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Le Nashi, la poire asiatique ou pomme-poire


Le Nashi ou Nachi, cette pomme-poire aussi appelée poire asiatique, poire japonaise, poire chinoise, poire cristal ou encore poire des sables, est une découverte gustative très récente.

Fruit très consommé en Asie, il fut importé dans les années 80 en Amérique du Nord et en Europe.

Raffinée, croquante et juteuse à souhait, le Nashi est un arbre fruitier intéressant à envisager dans un jardin.



DESCRIPTION ET CULTURE DU NASHI

Le Nashi est un arbre de petite taille dérivés de l’espèce sauvage de poiriers – Pyrus pyrifolia – à fleurs blanches teintées de rose, ressemblant à celles d’un poirier.

Originaires d’Asie, il résiste au froid jusqu’à -15 degrés. Il apprécie une humidité modérée et une exposition très ensoleillée garante d’une belle production de fruits.

Ceci dit, il reste très tolérant car il sait s’adapter aux différents types de sols, des sols sablonneux aux sols argileux, ce qui est plutôt très intéressant.

Le Nashi produit des fruits plus ou moins ronds en forme de pomme-poire avec une chair blanche très croquante, juteuse et délicatement parfumée.

Son goût entre la pomme et la poire, vous l’aurez deviné, est plutôt très fin en bouche.



LES BIENFAITS DU NASHI

Utilisé en médecine traditionnelle chinoise depuis des milliers d’années pour ses propriétés médicinales, le Nashi a de nombreux bienfaits.

Il a de fortes valeurs nutritionnelles, contient des vitamines K et C, des oligo-éléments, des fibres…. et une forte teneur en eau. Idéal pour s’hydrater en été.


ET SI ON FAISAIT POUSSER UN NASHI ….

Et oui, je ne pouvais pas résister, l’idée d’essayer de faire pousser un Nashi… m’a très vite traversé l’esprit quand j’ai vu dans le fruit deux pépins qui avaient commencé à germer.

Plutôt facile vous me direz à juste titre, et je ne pouvais pas laisser passer une occasion pareille.

Après avoir mis les pépins dans un mélange pour semis, au bout de 6 jours, les premières feuilles sont sorties.

Affaire à suivre, heureusement les beaux jours arrivent…

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ALOCASIA ZEBRINA : Entretien, Arrosage, Soins & Maladies

Après plusieurs mois de culture pour bien comprendre et saisir les besoins de l’Alocasia zebrina, j’ai le plaisir de vous faire part en vidéo de mon retour d’expérience et des astuces de culture que j’ai mis en place.


Je vous présente donc mes deux Alocasia zebrina.

L’une d’une taille XXL, en pot de diamètre 27cm pour une hauteur de 1,3m-1,5m à son arrivée dans ma jungle en automne 2019, qui a profité d’un rempotage pendant l’hiver et qui dépasse à ce jour les 2 mètres et une seconde Alocasia zebrina d’une taille un peu plus modeste d’environ 50 à 70cm à son arrivée qui atteint aujourd’hui allègrement le mètre de hauteur.


Je passe en revue la plus part des soins avec le maximum de pertinence et détails possibles.

  • Quelles sont les expositions idéales ? Peut-elle admettre le soleil direct ou une lumière plus faible ? Quelles sont les températures adéquates ?
  • Comment arroser son Alocasia zebrina et à quelle fréquence ?
  • Quels soins apportés pour avoir une belle croissance ?
  • Quelles sont les maladies éventuelles que vous pouvez rencontrer ?Cochenilles, moucherons de terreau, acariens, araignées rouges….
  • Et quels sont les traitements naturels à appliquer pour se débarrasser des nuisibles ?

Je vous dévoile aussi mes astuces pour aider la plante à maintenir ses lourdes tiges zébrées droites… question qui revient très fréquemment.

Ces beautés exceptionnelles à effet waouh n’auront plus de secret pour vous !

Soyez attentifs, les astuces et conseils sont distillés… et n’hésitez pas à poser vos questions en commentaires, je vous répondrai avec plaisir !



MON MATERIEL POUR EN PRENDRE SOIN


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Si cette vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires je vous répondrais avec grand plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.


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Comment entretenir vos plantes aromatiques ?

Comment multiplier vos plantes aromatiques ? Faut-il faire des divisions de mottes, des boutures en eau ou encore des semis ?

Comment tailler correctement sa récolte tout en favorisant les repousses tout au long de la saison estivale ?

Quelle exposition, terreau ou encore quelle quantité d’arrosage pour quelle plante ?

Enfin, que faire l’hiver ? Quel hivernage pour ses plantes aromatiques afin de les conserver d’une année sur l’autre ?



Ici, je passe en revue des plantes aromatiques, vivaces, indispensables qui sauront vous accompagner chaque été pour assaisonner vos petits plats favoris.



Crédits photos, textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse
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Tillandsia, la plante qui pousse sans racines ni terre

Petite curiosité végétale, le Tillandsia est une plante dite aérienne.

Appelé également fille de l’air, le Tillandsia est original, graphique et très pratique puisqu’il pousse sans racines ni terre.

Alors de quoi se nourrit-il ? Quels sont les soins à lui apporter pour profiter pleinement de ces variétés de plantes originales.

Exposition, soins, arrosage, découvrez l’univers végétal aérien des Tillandsias.


LES TILLANDSIAS

Les Tillandsias sont des plantes aériennes qui poussent sans racines ni terre. Elles sont ce qu’on l’on appelle des plantes épiphytes c’est à dire qu’elles poussent sur des branches d’autres plantes et arbres en se servant d’elles comme support.

Végétal autonome, il ne nuit absolument pas à son hôte et vit en harmonie avec lui. Aucun nutriment n’est donc pris à son détriment.

Ils sont capables d’absorber l’humidité ambiante ainsi que sels minéraux qu’elle contient et l’humus du support qu’ils colonisent, le tout via la porosité de son feuillage.

Plus de 400 espèces sont à dénombrées avec des formes et des couleurs variées : gris argenté, fleurs colorées, rosettes, filaments …



EXPOSITION DU TILLANDSIA

Sous nos latitudes, on le garde en intérieur même si dans certaines régions où le climat est plus doux on peut le mettre en extérieur pendant la belle saison.

Une lumière vive et tamisée sans soleil direct est recommandée poussant à l’état sauvage sur les écorces d’arbres, à l’abri du soleil que les hôtes leur procurent.

Il est donc de bon ton de lui trouver un support naturel comme un morceau de souche d’arbre, un rondin de bois, de la roche, du liège… ou simplement parmi vos plantes à condition de lui trouver un emplacement adapté sur un support pouvant lui apporter l’humus.



ARROSAGE DU TILLANDSIA

Pour l’arrosage en période chaude, il suffit de brumiser deux fois par semaine à l’eau non calcaire, j’insiste.

Pour cela, laissez reposer à l’air libre l’eau pendant 48h et faites un apport d’engrais faiblement dosé en azote tous les mois de Mars à Octobre.

Au printemps et automne, diminuez les vaporisations à une fois par semaine.

L’hiver, une à deux vaporisations par semaine comme en été suffisent compte tenu de l’air ambiant sec de nos intérieurs.

Il est préférable de vaporiser plutôt que de bassiner les tillandsias. En effet, avec ce mode d’arrosage, de l’eau résiduelle peut faire pourrir la souche de la plante.

En extérieur, si votre le climat permet leur culture, laissez la nature faire.



Crédits textes et photos : OsezPlanterCaPousse
Crédits photos : Wilfredo Morales & Luisella Planeta Leoni 
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PERMACULTURE : les grands principes, par où commencer ?

Vous entendez de plus en plus parlez autour de vous de permaculture.

Certains y sont passer depuis longtemps et profitent pleinement des bienfaits et pour d’autres c’est encore un néologisme de l’industrie du végétal.

Alors qu’est-ce que la permaculture ? Quels sont les grands principes ? Est-ce duplicable à son échelle et peut-on la pratiquer chez soi ?

Découvrez dans cet article les bases de la permaculture en espérant profondément susciter votre intérêt et vos convictions personnelles.


QU’EST-CE QUE LA PERMACULTURE ?

Bill Mollison, scientifique australien engagé dans la cause environnementale est un des fondateurs du concept de permaculture dans les années 70.

A l’origine des mots “permanent” et “culture”, la permaculture est un concept global qui vise à s’inspirer de la nature et de son mode de fonctionnement pour le reproduire afin de créer des éco-systèmes autonomes, durables et stables dans lesquels la biodiversité est reine.

Ainsi, la permaculture s’appuie sur une éthique, de vraies valeurs fondamentales qui prennent soin de la nature dans sa globalité : sols, forêts, eau, air ; soin de l’humain aussi bien au niveau de l’individu, que de l’espèce ; et enfin qui inclut une redistribution des richesses.

Pour penser permaculture, il faut prendre en compte aussi le panorama végétal montagne, forêt, plaine…, le climat, et les types de sols argileux, caillouteux, sablonneux…


QUELS SONT LES GRANDS PRINCIPES ?

Chaque espèce animal ou végétal vit en équilibre avec les autres.

Le sol est nourri par les plantes qui y poussent puis meurent. Les écorces d’arbres morts nourriront les sols forestiers, quand les déchets de prairie faits de paille amenderont de façon naturelle les plaines. Rien se perd tout se transforme au profit d’autres espèces vivantes.

Les grands arbres protègent les plus petits du vent ou du soleil, jouent un rôle de prévention et d’éducation en les alertant des attaques fongiques ou parasitaires via un mode de communication bien plus complexe qu’on ne le croit.

Les plantes sont adaptées au climat et se ressèment toutes seules.

Bref, une vraie partition de musique harmonieuse dont vous êtes le chef d’orchestre.


Aussi, en permaculture, on favorise :

  • un sol vivant : vers de terre, micro-organismes, matière organique…
  • une biodiversité riche végétale et animale,
  • l’introduction d’insectes pollinisateurs, ou de ruches,
  • l’introduction de prédateurs comme les oiseaux, les hérissons, pour défendre les cultures des limaces, et autres nuisibles.
  • l’association de plusieurs cultures avec de nombreuses espèces cultivées voire même des espèces sauvages,
  • un recyclage des déchets verts sur place en paillage favorisant une bonne aération des sols, et une bonne absorption de l’eau de pluie,
  • une utilisation optimale de l’eau avec récupération de l’eau de pluie, protection du sol par paillage pour limiter l’évaporation, l’utilisation d’oya,
  • l’introduction d’animaux comme les poules, idéales pour laisser reposer un terrain après culture et l’amender en matière organique,
  • un travail du sol très limité voire même inexistant pour ne pas perturber l’équilibre naturel.

En permaculture, on ne retourne pas la terre car elle est suffisamment aérée et meuble et surtout on protège les lombrics qui eux se chargent de la retourner pour nous et sans effort du jardinier !


PEUT-ON PRATIQUER LA PERMACULTURE CHEZ SOI ?

La réponse est évidemment oui.

Commencez par des gestes simples.

