Avec l’annonce des chaleurs estivales caniculaires de ces derniers jours, il est de bon ton de se tourner vers les plantes capables de résister à de telles températures.
Dotés de véritables réserves d’eau dans leurs tiges ou leurs feuilles charnues, les cactus et les succulentes offrent de sérieux atouts pour lutter et résister à la chaleur et à une sécheresse prolongée. D’ailleurs, elles font parties de ces rares espèces vivantes dotées de sensibilité capables de mettre à leur bénéfice une telle chaleur.
En réalité, elles sont même à leurs apogées en ces périodes d’air chaud et sec et font des croissances parfois fulgurantes.
Aujourd’hui, je mets donc à l’honneur une nouvelle variété de succulente à l’allure de cactus, l’Alluaudia ascendens.
Originaire des régions arides du sud de Madagascar où la plante pousse sur des sables alluvionnaires, cet arbre succulent vivace épineux à port dressé a un look pour le moins atypique.
Le tronc, presque blanc craquelé laisse apparaitre des nervures vertes et un motif marbré et développe de petites feuilles coniques d’un beau vert foncé régulièrement espacées et de nombreuses épines blanches.
Alluaudia
CULTURE, ENTRETIEN, SOIN, EXPOSITION
L’Alluaudia aime une exposition la plus ensoleillée possible et accepte une température minimum de 10°C. Vous pouvez donc la sortir pendant la belle saison en extérieure en l’acclimatation petit à petit aux rayons du soleil et la rentrer en intérieur l’hiver.
Optez pour une poterie terre cuite favorable aux échanges thermiques et découvrez ici pourquoi c’est important.
Détestant les excès d’eau, prévoyez un lit de billes d’argiles ou graviers en couche de 3cm minium pour favoriser le drainage et l’évacuation de l’eau d’arrosage.
Rempotez dans un mélange à proportion égale de terreau et de sable tous les 3 ans, au printemps.
Niveau arrosage, comme toutes les succulentes il est nécessaire d’attendre que le terreau soit bien sec en profondeur avant tout nouvel arrosage et de veiller au bon écoulement du surplus d’eau d’arrosage.
Pas de vaporisation sur la plante, détestant l’humidité, cela n’aurait qu’un effet néfaste sur elle.
Pas de taille à réaliser.
Alluaudia
MULTIPLICATION
La multiplication se fait soit par semis, soit par bouturage dès le printemps et jusqu’à la fin de l’été.
Prélevez un rameau sain d’environ 5 – 10 cm de long à l’aide d’un outil propre et aiguisé,
Vaporisez de l’eau sur les 2 parties sectionnées afin de stopper l’écoulement de la sève,
Laissez sécher la bouture à l’air libre pendant 3 jours jusqu’à la formation d’un cal de cicatrisation. Cela favorisera le développement des racines et évitera l’apparition de maladies,
Rempotez dans un mélange de terre comme décrit ci-dessus,
Humidifiez (attention ce n’est pas arroser !) en brumisant la terre quelques jours après seulement, puis régulièrement toutes les semaines jusqu’à ce que la bouture prenne.
Placez votre bouture à l’abri du soleil direct et des courants d’air jusqu’à l’apparition des racines sous 4 semaines environ. Pour savoir si votre bouture a bien prise, exercez une légère pression en tirant délicatement. Si une résistance s’oppose, les racines ont bien pris !
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le bois de l’Alluaudia est utilisé dans la construction et le charbon de bois à Madagascar.
Le nom du genre botanique Alluaudia est dédié à l’explorateur français Charles Alluaud (1861-1949)
Alluaudia
Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
Remerciements : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly
Vous avez envie d’une jungle urbaine luxuriante, d’élargir votre collection de plantes, mais vous ne pouvez malheureusement pas vous offrir toutes celles dont vous rêvez.
Découvrez dans cet article comment cultiver des plantes vertes, fleuries, plantes aromatiques, arbustes même des arbres fruitiers sans dépenser 1€.
Tout est à portée de main et tout est possible ! Encore faut-il connaître les ficelles pour se constituer rapidement une véritable collection digne de ce nom.
Quelques notions de base sont nécessaires pour savoir où et comment faire et à minima il vous faudra tenter l’expérience !
UN PEU D’OBSERVATION ET DE BIOLOGIE
La nature était présente sur terre bien avant l’arrivée de l’homme et elle ne nous a pas attendu pour se reproduire. Tout être vivant de la faune se reproduit naturellement.
À un âge mature, la plus part des plantes produit au printemps des fleurs qui se transforment en fruits pendant la belle saison après pollinisation.
Lesquels, arrivés à maturité fin d’été, vont tomber au sol, se désagréger naturellement en automne en se séparant de la pulpe pour ne laisser rien d’autre que les futures graines, gage d’une nouvelle vie végétale en devenir.
Ainsi, vous l’aurez compris, les graines se trouvent au cœur de chaque fleur ou fruit arrivés à maturité.
Ces mêmes graines subiront naturellement une période de froid pendant l’hiver nécessaire à leurs germinations.
Voilà comment les choses se passent à l’état sauvage. C’est le cycle naturel de reproduction des végétaux ! Garder bien cela en tête, car il faudra parfois tenter de reproduire ces conditions.
RENTRONS DANS LE VIF DU SUJET
A peu près tout ce que vous croisez sur votre chemin peut potentiellement être bouturer et cultiver.
Profitez d’une balade dans les bois pour faire quelques cueillettes. Muni de votre sécateur, vous avez sous vous yeux à votre disposition toute une multitude de graines et végétaux qui se bouturent ou se cultivent très facilement.
Vous pouvez prélevez plusieurs variétés tels que le lierre, la mousse, des glands de chênes ou de marrons déjà germés ou à faire germer, des herbes aromatiques sauvages telles que la menthe, le romarin, ou encore de la lavande sauvage.
Jeune chêne obtenu à partir d’un gland
Dans votre cuisine, vous avez à disposition les graines des fruits et légumes que vous consommez. Vous pouvez récupérer les graines de tomates, aubergines, courgettes… Pour cela, il vous suffit de bien retirer la pulpe des graines, de les faire sécher à l’air libre quelques jours, et de les soumettre au froid quelques temps (soit au frigo, soit en extérieur de façon naturelle) afin qu’elles puissent germer au printemps suivant.
Vous pouvez procéder de même et conserver aussi les noyaux d’avocat, d’abricot, de pêche et mêmes les pépins de citron par exemple.
J’ai personnellement déjà fait germer des graines de palmiers, des noyaux de pêcher et des pépins de citron. Actuellement, je laisse grandir les arbres fruitiers en attendant de les greffer afin d’obtenir des fruits (futur article sur le greffon à venir).
Pensez bien que toutes les graines, maintenant vous savez où les chercher, et comment les faire germer, peuvent vous fournir une nouvelle plante, voire même des légumes ou des fruits.
