Le Nashi ou Nachi, cette pomme-poire aussi appelée poire asiatique, poire japonaise, poire chinoise, poire cristal ou encore poire des sables, est une découverte gustative très récente.
Fruit très consommé en Asie, il fut importé dans les années 80 en Amérique du Nord et en Europe.
Raffinée, croquante et juteuse à souhait, le Nashi est un arbre fruitier intéressant à envisager dans un jardin.
DESCRIPTION ET CULTURE DU NASHI
Le Nashi est un arbre de petite taille dérivés de l’espèce sauvage de poiriers – Pyrus pyrifolia – à fleurs blanches teintées de rose, ressemblant à celles d’un poirier.
Originaires d’Asie, il résiste au froid jusqu’à -15 degrés. Il apprécie une humidité modérée et une exposition très ensoleillée garante d’une belle production de fruits.
Ceci dit, il reste très tolérant car il sait s’adapter aux différents types de sols, des sols sablonneux aux sols argileux, ce qui est plutôt très intéressant.
Le Nashi produit des fruits plus ou moins ronds en forme de pomme-poire avec une chair blanche très croquante, juteuse et délicatement parfumée.
Son goût entre la pomme et la poire, vous l’aurez deviné, est plutôt très fin en bouche.
LES BIENFAITS DU NASHI
Utilisé en médecine traditionnelle chinoise depuis des milliers d’années pour ses propriétés médicinales, le Nashi a de nombreux bienfaits.
Il a de fortes valeurs nutritionnelles, contient des vitamines K et C, des oligo-éléments, des fibres…. et une forte teneur en eau. Idéal pour s’hydrater en été.
ET SI ON FAISAIT POUSSER UN NASHI ….
Et oui, je ne pouvais pas résister, l’idée d’essayer de faire pousser un Nashi… m’a très vite traversé l’esprit quand j’ai vu dans le fruit deux pépins qui avaient commencé à germer.
Plutôt facile vous me direz à juste titre, et je ne pouvais pas laisser passer une occasion pareille.
Après avoir mis les pépins dans un mélange pour semis, au bout de 6 jours, les premières feuilles sont sorties.
Affaire à suivre, heureusement les beaux jours arrivent…
Après plusieurs mois de culture pour bien comprendre et saisir les besoins de l’Alocasia zebrina, j’ai le plaisir de vous faire part en vidéo de mon retour d’expérience et des astuces de culture que j’ai mis en place.
Je vous présente donc mes deux Alocasia zebrina.
L’une d’une taille XXL, en pot de diamètre 27cm pour une hauteur de 1,3m-1,5m à son arrivée dans ma jungle en automne 2019, qui a profité d’un rempotage pendant l’hiver et qui dépasse à ce jour les 2 mètres et une seconde Alocasia zebrina d’une taille un peu plus modeste d’environ 50 à 70cm à son arrivée qui atteint aujourd’hui allègrement le mètre de hauteur.
Je passe en revue la plus part des soins avec le maximum de pertinence et détails possibles.
Quelles sont les expositions idéales ? Peut-elle admettre le soleil direct ou une lumière plus faible ? Quelles sont les températures adéquates ?
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Comment multiplier vos plantes aromatiques ? Faut-il faire des divisions de mottes, des boutures en eau ou encore des semis ?
Comment tailler correctement sa récolte tout en favorisant les repousses tout au long de la saison estivale ?
Quelle exposition, terreau ou encore quelle quantité d’arrosage pour quelle plante ?
Enfin, que faire l’hiver ? Quel hivernage pour ses plantes aromatiques afin de les conserver d’une année sur l’autre ?
Ici, je passe en revue des plantes aromatiques, vivaces, indispensables qui sauront vous accompagner chaque été pour assaisonner vos petits plats favoris.
Crédits photos, textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse
Petite curiosité végétale, le Tillandsia est une plante dite aérienne.
Appelé également fille de l’air, le Tillandsia est original, graphique et très pratique puisqu’il pousse sans racines ni terre.
Alors de quoi se nourrit-il ? Quels sont les soins à lui apporter pour profiter pleinement de ces variétés de plantes originales.
Exposition, soins, arrosage, découvrez l’univers végétal aérien des Tillandsias.
LES TILLANDSIAS
Les Tillandsias sont des plantes aériennes qui poussent sans racines ni terre. Elles sont ce qu’on l’on appelle des plantes épiphytes c’est à dire qu’elles poussent sur des branches d’autres plantes et arbres en se servant d’elles comme support.
Végétal autonome, il ne nuit absolument pas à son hôte et vit en harmonie avec lui. Aucun nutriment n’est donc pris à son détriment.
Ils sont capables d’absorber l’humidité ambiante ainsi que sels minéraux qu’elle contient et l’humus du support qu’ils colonisent, le tout via la porosité de son feuillage.
Plus de 400 espèces sont à dénombrées avec des formes et des couleurs variées : gris argenté, fleurs colorées, rosettes, filaments …
EXPOSITION DU TILLANDSIA
Sous nos latitudes, on le garde en intérieur même si dans certaines régions où le climat est plus doux on peut le mettre en extérieur pendant la belle saison.
Une lumière vive et tamisée sans soleil direct est recommandée poussant à l’état sauvage sur les écorces d’arbres, à l’abri du soleil que les hôtes leur procurent.