Stopper les engrais chimiques, favorisez les solutions naturelles d’engrais et insecticides, recycler vos déchets ménagers, ainsi que vos déchets verts en paillage ou en compost, pratiquer des cultures variées et non des monocultures, planter des plantes vivaces mellifères… L’idée étant bien sûr de favoriser la biodiversité.

Faites appel à votre bon sens et posez vous la question.

Que ferait Mère Nature si l’homme n’était pas là, comment optimiserait-elle pour servir de façon harmonieuse un plus grand nombres d’êtres vivants ?

Vous serez surpris de constater à quel point en laissant la nature faire, vous diminuerez grandement votre travail au jardin.

Finis les arrosages, désherbages, bêchages, et autres …. sortez les lunettes et hop sur le transat !


INFOS & LIENS UTILES

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Crédits texte : OsezPlanterCaPousse

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Comment entretenir son Aloe vera ?

Vous venez d’acquérir un Aloe vera. Félicitations ! Vous avez fait le choix d’une plante miraculeuse aux bienfaits incontestés, et vous voulez quelques conseils pour bien l’entretenir. C’est par ici…

Comment le cultiver, quels types d’exposition intérieur ou extérieur, quel type de terreau ou encore quelle quantité quantité d’eau selon les saisons ?

Découvrez dans cet article mes astuces de culture d’un Aloe vera.


QUELLE EXPOSITION POUR L’ALOE VERA ?

Plante succulente originaire d’Afrique, l’Aloe vera a globalement besoin de chaleur, de soleil.

Sous nos latitudes, on peut le cultiver en intérieur ou extérieur toute l’année mais avec des soins différents que ce soit en pleine terre ou en pot.


Extérieur pleine terre

L’extérieur pleine terre est idéale pour les régions du Sud de la France.

Pour les régions du Nord avec des hivers rigoureux et des pluies automnales abondantes, il est préférable de le cultiver en pot afin de le rentrer l’hiver.

Une exposition plein soleil est largement préférée et un emplacement au sein d’une rocaille est à favoriser plutôt qu’au sein d’une cuvette craignant les excès d’eau.

En hiver, si les températures avoisinent le 0 plusieurs jours, ajoutez un voile d’hivernage pour le protéger des gelées, ses feuilles étant gorgées d’eau.


Extérieur en pot

Préférez une poterie terre cuite à un pot plastique et découvrez pourquoi ici.

La poterie doit être évidemment percée pour assurer l’évacuation de l’eau d’arrosage et éviter toute eau stagnante entraînant le pourrissement des racines.

L’exposition reste la même.


Intérieur

Cultivé en intérieur, il appréciera les rayons du soleil derrière une fenêtre, une luminosité vive à modérée, bien qu’il admette également une luminosité plus faible.

Préférez une pièce “sèche”, sans trop d’humidité. Les cuisines, salles de bain sont à éviter.



COMMENT ARROSER UN ALOE VERA ?

En extérieur pleine terre, l’eau de pluie subviendra à ses besoins tout au long de l’année.

S’il est en pot et soumis aux intempéries, laissez la nature faire à l’exception de l’hiver qu’il doit pouvoir passer au sec, c’est à dire sans eau. Dans ce cas, abritez le si possible.

L’été, arrosez idéalement par bassinage tous les 15 jours-3 semaines, en plongeant le pot dans une bassine d’eau à température ambiante pendant quelques heures tout en laissant le surplus évacué. Doublez les arrosages en cas de fortes chaleurs.

Pour la culture intérieure, un arrosage mensuel copieux toute au long de l’année est recommandé. Le terreau doit sécher entre 2 arrosages sur plusieurs centimètres avant d’être de nouveau bien ré-hydrater.


QUEL TERREAU POUR L’ALOE VERA ?

Point très important, l’Aloe vera a peu de besoin en eau.

Par conséquence, il nécessite un terreau très drainant composé pour moitié de terreau traditionnel pour plantes vertes et de sable de rivière.

Une couche de billes d’argile au fond du pot n’est pas utile si vous prévoyez un arrosage par bassinage et si vous le conservez en intérieur.

En revanche, s’il est exposé en extérieur et soumis aux pluies, il est préférable d’ajouter une couche de bille d’argile pour assurer un bon drainage.


QUE FAIRE SI ?

  • Si les feuilles ramollissent, c’est lié à un problème d’arrosage.

Cela peut sembler bizarre mais c’est soit dû à un excès d’eau qui fait pourrir la plante soit à un manque d’eau qui lui empêche de tenir ses feuilles dressées à cause de leur poids.

Un Aloe vera en bonne santé porte ses tiges charnues bien droites et fières malgré leur poids, comme sur les photos. A ce stade, vous seul pouvez jugez.

Si vous pensez que c’est manque d’eau, bassinez-le ou arrosez-le copieusement en urgence, tout en laissant le surplus d’eau s’évacuer. En quelques heures, son port devrait revenir à la normal.

Dans le cas contraire, faites-le souffrir un peu en faisant bien sécher le terreau avant tout nouvel arrosage.

  • Si des taches apparaissent sur les feuilles, c’est soit un coup de soleil, ou une mauvaise acclimatation aux rayons du soleil lors d’un passage d’intérieur à extérieur ; soit une maladie fongique lié à un excès d’eau.

  • Si il y a une décoloration des feuilles marron, c’est dû à un excès de soleil et de manque d’eau. Ajustez ces paramètres en le mettant à l’ombre quelques jours le temps qu’il retrouve sa couleur d’origine ou arrosez copieusement.



BON A SAVOIR

  • Si vous le cultiver en intérieur l’hiver et que vous souhaitez le sortir l’été, vous devez impérativement prendre le temps d’adapter votre Aloe vera aux rayons du soleil, sinon des brûlures peuvent apparaitre. Dès le printemps, exposez-le chaque jours un peu plus aux rayons du soleil et pour plus de détails sur l’acclimatation au soleil, reportez-vous ici.

  • Admet la mi-ombre en extérieur à condition que les pluies soient peu abondantes.

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Crédits photos textes : OsezPlanterCaPousse

POUR ALLER PLUS LOIN

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De la salade pour 0€, comment bouturer une salade ?

Vous pensiez cela impossible de bouturer la salade du frigo. Et pourtant, comme toutes les plantes, les salades n’échappent pas à la règle.

Découvrez dans un premier temps comment bouturer la salade, étapes après étapes, puis découvrez en vidéo l’évolution de la bouture et le rempotage en terre.

Suivez les conseils et régalez-vous d’une salade 100% made by yourself.


La salade Iceberg est une découverte relativement récente et j’avoue qu’elle tient la première place du classement des top 5 des salades que je préfère.

Elle est à la fois craquante, dense. Elle se conserve particulièrement bien, plusieurs jours dans le réfrigérateur tout en gardant une grande fraicheur.

C’est en effet sa forme bien ronde et compacte qui lui confère ses qualités de conservation.

Chaque feuille est ainsi bien protégée par celle du dessus et leur densité permet une protection totale du cœur de tous envahisseurs.



COMMENT BOUTURER UNE SALADE ?

Prenez une salade fraîche et saine de type iceberg de préférence pour sa densité et sa conservation.

Mais, vous pouvez aussi opter pour une salade feuilles de chêne, lollo-rossa, laitue, sucrines, ou autres variétés en dehors de la roquette et de la mâche dont les structures et techniques sont légèrement différentes.

Nettoyez proprement le collet de la salade, c’est à dire sa base, en retirant les feuilles de la base avec un couteau propre et aiguisé.

Plongez dans l’eau à température ambiante la bouture de salade, en prenant soin que l’extrémité ne repose pas sur son propre poids.

Il faut laisser l’extrémité libre de toute contrainte afin de favoriser le développement des racines.



QUELLE EXPOSITION POUR LA BOUTURE DE SALADE ?

Placez la bouture dans un emplacement bien lumineux, sans soleil direct ou tamisé derrière un voilage mais pas exposée aux heures les plus chaudes.

Un emplacement sans courant d’air est fortement conseillé.

Et patientez… je sais c’est le plus dur à faire…

Sous une vingtaine de jours, vous verrez les premières racines arrivées parfois en moins de temps… tout dépendra des conditions de culture de la bouture.

Ici, moins d’une semaine d’intervalles entre les deux prises de vue.



COMMENT ENTRETENIR LA BOUTURE ?

Changez l’eau tous les 4 jours environ lorsqu’elle devient moins claire toujours avec de l’eau à température ambiante afin de ne pas créer un stress thermique au niveau des racines, bien inutile à un jeune plant en devenir.

Cela contribue fortement aux chances de réussite.


COMMENT SAVOIR SI LA BOUTURE EST EN BONNE VOIE ?

Il n’est pas surprenant de constater une croissance des feuilles avant même que les premières racines n’apparaissent.

C’est signe que la bouture se porte bien, dans ce cas ne modifiez-rien et continuer de patienter.

En revanche, si les feuilles se flétrissent, que la couleur se modifie en jaune, ou marron, que le cœur semble abimer, c’est signe que votre bouture ne prendra malheureusement pas.

N’hésitez pas à mettre plusieurs boutures à la fois. Ainsi vous maximiser vos chances de réussite !



Et maintenant découvrez en vidéo la croissance des racines et le rempotage en terre.


Crédits photos, textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
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QU’EST CE QUE LA SENESCENCE ?

Vous avez pour sûr déjà tous été témoins de cette transformation végétale. Cette métamorphose naturelle qui fait passer les magnifiques feuilles d’une plante de la couleur verte au jaune.

Sachez qu’il existe un nom botanique pour définir le jaunissement des feuilles : il s’agit de la sénescence.

Alors, quel est précisément ce phénomène ? Quelles en sont les causes ? Est-il possible de l’éviter ou à défaut de le retarder ?


QU’EST CE QUE LA SENESCENCE ?

Du latin “senex” signifiant “vieil homme” ou “grand-âge”, la sénescence est un phénomène physiologique qui entraine une lente dégradation des cellules à l’origine du vieillissement des organismes.

Au même titre que tout être vivant, qui nait, grandit, se reproduit et meurt, c’est un cycle naturel qui entraîne la destruction des feuilles.



Les pigments en action contenus dans les feuilles sont à l’origine des différences et dégradés de couleurs.

La chlorophylle est le principal pigment de couleur verte des végétaux. Lorsque la chlorophylle s’active, le pigment vert prend le dessus sur les autres pigments comme le carotène ou le xanthophylle dont les piments jaune orangé se dévoilent que lorsque la chlorophylle n’est plus active.

Aussi, ce dégradé de couleur très intéressant mets en exergue les nervures des feuilles. On imagine bien le voyage de la sève à l’intérieur.

Les plus grosses nervures sont encore chargées de chlorophylle et les parties sans nervures montrent le processus plus avancé.



QUELLES SONT LES CAUSES DE LA SENESCENCE ?

La sénescence se produit soit à cause du processus naturel de renouvellement des feuilles, comme cela est le cas en période automnale où les plantes perdent leurs feuilles par exemple, soit, pour les autres cas, à cause d’un stress.

Cela peut-être un changement de place ou un emplacement inadapté, une absence d’arrosage ou au contraire un excès, un coup de froid, des gelées, une attaque de nuisible qui aurait affaiblit le plant. Bref, plusieurs facteurs environnementaux en sont les causes.