APPRENEZ A RÉALISER VOS PROPRES BOUTURES
Le bouturage est une des manières simple de multiplier les végétaux. Cette technique consiste à prélever un bout d’une plante dans le but d’en obtenir une seconde qui aura les mêmes caractéristiques que la plante mère, puisqu’elle ne provient pas d’une reproduction naturellement pollinisée.
Pour optimiser vos chances de réussite, il convient de bouturer au printemps. C’est la période de reprise des végétaux, idéale pour les mises en boutures.
Le principe est le suivant : pour raciner, la bouture prélevée sur le plant mère doit être saine, mature et sans fleur !
Ainsi, la réussite de vos boutures réside donc presque uniquement dans le fait de savoir faire de bons prélèvements.
Les boutures de plantes vertes ou plantes fleuries à prélever sont essentiellement des tiges non fleuries, (j’insiste une bouture de tiges fleurie ne prendra pas) avec du bois ou non selon les variétés. Les boutures racineront soit en eau, soit directement plantées en terre selon les variétés.
Voici quelques exemples de bouture de plante verte :
Le Pothos, le lierre, le tradescantia par exemple sont des plantes qui se bouturent très simplement. Coupez une branche sous un nœud et laisser raciner dans l’eau pendant environ 1 mois. Puis replantez dès que vous avez 5-6 belles racines de 5 -10 cm. Pour plus de détails, consulter l’article sur le Pothos.
Pothos raciné
Un autre exemple de bouture de plante fleurie réalisée à partir d’une feuille avec ce magnifique Bégonia Bertinii :
Feuille de Bégonia racinée
Plante mère
Ou encore avec un Pilea :
Feuille de Pilea racinée
Pour les plantes succulentes, on bouture à partir de tiges mais également à partir de feuilles uniquement.
Déposez des feuilles saines prélevées sur la plante mère sur une terre légère. Placer les boutures dans un environnement lumineux à l’abri des courants d’air, à température ambiante. N’arrosez pas au risque de faire pourrir les feuilles ! En quelques semaines, des racines ou nouvelles feuilles apparaitront sur l’extrémité, là où la feuille a été sectionné.
Feuilles de succulente racinées
Découvrez en image dans ces 2 vidéos comment bouturer des tiges et des feuilles de succulentes.
Découvrez aussi comment bouturer une incontournable plante aromatique, la menthe :
MULTIPLIEZ VOS PLANTES PAR DIVISION
La division de la motte est aussi une solution pour augmenter votre collection.
Découvrez comment diviser un plant dans cette vidéo et comment bouturer une plante grasse directement en terre avec le Sansevieria.
PENSEZ A PRÉLEVER DES SPÉCIMENS CHEZ VOS AMIS
Je ne connais pas un ami sympa qui refuserait que vous partiez avec une petite bouture de la plante qui vous a tapé dans l’œil, en échange de laquelle vous pourriez lui en proposer une de votre propre collection :-).
CONNAISSEZ-VOUS LES AUTRES ALTERNATIVES ?
Échangez pour mieux consommer et troquez vos plantes ou vos boutures entre amis physiques ou virtuels.
Sur Facebook il existe une communauté d’environ 6 000 membres et 2000 followers qui s’appelle “Troque ta plante”. Le principe est simple et gratuit ! Vous échangez soit par envois postaux, soit par remise en main propre des graines, des plantes ou des boutures. Plus de 20 grandes villes françaises ont déjà leur groupe Troque Ta Plante, de quoi vous permettre de constituer votre collection pour 0€ ou le prix d’un timbre. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Troque Ta Plante ou sur leur Instagram.
Enfin, une seconde alternative à moindre coût est possible. Il existe des jardins éphémères organisés en plein centre ville dans toute la France qui proposent un très large choix de plantes à prix tout doux 2€, 5€, 10€. Pour avoir testé, le rapport qualité prix est plus qu’excellent. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Maison Bouture ou sur leur Instagram.
Si cet article vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de Liker, Commenter et Partager et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.
Crédits photos textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse®
Intriguant petits et grands, la Sensitive ou Mimosa Pudica est une plante “timide” qui porte bien son nom ! En effet, elle a la particularité et la capacité de se replier sur elle-même au moindre contact avec une rapidité déconcertante.
Ce même phénomène appelé thigmonastie se produit également à la tombée de la nuit, à l’apparition de la pluie ou encore de vents violents. Cet attribut lui permet aussi de se protéger naturellement de tous prédateurs. La vidéo en fin d’article illustre bien cette singularité amusante et intrigante.
Pour revenir à sa forme “normale”, il lui faut du temps environ 10 minutes, de la chaleur, de l’humidité et de la lumière. En d’autres termes, aucun stress !
Sensitive ou Mimosa Pudica
Plante vivace originaire des zones tropicales d’Amérique du Sud, la Sensitive est intolérante aux températures inférieures à 10 °C. Elle est donc uniquement destinée, sous nos latitudes à la culture en intérieur et, dépasse rarement les 50 à 70 cm de hauteur, alors que dans des contions d’habitat tropical, elle peut atteindre allègrement 2 m.
Plante rampante ou ascendante, épineuse à l’âge adulte, ou grimpante si elle trouve un support pour s’arrimer, son feuillage persistant est délicat d’un vert tendre. En été des fleurs sphériques rose clair à lilas pouvant mesurer jusqu’à 2 cm de diamètre, se forment.
CULTURE
Comme son origine nous l’indique, la Sensitive apprécie la chaleur et l’humidité de l’air ambiant. Pour une hygrométrie adaptée, il convient de vaporiser le feuillage régulièrement, et de disposez d’un lit de billes d’argiles à l’extérieur du pot de culture (entre le pot et le cache pot).
La Sensitive affectionne un emplacement très lumineux et ensoleillé. Attention toutefois, aux rayons directs du soleil aux heures les plus chaudes de la journée.
Prévoyez un sol frais à tendance acide et bien drainé.
L’arrosage doit être copieux en été afin que le substrat ne sèche jamais complètement, à raison de deux fois par semaine environ. Diminuez légèrement les arrosages pendant l’hiver.
Apportez de l’engrais maison en période de croissance tous les 15 jours environ.
BON A SAVOIR
Plus il fera chaud et ensoleillé, plus vous aurez de chance d’avoir des fleurs.
Évitez de s’amuser à provoquer le phénomène de rétractation des feuilles cela épuise assez vite la plante. Eh oui, elle est sensible !
L’araignée rouge est un des seuls parasites qui peut s’installer, traitez alors les zones infectées avec du purin d’ortie à l’aide d’un pinceau et renouvelez si c’est nécessaire jusqu’à disparition des nuisibles.
Ayant besoin d’une hygrométrie importante, l’idéal est de la cultiver dans un terrarium, une vitrine chauffée, ou encore en compagnie de plantes carnivores.
Si vous avez aimé cette vidéo, n’oubliez pas de vous abonner à la chaîne Youtube.