Il est donc de bon ton de lui trouver un support naturel comme un morceau de souche d’arbre, un rondin de bois, de la roche, du liège… ou simplement parmi vos plantes à condition de lui trouver un emplacement adapté sur un support pouvant lui apporter l’humus.
Tillandsia usnéoides – Cheveux d’anges – Filles de l’air ou encore barbe de vieillard Jardin botanique de Lyon
ARROSAGE DU TILLANDSIA
Pour l’arrosage en période chaude, il suffit de brumiser deux fois par semaine à l’eau non calcaire, j’insiste.
Pour cela, laissez reposer à l’air libre l’eau pendant 48h et faites un apport d’engrais faiblement dosé en azote tous les mois de Mars à Octobre.
Au printemps et automne, diminuez les vaporisations à une fois par semaine.
L’hiver, une à deux vaporisations par semaine comme en été suffisent compte tenu de l’air ambiant sec de nos intérieurs.
Il est préférable de vaporiser plutôt que de bassiner les tillandsias. En effet, avec ce mode d’arrosage, de l’eau résiduelle peut faire pourrir la souche de la plante.
En extérieur, si votre le climat permet leur culture, laissez la nature faire.
Crédits textes et photos : OsezPlanterCaPousse
Crédits photos : Wilfredo Morales & Luisella Planeta Leoni
Vous entendez de plus en plus parlez autour de vous de permaculture.
Certains y sont passer depuis longtemps et profitent pleinement des bienfaits et pour d’autres c’est encore un néologisme de l’industrie du végétal.
Alors qu’est-ce que la permaculture ? Quels sont les grands principes ? Est-ce duplicable à son échelle et peut-on la pratiquer chez soi ?
Découvrez dans cet article les bases de la permaculture en espérant profondément susciter votre intérêt et vos convictions personnelles.
QU’EST-CE QUE LA PERMACULTURE ?
Bill Mollison, scientifique australien engagé dans la cause environnementale est un des fondateurs du concept de permaculture dans les années 70.
A l’origine des mots “permanent” et “culture”, la permaculture est un concept global qui vise à s’inspirer de la nature et de son mode de fonctionnement pour le reproduire afin de créer des éco-systèmes autonomes, durables et stables dans lesquels la biodiversité est reine.
Ainsi, la permaculture s’appuie sur une éthique, de vraies valeurs fondamentales qui prennent soin de la nature dans sa globalité : sols, forêts, eau, air ; soin de l’humain aussi bien au niveau de l’individu, que de l’espèce ; et enfin qui inclut une redistribution des richesses.
Pour penser permaculture, il faut prendre en compte aussi le panorama végétal montagne, forêt, plaine…, le climat, et les types de sols argileux, caillouteux, sablonneux…
QUELS SONT LES GRANDS PRINCIPES ?
Chaque espèce animal ou végétal vit en équilibre avec les autres.
Le sol est nourri par les plantes qui y poussent puis meurent. Les écorces d’arbres morts nourriront les sols forestiers, quand les déchets de prairie faits de paille amenderont de façon naturelle les plaines. Rien se perd tout se transforme au profit d’autres espèces vivantes.
Les plantes sont adaptées au climat et se ressèment toutes seules.
Bref, une vraie partition de musique harmonieuse dont vous êtes le chef d’orchestre.
Aussi, en permaculture, on favorise :
un sol vivant : vers de terre, micro-organismes, matière organique…
une biodiversité riche végétale et animale,
l’introduction d’insectes pollinisateurs, ou de ruches,
l’introduction de prédateurs comme les oiseaux, les hérissons, pour défendre les cultures des limaces, et autres nuisibles.
l’association de plusieurs cultures avec de nombreuses espèces cultivées voire même des espèces sauvages,
un recyclage des déchets verts sur place en paillage favorisant une bonne aération des sols, et une bonne absorption de l’eau de pluie,
une utilisation optimale de l’eau avec récupération de l’eau de pluie, protection du sol par paillage pour limiter l’évaporation, l’utilisation d’oya,
l’introduction d’animaux comme les poules, idéales pour laisser reposer un terrain après culture et l’amender en matière organique,
un travail du sol très limité voire même inexistant pour ne pas perturber l’équilibre naturel.
En permaculture, on ne retourne pas la terre car elle est suffisamment aérée et meuble et surtout on protège les lombrics qui eux se chargent de la retourner pour nous et sans effort du jardinier !
PEUT-ON PRATIQUER LA PERMACULTURE CHEZ SOI ?
La réponse est évidemment oui.
Commencez par des gestes simples.
Stopper les engrais chimiques, favorisez les solutions naturelles d’engrais et insecticides, recycler vos déchets ménagers, ainsi que vos déchets verts en paillage ou en compost, pratiquer des cultures variées et non des monocultures, planter des plantes vivaces mellifères… L’idée étant bien sûr de favoriser la biodiversité.
Faites appel à votre bon sens et posez vous la question.
Que ferait Mère Nature si l’homme n’était pas là, comment optimiserait-elle pour servir de façon harmonieuse un plus grand nombres d’êtres vivants ?
Vous serez surpris de constater à quel point en laissant la nature faire, vous diminuerez grandement votre travail au jardin.
Finis les arrosages, désherbages, bêchages, et autres …. sortez les lunettes et hop sur le transat !
