Lancez et fleurissez ! Voilà en 2 mots le grand principe des Seed bombs ou Bombes de Graines dont on parle tant en ce moment.
Alors que sont les Seed Bombs ou Bombes de Graines ? D’où viennent-elles et à quoi servent-elles ?
Inventées en Egypte antique dans le but de re-fleurir les prairies inondées par les crues du Nil, les Seed Bombs ou Bombes de Graines consiste à créer une boule composée de terre et d’argile renfermant des graines.
Evidemment, ce mélange a son utilité. L’argile a pour objectif de protéger les graines des insectes, oiseaux et autres rongeurs qui viendraient s’en délecter, et, saura aussi retenir l’humidité des premières pluies nécessaire pour faire germer les graines. Quant à la terre végétale, elle apportera les nutriments pour la croissances des plantes.
Aujourd’hui, revenues à la mode, on utilise les bombes de graines pour fleurir des espaces escarpés, difficiles d’accès, des bordures de routes, de murets, d’allées, de rocailles, mais aussi plus simplement en jardinières ou pots.
Il est préférable des stoker les bombes de graines à l’abri de la lumière et de l’humidité et de patienter jusqu’aux Saints de Glace après le 15 Mai avant de les lancer pour écarter tout risque de gelée.
Une fois lancée, la boule éclate et sème les graines… Une belle promesse pleine des surprises vous attends ! Des fleurs variées annuelles ou vivaces, mellifères c’est à dire qui attirent les insectes pollinisateurs comme les abeilles, les papillons. Quelles fleurs, quelles couleurs et quel résultat ?
Une activité ludique à pratiquer en famille, un acte aujourd’hui éthique, éco-responsable et presque militant !
Dans le cadre de notre engagement pour l’environnement et la biodiversité, OsezPlanterCaPousse est heureux de reverser 15% des ventes au profit de l’association Flowers for Bees de l’OPA Observatoire Français d’Apidologie.
Savourez le Flower Power et faites une bonne action pour la planète en préservant les insectes pollinisteurs !
Le Nashi ou Nachi, cette pomme-poire aussi appelée poire asiatique, poire japonaise, poire chinoise, poire cristal ou encore poire des sables, est une découverte gustative très récente.
Fruit très consommé en Asie, il fut importé dans les années 80 en Amérique du Nord et en Europe.
Raffinée, croquante et juteuse à souhait, le Nashi est un arbre fruitier intéressant à envisager dans un jardin.
DESCRIPTION ET CULTURE DU NASHI
Le Nashi est un arbre de petite taille dérivés de l’espèce sauvage de poiriers – Pyrus pyrifolia – à fleurs blanches teintées de rose, ressemblant à celles d’un poirier.
Originaires d’Asie, il résiste au froid jusqu’à -15 degrés. Il apprécie une humidité modérée et une exposition très ensoleillée garante d’une belle production de fruits.
Ceci dit, il reste très tolérant car il sait s’adapter aux différents types de sols, des sols sablonneux aux sols argileux, ce qui est plutôt très intéressant.
Le Nashi produit des fruits plus ou moins ronds en forme de pomme-poire avec une chair blanche très croquante, juteuse et délicatement parfumée.
Son goût entre la pomme et la poire, vous l’aurez deviné, est plutôt très fin en bouche.
LES BIENFAITS DU NASHI
Utilisé en médecine traditionnelle chinoise depuis des milliers d’années pour ses propriétés médicinales, le Nashi a de nombreux bienfaits.
Il a de fortes valeurs nutritionnelles, contient des vitamines K et C, des oligo-éléments, des fibres…. et une forte teneur en eau. Idéal pour s’hydrater en été.
ET SI ON FAISAIT POUSSER UN NASHI ….
Et oui, je ne pouvais pas résister, l’idée d’essayer de faire pousser un Nashi… m’a très vite traversé l’esprit quand j’ai vu dans le fruit deux pépins qui avaient commencé à germer.
Plutôt facile vous me direz à juste titre, et je ne pouvais pas laisser passer une occasion pareille.
Après avoir mis les pépins dans un mélange pour semis, au bout de 6 jours, les premières feuilles sont sorties.
Affaire à suivre, heureusement les beaux jours arrivent…
Succombez à la fierté de créer vos Bombes de Graines !
