Véritable arbuste d’intérieur, le Ficus benjamina est bien connu et sa version panaché ou ‘variegata’ est très appréciée pour sa touche décorative.
Appelé communément Figuier pleureur, cette plante est un véritable arbuste d’intérieur pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres de haut.
On apprécie son port dressé, ses tiges souples qui se travaillent facilement, son tronc bois et son feuillage persistant.
Le petit plus de cet arbuste est la multitude de type culture possible, ce qui lui offre différents looks tout aussi sympa les uns que les autres.
Aussi, on peut le trouver tout aussi bien en forme bonsaï, qu’avec des troncs plus massifs artistiquement tressés, ou encore en arbuste tige, ou tout simplement arbuste buisson.
QUELLE EXPOSITION POUR LE FICUS BENJAMINA ?
Pour s’épanouir, votre Ficus a besoin d’un emplacement lumineux ou tamisé voire d’une ombre légère. Il peut aussi recevoir quelques rayons de soleil directs mais seulement pendant un court moment, sinon les feuilles peuvent brûler.
Les températures idéales de culture vont de 15 à 24 degrés. Aussi, personnellement je n’hésite pas à sortir les miens en extérieur dans un espace ombragé par d’autres végétaux avec un arrosage plus régulier et abondant pendant les fortes chaleurs d’été.
QUEL SUBSTRAT POUR LE FICUS BENJAMINA ?
Un terreau pour plante verte classique, allégé avec un peu de sable ou de la perlite est parfaitement adapté.
En période de croissance de Mars à Octobre, ajoutez un engrais pour plante verte ou un engrais maison, une fois par mois.
COMMENT ARROSER VOTRE FICUS ?
Arrosez modérément et attendez que le terreau soit sec en surface seulement et, j’insiste seulement en surface sur quelques centimètres, entre deux arrosages en toute saison.
L’été en cas de fortes chaleurs, n’hésitez pas à doubler l’arrosage voire même à le bassiner pour une hydratation en profondeur.
SOINS PARTICULIERS DES FICUS BENJAMINA
Le Ficus a une exigeante particulière. Il déteste les courants d’air à fortiori les courants d’air frais. Les changements de places sont aussi à proscrire.
Évitez autant que possible les emplacements dans des halls d’entrée ou dans des lieux de passage comme les couloirs par exemple et préférez un angle protégé des courants d’air.
Une fois son emplacement de choix trouvé, évitez de déplacer la plante.
Aussi, il se plaira davantage avec ses racines dans un pot à l’étroit que dans un pot trop grand.
Enfin, pour conserver un port homogène, pratiquez tous les ans une taille légère d’entretien des branches dénudées, mal placées ou en surnombres.
Une taille plus sévère au printemps peut lui donner un bon coup de boost et favoriser les ramifications. Taillez d’un tiers sur la hauteur et supprimez les petits rameaux.
Enfin, tournez votre plante d’un quart de tour régulièrement pour une croissance homogène.
QUE FAIRE SI ?
Si vous avez de très petites araignées rouges à peine visibles, avec de petites toiles qui ressemblent plus à des fils de poussière d’ailleurs, c’est dû à un manque d’arrosage.
Dans ce cas, douchez copieusement et bassinez votre plante pendant quelques heures à l’eau tempérée. Puis laissez le surplus s’égoutter. Renouvelez cette opération tous les 4 jours jusqu’à disparition des nuisibles.
Le cas contraire, un excès d’eau pourrait être responsable de l’apparition de cochenilles dont vous devrez vous débarrasser avec un coton tige en application locale, imbibé d’une solution de savon noir ou d’alcool à brûler diluée à 5%.
Si vous constatez une chute de feuilles, cela est dû soit à un manque d’eau, soit lié à un courant d’air froid ou à un changement de place. Ajuster ces paramètres pour améliorer la situation.
Ajoutez une touche d’originalité avec cette variété horticole de type arbustive, légère et graphique.