Crédits photos, vidéos et textes : OsezPlanterCaPousse®
Crédit musique : Je peux entendre ta musique à travers la porte
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully
La nature s’est se montrée insolite et étonnante une fois de plus avec cette plante design et graphique. Ce ne sont ni des dents de requin, ni un sapin de Noël dernière génération comme on a pu me le suggérer avec une pointe d’humour.
Cette plante surprenante appelée Aloe Humilis est en réalité une variante de la grande famille des Aloe qui contient rien que 300 espèces différentes.
Succulente originaire d’Afrique du Sud, à croissance lente et de culture facile, elle convient parfaitement pour les petits espaces et les débutants.
D’un joli vert à tendance bleutée et marquée par des feuilles charnues pleines d’eau et de très nombreuses dents blanches souples, elle a un look pour le moins curieux et singulier!
Aloe humilis
EXPOSITION
Capable de résister à des températures négatives de -5°C maximum si elle est tenu complètement au sec, elle affectionne particulièrement la lumière vive et le soleil direct à condition d’avoir respecté une période d’acclimatation aux rayons du soleil.
Elle peut donc séjourner à votre convenance en intérieur ou extérieur. Sachez toutefois qu’une exposition sans soleil ne lui permettra pas de fleurir.
CULTURE : ARROSAGE ET SUBSTRAT
Comme toutes les succulentes, elle a besoin d’un substrat léger et drainant. Une terre spéciale cactées est optimale.
Sa croissance lente s’effectue en période propice de Mars à Octobre. Un arrosage régulier et modéré est conseillé surtout en période de forte chaleur et peut aller du simple au double : entre 1 à 2 fois tous les 15 jours en fonction des températures. Dans la mesure où généralement les pots de succulentes sont relativement de petites tailles, je préconise un arrosage par bassinage permettant ainsi une ré-humidification en profondeur la motte de terre. Il vous suffit de baigner la plante dans une soucoupe d’eau et de la laisser boire pendant quelques heures.
Pendant l’hiver, elle peut être conservée à l’extérieur au sec c’est-à-dire sans aucun arrosage. Vous pouvez aussi la protéger d’un voile d’hivernage si les températures sont négatives pendant plusieurs jours ou si elle dépassent -5°C. Si vous la rentrez en intérieur, arrosez une fois par mois, par bassinage.
Si vous procédez à un arrosage traditionnel, videz bien le surplus d’eau de votre soucoupe. En aucun cas, l’eau doit stagner plusieurs jours au risque de faire pourrir les racines.
Arrosez dans la mesure du possible avec de l’eau de pluie, moins calcaire.
Aloe humilis
FLORAISON
La floraison a lieu pendant l’été à condition que la plante ait bien pris le soleil.
Elle développe de longues hampes florales d’environ 20 à 25 cm. Ses fleurs en forme de grappes ressemblent à petites clochettes de couleur jaune orangée ou même rouge vif selon les variétés et durent tout l’été. De quoi satisfaire vos yeux pendant plusieurs mois!
BON A SAVOIR
Certaines plantes ont des vertus dépolluantes. Un article spécial a été consacré à ce sujet, consultable ici.
Les Aloès en font parti et sont reconnus pour leur action efficace contre le formaldéhyde, produit toxique présent dans les laques, colles, vernis, encres, résines, papiers, et autres produits ménagers.
Elle est aussi efficace contre le monoxyde de carbone et les ondes électromagnétiques.
QUE FAIRE SI ?
Si elle se décolore, c’est dû à un manque d’eau ou de lumière. Modifiez ces paramètres en ajustant l’exposition ou l’arrosage.
Si les feuilles sont retombantes et molles, c’est dû à un excès d’eau. Stoppez immédiatement l’arrosage. Aidez-le substrat à sécher en le mettant près d’une source de chaleur et maintenez-la au sec (sans aucun arrosage) pendant 1 mois minimum.
Si elle ne fleurit pas, plusieurs facteurs peuvent être en cause : la terre qui s’est appauvrit, ou l’exposition qui ne lui conviennent pas notamment. Rempotez-la, apportez-lui de l’engrais maison DIY, ou du purin d’ortie maison et modifiez l’exposition vers davantage de soleil ou de lumière vive.
Aloe humilis
Aloe humilis
ASTUCE DÉCORATION
Sachez les agrémenter avec d’autres végétaux type cactées pour une décoration végétale tendance et des variations et contrastes de couleurs intéressants.
Créer son engrais et un traitement contre les parasites naturels pour soigner nos amies les plantes, c’est green, écolo, facile, efficace et éco-citoyen ! Alors on ne vas pas s’en priver ; bien au contraire on prône ces solutions naturelles.
Après l’article réalisé sur les 5 engrais naturels que vous avez forcément chez vous dans les placards de votre cuisine, que vous pouvez consulter en cliquant ici, il est opportun de voir quelles sont les autres solutions naturelles que mère nature met à notre disposition.
Très simple à réaliser, le purin d’ortie est donc un engrais et un anti-parasite très puissant et efficace. Découvrez comment réaliser vous même ce petit produit miracle qui va s’avérer un allié de taille pour vous aider à avoir de magnifiques plantes et dont vous ne saurez plus vous passer.
OU TROUVER L’ORTIE ?
Avant tout, il faut trouver l’ortie dans la nature. Elle se plait dans un milieu plutôt humide et ombragé. Vous en trouverez plus facilement en forêt à l’ombre de grands arbres ou proche d’une source d’eau (ruisseau, rivière). Une fois que vous avez repéré un plant, prélevez des tiges entières à l’aide d’un sécateur et d’une paire de gant compte tenu du caractère urticant de l’ortie. Faites également attention à vous protéger les bras et avant-bras.
Gardez bien en tête l’emplacement, vous pourrez par la suite en ramasser autant de fois que nécessaire car l’ortie est une plante vivace qui ressort chaque année.
FAIRE LE PURIN, LES ÉTAPES
1/ Coupez des morceaux de branches pour obtenir des tronçons d’une 20 de cm de longueur.
2/ Faites sécher les tronçons, tiges et feuilles, au soleil ou à l’air libre sur du papier journal pour absorber complètement l’humidité contenue dans la plante pendant plusieurs jours.
3/ Émiettez un maximum à la main les feuilles d’ortie uniquement, afin de rendre les particules des feuilles les plus petites et fines possibles. L’utilisation d’un mixeur est optimal pour rendre l’ortie à l’état de poudre et dans ce cas vous pouvez aussi mixer les branches.
4/ Choisissez un contenant hermétiquement fermé, mettez les copeaux de feuilles ou la poudre d’ortie et ajoutez de l’eau de pluie de préférence.
5/ Remuez énergiquement le mélange. Des bulles vont apparaître, c’est tout a fait normal, il s’agit d’une réaction chimique. Laisser macérer pendant 3 à 4 semaines en remuant de temps en temps.