Votre fierté du jour sera d’apprendre et de réaliser les techniques de création de bombes de graines.
Vous repartirez ainsi avec une dizaine de bombes de graines méllifères pour prairies fleuries – vivaces et/ou annuelles – et bombes de graines aromatiques, l’ensemble du matériel étant fourni !
Ainsi, vous pourrez ensemencer les espaces escarpés et rocailles de votre jardin, ou encore les utiliser en bacs ou jardinières à balcon.
Apprentissage des techniques de “terrorisme semencier”, partage de savoir-faire et bonne humeur seront au rendez-vous !
Le tarif comprend la fourniture pour la réalisation d’une dizaine de bombes de graines méllifères vivaves et/ou annuelles pour prairies fleuries, des graines aromatiques, de l’argile et du substrat, ainsi que le coaching et l’animation. Chaque bombe fleurit env. 1m2.
Un petit cadeau idéal pour se faire plaisir ou à offrir.
De nombreuses surprises cadeaux vous attendent !
Les places sont limitées et deux créneaux horaires sont disponibles (9h ou 10h30). Inscrivez-vous vite sur le lien ci-dessous, ou notre page Facebook. Distanciation et règles sanitaires respectées !
Pour nous trouver, rendez-vous aux Serres du Lycée Horticole 24 chemin de la Brocardière 69570 DARDILLY. Autoroute A6 Direction Paris – Sortie 34 Technopole Verte – Techlid pole économique puis suivre le fléchage “Les Serres”.
Découvrez comment créer un petit potager urbain de 4m2 avec pas moins d’une vingtaine de variétés de plantes aromatiques, fruits et légumes.
Par où commencer ? Quelles sont les choses à faire et les erreurs à éviter ?
Semis, plantation, agencement des cultures, tuteurage, paillage, engrais naturel et bio, voici les premières étapes de vie d’un potager.
A venir prochainement, un vlog 2 Potager urbain : Culture, récolte, entretien du potager.
Si cette vidéo vous a plu, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires je vous répondrais avec grand plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.
Vous rêvez d’un coin de potager rien qu’à vous où vous pouvez cultiver avec amour vos propres légumes et fruits bio, sans pesticides.
Mais vous ne savez pas par où commencer et encore moins comment vous y prendre.
Découvrez les 5 étapes clés pour réussir son potager urbain même dans une petite superficie.
Avant tout, pour commencer votre potager, il est primordial de définir un emplacement de choix bien ensoleillé et si possible protéger du vent.
ÉTAPE 1. PRÉPARER LE TERRAIN DU POTAGER
Bien préparer le terrain avant toute plantation de culture est indispensable pour un bon enracinement des jeunes plants.
Premièrement, bêchez la parcelle. Je vous invite d’ailleurs à l’arroser copieusement au préalable. Le bêchage permet d’aérer la terre, de casser les mottes compactes et de niveler si besoin.
Ensuite, vous devez ratisser et de-pierrer la parcelle en retirant les grosses pierres. Devenue plus meuble, elle permettra un meilleur enracinement des jeunes plants et des cultures.
Enfin, amendez en engrais naturel type compost, cendre de bois, crottin de cheval, ortie, consoude, matières organiques décomposées etc… pour favoriser un sol fertile et des lombrics en pleine forme.
ÉTAPE 2. CHOISIR SES PLANTES DE POTAGER
Choisissez des variétés bio plutôt anciennes aux saveurs plus gourmandes.
Mélangez les plants de légumes avec des plantes aromatiques et des plants vivaces (que vous retrouverez à chaque printemps) avec des plants annuels (qui gèlent et que vous changerez chaque année).
Exemple de plantes annuelles : tomates, aubergines, basilic, courgettes, blettes, haricots verts …
Ici, j’ai opté pour des variétés anciennes de tomates, d’aubergines, de poivrons, un plant de piment d’espelette, de basilic, de persil plat et frisé, de mertensie maritime la délicieuse plante huître, de la sauge ananas, des fraises mara des bois, mes semis des butternut, des oignons, échalotes et ails et enfin des boutures de framboisiers.