Même les petits mots doux que vous pouvez les adresser n’y changeront rien !

Ceci dit, rassurez-vous, le point positif dans tout ça c’est l’apparition de nouvelle feuille que l’on aperçoit en arrière plan, encore toute enroulée sur cette Alocasia zebrina (tige dressée au centre de la photo).



EST-POSSIBLE DE RALENTIR OU D’EVITER LA SENESCENCE ?

Vous l’aurez compris, la sénescence est un phénomène naturel inévitable et irréversible.

Toutes feuilles, dont le processus est en cours, est malheureusement vouée à jaunir totalement puis à sécher et enfin tomber de la plante.

Aucune action concrète peut limiter ou ralentir la sénescence quand elle est en marche.

Dès lors, je vous conseille de couper les feuilles jaunies afin de permettre au plant de concentrer son énergie au profit d’une nouvelle pousse.

Il n’est vraiment pas nécessaire de laisser la plante nourrir une feuille qui dans tous les cas va faner prochainement. Au contraire, en vous en débarrassant, vous aidez la plante à se renouveler rapidement.



Crédits textes et photos : OsezPlanterCaPousse

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4 astuces naturelles pour se débarrasser des limaces

Vous venez de planter vos plantes potagères que vous avez bichonné, parfois même semé et les premiers ravageurs sont à l’affut pour dévorer en un rien de temps, les jeunes pousses dont ils raffolent tant.

Parfois en une nuit, ces gloutons sont capables de décimer un plant de tomate entier, une salade, ou encore un plant de basilic ….

Alors, existe-il des solutions écologiques et naturelles pour repousser les gastéropdes en tout genre : limaces, escargots, loche laiteuse…? Fonctionnement-elles réellement ? Et surtout est-ce compatible en permaculture ou en culture biologique ?

Découvrez 4 astuces naturelles pour se débarrasser des limaces.


Avant tout, si limaces sont surnombres dans votre jardin, il est important d’en comprendre les causes.

Cela signifie que leurs prédateurs naturels sont insuffisants et relève une biodiversité trop faible dans votre jardin.

Ayant un rôle majeur dans la biodiversité, les limaces ont des fonctions bien précises qu’il ne faut pas négliger.

Même si elles paraissent à vos yeux dégoutantes et uniquement nuisibles, elles sont en réalité très utiles.

Elles enrichissent et régulent un équilibre sain du sol. Elles consomment des tissus végétaux morts ou malades, des champignons régulant ainsi les maladies fongiques, se nourrissent d’animaux morts mais aussi d’autres limaces et escargots vivants du potager.



1. ATTIRER DES PREDATEURS NATURELS

En attirant des prédateurs naturels, vous limiterez les dégâts tout en favorisant la biodiversité du potager.

Installez une maison à insecte pour attirer la venue de carabes ou autres scarabées, ou encore un nichoir à oiseaux.

Vous pouvez aussi tout simplement attirer des oiseaux en leur proposant de la nourriture “recyclée”.

Ainsi, des morceaux de pains secs dans une coupelle posée toujours au même endroit les attirera de façon régulière. D’une taille d’une pièce de 1€, vous attirez aisément des oiseaux d’une taille conséquente comme les pies.

Déposez également autour de votre potager, les miettes de tables. De plus petites tailles, les miettes attireront des oiseaux plus petits à même le sol comme des rouges-gorges, tourterelles par exemple.


2. UTILISEZ DES REPULSIFS NATURELS

L’utilisation de plantes répulsives comme l’ail, le fenouil, l’oignon, le persil est une bonne alternative, permettant à la fois des cultures.

L’utilisation de marc de café ou de coquilles d’oeuf concassées sur le pourtour des plants ou du potager limitera leurs venues. Elles passeront très vite leurs chemins risquant d’obstruer leurs muqueuses – avec le marc de café ou pire de les blesser – avec le tranchant des coquilles d’oeuf.

De plus, ce sont tous les deux des engrais naturels, alors pourquoi s’en priver ! Le seul inconvénient du marc de café est qu’il faut le renouveler en cas de pluie importante. Quant aux coquilles, cette barrière reste intacte plusieurs semaines.


3. ATTIRER DES HOTES

L’hérisson est le meilleur ami du jardinier et c’est bien connu ! Bien qu’il soit en voie de disparition, il est possible de l’attirer dans son jardin.

Pour avoir tenté et vécu l’expérience, il ne faut pas utiliser d’engrais ou désherbants chimiques, laisser beaucoup des branchages et feuilles, restes des tailles d’entretien de vos arbres, au pied des haies ou massifs. Vous lui offrez de quoi se faire un habitat clé en main et il devrait élire domicile rapidement.

Les poules et grenouilles sauront aussi se délecter des limaces avec ferveur.


4. CREEZ DES PIEGES POUR LIMACES

Disposez des planches de bois par terre près des plantations. Généralement les limaces adorent y passer la nuit. Au petit matin, soulevez-les planches, ramassez les limaces et déposez loin de vos plantations.

Enfin, si l’invasion est trop importante il existe une solution radicale à utiliser qu’en cas d’extrême urgence, car contraire aux principes de permaculture entrainant la mort des gastéropodes et par conséquent un bouleversement de la biodiversité des sols.

Cette solution consiste à planter des verres bien à raz le sol, contenant de la bière. Les limaces en raffolent et viendront se saouler avant de passer dans l’au-delà !

Comme précisé, cette solution très radicale réduira en seulement quelques jours le nombre de limaces mais est très peu respectueuse de l’environnement et de la biodiversité.

Essayez au contraire tant que possible de favoriser la biodiversité pour un bon équilibre des animaux rampants, volants, et des végétaux vivants et morts.

Personnellement, j’ai la chance d’avoir une biodiversité importante dans mon jardin ayant un hérisson depuis 2 ans, et des oiseaux que j’attire via des miettes de pain et des morceaux de pains secs ; et force est de constater que j’ai peu voire pas de gastéropodes.


Crédits textes : OsezPlanterCaPousse
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VLOG Monstera deliciosa : entretien, soins et rempotage

Le Monstera deliciosa est l’une de mes plantes tropicales préférées de part sa taille imposante et ses feuilles perforées, sa croissance honorable.

Découvrez dans cette vidéo, toutes mes astuces d’entretien et soins, d’arrosage et d’exposition ainsi que de rempotage.



Si cet article/vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.


Crédit textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
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SOS Pelouse, comment entretenir sa pelouse au printemps ? #1

Vous enviez les pelouses savamment entretenues des jardins publics ou mieux encore des golfs et de leurs greens si beaux.

Vous en rêvez et malheureusement c’est sans succès pour vous !

Sachez que l’entretien d’un gazon relève presque d’un art à part entière.

Votre pelouse, qui était jusqu’à là en stade de dormance pendant la période hivernale, comme un animal hibernerait, se réveille avec les premières pluies et chaleurs printanières.

Généralement négligée dans les jardins privés, la pelouse étant une plante comme une autre, elle nécessite au même titre que les autres végétaux un entretien et nettoyage de printemps.

Voici donc 6 étapes clés pour un entretien printanier de gazon, un brin puriste je l’avoue.

Du coup, en fin d’article je vous indique les étapes d’un entretien plus ‘light’ réalisable sur des superficies importantes.


ÉTAPE 1. TONDRE AU PLUS COURT

Dès mi-mars, effectuez votre première tonte au plus court de la tondeuse.

L’objectif étant de couper au maximum les brins de gazon afin de dévoiler la mousse aux rayons du soleils pour qu’elle meurt et pour favoriser le renouvellement des brins d’herbes.

Toute la durée du printemps, il est nécessaire de tondre très régulièrement environ une fois par semaine pour ces même raisons.

Les températures ne sont pas encore trop chaudes en journée et les pluies printanières permettent au gazon d’être maintenu ‘court’.

Cela le fortifie, se débarrassant de la mousse, le gazon capte plus la lumière, crée de nouvelles tiges, multiplie ces brins d’herbes pour justement se préparer à gérer les chaleurs du plein été.

Cette étape est aussi un pré-requis en vue de préparer le terrain pour l’étape 2.


ÉTAPE 2. SCARIFIER LA PELOUSE

A l’aide d’un outil spécifique appelé scarificateur, manuel ou électrique, l’objectif est double.

D’une part, il permet de soulever tous les déchets végétaux, organiques et autres sédiments accumulés dans le temps sur le sol et, surtout de décoller la mousse du sol afin d’apporter de la clarté et de la lumière aux brins de pelouse.

Enfin, scarifier la pelouse revient à entailler légèrement le terrain lui permettant une meilleure absorption des nutriments et eaux de pluies.

Pour un résultat optimal, passez le scarificateur en longueur et en largeur, créant ce dessin à plusieurs carrés.

Certes votre pelouse paraît moins belle après le passage du scarificateur, mais c’est un mal pour un bien, croyez-moi et cela ne dure finalement pas très longtemps avant qu’elle ne retrouve sa beauté.



ÉTAPE 3. RAMASSER LA MOUSSE

Si vous avez un scarificateur à bac récupérateur, il ramassera la mousse pour vous, le cas échéant il vous faudra la ramasser manuellement.

Une idée de réutilisation de la mousse est la réalisation de décoration végétale japonaise en kokedama, que je vous laisse découvrir dans le lien.



ÉTAPE 4. CAROTTER

Ici, l’objectif est de faire respirer le sol en profondeur.

Munie de chaussures de jardinier à semelles spécifiques avec des pointes rigides d’environ 3cm , il s’agit de perforer le terrain.

A pratiquer sur terrain humide de préférence, à l’occasion d’un tour dans le jardin, cette étape reste un peu physique.



ÉTAPE 5. DRAINER & SEMER

Pour les terrains à tendance argileuse, il est important de veiller à un bon drainage.

Mélangez des graines de pelouse avec du sable dans un sceau.

Versez le tout sur votre pelouse, et bizarrement passez le balai sur votre gazon en prenant soins de remplir tous les trous.

Les carottages vont se remplir de ce mélange ultra-efficace drainant et de graines prêtes à pousser.

Idéale également pour réaliser une surface de réparation de gazon, cette technique est utilisée comme entretien fréquent sur les greens de golf.



ÉTAPE 6. FERTILISER

Au même titre que vous mettez de l’engrais à vos plantes, pourquoi votre pelouse ne le mériterait-elle pas ?

Fertilisez avec des solutions naturels votre pelouse, celles qui favorisent le développement microbiologique et le respect la biodiversité comme des cendres de bois par exemple.


Enfin, pour un entretien plus léger ou pour des superficies importantes, les étapes 1 & 2 de tontes courtes et régulières et de scarification sont indispensables pour entretenir convenablement votre gazon.

Après tout ce mal donné, n’oubliez pas de l’arroser. Ayant été un peu mal malmenée elle aura besoin d’arrosage, peu mais fréquent pour assurer sa reprise rapide.

Vous verrez très vite les bienfaits d’entretenir son gazon !


Pour aller plus loin, découvrez que fait-on au jardin au printemps ?


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse 
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Le Figuier nain, une généreuse rampante d’intérieur

Plante exotique originaire d’Asie tropicale, le Figuier nain ou rampant, de son nom latin, Ficus pumila, est une généreuse rampante d’intérieur.