Avec ses branches en zig-zag et son feuillage vert foncé luisant d’une sobriété à toute épreuve, découvrez le Sophora prostrata “Little Baby”.
D’une élégance aérienne, subtile et singulière lui conférant une grâce sans nulle autre pareille, voici une plante que vous ne retrouverez pas chez tout le monde.
Originaire de Nouvelle-Zélande, cet arbre nain vivace, de culture facile, au port buissonnant, se cultive en extérieur et atteint à maturité 1 m de haut pour 1,20 m de large.
Il nécessite une exposition au soleil ou à la mi-ombre et un sol normal frais, drainant et sableux.
Résistant à des températures négatives de -8°C malgré des feuilles caducs, on le cultive dans nos régions, en pleine terre en sujet isolé ou en pot.
L’hiver, si les températures négatives persistent plusieurs jours, il faudra le protéger du froid avec un voile d’hivernage et un paillage au pied du plant.
La plantation se pratique au printemps ou à l’automne. Arrosez copieusement et maintenez une certaine fraicheur pendant l’été, sans excès d’humidité. Apportez également un engrais complet type organique les deux premières années de Mars à Juin. Puis, le reste de l’année, laissez la nature faire.
Pour une plantation en pot, préférez une poterie terre cuite qui favorisera l’échange thermique et ajoutez un lit de billes d’argile afin de faciliter le drainage. Arrosez régulièrement pour maintenir un sol frais et humide sans pour autant détremper la motte. Veillez également au bon écoulement de l’eau d’arrosage.
Autre avantage non négligeable : aucune taille n’est vraiment nécessaire, si ce n’est une taille légère d’équilibre au printemps pour maintenir une forme homogène et retirer les rameaux abimés ou en sur nombre.
Patience, patience….le Sophora Little Baby produit au bout de quelques années des petites fleurs parfumées, en forme de bec de perroquet, jaune orangé, en fin de printemps.
Sophora prostrata “Little baby”
Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse Remerciements : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly
Vous avez envie d’une jungle urbaine luxuriante, d’élargir votre collection de plantes, mais vous ne pouvez malheureusement pas vous offrir toutes celles dont vous rêvez.
Découvrez dans cet article comment cultiver des plantes vertes, fleuries, plantes aromatiques, arbustes même des arbres fruitiers sans dépenser 1€.
Tout est à portée de main et tout est possible ! Encore faut-il connaître les ficelles pour se constituer rapidement une véritable collection digne de ce nom.
Quelques notions de base sont nécessaires pour savoir où et comment faire et à minima il vous faudra tenter l’expérience !
UN PEU D’OBSERVATION ET DE BIOLOGIE
La nature était présente sur terre bien avant l’arrivée de l’homme et elle ne nous a pas attendu pour se reproduire. Tout être vivant de la faune se reproduit naturellement.
À un âge mature, la plus part des plantes produit au printemps des fleurs qui se transforment en fruits pendant la belle saison après pollinisation.
Lesquels, arrivés à maturité fin d’été, vont tomber au sol, se désagréger naturellement en automne en se séparant de la pulpe pour ne laisser rien d’autre que les futures graines, gage d’une nouvelle vie végétale en devenir.
Ainsi, vous l’aurez compris, les graines se trouvent au cœur de chaque fleur ou fruit arrivés à maturité.
Ces mêmes graines subiront naturellement une période de froid pendant l’hiver nécessaire à leurs germinations.
Voilà comment les choses se passent à l’état sauvage. C’est le cycle naturel de reproduction des végétaux ! Garder bien cela en tête, car il faudra parfois tenter de reproduire ces conditions.
RENTRONS DANS LE VIF DU SUJET
A peu près tout ce que vous croisez sur votre chemin peut potentiellement être bouturer et cultiver.
Profitez d’une balade dans les bois pour faire quelques cueillettes. Muni de votre sécateur, vous avez sous vous yeux à votre disposition toute une multitude de graines et végétaux qui se bouturent ou se cultivent très facilement.