INFOS & LIENS UTILES
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Vous venez d’acquérir un Aloe vera. Félicitations ! Vous avez fait le choix d’une plante miraculeuse aux bienfaits incontestés, et vous voulez quelques conseils pour bien l’entretenir. C’est par ici…
Comment le cultiver, quels types d’exposition intérieur ou extérieur, quel type de terreau ou encore quelle quantité quantité d’eau selon les saisons ?
Découvrez dans cet article mes astuces de culture d’un Aloe vera.
QUELLE EXPOSITION POUR L’ALOE VERA ?
Plante succulente originaire d’Afrique, l’Aloe vera a globalement besoin de chaleur, de soleil.
Sous nos latitudes, on peut le cultiver en intérieur ou extérieur toute l’année mais avec des soins différents que ce soit en pleine terre ou en pot.
Extérieur pleine terre
L’extérieur pleine terre est idéale pour les régions du Sud de la France.
Pour les régions du Nord avec des hivers rigoureux et des pluies automnales abondantes, il est préférable de le cultiver en pot afin de le rentrer l’hiver.
Une exposition plein soleil est largement préférée et un emplacement au sein d’une rocaille est à favoriser plutôt qu’au sein d’une cuvette craignant les excès d’eau.
En hiver, si les températures avoisinent le 0 plusieurs jours, ajoutez un voile d’hivernage pour le protéger des gelées, ses feuilles étant gorgées d’eau.
Extérieur en pot
Préférez une poterie terre cuite à un pot plastique et découvrez pourquoi ici.
La poterie doit être évidemment percée pour assurer l’évacuation de l’eau d’arrosage et éviter toute eau stagnante entraînant le pourrissement des racines.
L’exposition reste la même.
Intérieur
Cultivé en intérieur, il appréciera les rayons du soleil derrière une fenêtre, une luminosité vive à modérée, bien qu’il admette également une luminosité plus faible.
Préférez une pièce “sèche”, sans trop d’humidité. Les cuisines, salles de bain sont à éviter.
COMMENT ARROSER UN ALOE VERA ?
En extérieur pleine terre, l’eau de pluie subviendra à ses besoins tout au long de l’année.
S’il est en pot et soumis aux intempéries, laissez la nature faire à l’exception de l’hiver qu’il doit pouvoir passer au sec, c’est à dire sans eau. Dans ce cas, abritez le si possible.
L’été, arrosez idéalement par bassinage tous les 15 jours-3 semaines, en plongeant le pot dans une bassine d’eau à température ambiante pendant quelques heures tout en laissant le surplus évacué. Doublez les arrosages en cas de fortes chaleurs.
Pour la culture intérieure, un arrosage mensuel copieux toute au long de l’année est recommandé. Le terreau doit sécher entre 2 arrosages sur plusieurs centimètres avant d’être de nouveau bien ré-hydrater.
QUEL TERREAU POUR L’ALOE VERA ?
Point très important, l’Aloe vera a peu de besoin en eau.
Par conséquence, il nécessite un terreau très drainant composé pour moitié de terreau traditionnel pour plantes vertes et de sable de rivière.
Une couche de billes d’argile au fond du pot n’est pas utile si vous prévoyez un arrosage par bassinage et si vous le conservez en intérieur.
En revanche, s’il est exposé en extérieur et soumis aux pluies, il est préférable d’ajouter une couche de bille d’argile pour assurer un bon drainage.
QUE FAIRE SI ?
Si les feuilles ramollissent, c’est lié à un problème d’arrosage.
Cela peut sembler bizarre mais c’est soit dû à un excès d’eau qui fait pourrir la plante soit à un manque d’eau qui lui empêche de tenir ses feuilles dressées à cause de leur poids.
Un Aloe vera en bonne santé porte ses tiges charnues bien droites et fières malgré leur poids, comme sur les photos. A ce stade, vous seul pouvez jugez.
Si vous pensez que c’est manque d’eau, bassinez-le ou arrosez-le copieusement en urgence, tout en laissant le surplus d’eau s’évacuer. En quelques heures, son port devrait revenir à la normal.
Dans le cas contraire, faites-le souffrir un peu en faisant bien sécher le terreau avant tout nouvel arrosage.
Si des taches apparaissent sur les feuilles, c’est soit un coup de soleil, ou une mauvaise acclimatation aux rayons du soleil lors d’un passage d’intérieur à extérieur ; soit une maladie fongique lié à un excès d’eau.
Si il y a une décoloration des feuilles marron, c’est dû à un excès de soleil et de manque d’eau. Ajustez ces paramètres en le mettant à l’ombre quelques jours le temps qu’il retrouve sa couleur d’origine ou arrosez copieusement.
BON A SAVOIR
Si vous le cultiver en intérieur l’hiver et que vous souhaitez le sortir l’été, vous devez impérativement prendre le temps d’adapter votre Aloe vera aux rayons du soleil, sinon des brûlures peuvent apparaitre. Dès le printemps, exposez-le chaque jours un peu plus aux rayons du soleil et pour plus de détails sur l’acclimatation au soleil, reportez-vous ici.
Admet la mi-ombre en extérieur à condition que les pluies soient peu abondantes.
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Crédits photos textes : OsezPlanterCaPousse
Vous pensiez cela impossible de bouturer la salade du frigo. Et pourtant, comme toutes les plantes, les salades n’échappent pas à la règle.