Cette plante arbustive au feuillage persistant est dans certaines régions du globe cultivée en extérieur, parfois même considérée comme invasive étant capable de recouvrir des façades entières.

Sous nos latitudes, on la cultive comme plante d’intérieur qui retombe, s’étale ou grimpe selon vos envies.

Son feuillage, petit et ovale, est plutôt dense recouvrant avec aisance tout support qu’on peut lui offrir.

Culture, bouture et soins, découvrez le Figuier rampant ou figuier nain.

Ici, un Ficus pumila ‘White sunny’, variété panaché, variegata en latin.


EXPOSITION DU FICUS PUMILA

Poussant à l’ombre des grands arbres à l’état savage, le Figuier nain préfère une ambiance lumineuse sans soleil direct.

Capable de résister à des températures minimales de l’ordre de 10°C, il sait aussi très bien s’accommoder de chaleurs importantes supérieures à 30°C.

Appréciant les atmosphères humides, il sera très confortable dans des ambiances telles que dans les terrariums ou vérandas.

A la belle saison, vous pouvez le sortir en extérieur pour qu’il profite d’un maximum de lumière.



COMMENT ARROSER VOTRE FIGUIER RAMPANT ?

Le Ficus pumila ne doit jamais manqué d’eau.

Le substrat doit être maintenu frais et humide, en toute saison. Cela signifie qu’il ne faut pas laisser sécher le terreau entre deux arrosages mais il ne faut pas pour autant que la motte trempe dans l’eau.

Par conséquent, un arrosage hebdomadaire en automne/hiver et environ 3 fois par semaine au printemps/été est conseillé.

En période de croissance de mars à octobre, l’utilisation d’un engrais pour plante verte ou engrais maison est recommandé pour lui apporter les nutriments nécessaires à son épanouissement.


ET QUEL TERREAU POUR LE FICUS PUMILA ?

Un terreau traditionnel pour plante verte d’intérieur à tendance plutôt acide.

Ajoutez un morceau de charbon de bois au terreau pour son effet anti-fongique naturel très favorable aux plantes exotiques ou tropicales.



MULTIPLICATION DU FICUS PUMILA

La multiplication du Figuier nain se fait essentiellement par marcottage.

Cette technique consiste à enterrer partiellement une branche que vous maintenez allongée. Une fois enracinée, sous environ 4 semaines, vous pouvez la détacher du plant mère et la replanter dans un pot séparément.

Des boutures à l’étouffée sont aussi possibles dès la fin du printemps.

Enfin, les racines peuvent aussi se développer de manières aériennes sur les branches qui nécessitent uniquement d’être sectionnées et replantées.


QUE FAIRE SI ?

Si votre Figuier rampant s’étiole, il s’agit d’une exposition à des températures trop basses. Coupez ce qui est dégarni et rentrez votre plante le temps que les températures lui soient plus propices.

Si les feuilles jaunissent et tombent, il s’agit d’un excès d’arrosage. Laissez sécher le terreau avant d’arroser de nouveau.



BON A SAVOIR

Suspendu, grimpant, ou encore tuteuré ses tiges anciennes se lignifient dans le temps. Du coup, on peut aussi travailler cette plante en bonsaï.


A NE PAS CONFONDRE AVEC

Le Ficus benjamina, une des plante d’appartement parmi les plus répandues, le Ficus Elastisca, le caoutchouc ou encore le Ficus ginseng.


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
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La poésie de l’Érable du Japon

D’un feuillage à la finesse extrême, l’Érable du Japon est un arbuste qui invite à la poésie.

De petite taille mais d’une élégance sans pareille, l’Érable ou Acer palmatum ne passe pas inaperçu avec son feuillage en dentelle vert ou rouge flamboyant qui se déploie chaque année.

Une atmosphère, une ambiance sereine qui invite à l’apaisement comme dans les jardins zen japonais.

Que ce soit en pleine terre, en bacs ou pots sur nos balcons, terrasses et patios, l’Érable sait trouvé son bonheur tant qu’il est bien protégé des vents.



QUELLE EXPOSITION POUR L’ÉRABLE ?

Une exposition à l’ombre ou la mi-ombre est conseillée. Même s’il tolère les rayons du soleil, en cas de fortes chaleurs son feuillage peut en souffrir et brûler très rapidement. Si tel est le cas, veillez en prévention aux apports en eau plus abondants pendant cette période.

Et si le mal est déjà fait et que ses fines feuilles sont brûlées et séchées, retirez-les et faites une taille légère des rameaux jusqu’à un noeud pour favoriser la repousse.

Un emplacement protégé des vents est fortement conseillé, à couvert d’un mur ou d’une terrasse, il s’y sentira très bien, craignant les courants d’air.


QUEL TERREAU POUR L’ÉRABLE ?

Pour une culture en bac ou pot, prévoyez une couche drainage faite de billes d’argile au fond du pot et ajoutez un feutre de plantation entre la couche de drainage et le terreau.

Ce feutre permettra de conserver la couche de drainage intacte dans le temps, sans que la terre ne finisse par filer dans cette zone et se mélanger au terreau.

L’Érable aura une préférence pour les sols acides, riches et bien drainés. Le terreau doit être composé de terre de bruyère avec un bon mélange de terreau forestier.



QUEL ARROSAGE POUR L’ÉRABLE ?

Le terreau doit être maintenu frais et humide mais veillez à ne pas détremper la terre.

Préférez l’eau de pluie à l’eau du robinet souvent trop calcaire.

En hiver, en pleine terre laissez la nature faire pour les besoins en eau et s’il est en pot réduisez considérablement les arrosages. Attendez que le terreau soit bien sec en surface pour arroser légèrement.


COMMENT ENTRETENIR L’ÉRABLE ?

L’Érable est caduc, il perd donc ses feuilles en automne. A ce moment, pratiquez une taille d’entretien en retirant les tiges mortes, mal placées ou en surnombre avec un outil propre et aiguisé. C’est aussi à cette période qu’il est utile de pratiquer une taille de structure.

Et découvrez en vidéo la formation des bourgeons et des jeunes pousses au réveil du printemps.


L’hiver un voile d’hivernage est indispensable pour les jeunes sujets jusqu’au début du printemps voire également l’ajout d’un paillage si les températures sont très froides.

Un arbre que l’on affectionne immédiatement et dont on apprécie les métamorphoses en cours d’année !


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse

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Le Ficus benjamina ‘variegata’, un bel arbuste d’intérieur

Véritable arbuste d’intérieur, le Ficus benjamina est bien connu et sa version panaché ou ‘variegata’ est très appréciée pour sa touche décorative.

Appelé communément Figuier pleureur, cette plante est un véritable arbuste d’intérieur pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres de haut.

On apprécie son port dressé, ses tiges souples qui se travaillent facilement, son tronc bois et son feuillage persistant.

Le petit plus de cet arbuste est la multitude de type culture possible, ce qui lui offre différents looks tout aussi sympa les uns que les autres.

Aussi, on peut le trouver tout aussi bien en forme bonsaï, qu’avec des troncs plus massifs artistiquement tressés, ou encore en arbuste tige, ou tout simplement arbuste buisson.



QUELLE EXPOSITION POUR LE FICUS BENJAMINA ?

Pour s’épanouir, votre Ficus a besoin d’un emplacement lumineux ou tamisé voire d’une ombre légère. Il peut aussi recevoir quelques rayons de soleil directs mais seulement pendant un court moment, sinon les feuilles peuvent brûler.

Les températures idéales de culture vont de 15 à 24 degrés. Aussi, personnellement je n’hésite pas à sortir les miens en extérieur dans un espace ombragé par d’autres végétaux avec un arrosage plus régulier et abondant pendant les fortes chaleurs d’été.


QUEL SUBSTRAT POUR LE FICUS BENJAMINA ?

Un terreau pour plante verte classique, allégé avec un peu de sable ou de la perlite est parfaitement adapté.

En période de croissance de Mars à Octobre, ajoutez un engrais pour plante verte ou un engrais maison, une fois par mois.


COMMENT ARROSER VOTRE FICUS ?

Arrosez modérément et attendez que le terreau soit sec en surface seulement et, j’insiste seulement en surface sur quelques centimètres, entre deux arrosages en toute saison.

L’été en cas de fortes chaleurs, n’hésitez pas à doubler l’arrosage voire même à le bassiner pour une hydratation en profondeur.


ficus benjamina variegata

SOINS PARTICULIERS DES FICUS BENJAMINA

Le Ficus a une exigeante particulière. Il déteste les courants d’air à fortiori les courants d’air frais. Les changements de places sont aussi à proscrire.

Évitez autant que possible les emplacements dans des halls d’entrée ou dans des lieux de passage comme les couloirs par exemple et préférez un angle protégé des courants d’air.

Une fois son emplacement de choix trouvé, évitez de déplacer la plante.

Aussi, il se plaira davantage avec ses racines dans un pot à l’étroit que dans un pot trop grand.

Enfin, pour conserver un port homogène, pratiquez tous les ans une taille légère d’entretien des branches dénudées, mal placées ou en surnombres.

Une taille plus sévère au printemps peut lui donner un bon coup de boost et favoriser les ramifications. Taillez d’un tiers sur la hauteur et supprimez les petits rameaux.

Enfin, tournez votre plante d’un quart de tour régulièrement pour une croissance homogène.


ficus benjamina variegata

QUE FAIRE SI ?

  • Si vous avez de très petites araignées rouges à peine visibles, avec de petites toiles qui ressemblent plus à des fils de poussière d’ailleurs, c’est dû à un manque d’arrosage.

Dans ce cas, douchez copieusement et bassinez votre plante pendant quelques heures à l’eau tempérée. Puis laissez le surplus s’égoutter. Renouvelez cette opération tous les 4 jours jusqu’à disparition des nuisibles.

  • Le cas contraire, un excès d’eau pourrait être responsable de l’apparition de cochenilles dont vous devrez vous débarrasser avec un coton tige en application locale, imbibé d’une solution de savon noir ou d’alcool à brûler diluée à 5%.
  • Si vous constatez une chute de feuilles, cela est dû soit à un manque d’eau, soit lié à un courant d’air froid ou à un changement de place. Ajuster ces paramètres pour améliorer la situation.


Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse.
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Le Chamaedorea un palmier d’intérieur facile à cultiver

Magnifique palmier d’intérieur, le Chamaedorea donne le ton de l’ambiance tropicale et jungle !

Son port dressé de palmier nous emmène directement sous les tropiques.

Assainissant et peu exigeant, ce palmier d’intérieur convient parfaitement aux débutants.


palmier interieur chamaedorea

QUELLE EXPOSITION POUR LE CHAMAEDOREA ?

Originaires d’Amérique du Sud, le Chamadorea pousse à l’abri de grands arbres dans des fôrets humides.

Il apprécie donc une lumière tamisée à vive sans soleil direct.


QUEL TERREAU POUR LE CHAMAEDOREA ?

Une terre pour plante verte fraîche, légère et bien drainée.

Pour assurer une humidité ambiante, vous pouvez ajoutez une couche de bille d’argile entre le pot et le cache-pot.