6/ Diluez cette solution et utilisez soit comme engrais, soit contre les nuisibles et parasites.
Comme engrais : diluez cette solution en petite quantité avec de l’eau d’arrosage.
Pour vous donner une idée de proportion, je mets l’équivalent de 15 cl de purin ou 6l d’eau. Mais tout dépend aussi de la quantité d’ortie séchée mise à macérer au départ. Cela a forcément une incidence sur la concentration du purin.
Je vous recommande donc à faire des tests ; cela évitera les mauvaises surprises. C’est un engrais extrêmement efficace mais tout aussi dangereux car très puissant. En effet, l’ortie peut anéantir votre plant si le dosage est trop élevé. Testez donc votre solution diluée sur une de vos plantes avant d’arroser et d’engraisser généreusement toutes les autres.
Comme traitement contre les parasites et nuisibles : diluez cette solution en petite quantité avec de l’eau d’arrosage et utilisez par pulvérisation seulement si votre solution est faite à base de poudre et qu’elle ne contient pas de déchets qui obstrueraient le pulvérisateur.
Si votre purin contient quelques particules de feuilles, utilisez cette même solution diluée et badigeonnez les parasites à l’aide un pinceau pour une action très localisée. L’effet est assez rapide, les pucerons et autres parasites vont sécher dans les 2 jours. Renouvelez jusqu’à ce qu’ils soient complètement éradiqués. Vous pouvez utiliser cette solution sur le feuillage et les boutons sans problème.
BON A SAVOIR
Remuez bien le purin avec chaque dilution et utilisation.
Le purin d’ortie dégage une odeur particulièrement forte.
Si vous n’avez pas la possibilité de faire du purin pour une question de temps, de stockage du purin ou pour l’inconvénient et de l’odeur, sachez que vous pouvez utiliser l’ortie séchée émiettée ou même fraîche directement en terre dans vos pots.
Vous pouvez soit disposer l’ortie sèche ou fraîche dans la terre au fond de votre pot lors d’un rempotage. Les racines trouveront les bénéfices de l’ortie lorsqu’elles pousseront.
A défaut, vous pouvez directement mettre l’ortie séchée émiettée à la base du plant en grattant légèrement la terre afin qu’elle se mélange bien avec celle-ci et ne soit pas chassée par le vent.
D’autres purins existent comme le purin de consoude, fougère, ou même d’oignons et s’utilisent à la fois pour fertiliser et comme traitement contre les parasites.
Riche en éléments nutritifs notamment en fer, l’ortie est une plante qui s’utilise également dans notre alimentation principalement sous forme de soupes, tisanes ou infusions.
Ses vertus thérapeutiques ne sont plus à démontrer et on l’utilise pour lutter contre l’anémie, ou encore pour soigner des rhumatismes.
Il n’y a qu’en pratiquant que l’on apprend et que l’on progresse ; alors à vous de jouer. Tentez et à coup sûr, vous ne vous passerez plus de cette solution miracle !
Purin d’ortie
Crédits photos et textes OsezPlanterCaPousse®. Reproductions strictement interdites sous peine de sanctions
Et oui faire pousser un citronnier chez soi c’est possible et ultra simple.
Il suffit d’un peu de patience, et en un mois et demi environ vous aurez vos premières pousses de citronnier. Cela fait rêver, n’est-ce-pas ?
Tentez l’expérience, c’est un jeu d’enfant !
MÉTHODE DE GERMINATION DES PÉPINS
Sélectionnez parmi vos citrons, de préférence bio, le spécimen plus savoureux et juteux. Puis suivez attentivement les 6 étapes décrites ci-dessous.
Citron sélectionné
1/ Prélevez les plus beaux pépins bien dodus et fermes.
2/ Nettoyez-les à l’eau claire légèrement chaude de manière à retirer entièrement la pulpe à l’aide d’une brosse à dent.
3/ Faites-les sécher ensuite à l’air libre même sous les rayons du soleil directs pendant 8 jours. Les pépins doivent être complètement secs et propres comme sur la photo.
Pépin de citron séché prêt à germer
4/ Mettez-les ensuite dans un bol avec de l’eau à température ambiante pendant 48 heures afin que les pépins se ré-humidifient en profondeur et que les molécules d’eau pénètrent bien à l’intérieur pour “réveiller” la graine.
5/ Enrobez les pépins dans du coton humide à l’abri de la lumière dans le noir complet (dans un placard ou tiroir par exemple) pendant 25 jours environ, le temps que les germes apparaissent. A la manière des lentilles que nous avons tous fait à l’école un jour…
Portez une attention particulière à ce que le coton reste bien humide mais pas détremper non plus, sinon des moisissures pourraient se développer.
Il faudra donc surveiller régulièrement ce qui vous donnera l’occasion de constater que les pépins ont grossi par rapport à l’étape 3. Et c’est bien normal, ils sont pleins d’eau et les germes sont en train de se constituer.
Il faudra aussi ré-humidifier les cotons autant de fois que nécessaire à raison d’une fois par semaine environ.
Soyez vigilant, cette étape d’humidification est primordiale pour la levée des germes. Si vous les oubliez un peu et que les cotons sont tout secs, ré-humidifiez généreusement, ce n’est peut-être pas perdu…
Pépins germés au bout de 25 jours
6/ Plantez ensuite délicatement les pépins germés dans un pot de petite taille (4-5 cm de diamètre), et ce dès que les germes mesurent environ 1cm en dirigeant les germes vers le bas. Le cas échéant, ce n’est pas très grave, la gravité fera le reste et dirigera le germe dans le bon sens.
Recouvrez d’une fois à une fois et demi son volume d’une terre très légère qui aidera au bon développement des racines.
Arrosez généreusement sans pour autant détremper la terre puis exposez au soleil. Les premières pousses lèvent en 10 à 15 jours seulement.
Attention, si vous cassez les germes, c’est foutu ce n’est pas la peine d’aller plus loin. Jetez et recommencez 🙂
Premières pousses de citronniers
5 jours plus tard les premières tiges et feuilles apparaissent.
5 jours encore plus tard, la croissance des tiges et des feuilles est notable.
Jeunes pousses de citronniers
Restera ensuite à greffer votre plant, ce qui fera l’objet d’un futur article, le temps que vous tentiez l’expérience et que le plant grandisse un peu.
J’ai eu 100% de réussite sur la germination des pépins et la levée des jeunes pousses. Je vous l’avais dit, un jeu d’enfants, alors à vous de jouer 🙂 !
Les bonsaïs, tout un art à part entière qui nécessite des conseils avisés.
Découvrez en image comment réaliser une taille de bonsaï pour conserver une forme minimaliste et réaliste d’un arbre nain cultivé en pot avec toutes les étapes, le matériel nécessaire et les pièges à éviter.
Si vous avez aimé cette vidéo, n’oubliez pas de vous abonner à la chaîne Youtube.