ÉTAPE 3. DÉFINIR LES EMPLACEMENTS
Agencer vos plants en prenant en compte l’exposition, le port – grimpant, rampant, touffu – et les hauteurs des cultures à maturité.
Ceux dont l’exposition au soleil est conseillée devront se trouver devant afin de protéger d’un peu d’ombre ceux qui en auront moins besoin.
Espacez les jeunes plants suffisamment pour un meilleur rendement d’environ 30cm.
Ce n’est pas en surchargeant votre potager que vous aurez un meilleur rendement. Au contraire, trop à l’étroit, les plantes risquent de végéter.
ÉTAPE 4. TREMPER LES MOTTES & PLANTER
Afin de favoriser l’enracinement et évitez de trop arroser à la plantation, je vous conseille de laisser tremper les mottes dans une bassine à température ambiante quelques heures.
Ainsi détrempées, les mottes vont écouler le surplus d’eau au fond des trous de plantations, leur assurant une bonne humidité les premiers jours.
Pour la plantation, vous devez créer un trou plus large et plus profond que les mottes. Vous pouvez utiliser un plantoir ou une simple pelle.
Assouplissez la terre du fond pour la rendre bien meuble en grattant le fond du trou.
Retirez les mottes des godets, écartez délicatement et légèrement les racines sans les endommager. Puis, plantez et tassez correctement afin de retirer les poches d’air au contact des racines.
ÉTAPE 5. PAILLER LE POTAGER
Indispensable pour réduire l’évaporation de l’eau et donc les arrosages, le paillage est l’un des secrets d’un bon rendement.
Réduisant également l’apparition de mauvaises herbes qui s’abreuveraient en lieux et place de vos légumes et petits fruits, c’est simple, écologique et économique.
BON A SAVOIR
En cas de plantation un peu précoce, n’oubliez pas de protéger le soir d’un voile d’hivernage jusqu’à fin avril, voire début mai. Même si le risque de gelée est écarté, les nuits printanières peuvent être un peu fraiches et fragiliser les jeunes plants.
La ciboulette, le persil et la menthe se coupent à raz au moment des récoltes.
Pour la sauge et le basilic, il faut couper des rameaux entiers de 4 à 5 feuilles et surtout pas venir cueillir les feuilles aux extrémités. Ainsi, vous favorisez les ramifications et obtiendrez deux fois plus de tiges et donc de rendement.
Utilisez des tuteurs pour bien maintenir vos cultures notamment de tomates.
Paillez systématiquement les fraisiers, sans quoi les fruits pourrissent à même le sol avant d’être matures.
Enfin, en période de confinement, sachez que vous disposez chez vous d’un certain nombres de légumes à faire pousser.
Vous pouvez notamment récupérer et planter les légumes à bulbes comme les oignons, échalotes, ails, les graines de vos légumes comme les tomates, courgettes, butternut…
Du 14 au 23 juin 2019 a lieu la 3ème édition de cette opération intitulée “La semaine des fleurs pour les abeilles”.
A l’initiative de Val’Hor, l’interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage et, de l’Observatoire français d’Apidologie, il s’agit de l’une des plus vastes opération de mobilisation entreprise en faveur des abeilles, espèce en voie de disparition et indispensable à la pollinisation.
Sans les abeilles, nous aurions une planète sans fleurs, sans fruits et sans légumes !
L’opération se résume donc en un geste très simple : semer et planter des milliards de fleurs mellifères, dont les abeilles raffolent car leur pollen est de qualité et en quantité suffisante ; ceci dans le but de renforcer leur alimentation cet été et d’agir en faveur de l’environnement et de la biodiversité.
Ainsi, des centaines d’entreprises vont mobiliser leurs collaborateurs pour semer et planter des milliards de fleurs mellifères partout où c’est possible : jardinières, balcons, terrasses, espaces verts, jardins, friches, champs, bords de route…
A cette occasion, des fondations dont celle du Prince Albert II de Monaco par exemple, des entreprises et plus de 750 professionnels du végétal participent à cette opération en mettant à l’honneur des plantes mellifères dans leurs boutiques.
D’après l’étude réalisée par Kantar TNS pour Val’Hor en Janvier 2019, près de 90% des français sont inquiets de la disparition des abeilles.