Préférez un pot de petite taille, voire plusieurs plants dans un même pot comme présenté car il apprécie d’avoir ses racines à l’étroit.


QUEL ENTRETIEN ?

Finalement très peu.

En période de croissance de Mars à Octobre ajoutez de l’engrais pour plantes vertes ou de l’engrais maison.

Aussi, le rempotage est à faire uniquement quand les racines sortent largement du pot environ tous les 4 ans.

Aucune taille n’est nécessaire, son port reste dressé et touffu. La plante grossit en diamètre et en hauteur.


palmier interieur chamaedorea

COMMENT ARROSER VOTRE CHAMAEDOREA ?

Le terreau doit être maintenu entre humide à légèrement sec en surface uniquement.

Arrosez régulièrement en été et espacez en hiver.

L’hiver, une vaporisation du feuillage lui sera bénéfique.


QUE FAIRE SI ?

Un excès d’eau sera responsable de feuilles qui pourrissent ; quand un excès de soleil fera apparaitre des taches brunes sur le feuillage.

Enfin, si des araignées rouges ont investi la plante, c’est un manque d’eau.


MES ASTUCES DE CULTURE

  • Ajoutez un morceau de charbon de bois dans la terre. Assainissant et antifongique naturel, il aide au bon développement bactérien des plantes humides et lutte contre les maladies fongiques.
  • Bassinez et douchez de temps en temps votre palmier pour l’humidifier en profondeur et retirer les poussières de son feuillage qui réduisent sa capacité à capter la lumière.
  • Arrosez toujours avec de l’eau température ambiante. Cela évite les chocs thermiques au niveau des racines.

palmier interieur chamaedorea
alocasia zebrina

Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
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Atelier Rempotage & Soins Plantes d’Intérieur // Sam 14 Mars 2020 10h-12h30 // Lyon-Dardilly

Comment prendre soin de ses plantes d’intérieur ?

Votre fierté du jour sera d’appréhender et de comprendre les plantes pour mieux les entretenir.

Arrosage, rempotage, terreaux, pots, tailles, et soins n’auront plus de secrets pour vous ! Je vous délivre toutes mes astuces.

Vous repartirez ainsi avec votre plante d’intérieur d’environ 40 cm de hauteur, parmi un large choix, que vous aurez préalablement rempoté avec les techniques et soins enseignées ainsi que son cache-pot !

De nombreuses surprises cadeaux vous attendent ainsi qu’une dégustation apéro en fin d’atelier 😋!

Les places sont limitées, alors inscrivez-vous vite en cliquant sur le bouton ci-dessous, notre page Facebook ou directement aux Serres du Lycée.


Pour nous trouver, rendez-vous aux Serres du Lycée Horticole 24 chemin de la Brocardière 69570 DARDILLY. Autoroute A6 Direction Paris – Sortie 34 Technopole Verte – Techlid pole économique puis suivre le fléchage “Les Serres”.

Un parking fermé est à votre disposition.


Remerciements aux partenaires et contributeurs :



Envie d’en savoir un peu plus, regardez les vidéos réalisées à l’occasion de précédents ateliers ici.


Crédit textes et photos : OsezPlanterCaPousse
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5 astuces pour soigner ses plantes d’intérieur en hiver

En hiver, les jours sont plus courts, la luminosité est plus faible et la plus part des plantes sont au ralenti voire en dormance pour certaines.

Alors quels sont les bons gestes à avoir et les soins particuliers à faire en hiver pour profiter pleinement des ses plantes d’intérieur et les préparer comme il se doit à une belle reprise au printemps.



1ère astuce : HUMIDIFIER L’AIR / VAPORISER LES PLANTES

Les atmosphères sèches de nos intérieurs chauffés en hiver provoque un manque d’humidité ambiant et l’assèchement de l’extrémité des feuilles dans un premier temps, puis in fine l’assèchement des feuilles entières.

Il est donc important d’humidifier un maximum l’environnement de vos plantes par vaporisation quotidienne à l’eau tiède, et par regroupement de celles-ci. Les unes contre les autres les plantes sont plus fortes et se créer alors un “micro-climat” plus humide et favorable.


Alocasia zebrina
Calathea lancifolia
syngonium neon robutsa
syngonium rose 
tillandsia


2ème astuce : DEPOUSSIERER LES FEUILLES

Enlever la poussière des feuilles est nécessaire pour faciliter l’absorption de la lumière et le phénomène de photosynthèse. L’idéal est une douche à température ambiante pour éviter les chocs thermiques tous les 15 jours pour les spécimens déplaçables sinon un linge humide type micro fibre à passer avec délicatesse sur chaque feuille. Certes plus long, mais tout aussi efficace.


3ème astuce : NE PAS FERTILISER


Comme indiqué l’hiver est une période de repos végétatif qu’il est important de respecter. C’est à cette période précise de l’année que la plante recharge ses batteries et une fertilisation risque de la déséquilibrer. Il faudra patienter jusqu’au printemps pour amender vos plantes en engrais. Personnellement, je recommence à fertiliser certaines plantes à partir de fin mars, début avril selon les températures.

Découvrez dans ces précédents articles comment réaliser votre engrais maison, naturel et écologique et leur utilité.


4ème astuce : ARROSAGE PAR OYA


Toujours délicat, les questions sur l’arrosage reviennent très fréquemment. Trop d’eau, pas assez ; bref, le diagnostic est difficile et l’enjeu important.

Découvrez ce système d’arrosage naturel écologique et économique qui vous débarrasse de toutes contraintes et questionnements inutiles.

Je vous réserve une surprise très prochainement au sujet des oyas alors restés connectés… et découvrez dans ces courtes vidéos leur efficacité.


Une Monstera et son système racinaire largement déployé autour de l’oya

5ème astuce : LE PETIT PLUS


Disposez dans votre terre du charbon actif en poudre que l’on trouve dans le commerce ou un simple morceau de charbon de bois de nos barbecues d’été.

Le charbon est un antifongique naturel qui favorise le bon développement bactérien du terreau, qui lutte contres les champignons et maladies fongiques et limite les mauvaises odeurs.

Bref, à mettre sans restriction dans toutes les plantes tropicales qui ont besoin d’une bonne et constante humidité.


Début de racines d’une Alocasai zebrina à proximité de l’oya (mis en terre il y a 15 jrs)

Crédits photos, textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse
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Collection de cactus et succulentes … Comment en prendre soin ?

Salut à tous les plant-lovers,

Aujourd’hui, je vous dévoile dans cette vidéo ma collection personnelle de plantes succulentes ou plantes grasses, ainsi que ma collection de cactus.

Incomplète car certaines plantes sont restées en extérieur à couvert d’un voile d’hivernage, ce sont donc celles que j’ai préféré rentrer en intérieur pendant la période hivernale.


Collection de cactus

Beaucoup d’entre elles sont des boutures que j’ai réalisé et ont pour la plus part une vidéo spécifique plus détaillée.

Et évidemment je vous partage mon ressenti, mes astuces d’entretien et de soin…

Si cette vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires, je vous répondrai avec plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.




Crédit vidéo et texte : OsezPlanterCaPousse
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SANSEVIERIA OU SNAKE PLANTE, UNE SUCCULENTE D’INTERIEUR FACILE

Découvrez dans cette vidéo comment bouturer le Sansevieria ou Snake Plant et comment en prendre soin : Exposition, terreau, bouturage, rempotage… cette plante n’aura plus de secret pour vous !

Plante d’intérieur facile d’entretien et graphique grâce à son port vertical et son feuillage semblable à une peau de serpent, adoptez-là.


J’espère que cet article/vidéo vous a plu, n’hésitez pas à laisser vos questions en commentaires, je vous répondrai avec plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.



Sansevieria
Snake Plante
Langue de belle mère
Sansevieria / Snake Plant
Crédits textes, photos et vidéo : OsezPlanterCaPousse
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Moucherons de terreau : 7 astuces pour s’en débarrasser

Véritable plaie, ces petits insectes nous empoisonnent littéralement la vie et celle de nos plantes tant leur prolifération est exponentielle. Alors d’où viennent-ils ? Comment prévenir leur arrivée et comment les chasser ?

Tout d’abord, les moucherons de terreau, autrement appelés sciarides, sont essentiellement présents au début et à la fin de l’été appréciant les sols humides dans lesquels ils se reproduisent avec les pluies printanières et automnales.

L’éphémérité de leur vie fait de la femelle une excellente pondeuse. Environ 200 œufs en une fois et une larve à l’âge adulte pond immédiatement de nouveaux œufs !

Voilà pourquoi ils sont un vrai sujet à la fois fastidieux et agaçant dont il est bien difficile de se débarrasser quand l’invasion est malheureusement là.


COMMENT LES PRÉVENIR

Trois gestes simples pour la prévention de l’invasion de moucherons.

1/ Ne pas trop arroser. Les moucherons apprécient les sols humides dont ils ont besoin pour atteindre la terre en profondeur, pondre et pour le bon développement des larves. Il est donc judicieux de ne pas trop arroser vos plantes, qui deviendront sans intérêt pour eux.

2. Choisir des pots adaptés. Les pots doivent être impérativement percés au fond pour maintenir une bonne évacuation de l’eau d’arrosage et éviter toute eau stagnante, favorable à leur apparition.

3. Retirez les déchets végétaux. Les moucherons apprécient les sols riches et les déchets végétaux en décomposition comme les racines, les feuilles mortes, les brindilles. Faites donc place nette du terreau.


COMMENT LES COMBATTRE ?

On passe à l’action avec 7 astuces naturelles pour s’en débarrasser.

1. Mettre en quarantaine la plante infestée de manière à limiter l’invasion aux autres plantes pendant minimum 3 semaines et soignez-là.

2. Nettoyez et rempotez. Très efficace pour se débarrasser des larves, nettoyez toutes les racines sous un jet d’eau en prenant soin de retirer tout le terreau. Nettoyez également soigneusement votre pot avec du vinaigre blanc dilué et rincez abondamment. Puis rempotez dans un terreau et pot sain, exempt de toutes larves.

3. Vaporisez de l’huile essentielle de géranium diluée dans de l’eau sur le terreau. Détestant cela, ils s’échappent à vitesse grand V du pot. A pratiquer donc de préférence en extérieur et à renouveler jusqu’à disparition complète des moucherons.

4. Concoctez une mixture maison à base de cannelle. Ajoutez deux cuillères à soupe de cannelle dans 1L d’eau chaude. Laissez infuser, puis refroidir et versez la préparation comme eau d’arrosage. Le seul inconvénient de cette astuce est le rajout d’eau et donc d’humidité.

5. Créez une barrière physique anti- moucherons. Disposez une couche de graviers pour aquarium d’une épaisseur suffisante d’au moins 4 cm. Obstruant l’accès à la terre, cela rend plus difficile la ponte des œufs ; et du coup les moucherons passeront leur chemin.