Légère, aérienne, et douce comme une plume ! Tout est dans la finesse et la délicatesse avec cette plante l’Asparagus setaceus ‘Plumosus’, la dernière partie de son nom l’illustre d’ailleurs à merveille !
Asparagus plumosus
A la structure graphique et au feuillage d’une extrême légèreté et d’un charme fou de coloris vert tendre, l’Aspagarus, ou plus communément appelée asperge d’ornement ou asperge des fleuristes, ressemble bel et bien à une fougère mais n’en est pas une en réalité.
Asparagus plumosus
Chic et décorative, cette plante s’accorde parfaitement en composition florale.
La douceur et le raffinement est au rendez-vous immédiatement. Qu’elle soit sobrement en solo ou en composition, l’harmonie opère, l’élégance et la grâce s’installe.
Originaire d’Afrique du Sud, cette plante vivace est cultivée généralement en intérieur car elle est plutôt frileuse. Elle aime les espaces lumineux et un sol acide riche en humus, régulièrement frais en période de croissance c’est à dire du printemps à l’automne (2 à 3 fois par semaine) et un peu moins frais l’hiver (1 fois par semaine).
Asparagus plumosus
DIVISION – BOUTURAGE
Outre le semis, le bouturage de la plante se fait plutôt par division au printemps. Les jeunes poussent sont relativement lentes à démarrer alors sachez faire preuve de patiente….
LES PETITS PLUS DE L’ASPARAGUS
Sa croissance est rapide et le plant peut en quelques années atteindre jusqu’à 1 mètre de haut en culture en pot. Dans son climat naturel chaud et humide, en pleine terre il peut avoisiner les 15 mètres de haut.
ENGRAIS
Pour favoriser sa croissance, vous pouvez faire votre engrais maison décrit ici. Une fois tous les 15 jours en période de croissance de Mars à Octobre suffit. Stoppez les engrais l’hiver.
Que faire si ?
Si le feuillage jaunit, placez-le dans un espace plus lumineux.
Si il est desséché et mal en point, baignez-le pot et laissez-la terre s’imbiber jusqu’à disparition complète des bulles d’air, puis égouttez le surplus et placez-le dans un espace frais environ 15°C.
Son ennemi parasitaire est essentiellement l’araignée rouge, favorisez l’humidité dès les premiers symptômes.
L’été vous pouvez la placer en extérieur dans un espace ombragé, ceci améliorera la coloration de son feuillage. Veuillez toutefois à la protéger des courants d’air.
Asparagus plumosus
Bon à savoir
Nettoyez le feuillage pour retirer la poussière par vaporisation.
Rempotage annuel conseillé.
Favorisez les petits pots, l’Asparagus aime avoir les racines serrées (un pot 8 à 10 cm de diamètre est idéal).
Plante légèrement toxique : attention aux jeunes enfants et aux chats qui pourraient s’amuser avec les plumeaux.
Taillez régulièrement toute l’année pour maintenir un port touffu.
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully Crédits photos OsezPlanterCaPousse®
Pour donner un vrai style design à votre décoration intérieure, adoptez les cactus !
A la fois graphique et design avec leurs formes géométriques d’une régularité irréprochablement divine, les cactus sont des plantes parfaites pour ajouter une touche de personnalité forte à votre intérieur.
Toutes les variétés ont leurs particularités avec notamment plus ou moins d’épines de longueurs différentes mais aussi une palette de couleurs très variées. En effet, les épines peuvent être blanches, rouges, noires, ou même jaunes ! De quoi satisfaire et s’accorder aux codes couleurs de chaque intérieur.
Très facile à cultiver, les cactus ne demandent pas beaucoup d’entretien. Originaires de climat aride, les cactus disposent de réserves naturelles et sont capables de résister à des sécheresses extrêmes grâce à leurs sucs.
Cactus oursin aux épines rouges
EMPLACEMENT IDÉAL
En été, vos cactus sont en pleine période de croissance et se porteront à merveille en extérieur au soleil. Attention quand même, nos amis les plantes prennent elles aussi des coups de soleil. Il est donc primordial de respecter une période acclimatation aux rayons directs du soleil décrite dans un précédent article, consultable en cliquant ici.
Ainsi, profitez du printemps pour les acclimater en douceur, le soleil étant moins fort qu’en plein été. Le cas échéant ils risquent de changer de couleur tout d’abord puis développer des tâches noirâtres qui malheureusement ne disparaîtront jamais. Soyez donc vigilants !
Pour la période d’hiver, il faudra de préférence les rentrer en intérieur et les mettre près d’une fenêtre exposée au Sud, dans un espace lumineux ou dans une véranda.
Ils peuvent aussi passer l’hiver dans une pièce plus fraîche, de l’ordre de 15°C environ et seront dits au “repos” il faudra donc stopper complètement les arrosages.
Cactus stenocereus pruinosus
SUBSTRAT
Choisissez un terreau adapté aux cactées. Celui-ci doit être léger, aéré et très drainant car en aucun cas, les racines ne doivent stagner dans l’eau au risque qu’elles pourrissent.
Ne laissez jamais votre soucoupe pleine d’eau, videz l’excédant.
Cactus boule en fleur
FRÉQUENCE D’ARROSAGE
Contrairement aux idées reçues, ils ont quand même besoin d’eau mais pas dans les mêmes quantités toute l’année.
En été, lorsqu’ils sont en pleine croissance et que les températures sont chaudes de l’ordre de 25 à 35°C, la fréquence sera plus importante environ tous les 15 jours en petite quantité.
Il est difficile de donner des mesures précises d’arrosage car cela prend en compte plusieurs critères : la taille de vos cactus, l’emplacement (exclusivement intérieur ou intérieur et extérieur avec ou sans soleil), la région dans laquelle vous vivez, etc…
Ceci étant, il est toujours préférable, surtout avec les cactus capables de résister à une période de sécheresse, d’arroser peu mais plus souvent. Ainsi, vous limiterez fortement les risques d’excès d’eau. Attendez toujours que le substrat soit complètement sec entre deux arrosages. Et sachez que votre cactus souffrira davantage d’un excès d’eau que d’un oubli de votre part.
Pendant l’hiver, s’ils sont dans votre intérieur, arrosez seulement 1 fois tous les 2 mois en petite quantité.
Cactus neige
ENGRAIS
De manière générale, les plantes cultivées en pot ont davantage besoin d’engrais que les plantes cultivées en pleine terre ; et c’est d’autant plus vrai pour les cactées dont le substrat très drainant se lessive rapidement et emporte les éléments nutritifs avec l’eau d’arrosage.
Les trois éléments majeurs contenus dans les engrais sont l’azote, le potassium et le phosphore. Intitule de faire des surdosages, cela ne profitera pas à la plante. Bien au contraire, ce sera plus néfaste qu’autre chose : les cactus risquent de pousser anormalement et artificiellement trop vite et perdre leur aspect graphique et régulier.