Vous pouvez prélevez plusieurs variétés tels que le lierre, la mousse, des glands de chênes ou de marrons déjà germés ou à faire germer, des herbes aromatiques sauvages telles que la menthe, le romarin, ou encore de la lavande sauvage.
Jeune chêne obtenu à partir d’un gland
Dans votre cuisine, vous avez à disposition les graines des fruits et légumes que vous consommez. Vous pouvez récupérer les graines de tomates, aubergines, courgettes… Pour cela, il vous suffit de bien retirer la pulpe des graines, de les faire sécher à l’air libre quelques jours, et de les soumettre au froid quelques temps (soit au frigo, soit en extérieur de façon naturelle) afin qu’elles puissent germer au printemps suivant.
Vous pouvez procéder de même et conserver aussi les noyaux d’avocat, d’abricot, de pêche et mêmes les pépins de citron par exemple.
J’ai personnellement déjà fait germer des graines de palmiers, des noyaux de pêcher et des pépins de citron. Actuellement, je laisse grandir les arbres fruitiers en attendant de les greffer afin d’obtenir des fruits (futur article sur le greffon à venir).
Pensez bien que toutes les graines, maintenant vous savez où les chercher, et comment les faire germer, peuvent vous fournir une nouvelle plante, voire même des légumes ou des fruits.
APPRENEZ A RÉALISER VOS PROPRES BOUTURES
Le bouturage est une des manières simple de multiplier les végétaux. Cette technique consiste à prélever un bout d’une plante dans le but d’en obtenir une seconde qui aura les mêmes caractéristiques que la plante mère, puisqu’elle ne provient pas d’une reproduction naturellement pollinisée.
Pour optimiser vos chances de réussite, il convient de bouturer au printemps. C’est la période de reprise des végétaux, idéale pour les mises en boutures.
Le principe est le suivant : pour raciner, la bouture prélevée sur le plant mère doit être saine, mature et sans fleur !
Ainsi, la réussite de vos boutures réside donc presque uniquement dans le fait de savoir faire de bons prélèvements.
Les boutures de plantes vertes ou plantes fleuries à prélever sont essentiellement des tiges non fleuries, (j’insiste une bouture de tiges fleurie ne prendra pas) avec du bois ou non selon les variétés. Les boutures racineront soit en eau, soit directement plantées en terre selon les variétés.
Voici quelques exemples de bouture de plante verte :
Le Pothos, le lierre, le tradescantia par exemple sont des plantes qui se bouturent très simplement. Coupez une branche sous un nœud et laisser raciner dans l’eau pendant environ 1 mois. Puis replantez dès que vous avez 5-6 belles racines de 5 -10 cm. Pour plus de détails, consulter l’article sur le Pothos.
Pothos raciné
Un autre exemple de bouture de plante fleurie réalisée à partir d’une feuille avec ce magnifique Bégonia Bertinii :
Feuille de Bégonia racinée
Plante mère
Ou encore avec un Pilea :
Feuille de Pilea racinée
Pour les plantes succulentes, on bouture à partir de tiges mais également à partir de feuilles uniquement.
Déposez des feuilles saines prélevées sur la plante mère sur une terre légère. Placer les boutures dans un environnement lumineux à l’abri des courants d’air, à température ambiante. N’arrosez pas au risque de faire pourrir les feuilles ! En quelques semaines, des racines ou nouvelles feuilles apparaitront sur l’extrémité, là où la feuille a été sectionné.
Feuilles de succulente racinées
Découvrez en image dans ces 2 vidéos comment bouturer des tiges et des feuilles de succulentes.
Découvrez aussi comment bouturer une incontournable plante aromatique, la menthe :
MULTIPLIEZ VOS PLANTES PAR DIVISION
La division de la motte est aussi une solution pour augmenter votre collection.
Découvrez comment diviser un plant dans cette vidéo et comment bouturer une plante grasse directement en terre avec le Sansevieria.