6. Détournez leur attention pour les piéger & Fabriquer des pièges
Les moucherons sont très attirés par le vinaigre de vin ou le vin. Placez un petit verre de vinaigre de vin sur le terreau d’une plante envahie de moucherons, et ils viendront s’y noyer tout seul. Vous pouvez aussi fabriquer un “vrai” piège avec une bouteille en plastique dont vous aurez découpé le haut de la bouteille puis retourné à l’intérieur de celle-ci. Ajoutez un liquide sucré tel que la bière ou du vin et ajoutez un film étirable transparent que vous perforez. Le film étant là pour les empêcher de ressortir du piège.

7. Ajoutez à votre collection des plantes carnivores, elles s’avèrent très efficaces contre tous les insectes. Une fois la proie attirée dans son piège, il lui est impossible de s’en échapper. Le drosera en image ci-dessous est une variété adaptée à ces tailles d’insectes très petits. Observez les moucherons pris au piège !


A vous de jouer ! Et n’hésitez pas à poster vos questions en commentaires 🙂


Drosera
Drosera
Drosera
Drosera

Crédit photos et textes : OsezPlanterCaPousse
Remerciement : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully
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Tout savoir sur le Bégonia Tamaya – Maculata

Comment cultiver le Bégonia Tamaya – Bégonia Maculata ou encore appelé le Bégonia bambou ?

Découvrez dans cette vidéo, mes astuces de culture, soins et boutures pour réussir avec cette beauté graphique.

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Crédit textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Dancing in the moonlight de Jef
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Le surfaçage, qu’est-ce-que c’est ?

Rempoter oui mais comment fait-on quand les plantes sont trop volumineuses ou trop lourdes pour être manipuler ?

Quand le rempotage n’est pas possible car les spécimens ne le permettent pas, procédez à un surfaçage autrement dit au remplacement de terreau en surface.

Concrètement, il s’agit de gratter la terre sur une profondeur la plus importante possible jusqu’à 1/3 de la motte maximum tout en prenant garde de ne pas abîmer les racines.

Certes, certaines risquent d’être endommagées, mais le mal est moindre en comparaison des bienfaits de la nouvelle terre et des nouveaux nutriments qu’elle contient.



Ici, un cyprès en pot que j’ai cultivé en bonsaï avec une taille nuage commencée il y a 5 ans.

Après, sélection des branches principales à la fois pour leurs diamètres et pour leurs implantations, petit à petit, à force de tailler les extrémités les nuages se sont constitués.

Je n’avais jamais changé le terreau, il était grand temps…




Crédits textes, photos et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Gants : Rostaing garden

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Alocasia Zebrina, un zèbre-éléphant dans le salon

Cette plante tropicale s’est très vite frayée un chemin dans nos salons avec son allure entre le zèbre et l’éléphant nous plongeant cette fois-ci, non pas dans la jungle, mais plutôt dans la savane africaine.

Ses longues tiges zébrées plus ou moins claires en fonction de leurs maturités, et ses feuilles XXL aux formes d’oreilles d’éléphants lui valent d’ailleurs les surnoms de plante zèbre ou plante oreilles d’éléphants !



J’ai cette plante depuis 6 mois et c’est un véritable bonheur de l’observer grandir et produire de magnifiques tiges et feuilles. Elle imposante, majestueuse, originale, et sa croissance modérée fait d’elle une plante d’intérieur parfaite !

Originaires des forêts tropicales d’Asie, elle apprécie donc les espaces lumineux sans soleil direct ou quelques minutes seulement d’un soleil très léger du matin ou du soir, mais elle se plaira tout aussi bien dans un espace moins lumineux poussant à l’abri de grands arbres à l’état sauvage.

Ses racines sont des rhizomes ou tubercules et constituent une réserve d’eau pour la plante. Elle a donc besoin d’une terre légère et bien drainée pour plante d’intérieur et d’un arrosage régulier en quantité modérée.


 Alocasia zebrina
Alocasia zebrina

Voici mes petites astuces de culture, d’entretien et de soins :

Je l’ai placé dans ma cuisine, une pièce plutôt humide et relativement éloignée de la fenêtre. Son emplacement actuel est plutôt tamisé, sans soleil et lumière directe.

Je l’arrose une fois tous les 15 jours avec de l’eau tiède à raison de 50cl, et j’attends que le terreau soit sec juste en surface pour arroser de nouveau. Son terreau doit être entre humide et légèrement sec en surface de manière constante. L’utilisation d’oya en terre cuite pour arroser ce type de plante est tout à fait adapté. Découvrez cette astuce d’arrosage écologique ici.

Pour assurer un bon développement bactérien, prévenir des mauvaises odeurs ou encore des maladies fongiques propices aux plantes tropicales, j’utilise du charbon de bois actif. Cet élément naturel que je mets directement dans la terre est une astuce très simple et d’une efficacité à toute épreuve. Vous pouvez utiliser aussi un simple morceau ce charbon de bois.

L’ajout d’engrais est conseillé en période de croissance d’Avril à Octobre pour lui apporter les nutriments nécessaires qu’elle puise et qu’il faut renouveler régulièrement.

Pour lui faciliter de le travail de photosynthèse, un nettoyage des feuilles tous les mois s’impose afin qu’elle capte le maximum de lumière surtout en période hivernale où les jours sont plus courts. Vous pouvez soit dépoussiérer avec délicatesse les feuilles à l’aide d’un linge humide, ou le cas échéant une petite douche tous les 15 jours lui sera tout aussi bénéfique.

Enfin, un tuteur pour maintenir les feuilles et réduire éventuellement le diamètre de la plante qui a tendance à « s’étaler » si on lui en laisse l’opportunité, peut être utilisé.


 Alocasia zebrina
Alocasia zebrina

BOUTURAGE

3 possibilités s’offrent à vous :

Prélevez une tige double (c’est-à-dire avec 2 tiges minium maintenues ensemble à la base) si possible directement avec des racines et des rhizomes à l’occasion d’un rempotage par exemple et replantez en terre votre bouture déjà racinée.

Vous avez essayé mais zut, les racines ne sont pas venues ! Ce n’est pas grave, plongez votre bouture dans un vase avec de l’eau à température ambiante. Prenez soin d’elle en suivant ces quelques conseils et au bout de quelques semaines des racines relativement grosses et blanches vont apparaître. Dès que vous avez une dizaine de racines d’environ dix centimètres, replantez votre bouture en terre.

Dernière option, attendre patiemment la formation de rejet. C’est la solution la plus simple finalement ! Laissez la nature faire les choses.

Les rejets sont formés par les plantes lorsqu’il y a déséquilibre entre sa masse racinaire et sa masse aérienne. Donc finalement l’abstention de rempotage permet la formation de rejets. Prélevez délicatement le rejet avec ses racines et replantez en terre.

NB : Pour réaliser ces manipulations parfois délicates, je vous conseille de le faire lorsque la plante est plutôt sèche. Les racines se sépareront plus facilement et cela diminue les risques de les casser.


BON A SAVOIR

Enfin, sachez qu’une feuille qui jaunit est très souvent signe de nouvelles feuilles en formation, alors scrutez bien la base des tiges et si vous constatez des gonflements c’est sûrement une feuille qui se prépare.

Petite particularité et bizarrerie sur la photo ci-dessous que j’ai imputé à un manque d’eau. Cette feuille qui se retourne sur elle-même telle une virgule a repris finalement sa forme normale au bout de quelques jours.


 Alocasia zebrina
Alocasia zebrina

Pour aller plus loin, découvrez en vidéo YT l’entretien, l’arrosage, le rempotage, l’exposition, les soins, les maladies et traitements naturels.

Crédits photos, vidéos et textes : OsezPlanterCaPousse
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Pilea peperomioides, comment le cultiver ?

Avec son nom imprononçable, on lui prête plusieurs surnoms comme plante à monnaie chinoise ou arbre porte bonheur.

Découvrez dans cette vidéo comment je la cultive, ce qu’elle aime et se qu’elle craint, ainsi que quelques astuces pour réussir avec cette plante et le bouturage.

Si cet article/vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.


Pilea peperomioides

Crédits textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse
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Croissance spectaculaire du Cactus euphorbe, comment faire ?

Cela fait deux ans que j’ai cette magnifique Euphorbe et seulement cette année, après un changement radical des ses conditions de culture, enfin elle me fait une croissance fulgurante pour mon plus grand plaisir !

Découvrez dans cette vidéo mes astuces de culture, soins ou encore de boutures pour profiter pleinement des vos euphorbes !



Découvrez aussi comment nettoyer efficacement votre cactus et comparez-vous même la différence d’aspect du même cactus à un an d’intervalle !


Si cet article/vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.


Cactus euphorbe
Cactus euphorbe
Cactus euphorbe
Cactus euphorbe
Cactus euphorbe
Cactus euphorbe

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Connaissez- vous la Mertensie maritime ou plante huître ?

Invitation au voyage au bord de mer avec cette découverte végétale ! Originaire des plages du littoral atlantique, front de mer breton ou encore normand, la Mertensie maritime est une plante comestible au délicieux goût d’huître. De quoi en surprendre plus d’un !


De son vrai nom botanique Mertensia maritima, on la surnomme aussi huître végétale, huître potagère, sanguine de mer ou encore pulmonaire de Virginie.

Presque oubliée, elle revient aujourd’hui en force et retrouve ses lettres de noblesse. Très recherchée par les fins gastronomes et restaurateurs pour ses saveurs insolites et les mariages culinaires qui s’offrent à leur imagination débordante, on déguste de cette plante les feuilles mais aussi les fleurs.

Plante vivace à port rampant de couleur bleutée parfois même turquoise, elle produit au printemps et début d’été de petites fleurs bleues en forme de clochettes qui deviennent, une fois fécondées, roses.

Venant des bords de plage, la Mertensie a la spécificité de contenir des glandes de sel qui lui permettent d’évacuer par excrétion le sel qu’elle absorbe fortement présent dans son environnement naturel.


Mertensie maritime
Mertensie
Mertensia
Mertensie


Culture – Exposition

Comme sa provenance l’indique, la Mertensie a besoin d’un substrat léger composé de 2/3 de sable et 1/3 de terreau et d’une exposition lumineuse au soleil ou à la mi-ombre.

Pour une culture en pleine terre, un apport d’eau ponctuel et léger pendant les périodes sèches et chaudes lui seront favorables, le reste du temps laissez la nature faire.

En pot, ajouter des billes d’argile pour optimiser le drainage car elle ne supporte pas d’avoir les racines dans l’eau et attendez que le substrat soit sec en surface avant tout nouvel arrosage. Le sol doit être bien drainé tout en restant frais, profitant des embruns dans son milieu naturel.

Très rustique jusqu’à -30°, elle peut être hivernée dans un endroit bien aéré et protégée de trop de précipitations craignant l’humidité au niveau racinaire.


Multiplication

Le bouturage de feuilles à faire raciner n’est pas facile car il est relativement long et parfois la feuille meure avant de produire la moindre racine.

La Mertensie se multiplie donc essentiellement soit par division des mottes, soit plus facilement par semis. Récoltez les graines contenues dans les fleurs fécondées et plantez-les en godets avant de les repiquer dans des pots plus grands.