Personnellement, je vous conseille des engrais faits maison. Sans le savoir, votre intérieur recèle d’une multitude d’engrais naturels et très efficaces DIY que vous pouvez consultez ici. L’apport d’engrais se fait généralement au printemps.
Cactus opuntia cylindrica cristata
Bon à savoir :
Si votre cactus change de couleur, 3 possibilités : soit il manque de lumière -> changez-le pour un emplacement plus lumineux ; soit il a été trop arrosé -> stoppez l’arrosage pendant 1 mois minimum ; soit il a pris un coup de soleil -> arrosez-le, remettez-le immédiatement à l’ombre jusqu’à ce qu’il retrouve ses teintes d’origine (comptez env. 15jrs à 3 semaines), puis suivez attentivement la méthode acclimatation aux rayons du soleil (via le lien plus haut)
Pour les manipulation de rempotage, utilisez des gants épais, du papier journal ou de la mousse en enroulant votre cactus à l’intérieur
De petites tailles, ils sont très abordables, à partir de 2€
Apprenez à comprendre votre cactus : observez-le grandir et développer en son centre de nouvelles pousses afin d’adapter votre arrosage
Ce diaporama nécessite JavaScript.
Conseils de nettoyage de vos cactus :
Utilisez un pinceau et de l’eau claire pour retirer la poussière, les fils de poussière ou les toiles araignées et consultez la vidéo tuto de nettoyage de cactus, en cliquant ici.
Si vous avez des épines ou des aiguillons dans la peau, retirez-les à l’aide d’huile végétale et désinfectez.
Profitez du reportage photos de l’article qui présente plusieurs variétés pour faire votre choix ! Et visionnez la vidéo en fin d’article.
Cactus raquette ou oreille de lapin ou oreille de Mickey (Opuntia)
Cactus raquette ou oreille de lapin ou oreille de Mickey (Opuntia)
Cactus Coussin de belle-mère
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully Crédits photos OsezPlanterCaPousse® Crédits musique vidéo : Bae de Jef
Comment ne pas craquer pour cette succulente terriblement tendance au doux nom qui invite à l’amour, l’attachement et l’affection ?
Avec ses petites feuilles panachées discrètes disposées en opposition et en forme de cœur de couleur gris-argenté, cette plante au port retombant est le “must have” du moment.
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
De son vrai nom le Ceropegia Woodii, il existe environ 200 espèces. Cette plante d’intérieur aime la luminosité et peut aussi être mise en extérieur pendant l’été même aux rayons directs du soleil à condition que les températures soient stables et supérieures à 15°C jour et nuit.
Ses longues tiges volubiles et sans ramification peuvent atteindre 2 mètres de long, et se garnissent de petites fleurs roses violacées en forme de lanterne d’une grande délicatesse.
Très facile à cultiver, elle ne craint pas grand chose ni maladies ni parasites.
Son système racinaire est composé de tubercules ce qui constitue pour la plante une vraie réserve, donc si vous oubliez de l’arroser elle saura résister, tant que le tubercule est dodu et ferme, votre plant repartira.
BOUTURAGE
Comme beaucoup de succulente, le bouturage, simple à réaliser, se pratique généralement au printemps ou en été. Deux solutions s’offrent à vous : pour les plus novices, je vous conseille de prélever un tubercule en prenant soin de ne pas abîmer les racines, puis replantez-le directement.
Le cas échéant vous pouvez réaliser un bouturage par les tiges. Coupez proprement quelques tiges juste sous des nœuds. Laissez-les sécher à l’air libre pendant 24 heures dans le but de cicatriser les parties sectionnées pour éviter toute moisissure.
Enroulez les tiges sur elles-mêmes en rond dans votre pot avec du terreau drainant et léger, comme sur la photo. Puis terminez en fixant les tiges à l’aide d’épingles à chignon ou tout autre pince de telle manière que les tiges soient bien en contact avec le substrat. Arrosez très parcimonieusement. Comptez environ 3 semaines pour une prise de racines.
Méthode de bouturage de tiges
ENTRETIEN
Peu exigeante, elle est idéale pour les débutants.
La chaîne des Cœurs demande un arrosage modéré en été ; laissez-la motte sécher complètement entre deux arrosages et maintenez une terre plutôt sèche en hiver. Côté substrat, prévoyez une terre pour succulente légère et drainante. Son feuillage persistant peut tomber l’hiver si la température est inférieure à 15°C.
Plante d’intérieur, elle aime les espaces lumineux et même le soleil direct pendant la belle saison à condition de respecter une période d’acclimatation aux rayons du soleil décrit dans un précédent article consultable en cliquant ici.
Bon à savoir :
Plante peu encombrante, peu exigeante, à petit prix
Plante retombante veut aussi dire grimpante ; vous pouvez donc aussi l’enrouler autour d’un support que vous pouvez confectionner vous même en DIY avec du fil de fer par exemple en créant un support pourquoi pas en forme de cœur ♥♥♥♥
Les chats aiment bien jouer avec les tiges, la sève étant toxique pour nos amis à quatre pattes, trouvez-lui un endroit où ils ne pourront pas l’atteindre
Attention au démêlage des tiges, proche du casse-tête, favorisez un enroulage de celles-ci sur la motte afin de lui redonner un port plus homogène
Plante à rentrer l’hiver dès que les températures sont en deçà de 15°C
Ouvrez votre cœur ♥♥♥, et exprimez votre amour à vos chers et tendres
en offrant cette plante symbolique !
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Ceropegia Woodii / Chaine des coeurs
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully Crédits photos OsezPlanterCaPousse®
Vous pensez ne jamais pouvoir vous débarrasser des pyrales de buis tellement elles sont nombreuses ! Entre les chenilles elles-mêmes et leurs œufs pondus à l’intérieur des feuilles, vous n’en voyez plus le bout !
Sachez qu’il existe des alternatives non chimiques que vous pouvez faire vous-même, pour lutter contre ce nuisible capable d’anéantir votre plant tout entier. A la fois naturel, écologique et économique, découvrez la solution DIY choc et efficace : la poudre piment de Cayenne !!!
Mélangez une cuillère à café de poudre piment de Cayenne, avec une grande cuillère d’huile végétale, et une grande cuillère de savon noir. Mélangez jusqu’à obtention d’une solution homogène puis diluez cette solution dans 75cl d’eau.
Votre préparation insecticide naturelle est prête ! Vaporisez le soir sur les chenilles et les feuilles du buis jusqu’à disparition complète des nuisibles. C’est une action très localisée.
Soyez vigilants, même si vous ne voyez plus de chenilles, leurs œufs sont encore présents dans votre plant. Continuez le traitement jusqu’à ce que de nouvelles feuilles saines se forment.
L’huile et le savon noir vont permettre à la poudre de piment de se fixer à la fois sur les chenilles et sur les feuilles.
Voici un traitement naturel, simple et efficace à la portée de tous !