Découvrez dans un premier temps comment bouturer la salade, étapes après étapes, puis découvrez en vidéo l’évolution de la bouture et le rempotage en terre.
Suivez les conseils et régalez-vous d’une salade 100% made by yourself.
La salade Iceberg est une découverte relativement récente et j’avoue qu’elle tient la première place du classement des top 5 des salades que je préfère.
Elle est à la fois craquante, dense. Elle se conserve particulièrement bien, plusieurs jours dans le réfrigérateur tout en gardant une grande fraicheur.
C’est en effet sa forme bien ronde et compacte qui lui confère ses qualités de conservation.
Chaque feuille est ainsi bien protégée par celle du dessus et leur densité permet une protection totale du cœur de tous envahisseurs.
COMMENT BOUTURER UNE SALADE ?
Prenez une salade fraîche et saine de type iceberg de préférence pour sa densité et sa conservation.
Mais, vous pouvez aussi opter pour une salade feuilles de chêne, lollo-rossa, laitue, sucrines, ou autres variétés en dehors de la roquette et de la mâche dont les structures et techniques sont légèrement différentes.
Nettoyez proprement le collet de la salade, c’est à dire sa base, en retirant les feuilles de la base avec un couteau propre et aiguisé.
Plongez dans l’eau à température ambiante la bouture de salade, en prenant soin que l’extrémité ne repose pas sur son propre poids.
Il faut laisser l’extrémité libre de toute contrainte afin de favoriser le développement des racines.
QUELLE EXPOSITION POUR LA BOUTURE DE SALADE ?
Placez la bouture dans un emplacement bien lumineux, sans soleil direct ou tamisé derrière un voilage mais pas exposée aux heures les plus chaudes.
Un emplacement sans courant d’air est fortement conseillé.
Et patientez… je sais c’est le plus dur à faire…
Sous une vingtaine de jours, vous verrez les premières racines arrivées parfois en moins de temps… tout dépendra des conditions de culture de la bouture.
Ici, moins d’une semaine d’intervalles entre les deux prises de vue.
COMMENT ENTRETENIR LA BOUTURE ?
Changez l’eau tous les 4 jours environ lorsqu’elle devient moins claire toujours avec de l’eau à température ambiante afin de ne pas créer un stress thermique au niveau des racines, bien inutile à un jeune plant en devenir.
Cela contribue fortement aux chances de réussite.
COMMENT SAVOIR SI LA BOUTURE EST EN BONNE VOIE ?
Il n’est pas surprenant de constater une croissance des feuilles avant même que les premières racines n’apparaissent.
C’est signe que la bouture se porte bien, dans ce cas ne modifiez-rien et continuer de patienter.
En revanche, si les feuilles se flétrissent, que la couleur se modifie en jaune, ou marron, que le cœur semble abimer, c’est signe que votre bouture ne prendra malheureusement pas.
N’hésitez pas à mettre plusieurs boutures à la fois. Ainsi vous maximiser vos chances de réussite !
Et maintenant découvrez en vidéo la croissance des racines et le rempotage en terre.
Crédits photos, textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Vous avez pour sûr déjà tous été témoins de cette transformation végétale. Cette métamorphose naturelle qui fait passer les magnifiques feuilles d’une plante de la couleur verte au jaune.
Sachez qu’il existe un nom botanique pour définir le jaunissement des feuilles : il s’agit de la sénescence.
Alors, quel est précisément ce phénomène ? Quelles en sont les causes ? Est-il possible de l’éviter ou à défaut de le retarder ?
QU’EST CE QUE LA SENESCENCE ?
Du latin “senex” signifiant “vieil homme” ou “grand-âge”, la sénescence est un phénomène physiologique qui entraine une lente dégradation des cellules à l’origine du vieillissement des organismes.
Au même titre que tout être vivant, qui nait, grandit, se reproduit et meurt, c’est un cycle naturel qui entraîne la destruction des feuilles.
Les pigments en action contenus dans les feuilles sont à l’origine des différences et dégradés de couleurs.
La chlorophylle est le principal pigment de couleur verte des végétaux. Lorsque la chlorophylle s’active, le pigment vert prend le dessus sur les autres pigments comme le carotène ou le xanthophylle dont les piments jaune orangé se dévoilent que lorsque la chlorophylle n’est plus active.
Aussi, ce dégradé de couleur très intéressant mets en exergue les nervures des feuilles. On imagine bien le voyage de la sève à l’intérieur.
Les plus grosses nervures sont encore chargées de chlorophylle et les parties sans nervures montrent le processus plus avancé.
QUELLES SONT LES CAUSES DE LA SENESCENCE ?
La sénescence se produit soit à cause du processus naturel de renouvellement des feuilles, comme cela est le cas en période automnale où les plantes perdent leurs feuilles par exemple, soit, pour les autres cas, à cause d’un stress.
Cela peut-être un changement de place ou un emplacement inadapté, une absence d’arrosage ou au contraire un excès, un coup de froid, des gelées, une attaque de nuisible qui aurait affaiblit le plant. Bref, plusieurs facteurs environnementaux en sont les causes.
Même les petits mots doux que vous pouvez les adresser n’y changeront rien !
Ceci dit, rassurez-vous, le point positif dans tout ça c’est l’apparition de nouvelle feuille que l’on aperçoit en arrière plan, encore toute enroulée sur cette Alocasia zebrina (tige dressée au centre de la photo).