PENSEZ A PRÉLEVER DES SPÉCIMENS CHEZ VOS AMIS
Je ne connais pas un ami sympa qui refuserait que vous partiez avec une petite bouture de la plante qui vous a tapé dans l’œil, en échange de laquelle vous pourriez lui en proposer une de votre propre collection :-).
CONNAISSEZ-VOUS LES AUTRES ALTERNATIVES ?
Échangez pour mieux consommer et troquez vos plantes ou vos boutures entre amis physiques ou virtuels.
Sur Facebook il existe une communauté d’environ 6 000 membres et 2000 followers qui s’appelle “Troque ta plante”. Le principe est simple et gratuit ! Vous échangez soit par envois postaux, soit par remise en main propre des graines, des plantes ou des boutures. Plus de 20 grandes villes françaises ont déjà leur groupe Troque Ta Plante, de quoi vous permettre de constituer votre collection pour 0€ ou le prix d’un timbre. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Troque Ta Plante ou sur leur Instagram.
Enfin, une seconde alternative à moindre coût est possible. Il existe des jardins éphémères organisés en plein centre ville dans toute la France qui proposent un très large choix de plantes à prix tout doux 2€, 5€, 10€. Pour avoir testé, le rapport qualité prix est plus qu’excellent. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Maison Bouture ou sur leur Instagram.
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Crédits photos textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse®
Le caféier d’Arabie est un arbuste vivace au feuillage persistant d’un vert bien franc, brillant et gaufré. Originaire d’Afrique de l’Est, le caféier atteint entre 2 à 5 mètres de hauteur, voire plus dans son environnement naturel.
Arbre des tropiques, il aime la chaleur, la lumière et l’humidité et ce toute l’année. C’est pourquoi, on le cultive généralement en intérieur sous nos latitudes en pot, bac ou jardinière. Il réclame une température relativement constante comprise entre 18 et 21°C, et ne supporte pas de températures inférieures à 13°C.
Affectionnant un sol acide type terre de bruyère, il s’expose mi-ombre ou au soleil. Sa croissance est relativement lente, sa première fructification arrive généralement au bout de 4 ans ; et son entretien est limité.
Le caféier peut fleurir tout l’été et donne de petites fleurs blanches groupées très odorantes et éphémères. En effet, les fleurs fanent très rapidement pour laisser place aux fruits en forme de cerises très décoratifs qui, eux, mettent plusieurs mois à se former. Ainsi, les fruits passent par différents stades de maturation offrant une palette de couleur de fruits d’abord verts, puis jaunes et enfin rouges grenat.
Enfin chaque fruit contient deux graines de café ovales.
L’hibiscus d’extérieur ou autrement appelé Althea ou rose de Chine est un incontournable des jardins fleuris de la saison estivale !
Cet un arbuste tropical, originaire de Chine ou d’Inde, à de nombreux avantages. Son port dressé (non retombant) lui permet d’atteindre jusqu’à 3 mètres de hauteur et ses larges fleurs simples ou doubles de 4 à 6 cm de diamètre en forme de trompettes se reconnaissent facilement.
Très touffu, il est extrêmement généreux en fleur et ce pendant 6 mois de l’année (mai à octobre) !!! De quoi vous assurer un jardin bien fleuri la moitié de l’année !
Ses fleurs peuvent être de plusieurs couleurs : bleu-violet, rouge, rose, blanc, jaune, et sont comestibles. En effet, la fleur a des vertus thérapeutiques et s’utilise aujourd’hui en phytothérapie pour lutter contre la tension artérielle ou encore la fatigue.
Symbole de la Corée du Sud, elle est considérée comme une fleur nationale présente dans l’emblème et l’hymne nationaux sud coréen.
Résistant au gel (jusqu’à -15°C), il affectionne l’exposition au soleil et un sol fertile et drainant.
NB : la fleur orange est celle d’un hibiscus d’intérieur