Pyrale du buisPyrale du buisPyrale du buisPyrale du buis
Avec leurs propriétés dé-polluantes, assainissantes, et même neutralisantes d’ondes électromagnétiques, les plantes au bureau ont le vent en poupe depuis plusieurs années. Leurs vertus vous aideraient même à la concentration et à la motivation et diminueraient la fatigue. Alors savez-vous lesquelles choisir ?
Un peu de verdure au bureau n’a jamais fait de mal. Bien au contraire ! Depuis plusieurs années, la Nasa étudie avec beaucoup d’intérêt leurs vertus dé-polluantes des plantes grâce à leurs capacités d’absorption de produits chimiques et ce n’est pas pour rien ! Elles ont belles et biens de réels pouvoirs magiques.
Les principaux polluants que l’on retrouve dans nos intérieurs sont malheureusement partout et peuvent être très nocifs pour les personnes dites sensibles ou allergiques.
Ainsi, on retrouve en première place l’ammoniac (produits ménagers et de bricolage), les émissions de benzène (encres, peintures, plastiques, détergents, fumées de cigarette, produits de bricolage, meubles), le formaldéhyde (émanation des panneaux de bois aggloméré, colles de moquette, laine de roche, de verre, textiles d’ameublement, papiers peints), le monoxyde de carbone (chauffe-eau en passant par la combustion du gaz jusqu’aux cigarettes), le toluène (vernis, colles, moquettes, tapis, des traitements du bois, savons et des laques), le xylène et trichloréthylène (colles, vernis, peintures et dégraissants).
Je vous propose donc une sélection de 12 plantes qui luttent efficacement contre ces polluants et qui nécessitent peu d’entretien. Cela vous aidera dans votre choix :
La fougère de Boston : elle absorbe chaque jour une grande quantité de xylène et de formaldéhyde. De préférence à l’abri des courants d’air, elle s’adapte très bien au espace relativement peu lumineux.
Les aloes : parmi les 300 espèces d’Aloe, les plus connus sont l’Aloe Vera, l’Aloe Tiki Zilla, ou encore l’Aloe Tiki Tahi… Plantes grasses utilisées depuis la nuit des temps par Aristote, Hippocrate ou même Cléopâtre, les Aloe sont très performantes contre les ondes électromagnétiques des ordinateurs et autres téléphones portables mais aussi contre les acariens.
Le lierre : Il absorbe de nombreux polluants, et élimine presque totalement le benzène en 24 h.
L’anthurium : d’après la Nasa, l’anthurium se classe en deuxième position pour la dépollution de l’ammoniac.
Le chlorophytum comosum, tout est dépolluant dans cette plante : la partie aérienne, racine et tubercule, c’est vous dire… Le chlorophytum absorbe de nombreux polluants dont le formaldéhyde et la quasi totalité de monoxyde de carbone en 24 h.
Le pothos : il s’attaque à de nombreux de polluants et son action serait augmentée par la légèreté de son substrat.
Le caoutchouc ou Ficus Elastica : Le caoutchouc est surtout efficace pour absorber le formaldéhyde. Prévoyez de l’espace, sans soleil direct, pour cette plante à grand développement type hall d’entrée ou salle de réunion par exemple.
L’azalée : elle a une grande capacité à absorber l’ammoniac et se cultive très bien en bonsaï.
Le dragonnier : Il absorbe surtout le benzène, le xylène et le trichloréthylène et se plaît très bien dans des pièces peu lumineuses voire sombres.
Le philidendron : C’est une des variétés les plus efficaces en matière de dépollution. Cette plante élimine formaldéhyde et trichloréthylène. Peu exigeante, elle tolère les pièces sombres mais pas de soleil direct.
Le palmier pheonix : Même jeune et de petite taille, ce palmier impressionne par sa capacité à éliminer le formaldéhyde et le xylène. Placez-le de préférence dans une pièce lumineuse, même au soleil direct.
Le figuier à feuilles de sabre ou ficus ahlii : Très efficace particulièrement contre le formaldéhyde. Il se plaît à l’ombre légère et à la lumière vive, mais souffre des rayons du soleil direct.
Enfin, si vous manquez de place, pensez aux suspensions ou à la culture en terrarium, c’est idéal pour les espaces restreints. Pour plus d’infos sur les terrariums, reportez-vous à un précédent article et cliquez ici.
Vous souhaitez apporter une vraie touche d’originalité et encore plus de naturel à vos plantes, découvrez les astuces pour réaliser une composition dans une souche d’arbre…
Après les réalisations dans des coupes plus ou moins profondes façon terrarium, ici, j’ai le plaisir de mettre à l’honneur le côté ultra naturel du support et au final de la composition dans sa globalité.
La souche de bois apporte sans contestation une touche d’originalité et d’authenticité.
Quelles soient de moitiés, entières ou encore en morceaux, elles nous rappellent immédiatement nos forêts et accentuent le côté végétal de l’objet.
Soyez créatifs, n’hésitez pas à réaliser vos propres décorations de plantes et osez planter ça pousse 😉.
Si vous avez aimé cette vidéo, n’oubliez pas de vous abonner à la chaîne Youtube.
Et n’oubliez pas de Liker Commenter et Partager !
Crédit photos textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse®
Vous vous demandez si le hérisson est utile à votre jardin. Et bien la réponse est oui, oui et encore oui !!!!
Totalement inoffensif pour l’homme, ce petit animal sauvage est un mammifère prédateur protégé par la loi car il joue un rôle primordial dans la biodiversité et finalement peu de gens le savent.
Insectivore, il va vous débarrasser efficacement des larves, limaces, escargots qui pourraient abimer vos cultures mais aussi se nourrir d’insectes types criquets, hannetons, mille-pattes, perce-oreilles etc…
Animal nocturne, il ne sort que la nuit et passe la plus part de la journée à dormir. C’est vous dire à quel point il est discret et ne vous dérangera pas !
Offrez-lui juste un peu d’eau pour s’hydrater. Pour le reste il se débrouillera tout seul. Les feuilles mortes et les branchages de votre paillage par exemple lui permettront de nicher pour la saison estivale et faire son terrier bien douillet pour hiberner de novembre à avril. Côté nourriture, il fera le ménage et trouvera de quoi s’alimenter.
Alors, si vous avez la chance d’en avoir un dans votre jardin, cela déjà prouve que votre jardin est sain et sans pesticides. Laissez-le paisible car il reste un animal très craintif et tellement utile. Évitez de le toucher, n’oubliez pas que sa seule défense est de se mettre en boule lorsqu’il sent le danger.
J’ai eu la chance cette année de découvrir qu’un hérisson nichait dans les haies de mon jardin (que j’ai beaucoup paillé, et je crois que cela explique son arrivée) et suis très heureuse d’avoir ce compagnon qui m’aide à sa manière très efficace à avoir un beau jardin.
Voici celui de mon jardin. La photo est prise de nuit évidemment lorsqu’il sort et de dos malheureusement 😉 mais j’ai pu le photographier ….