Mertensie maritime

Bon à savoir

  • Séparez-vous des hampes florales au profit de la production des feuilles.
  • La récolte se fait d’avril à novembre : coupez régulièrement les feuilles sur l’extérieur du plant.
  • Une fois coupées, les feuilles se conservent quelques jours au réfrigérateur sans problème.
  • Avant la dégustation, mettez les feuilles quelques minutes au réfrigérateur, le froid ravivant ses saveurs.
  • La Mertensie se déguste crues, mi-cuites ou cuites.
  • Elle aime les soirées fraîches d’été qui ravivent ses saveurs et craint les escargots et les limaces qui en raffolent et sont capables d’anéantir un plant très rapidement.
Mertensia

Le saviez-vous ?

  • La Mertensie se développait à foison sur notre littoral mais suite des à des décennies de cueillette intensive et irraisonnée elle avait presque disparu du territoire puis a été réintroduit dans les potagers grâce à sa popularité auprès des jardiniers, désormais accentuée auprès de celles des restaurateurs.
  • Vous pouvez parfois trouver de la Mertensie à la vente chez des poissonniers connaisseurs au même titre que la salicorne.

Une dégustation ….

Pour tous les gourmands curieux à qui j’ai suscité de l’intérêt voire exciter quelques papilles, rendez-vous pour une dégustation prévue au prochain atelier du 21/09/2019 aux Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly.

Inscriptions en ligne très prochainement sur le site OPCP !

Enfin, vous pourrez dès le printemps 2020 retrouver cette délicieuse plante insolite à la vente aux Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly.


Crédits textes et photos : OsezPlanterCaPousse 
Remerciements : Les Serres du Lycée Horticole de Lyon-Dardilly
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L’éblouissant Pothos néon

Vous êtes un peu lassé de la couleur “green” des plantes, passez au jaune fluo du Pothos néon !

Même si les alternatives des feuillages panachés, nervurés, des cultivars et autres “variegata” existent , aujourd’hui je vous présente une plante ultra-lumineuse de couleur jaune fluo qui porte très bien son nom.

De quoi réveiller voire enflammer votre décor végétal intérieur ! Surtout que cette plante liane d’origine tropicale donne d’emblée le ton de jungle urbaine à votre intérieur.

Pothos neon
Scindapsus aureum 
Epipremnum
Pothos neon / Scindapsus aureum / Epipremnum

Appelée également lierre d’intérieur ou Scindapsus aureum ou encore Epipremnum, on l’a cultive donc en intérieur sous nos latitudes appréciant à la fois la chaleur et l’humidité.

Arborant de longues lianes, on l’utilise en suspension ou comme plante grimpante.

De culture facile et très résistante aux maladies, elle est idéale pour tous ceux qui n’ont pas la main verte !


Voici quelques conseils

Elle apprécie un sol bien drainé et un terreau pour plantes vertes traditionnel.

Une exposition en lumière vive sans soleil direct ou plus ombragée lui conviendra parfaitement poussant à l’ombre des grands arbres à l’état sauvage.

L’arrosage doit être modéré : laissez la motte séchée en surface avant tout nouvel arrosage, soit environ 1 à 2 fois tous les 15 jours quelques soit la saison.

Un engrais liquide pour plantes vertes en période de croissance de Mars à Octobre est conseillé afin de lui apporter les nutriments nécessaires. Le rempotage lui, se peut réaliser tous les 2-3 ans.

La taille des lianes peut être pratiquée afin de favoriser un port plus compact dès le printemps. C’est aussi une belle occasion de tenter le bouturage !

Développant des racines aériennes, elle se bouture très simplement en terre ou en eau. Découvrez ici comment réaliser vos boutures.

Testez, c’est un véritable jeu d’enfants !

Pothos neon 
 Scindapsus aureum 
Epipremnum
Pothos neon / Scindapsus aureum / Epipremnum
Pothos neon 
 Scindapsus aureum 
 Epipremnum
Pothos neon / Scindapsus aureum / Epipremnum


Mon matériel de jardinage*

*liens affiliés : en passant par ces liens, vous me permettez de toucher un tout petit pourcentage sur ces produits que j'utilise quotidiennement sans payer plus cher pour autant évidemment ! Merci infiniment pour votre soutien tellement précieux !!

Crédits photos et textes : Osez Planter Ca Pousse

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Fortes chaleurs & canicule, optez pour des cactées… Zoom sur l’originale Alluaudia

Avec l’annonce des chaleurs estivales caniculaires de ces derniers jours, il est de bon ton de se tourner vers les plantes capables de résister à de telles températures.

Dotés de véritables réserves d’eau dans leurs tiges ou leurs feuilles charnues, les cactus et les succulentes offrent de sérieux atouts pour lutter et résister à la chaleur et à une sécheresse prolongée. D’ailleurs, elles font parties de ces rares espèces vivantes dotées de sensibilité capables de mettre à leur bénéfice une telle chaleur.

En réalité, elles sont même à leurs apogées en ces périodes d’air chaud et sec et font des croissances parfois fulgurantes.

Aujourd’hui, je mets donc à l’honneur une nouvelle variété de succulente à l’allure de cactus, l’Alluaudia ascendens.


Originaire des régions arides du sud de Madagascar où la plante pousse sur des sables alluvionnaires, cet arbre succulent vivace épineux à port dressé a un look pour le moins atypique.

Le tronc, presque blanc craquelé laisse apparaitre des nervures vertes et un motif marbré et développe de petites feuilles coniques d’un beau vert foncé régulièrement espacées et de nombreuses épines blanches.

Alluaudia
Alluaudia

CULTURE, ENTRETIEN, SOIN, EXPOSITION

L’Alluaudia aime une exposition la plus ensoleillée possible et accepte une température minimum de 10°C. Vous pouvez donc la sortir pendant la belle saison en extérieure en l’acclimatation petit à petit aux rayons du soleil et la rentrer en intérieur l’hiver.

  • Optez pour une poterie terre cuite favorable aux échanges thermiques et découvrez ici pourquoi c’est important.
  • Détestant les excès d’eau, prévoyez un lit de billes d’argiles ou graviers en couche de 3cm minium pour favoriser le drainage et l’évacuation de l’eau d’arrosage.
  • Rempotez dans un mélange à proportion égale de terreau et de sable tous les 3 ans, au printemps.
  • Niveau arrosage, comme toutes les succulentes il est nécessaire d’attendre que le terreau soit bien sec en profondeur avant tout nouvel arrosage et de veiller au bon écoulement du surplus d’eau d’arrosage.
  • Pas de vaporisation sur la plante, détestant l’humidité, cela n’aurait qu’un effet néfaste sur elle.
  • Pas de taille à réaliser.

MULTIPLICATION

La multiplication se fait soit par semis, soit par bouturage dès le printemps et jusqu’à la fin de l’été.

  • Prélevez un rameau sain d’environ 5 – 10 cm de long à l’aide d’un outil propre et aiguisé,
  • Vaporisez de l’eau sur les 2 parties sectionnées afin de stopper l’écoulement de la sève,
  • Laissez sécher la bouture à l’air libre pendant 3 jours jusqu’à la formation d’un cal de cicatrisation. Cela favorisera le développement des racines et évitera l’apparition de maladies,
  • Rempotez dans un mélange de terre comme décrit ci-dessus,
  • Humidifiez (attention ce n’est pas arroser !) en brumisant la terre quelques jours après seulement, puis régulièrement toutes les semaines jusqu’à ce que la bouture prenne.
  • Placez votre bouture à l’abri du soleil direct et des courants d’air jusqu’à l’apparition des racines sous 4 semaines environ. Pour savoir si votre bouture a bien prise, exercez une légère pression en tirant délicatement. Si une résistance s’oppose, les racines ont bien pris !

LE SAVIEZ-VOUS ?

  • Le bois de l’Alluaudia est utilisé dans la construction et le charbon de bois à Madagascar.
  • Le nom du genre botanique Alluaudia est dédié à l’explorateur français Charles Alluaud (1861-1949)
Alluaudia
Alluaudia

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Remerciements : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly
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Code Promo -10% sur les OYAS l’arrosage écologique et autonome

Il y a quelques mois je vous faisais découvrir les Oyas.

Ce système d’arrosage naturel, écologique et autonome consiste à planter ou enterrer une poterie pleine d’eau qui diffuse lentement directement aux bénéfices des racines l’eau d’arrosage, dont vous trouverez l’article complet ici.

Après 3 mois de test dans différentes configurations à la fois sur des plantes d’intérieures comme d’extérieures, je suis convaincue du bienfondé et de l’efficacité des Oyas mettant définitivement fin au casse-tête de l’arrosage.

Plus de questions à se poser : ai-je trop ou pas assez arrosé ? Comment faire pendant les vacances ? Simplifiez-vous la vie et contentez-vous de remplir vos oyas !

Réalisés à la main par un réseau d’artisans potiers français, les Oyas se veulent écologiques et éthiques et non pas de simples poteries mais une manière de changer le monde permettant à chacun de réduire sa consommation d’eau douce.

Aussi, je suis très heureuse de vous offrir en partenariat avec OYAS-ENVIRONNEMENT un code PROMO de -10%* : OYAS-OPCP directement sur leur site oyas-environnement.

Découvrez en vidéo les oyas, comment s’en servir, pour quel type de plantes… Bref, mon retour d’expérience 😉

*Offre valable 14jrs à partir 15/6 hors kits et packs existants et hors frais de livraison.


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Crédit textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse 
Crédit musique : Mornings de Jef
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L’utilité des engrais, info ou intox ?

Vous vous demandez peut-être l’utilité d’ajouter des engrais à vos plantes ? Est-ce une info ou une intox ? Comment savoir si cela relève d’un argument marketing ou est-ce une vraie nécessité pour nos petites protégées ? That is the question ?

Et bien, ne cherchez plus, j’en ai fait l’expérience et je vous confirme c’est indispensable si vous souhaitez avoir de belles plantes épanouies, majestueuses et faire jalouser tous les plant-addict.

Je vais donc vous épargnez une perte de temps inutile et même peut-être certaines désillusions et réflexions qui restent sans réponses. “Mais pourquoi mes plantes ne grandissent pas alors que c’est la pleine saison ? Qu’ai-je fais de mal ?”

Et bien rien, justement ! Comprenons bien que les plantes d’intérieur ou d’extérieur cultivées en pot épuisent rapidement les ressources fournies par le terreau si nous n’ajoutons pas de quoi la nourrir régulièrement.

Un certain nombre de nutriments, minéraux, micro-organismes et autres composants chimiques vont donc lui faire défaut et sa croissance, sa beauté en seront évidemment impactées.

Qu’ils soient d’origines naturels, bio, DIY ou du commerce, je vous conseille donc vivement d’utiliser un fertilisant au printemps et de le renouveler jusqu’à l’automne.

Dès lors, vous constaterez par vous même les bienfaits de cet apport nutritif. De nouvelles pousses apparaitront, le port de la plante sera plus dressé et fier, son feuillage plus abondant et lumineux. Bref, vos plantes seront plus généreuses et “gourmandes”.


Ici, dans mon Alocasia zebrina, j’ai fait le choix de mettre des engrais bâtonnets Jungle Fever, utilisables en agriculture bio de chez Undergreen. D’ordinaire, pas très convaincue par les sticks, pour avoir déjà essayé sans grand résultat, là j’avoue que j’ai été conquise!

