprécieront une huile pour être nourri, conserver leur éclat et éviter toute fissure.

Évidemment on sèche tout bien correctement avant de tout ranger.


5. PLANTER DES BULBES & SE FAIRE UNE COMPOSITION AUTOMNALE

D’octobre à fin décembre, plantez les bulbes à floraisons printanières telle que les tulipes, jacinthes, narcisses en pleine terre, en pot, ou en jardinière. Au printemps, leurs couleurs et parfums vous immergeront directement dans la saison.

Enfin, faites-vous plaisir et préparez-vous une belle composition de saison pour l’extérieur, histoire de ne pas rester avec un jardin « en sommeil ».

Favorisez pour une composition mixte faite à la fois de plantes vivaces : roses de Noël, bruyère, euchère ; et d’annuelles : cyclamen, pensée.

De cette manière vous n’aurez qu’à renouveler les annuelles vous permettant de diversifier au fil des années les variétés et les couleurs.


Crédit photos et textes  : OsezPlanterCaPousse