EST-POSSIBLE DE RALENTIR OU D’EVITER LA SENESCENCE ?
Vous l’aurez compris, la sénescence est un phénomène naturel inévitable et irréversible.
Toutes feuilles, dont le processus est en cours, est malheureusement vouée à jaunir totalement puis à sécher et enfin tomber de la plante.
Aucune action concrète peut limiter ou ralentir la sénescence quand elle est en marche.
Dès lors, je vous conseille de couper les feuilles jaunies afin de permettre au plant de concentrer son énergie au profit d’une nouvelle pousse.
Il n’est vraiment pas nécessaire de laisser la plante nourrir une feuille qui dans tous les cas va faner prochainement. Au contraire, en vous en débarrassant, vous aidez la plante à se renouveler rapidement.
Vous venez de planter vos plantes potagères que vous avez bichonné, parfois même semé et les premiers ravageurs sont à l’affut pour dévorer en un rien de temps, les jeunes pousses dont ils raffolent tant.
Parfois en une nuit, ces gloutons sont capables de décimer un plant de tomate entier, une salade, ou encore un plant de basilic ….
Alors, existe-il des solutions écologiques et naturelles pour repousser les gastéropdes en tout genre : limaces, escargots, loche laiteuse…? Fonctionnement-elles réellement ? Et surtout est-ce compatible en permaculture ou en culture biologique ?
Découvrez 4 astuces naturelles pour se débarrasser des limaces.
Avant tout, si limaces sont surnombres dans votre jardin, il est important d’en comprendre les causes.
Cela signifie que leurs prédateurs naturels sont insuffisants et relève une biodiversité trop faible dans votre jardin.
Ayant un rôle majeur dans la biodiversité, les limaces ont des fonctions bien précises qu’il ne faut pas négliger.
Même si elles paraissent à vos yeux dégoutantes et uniquement nuisibles, elles sont en réalité très utiles.
Elles enrichissent et régulent un équilibre sain du sol. Elles consomment des tissus végétaux morts ou malades, des champignons régulant ainsi les maladies fongiques, se nourrissent d’animaux morts mais aussi d’autres limaces et escargots vivants du potager.
1. ATTIRER DES PREDATEURS NATURELS
En attirant des prédateurs naturels, vous limiterez les dégâts tout en favorisant la biodiversité du potager.
Installez une maison à insecte pour attirer la venue de carabes ou autres scarabées, ou encore un nichoir à oiseaux.
Vous pouvez aussi tout simplement attirer des oiseaux en leur proposant de la nourriture “recyclée”.
Ainsi, des morceaux de pains secs dans une coupelle posée toujours au même endroit les attirera de façon régulière. D’une taille d’une pièce de 1€, vous attirez aisément des oiseaux d’une taille conséquente comme les pies.
Déposez également autour de votre potager, les miettes de tables. De plus petites tailles, les miettes attireront des oiseaux plus petits à même le sol comme des rouges-gorges, tourterelles par exemple.
2. UTILISEZ DES REPULSIFS NATURELS
L’utilisation de plantes répulsives comme l’ail, le fenouil, l’oignon, le persil est une bonne alternative, permettant à la fois des cultures.
L’utilisation de marc de café ou de coquilles d’oeuf concassées sur le pourtour des plants ou du potager limitera leurs venues. Elles passeront très vite leurs chemins risquant d’obstruer leurs muqueuses – avec le marc de café ou pire de les blesser – avec le tranchant des coquilles d’oeuf.
De plus, ce sont tous les deux des engrais naturels, alors pourquoi s’en priver ! Le seul inconvénient du marc de café est qu’il faut le renouveler en cas de pluie importante. Quant aux coquilles, cette barrière reste intacte plusieurs semaines.
Pour avoir tenté et vécu l’expérience, il ne faut pas utiliser d’engrais ou désherbants chimiques, laisser beaucoup des branchages et feuilles, restes des tailles d’entretien de vos arbres, au pied des haies ou massifs. Vous lui offrez de quoi se faire un habitat clé en main et il devrait élire domicile rapidement.
Les poules et grenouilles sauront aussi se délecter des limaces avec ferveur.
4. CREEZ DES PIEGES POUR LIMACES
Disposez des planches de bois par terre près des plantations. Généralement les limaces adorent y passer la nuit. Au petit matin, soulevez-les planches, ramassez les limaces et déposez loin de vos plantations.
Enfin, si l’invasion est trop importante il existe une solution radicale à utiliser qu’en cas d’extrême urgence, car contraire aux principes de permaculture entrainant la mort des gastéropodes et par conséquent un bouleversement de la biodiversité des sols.
Cette solution consiste à planter des verres bien à raz le sol, contenant de la bière. Les limaces en raffolent et viendront se saouler avant de passer dans l’au-delà !
Comme précisé, cette solution très radicale réduira en seulement quelques jours le nombre de limaces mais est très peu respectueuse de l’environnement et de la biodiversité.
Essayez au contraire tant que possible de favoriser la biodiversité pour un bon équilibre des animaux rampants, volants, et des végétaux vivants et morts.
Personnellement, j’ai la chance d’avoir une biodiversité importante dans mon jardin ayant un hérisson depuis 2 ans, et des oiseaux que j’attire via des miettes de pain et des morceaux de pains secs ; et force est de constater que j’ai peu voire pas de gastéropodes.