Plante vivace originaire des régions chaudes du monde, les bienfaits de l’Aloe Vera ne sont plus à démontrer.
Utilisée depuis la nuit de temps par les Mayas, Cléopâtre, ou encore Hippocrate, cette plante aux multiples vertus soigne presque tous les maux !! C’est donc une très bonne raison d’en avoir une chez soi !
Dotée de qualités exceptionnelles, on utilise le gel ou la pulpe claire contenus dans ces feuilles en usage externe ou interne.
Outre la stimulation des défenses immunitaires, elle agit grâce à ses nombreux composants actifs : minéraux, enzymes, vitamines, acides aminés, comme anti-inflammatoire et antibiotique naturels. Elle soulage les crampes d’estomac, régule les fonctions hépatiques et aide à l‘élimination de toxines.
Utilisée aussi en cosmétique, elle contient des actifs cicatrisants puissants. Idéal pour soigner les problèmes de peaux tels que l’eczéma ou le psoriasis, il s’utilise aussi sur peau saine. Rééquilibrant le Ph cutané, il réduit les risques de rougeurs.
Enfin, elle fait partie des plantes dépolluantes, efficaces contre le monoxyde de carbone et les ondes électromagnétiques. Une chambre par exemple est un emplacement idéal pour cette plante.
Ne présentant aucune toxicité, l’Aloe Vera s’utilise de plus en plus aujourd’hui même dans notre alimentation, cru généralement sous forme de boisson.
A savoir :
– Ne jamais cuire le gel sinon on neutralise ses principes actifs.
– Pour prélever le gel, il faut couper une feuille à ras sur votre plant, puis coupez la en tronçons de 3cm environ et enfin en deux dans la largeur. Raclez ensuite le gel contenu à l’intérieur après avoir pris soin de laisser l’aolïne (liquide jaunâtre collé à la feuille qui coule lorsqu’on la coupe) s’évacuer sur un papier absorbant.
Vous en avez assez de vous faire importuner avec les moustiques et les mouches ?
Marre de vous faire dévorer vos jolies jambes bronzées tout l’été ?
Ou encore lassés de devoir disposer dans votre intérieur cosy d’horribles rubans anti-mouches ou encore d’utiliser des produits chimiques destinés à repousser sans grand succès les moustiques….
Je vous dévoile ici les 6 plantes les plus répulsives qui éloigneront tous ces nuisibles ! Parmi elles, on retrouve des plantes fleuries et des plantes vertes. Alors vous n’avez plus qu’à faire votre choix !
Parmi les plantes fleuries, la lavande et les capucines tiennent la première place. Toutes les deux très odorantes, elles sauront vous ravir tout aussi bien par leurs couleurs flamboyantes que par leurs odeurs et leurs pouvoirs répulsifs.
Parmi les plantes vertes, toutes ont une forte odeur évidemment, destinée à repousser les insectes. Également toutes comestibles, vous pourrez donc à la fois vous régalez de leurs saveurs dans vos petits plats et à la fois vous protéger efficacement des mouches et moustiques.
Parmi elles, certaines sont vivaces c’est-à-dire que l’on garde d’années en années, telles que le romarin, la menthe ou encore le Lemongrass appelé aussi citronnelle.
Le basilic, quant à lui, est aussi très efficace mais est une plante annuelle qu’il faudra remplacer chaque année.
Désormais, vous savez profiter de vos longues soirées estivales en tout quiétude !
Comment se débarrasser de ces insectes qui affaiblissent nos plantes ?
Comment les éradiquer DÉFINITIVEMENT de vos jardins ?
C’est LA question des amateurs de plantes et de jardins qui revient chaque été. Se nourrissant de la sève et entraînant une déformation des feuilles, ses nuisibles requièrent bien malgré nous toute notre attention !
Bannissez ABSOLUMENT les insecticides et autres produits chimiques : outre favoriser un déséquilibre micro-organique de la terre, ils sont de moins en moins efficaces et les pucerons de plus en plus résistants !
Des solutions naturelles existent et fonctionnement même mieux !
Mais encore faut-il les connaître et savoir les reconnaître ?
Et oui comme tout insectes, il a un prédateur naturel : LES COCCINELLES.
Extrêmement voraces, ces dévoreuses de pucerons en consomment jusqu’à 100 par jour. De quoi nettoyer entièrement vos plantes efficacement !
Alors sachez reconnaître leurs œufs et laissez bien dans votre jardin ! Encore faut-il en avoir dans son jardin, me direz-vous ?
Alors, comment attirer les coccinelles dans votre jardin ?
Pour les attirer, il faut :
Supprimer l’utilisation des pesticides (elles n’aiment pas cela). Votre terre ne s’en portera que mieux : elle sera de meilleure qualité et plus fertile.
Les attirer avec leurs plantes favorites : la capucine et la fève.
Désormais, plus d’excuses, vous savez comment faire !
L’hibiscus d’extérieur ou autrement appelé Althea ou rose de Chine est un incontournable des jardins fleuris de la saison estivale !
Cet un arbuste tropical, originaire de Chine ou d’Inde, à de nombreux avantages. Son port dressé (non retombant) lui permet d’atteindre jusqu’à 3 mètres de hauteur et ses larges fleurs simples ou doubles de 4 à 6 cm de diamètre en forme de trompettes se reconnaissent facilement.
Très touffu, il est extrêmement généreux en fleur et ce pendant 6 mois de l’année (mai à octobre) !!! De quoi vous assurer un jardin bien fleuri la moitié de l’année !
Ses fleurs peuvent être de plusieurs couleurs : bleu-violet, rouge, rose, blanc, jaune, et sont comestibles. En effet, la fleur a des vertus thérapeutiques et s’utilise aujourd’hui en phytothérapie pour lutter contre la tension artérielle ou encore la fatigue.
Symbole de la Corée du Sud, elle est considérée comme une fleur nationale présente dans l’emblème et l’hymne nationaux sud coréen.
Résistant au gel (jusqu’à -15°C), il affectionne l’exposition au soleil et un sol fertile et drainant.
NB : la fleur orange est celle d’un hibiscus d’intérieur
Répondant au doux nom de Arbre de Jade, cette plante grasse provenant d’Afrique du Sud est étonnante.
Réputée pour attirer la prospérité, mais aussi pour ses vertus dépolluantes d’intérieur, elle a une croissance rapide, se bouture très facilement et nécessite peu d’entretien.
Le plan que je vous présente est une bouture que j’ai réalisée il y environ 5 ans. Il mesure 40cm de haut et 60cm de circonférence.
Comme toutes les plantes grasses, elle aime la chaleur, le soleil même directe eh oui ! à condition de respecter un rituel d’acclimatation et un mode d’arrosage décrit dans mon précédent article sur les plantes succulentes dont voici le lien : Acclimatation et arrosage plante grasse
Vidéo – Tuto sur le bouturage à venir prochainement. Restés connectés !