Alors pour participer à cette opération, rendez-vous dans les jardineries de votre quartier, achetez et semez des fleurs mellifères et suivez l’opération sur www.flowersforbees.com et les hastag #Onsème et #flowersforbees.
Comment réaliser ses propres plants de palmiers sans dépenser 1 € ?
Découvrez et apprenez comment faire germer vos graines de palmiers et vous constituer une véritable palmeraie, le tout sans rien (ou presque) dépenser.
Regardez bien la vidéo dans son intégralité, les conseils et astuces sont répartis un peu partout, alors ne manquez rien !
Si cet article vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de Liker, Commenter et Partager et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.
Crédits : photo, texte, et vidéo OsezPlanterCaPousse
Et oui faire pousser un citronnier chez soi c’est possible et ultra simple.
Il suffit d’un peu de patience, et en un mois et demi environ vous aurez vos premières pousses de citronnier. Cela fait rêver, n’est-ce-pas ?
Tentez l’expérience, c’est un jeu d’enfant !
MÉTHODE DE GERMINATION DES PÉPINS
Sélectionnez parmi vos citrons, de préférence bio, le spécimen plus savoureux et juteux. Puis suivez attentivement les 6 étapes décrites ci-dessous.
Citron sélectionné
1/ Prélevez les plus beaux pépins bien dodus et fermes.
2/ Nettoyez-les à l’eau claire légèrement chaude de manière à retirer entièrement la pulpe à l’aide d’une brosse à dent.
3/ Faites-les sécher ensuite à l’air libre même sous les rayons du soleil directs pendant 8 jours. Les pépins doivent être complètement secs et propres comme sur la photo.
Pépin de citron séché prêt à germer
4/ Mettez-les ensuite dans un bol avec de l’eau à température ambiante pendant 48 heures afin que les pépins se ré-humidifient en profondeur et que les molécules d’eau pénètrent bien à l’intérieur pour “réveiller” la graine.
5/ Enrobez les pépins dans du coton humide à l’abri de la lumière dans le noir complet (dans un placard ou tiroir par exemple) pendant 25 jours environ, le temps que les germes apparaissent. A la manière des lentilles que nous avons tous fait à l’école un jour…
Portez une attention particulière à ce que le coton reste bien humide mais pas détremper non plus, sinon des moisissures pourraient se développer.
Il faudra donc surveiller régulièrement ce qui vous donnera l’occasion de constater que les pépins ont grossi par rapport à l’étape 3. Et c’est bien normal, ils sont pleins d’eau et les germes sont en train de se constituer.
Il faudra aussi ré-humidifier les cotons autant de fois que nécessaire à raison d’une fois par semaine environ.
Soyez vigilant, cette étape d’humidification est primordiale pour la levée des germes. Si vous les oubliez un peu et que les cotons sont tout secs, ré-humidifiez généreusement, ce n’est peut-être pas perdu…
Pépins germés au bout de 25 jours
6/ Plantez ensuite délicatement les pépins germés dans un pot de petite taille (4-5 cm de diamètre), et ce dès que les germes mesurent environ 1cm en dirigeant les germes vers le bas. Le cas échéant, ce n’est pas très grave, la gravité fera le reste et dirigera le germe dans le bon sens.
Recouvrez d’une fois à une fois et demi son volume d’une terre très légère qui aidera au bon développement des racines.
Arrosez généreusement sans pour autant détremper la terre puis exposez au soleil. Les premières pousses lèvent en 10 à 15 jours seulement.
Attention, si vous cassez les germes, c’est foutu ce n’est pas la peine d’aller plus loin. Jetez et recommencez 🙂
Premières pousses de citronniers
5 jours plus tard les premières tiges et feuilles apparaissent.
5 jours encore plus tard, la croissance des tiges et des feuilles est notable.
Jeunes pousses de citronniers
Restera ensuite à greffer votre plant, ce qui fera l’objet d’un futur article, le temps que vous tentiez l’expérience et que le plant grandisse un peu.
J’ai eu 100% de réussite sur la germination des pépins et la levée des jeunes pousses. Je vous l’avais dit, un jeu d’enfants, alors à vous de jouer 🙂 !
Vous connaissez certainement cette plante vivace aux milles couleurs et fleurs. Savez-vous que vous pouvez récupérer les graines très facilement ?