Le Monstera deliciosa est l’une de mes plantes tropicales préférées de part sa taille imposante et ses feuilles perforées, sa croissance honorable.
Découvrez dans cette vidéo, toutes mes astuces d’entretien et soins, d’arrosage et d’exposition ainsi que de rempotage.
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Vous enviez les pelouses savamment entretenues des jardins publics ou mieux encore des golfs et de leurs greens si beaux.
Vous en rêvez et malheureusement c’est sans succès pour vous !
Sachez que l’entretien d’un gazon relève presque d’un art à part entière.
Votre pelouse, qui était jusqu’à là en stade de dormance pendant la période hivernale, comme un animal hibernerait, se réveille avec les premières pluies et chaleurs printanières.
Généralement négligée dans les jardins privés, la pelouse étant une plante comme une autre, elle nécessite au même titre que les autres végétaux un entretien et nettoyage de printemps.
Voici donc 6 étapes clés pour un entretien printanier de gazon, un brin puriste je l’avoue.
Du coup, en fin d’article je vous indique les étapes d’un entretien plus ‘light’ réalisable sur des superficies importantes.
ÉTAPE 1. TONDRE AU PLUS COURT
Dès mi-mars, effectuez votre première tonte au plus court de la tondeuse.
L’objectif étant de couper au maximum les brins de gazon afin de dévoiler la mousse aux rayons du soleils pour qu’elle meurt et pour favoriser le renouvellement des brins d’herbes.
Toute la durée du printemps, il est nécessaire de tondre très régulièrement environ une fois par semaine pour ces même raisons.
Les températures ne sont pas encore trop chaudes en journée et les pluies printanières permettent au gazon d’être maintenu ‘court’.
Cela le fortifie, se débarrassant de la mousse, le gazon capte plus la lumière, crée de nouvelles tiges, multiplie ces brins d’herbes pour justement se préparer à gérer les chaleurs du plein été.
Cette étape est aussi un pré-requis en vue de préparer le terrain pour l’étape 2.
ÉTAPE 2. SCARIFIER LA PELOUSE
A l’aide d’un outil spécifique appelé scarificateur, manuel ou électrique, l’objectif est double.
D’une part, il permet de soulever tous les déchets végétaux, organiques et autres sédiments accumulés dans le temps sur le sol et, surtout de décoller la mousse du sol afin d’apporter de la clarté et de la lumière aux brins de pelouse.
Enfin, scarifier la pelouse revient à entailler légèrement le terrain lui permettant une meilleure absorption des nutriments et eaux de pluies.
Pour un résultat optimal, passez le scarificateur en longueur et en largeur, créant ce dessin à plusieurs carrés.
Certes votre pelouse paraît moins belle après le passage du scarificateur, mais c’est un mal pour un bien, croyez-moi et cela ne dure finalement pas très longtemps avant qu’elle ne retrouve sa beauté.
ÉTAPE 3. RAMASSER LA MOUSSE
Si vous avez un scarificateur à bac récupérateur, il ramassera la mousse pour vous, le cas échéant il vous faudra la ramasser manuellement.
Une idée de réutilisation de la mousse est la réalisation de décoration végétale japonaise en kokedama, que je vous laisse découvrir dans le lien.
ÉTAPE 4. CAROTTER
Ici, l’objectif est de faire respirer le sol en profondeur.
Munie de chaussures de jardinier à semelles spécifiques avec des pointes rigides d’environ 3cm , il s’agit de perforer le terrain.
A pratiquer sur terrain humide de préférence, à l’occasion d’un tour dans le jardin, cette étape reste un peu physique.
ÉTAPE 5. DRAINER & SEMER
Pour les terrains à tendance argileuse, il est important de veiller à un bon drainage.
Mélangez des graines de pelouse avec du sable dans un sceau.
Versez le tout sur votre pelouse, et bizarrement passez le balai sur votre gazon en prenant soins de remplir tous les trous.
Les carottages vont se remplir de ce mélange ultra-efficace drainant et de graines prêtes à pousser.
Idéale également pour réaliser une surface de réparation de gazon, cette technique est utilisée comme entretien fréquent sur les greens de golf.
ÉTAPE 6. FERTILISER
Au même titre que vous mettez de l’engrais à vos plantes, pourquoi votre pelouse ne le mériterait-elle pas ?
Fertilisez avec des solutions naturels votre pelouse, celles qui favorisent le développement microbiologique et le respect la biodiversité comme des cendres de bois par exemple.
Enfin, pour un entretien plus léger ou pour des superficies importantes, les étapes 1 & 2 de tontes courtes et régulières et de scarification sont indispensables pour entretenir convenablement votre gazon.
Après tout ce mal donné, n’oubliez pas de l’arroser. Ayant été un peu mal malmenée elle aura besoin d’arrosage, peu mais fréquent pour assurer sa reprise rapide.
Vous verrez très vite les bienfaits d’entretenir son gazon !
Plante exotique originaire d’Asie tropicale, le Figuier nain ou rampant, de son nom latin, Ficus pumila, est une généreuse rampante d’intérieur.
Cette plante arbustive au feuillage persistant est dans certaines régions du globe cultivée en extérieur, parfois même considérée comme invasive étant capable de recouvrir des façades entières.