Après les avoir déposé légèrement à l’horizontal courant avril dans le terreau, les résultats ne se sont pas fait attendre bien longtemps, en seulement 3 semaines.

Depuis, elle m’a fait deux magnifiques tiges en moins de 15 jours d’intervalles et j’espère qu’elle ne s’arrêtera en si bon chemin.

A libération progressive, vous n’avez pas à vous soucier du dosage, ni à vous rappeler la dernière fois que vous avez fertilisé. Un compromis que je sur-valide puisqu’il est bio, efficace et sans contrainte.

Alocasia zebrina
Alocasia zebrina 16 Mai : les 2 nouvelles tiges sont bien visibles, la première comme à s’ouvrir
Alocasia zebrina
Alocasia zebrina 21 Mai : croissance de la 2nde tige

Voici la liste des produits de la gamme Jungle Fever de chez Undergreen :


Et les engrais naturels, on en parle ?

Pour parfaire votre jungle urbaine, il y a aussi la solution des engrais naturels DIY. Découvrez dans ce précédent article les 5 Engrais naturels que vous avez forcément chez vous . Naturels, écologiques et économiques, je les utilise aussi fréquemment mais en toute honnêteté les effets sont moins spectaculaires surtout sur les plantes d’intérieur. Les dosages sont parfois délicats et certains déséquilibres peuvent être ainsi crées.

Je favorise donc l’utilisation de ce genre d’engrais pour les plantes d’extérieur qui profitent d’autres apports nutritifs via les pluies notamment.

Il y a aussi les solutions liquide DIY, comme le purin d’ortie ou encore celui de la consoude à titre d’exemple. Très efficace, découvrez comment réaliser votre purin d’ortie, c’est à la fois un fertilisant et un insecticide naturel très puissant dont vous ne saurez plus vous passer !

A vous de choisir le fertilisant qui vous correspond le mieux !


BON A SAVOIR

  • Soyez vigilants dans les dosages des engrais : un sur-dosage pourrait entrainer des malformations et une croissance anormale des végétaux alors qu’un sous dosage n’aurait finalement pas d’effet notable.
  • La période idéale pour fertiliser est au printemps, dès mars-avril et se poursuit jusqu’en septembre, voire fin octobre selon les régions.
  • En moyenne, amendez en engrais tous les mois.
  • Favorisez des engrais biologiques, plus respectueux de l’environnement et de la biodiversité.


Crédits textes et photos : OsezPlanterCaPousse
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La plante à collier de perles, tout savoir sur le Senecio Rowleyanus #vidéo

Ultra-tendance, la plante à collier de perles ou Senecio Rowleyanus est un des must-have du moment apportant autant de satisfaction que de déception.

Culture, bouture, arrosage, exposition, entretien, soins… le Senecio n’aura donc plus de secret pour vous.

Il m’aura fallu plusieurs mois d’apprivoisement avec cette succulente avant de réaliser cette vidéo et de vous délivrer mes conseils. De vraies astuces de culture qui vous permettront d’en obtenir le meilleur !


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Senecio roleyanus
Senecio roleyanus

Crédit texte et vidéo : OsezPlanterCaPousse
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Des palmiers pour 0€, c’est possible…

Comment réaliser ses propres plants de palmiers sans dépenser 1 € ?

Découvrez et apprenez comment faire germer vos graines de palmiers et vous constituer une véritable palmeraie, le tout sans rien (ou presque) dépenser.

Regardez bien la vidéo dans son intégralité, les conseils et astuces sont répartis un peu partout, alors ne manquez rien !

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Crédits : photo, texte, et vidéo OsezPlanterCaPousse
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Plante tropicale aux taches de rousseur, les Hypoestes

Découvrez ces plantes tropicales au feuillage très décoratif, les Hypoestes autrement appelées plantes aux éphélides, c’est-à-dire aux taches de rousseur.

Intriguant, non ?

Culture, exposition, entretien, arrosage, rempotage, bouturage… tout est dit ici, dans la vidéo 🙂

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Crédit vidéo : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Outside de @iksonofficial
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Poteries terre cuite ou pots plastiques, comment choisir judicieusement ?

Choisir un contenant adapté aux plantes est un élément important qui rentre en compte dans leurs épanouissements.

Alors, savez-vous quel choix faire entre les poteries en terre cuite et les pots plastique ? Est-ce en fonction des végétaux ? Selon leur lieu de culture ? Quels sont les avantages et les inconvénients et selon quels critères choisir ?

Ici, je vous explique mon point de vue détaillé sur la question pour avoir testé différentes configurations.


Poterie terre cuite

La poterie en terre cuite est une matière naturelle issue de carrières. Elle est faite à base d’argile moulée puis chauffée à très haute température afin de durcir et de la figer définitivement.

Ses avantages sont nombreux en commençant par le plus essentiel, celui de jouer un véritable rôle de régulation thermique.

La terre cuite va optimiser et réguler la température de la motte en maintenant les racines à une température adéquate été comme hiver. L’été, la motte sera maintenu au frais et à contrario l’hiver, la motte sera maintenue au chaud.

Son rôle est donc essentiel pour l’épanouissement de votre plante.

Les terres cuites ont bien sûr quelques inconvénients. Elles sont évidemment plus lourdes que le plastique et plus fragiles en cas de choc.

Certaines peuvent avec le temps développer des tâches et/ou des traces de champignons. En effet, certains types de terre trop chargés en sels solubles sont absorbés par la terre cuite et contribuent au développement de tâches.

Il se peut aussi que des variations de teintes et de couleurs apparaissent en raison des dépôts organiques laissés par les engrais ou le calcaire de l’eau d’arrosage.

Ceci étant, ses petits défauts confèrent une certaine authenticité et un effet patiné aux poteries.

Dans le temps, et si les trous de drainage ne sont pas bien dégagés, l’eau s’infiltre et le gel peuvent fissurer la poterie la rendant à terme inutilisable.

Côté prix, on voit de tout : de la poterie simple à quelques euros jusqu’à certains modèles garantit antigel d’une épaisseur qui en dit long sur le poids valent plusieurs centaines d’euros mais sont d’une résistance à toute épreuve.

Voici quelques conseils pour bien entretenir votre poterie :

  • Lavez le pot neuf et le mouiller dans son intégralité avant de l’utiliser.
  • Tournez votre poterie régulièrement : cela permet à chaque face d’être exposée alternativement au Nord et au Sud, sachant que les mousses se développent davantage sur les faces exposées au Nord.
  • Veillez à ne pas obstruer les trous de drainage, en sur-élevant votre porterie afin de garantir l’écoulement de l’eau et d’écarter tout risque de gel et de fissures.
  • Utilisez un pistolet à eau à haute pression pour décaper les mousses sans risque d’abîmer la poterie.

Pots plastique

Les pots plastique ont l’avantage d’être économiques, légers et durables.

Certes moins sexy et naturels que la terre cuite, ils n’ont aucun effet bénéfique sur l’échange thermique, c’est même le contraire ! L’hiver en extérieur, la motte sera maintenue au froid exposant dangereusement la plante au gel et l’été le plastique va retenir la chaleur et même l’augmenter.

Coté durée de vie, il n’y pas de différences substantielles, ils peuvent aussi s’altérer et se casser dans le temps.

En revanche, utilisés à bon escient, ils sont idéales pour certaines plantes. Celles qui aiment la chaleur et l’humidité comme les boutures ou les plantes tropicales, marécageuses, aquatiques, les orchidées ou encore les plantes carnivores.

Notamment pour ces deux dernières, carnivores et aquatiques, l’utilisation d’une poterie terre cuite est totalement déconseillée car elle absorbe en lieu et place des plantes les minéraux contenus dans l’eau. A terme, ces minéraux feront forcément défaut aux plantes.

Alors que le pot plastique, lui va permettre de maintenir à une chaleur constante et une bonne absorption des minéraux par la plante.

Il en est de même pour les plantes tropicales qui nécessitent une très forte humidité. L’utilisation d’un pot plastique permet notamment de rajouter un cache-pot avec un lit de gravier humide au fond qui maintiendra une humidité ambiante dont elles ont besoin.


Alors, comment choisir ?

Pour choisir judicieusement, vous devez donc prendre en compte simultanément au moins trois critères :

  • le type de plante,
  • ses besoins en eau,
  • le lieu de culture de votre plante : intérieur ou extérieur.

Aussi, et de manière générale, je conseille pour toutes les plantes que vous mettez en extérieure à l’année ou même de manière ponctuelle l’été d’utiliser une poterie terre cuite. Ceci est valable pour les plantes succulentes et cactées, certaines plantes vertes, les arbustes, plantes aromatique, ect… L’échange thermique sera bénéfique pour votre plante.

Pour les petites plantes ou les boutures, vous pouvez utiliser un pot plastique qui favorisera une chaleur et humidité importante bénéfique ; ainsi que pour les plantes carnivores, aquatiques ou tropicales.

N’hésitez pas aussi à nettoyer vos contenants qu’il soient plastiques ou terre cuite en vue d’une réutilisation à l’eau de javel diluée, cela détruira toutes les bactéries. Rincez abondamment et réutilisez.

A vous choix et à vos rempotages 🙂


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Discret et élégant, le Sophora prostrata “Little baby”

Ajoutez une touche d’originalité avec cette variété horticole de type arbustive, légère et graphique.

Avec ses branches en zig-zag et son feuillage vert foncé luisant d’une sobriété à toute épreuve, découvrez le Sophora prostrata “Little Baby”.

D’une élégance aérienne, subtile et singulière lui conférant une grâce sans nulle autre pareille, voici une plante que vous ne retrouverez pas chez tout le monde.

Originaire de Nouvelle-Zélande, cet arbre nain vivace, de culture facile, au port buissonnant, se cultive en extérieur et atteint à maturité 1 m de haut pour 1,20 m de large.

Il nécessite une exposition au soleil ou à la mi-ombre et un sol normal frais, drainant et sableux.

Résistant à des températures négatives de -8°C malgré des feuilles caducs, on le cultive dans nos régions, en pleine terre en sujet isolé ou en pot.

L’hiver, si les températures négatives persistent plusieurs jours, il faudra le protéger du froid avec un voile d’hivernage et un paillage au pied du plant.

La plantation se pratique au printemps ou à l’automne. Arrosez copieusement et maintenez une certaine fraicheur pendant l’été, sans excès d’humidité. Apportez également un engrais complet type organique les deux premières années de Mars à Juin. Puis, le reste de l’année, laissez la nature faire.

Pour une plantation en pot, préférez une poterie terre cuite qui favorisera l’échange thermique et ajoutez un lit de billes d’argile afin de faciliter le drainage. Arrosez régulièrement pour maintenir un sol frais et humide sans pour autant détremper la motte. Veillez également au bon écoulement de l’eau d’arrosage.

Autre avantage non négligeable : aucune taille n’est vraiment nécessaire, si ce n’est une taille légère d’équilibre au printemps pour maintenir une forme homogène et retirer les rameaux abimés ou en sur nombre.

Patience, patience….le Sophora Little Baby produit au bout de quelques années des petites fleurs parfumées, en forme de bec de perroquet, jaune orangé, en fin de printemps.