Atteignant une taille très honorable d’environ 2 mètres de haut, la rose trémière est idéale en bordure de haies, de maison ou encore pour fleurir et aménager un mur ou une palissade.
Elle se cultive parfaitement bien sous notre climat et affectionne un sol humide et une exposition ensoleillée.
Ici, je vais vous expliquer comment récupérer des graines afin de vous constituer vos propres plants.
Après la floraison, lorsque la plante fane, la base de la fleur se referme sur elle-même. Et c’est ici qu’elle cache ses graines !
Ouvrez délicatement ce qui reste donc d’une fleur fanée, de préférence la plus grosse, retirez la membrane fanée et récupérez tout simplement le contenu. Pour être sûr de bien identifier les graines, reportez-vous aux photos. Elles sont grandes, fines et rondes disposées les unes derrière les autres, légèrement accrochées entre elles autour du centre de la fleur. Dissociez les graines les unes des autres puis conservez les tout l’hiver dans un endroit frais et sec, dans une enveloppe ouverte.
Au printemps faites les prendre dans un bac relativement profond car ses racines vont en profondeur même à l’état de jeunes pousses. Prenez de préférence un pot en plastique pour créer un effet de serre, percé au fond, idéalement avec une terre spéciale pour semis mais une terre très légère fera aussi bien l’affaire.
Remplissez complètement votre bac de terre, tassez légèrement. Avec un crayon, faites des trous de 2 cm de profondeur, disposez une graine par trou seulement. Remettez un peu de terre et tassez de nouveau légèrement pour enlever les poches d’air.
Arrosez copieusement et couvrez votre bac d’un film plastique alimentaire que vous aurez préalablement percé afin de laisser l’air circulé. Enfin, exposez mi-ombre ou dans un endroit lumineux.
Veillez à ce que le substrat soit toujours bien humide jusqu’à la levée des graines sous 2 à 3 semaines environ. Les trois conditions à remplir pour leurs levées sont : chaleur, humidité et lumière.
Une fois que les semis auront 4 à 5 feuilles, vous pourrez les replanter en prenant soin d’enlever à l’aide d’une grosse cuillère un maximum de terre et de racines pour être sur de ne pas les abîmer.
Vous n’allez pas me croire et pourtant si, c’est vrai !
J’ai fait pousser un pêcher à partir d’un noyau !
Un ami jardinier plutôt “pote-âgé” d’ailleurs, m’a donné l’année dernière de magnifiques pêches de son propre jardin.
Leurs odeurs étaient tellement envoûtantes. A vrai dire, je n’affectionne pas trop les fruits mais là, je suis tombée sous le charme.
Élevées sans pesticides, les pêches contenaient des vers. Et oui, ils sont signes d’excellents fruits sucrés et naturels. En effet, les vers vont par essence se nourrir dans des fruits sains et très parfumés.
Et puis, m’est venue l’idée de faire germer le noyau. Comme je vous l’ai dit, j’adore tenter des expériences !!
J’ai donc pris parti de laisser le cycle naturel se faire. Après avoir nettoyé le plus gros des noyaux et pris soin de retirer toute la pulpe, je l’ai déposé dans un pot sur ma terrasse tout l’hiver.
Ainsi, j’ai laissé le noyau en extérieur au froid. Cette période est primordiale pour la germination de la graine, sans quoi il ne se passerait rien !
Puis au printemps, j’ai immergé le noyau dans de l’eau à température ambiante pendant 3-4 jours. Cette action a pour objectif de réhydrater le noyau et d’humidifier l’intérieur pour “réveiller“ la graine.
Ensuite, j’ai planté en pot et exposé plein soleil. Plusieurs semaines après, mi-mai première pousse puis une seconde dans la foulée ! Le noyau avait donc 2 graines. Imaginez ma satisfaction ! Je vous laisse apprécier le résultat en photos. Aujourd’hui, j’ai donc deux pieds que je vais tresser pour obtenir un tronc original et un plant qui mesure 65cm. Le tout en culture en pot, rappelons le…
Cela a fonctionner pour les pêches! Alors essayez avec d’autres fruits à noyaux type abricot, prune ou même cerise, je ne vois pas pourquoi cela ne marcherait pas !