Sous nos latitudes, on la cultive comme plante d’intérieur qui retombe, s’étale ou grimpe selon vos envies.
Son feuillage, petit et ovale, est plutôt dense recouvrant avec aisance tout support qu’on peut lui offrir.
Culture, bouture et soins, découvrez le Figuier rampant ou figuier nain.
Ici, un Ficus pumila ‘White sunny’, variété panaché, variegata en latin.
EXPOSITION DU FICUS PUMILA
Poussant à l’ombre des grands arbres à l’état savage, le Figuier nain préfère une ambiance lumineuse sans soleil direct.
Capable de résister à des températures minimales de l’ordre de 10°C, il sait aussi très bien s’accommoder de chaleurs importantes supérieures à 30°C.
Appréciant les atmosphères humides, il sera très confortable dans des ambiances telles que dans les terrariums ou vérandas.
A la belle saison, vous pouvez le sortir en extérieur pour qu’il profite d’un maximum de lumière.
COMMENT ARROSER VOTRE FIGUIER RAMPANT ?
Le Ficus pumila ne doit jamais manqué d’eau.
Le substrat doit être maintenu frais et humide, en toute saison. Cela signifie qu’il ne faut pas laisser sécher le terreau entre deux arrosages mais il ne faut pas pour autant que la motte trempe dans l’eau.
Par conséquent, un arrosage hebdomadaire en automne/hiver et environ 3 fois par semaine au printemps/été est conseillé.
En période de croissance de mars à octobre, l’utilisation d’un engrais pour plante verte ou engrais maison est recommandé pour lui apporter les nutriments nécessaires à son épanouissement.
ET QUEL TERREAU POUR LE FICUS PUMILA ?
Un terreau traditionnel pour plante verte d’intérieur à tendance plutôt acide.
Ajoutez un morceau de charbon de bois au terreau pour son effet anti-fongique naturel très favorable aux plantes exotiques ou tropicales.
MULTIPLICATION DU FICUS PUMILA
La multiplication du Figuier nain se fait essentiellement par marcottage.
Cette technique consiste à enterrer partiellement une branche que vous maintenez allongée. Une fois enracinée, sous environ 4 semaines, vous pouvez la détacher du plant mère et la replanter dans un pot séparément.
Des boutures à l’étouffée sont aussi possibles dès la fin du printemps.
Enfin, les racines peuvent aussi se développer de manières aériennes sur les branches qui nécessitent uniquement d’être sectionnées et replantées.
QUE FAIRE SI ?
Si votre Figuier rampant s’étiole, il s’agit d’une exposition à des températures trop basses. Coupez ce qui est dégarni et rentrez votre plante le temps que les températures lui soient plus propices.
Si les feuilles jaunissent et tombent, il s’agit d’un excès d’arrosage. Laissez sécher le terreau avant d’arroser de nouveau.
BON A SAVOIR
Suspendu, grimpant, ou encore tuteuré ses tiges anciennes se lignifient dans le temps. Du coup, on peut aussi travailler cette plante en bonsaï.
A NE PAS CONFONDRE AVEC
Le Ficus benjamina,une des plante d’appartement parmi les plus répandues, le Ficus Elastisca, le caoutchouc ou encore le Ficus ginseng.
D’un feuillage à la finesse extrême, l’Érable du Japon est un arbuste qui invite à la poésie.
De petite taille mais d’une élégance sans pareille, l’Érable ou Acer palmatum ne passe pas inaperçu avec son feuillage en dentelle vert ou rouge flamboyant qui se déploie chaque année.
Une atmosphère, une ambiance sereine qui invite à l’apaisement comme dans les jardins zen japonais.
Que ce soit en pleine terre, en bacs ou pots sur nos balcons, terrasses et patios, l’Érable sait trouvé son bonheur tant qu’il est bien protégé des vents.
QUELLE EXPOSITION POUR L’ÉRABLE ?
Une exposition à l’ombre ou la mi-ombre est conseillée. Même s’il tolère les rayons du soleil, en cas de fortes chaleurs son feuillage peut en souffrir et brûler très rapidement. Si tel est le cas, veillez en prévention aux apports en eau plus abondants pendant cette période.
Et si le mal est déjà fait et que ses fines feuilles sont brûlées et séchées, retirez-les et faites une taille légère des rameaux jusqu’à un noeud pour favoriser la repousse.
Un emplacement protégé des vents est fortement conseillé, à couvert d’un mur ou d’une terrasse, il s’y sentira très bien, craignant les courants d’air.
QUEL TERREAU POUR L’ÉRABLE ?
Pour une culture en bac ou pot, prévoyez une couche drainage faite de billes d’argile au fond du pot et ajoutez un feutre de plantation entre la couche de drainage et le terreau.
Ce feutre permettra de conserver la couche de drainage intacte dans le temps, sans que la terre ne finisse par filer dans cette zone et se mélanger au terreau.
L’Érable aura une préférence pour les sols acides, riches et bien drainés. Le terreau doit être composé de terre de bruyère avec un bon mélange de terreau forestier.
QUEL ARROSAGE POUR L’ÉRABLE ?
Le terreau doit être maintenu frais et humide mais veillez à ne pas détremper la terre.
Préférez l’eau de pluie à l’eau du robinet souvent trop calcaire.
En hiver, en pleine terre laissez la nature faire pour les besoins en eau et s’il est en pot réduisez considérablement les arrosages. Attendez que le terreau soit bien sec en surface pour arroser légèrement.
COMMENT ENTRETENIR L’ÉRABLE ?
L’Érable est caduc, il perd donc ses feuilles en automne. A ce moment, pratiquez une taille d’entretien en retirant les tiges mortes, mal placées ou en surnombre avec un outil propre et aiguisé. C’est aussi à cette période qu’il est utile de pratiquer une taille de structure.
Et découvrez en vidéo la formation des bourgeons et des jeunes pousses au réveil du printemps.
L’hiver un voile d’hivernage est indispensable pour les jeunes sujets jusqu’au début du printemps voire également l’ajout d’un paillage si les températures sont très froides.
Un arbre que l’on affectionne immédiatement et dont on apprécie les métamorphoses en cours d’année !
Véritable arbuste d’intérieur, le Ficus benjamina est bien connu et sa version panaché ou ‘variegata’ est très appréciée pour sa touche décorative.
Appelé communément Figuier pleureur, cette plante est un véritable arbuste d’intérieur pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres de haut.
On apprécie son port dressé, ses tiges souples qui se travaillent facilement, son tronc bois et son feuillage persistant.
Le petit plus de cet arbuste est la multitude de type culture possible, ce qui lui offre différents looks tout aussi sympa les uns que les autres.
Aussi, on peut le trouver tout aussi bien en forme bonsaï, qu’avec des troncs plus massifs artistiquement tressés, ou encore en arbuste tige, ou tout simplement arbuste buisson.
QUELLE EXPOSITION POUR LE FICUS BENJAMINA ?
Pour s’épanouir, votre Ficus a besoin d’un emplacement lumineux ou tamisé voire d’une ombre légère. Il peut aussi recevoir quelques rayons de soleil directs mais seulement pendant un court moment, sinon les feuilles peuvent brûler.
Les températures idéales de culture vont de 15 à 24 degrés. Aussi, personnellement je n’hésite pas à sortir les miens en extérieur dans un espace ombragé par d’autres végétaux avec un arrosage plus régulier et abondant pendant les fortes chaleurs d’été.
QUEL SUBSTRAT POUR LE FICUS BENJAMINA ?
Un terreau pour plante verte classique, allégé avec un peu de sable ou de la perlite est parfaitement adapté.
En période de croissance de Mars à Octobre, ajoutez un engrais pour plante verte ou un engrais maison, une fois par mois.
COMMENT ARROSER VOTRE FICUS ?
Arrosez modérément et attendez que le terreau soit sec en surface seulement et, j’insiste seulement en surface sur quelques centimètres, entre deux arrosages en toute saison.
L’été en cas de fortes chaleurs, n’hésitez pas à doubler l’arrosage voire même à le bassiner pour une hydratation en profondeur.
SOINS PARTICULIERS DES FICUS BENJAMINA
Le Ficus a une exigeante particulière. Il déteste les courants d’air à fortiori les courants d’air frais. Les changements de places sont aussi à proscrire.
Évitez autant que possible les emplacements dans des halls d’entrée ou dans des lieux de passage comme les couloirs par exemple et préférez un angle protégé des courants d’air.
Une fois son emplacement de choix trouvé, évitez de déplacer la plante.
Aussi, il se plaira davantage avec ses racines dans un pot à l’étroit que dans un pot trop grand.
Enfin, pour conserver un port homogène, pratiquez tous les ans une taille légère d’entretien des branches dénudées, mal placées ou en surnombres.
Une taille plus sévère au printemps peut lui donner un bon coup de boost et favoriser les ramifications. Taillez d’un tiers sur la hauteur et supprimez les petits rameaux.
Enfin, tournez votre plante d’un quart de tour régulièrement pour une croissance homogène.
QUE FAIRE SI ?
Si vous avez de très petites araignées rouges à peine visibles, avec de petites toiles qui ressemblent plus à des fils de poussière d’ailleurs, c’est dû à un manque d’arrosage.
Dans ce cas, douchez copieusement et bassinez votre plante pendant quelques heures à l’eau tempérée. Puis laissez le surplus s’égoutter. Renouvelez cette opération tous les 4 jours jusqu’à disparition des nuisibles.
Le cas contraire, un excès d’eau pourrait être responsable de l’apparition de cochenilles dont vous devrez vous débarrasser avec un coton tige en application locale, imbibé d’une solution de savon noir ou d’alcool à brûler diluée à 5%.
Si vous constatez une chute de feuilles, cela est dû soit à un manque d’eau, soit lié à un courant d’air froid ou à un changement de place. Ajuster ces paramètres pour améliorer la situation.
Magnifique palmier d’intérieur, le Chamaedorea donne le ton de l’ambiance tropicale et jungle !
Son port dressé de palmier nous emmène directement sous les tropiques.
Assainissant et peu exigeant, ce palmier d’intérieur convient parfaitement aux débutants.
QUELLE EXPOSITION POUR LE CHAMAEDOREA ?
Originaires d’Amérique du Sud, le Chamadorea pousse à l’abri de grands arbres dans des fôrets humides.
Il apprécie donc une lumière tamisée à vive sans soleil direct.
QUEL TERREAU POUR LE CHAMAEDOREA ?
Une terre pour plante verte fraîche, légère et bien drainée.
Pour assurer une humidité ambiante, vous pouvez ajoutez une couche de bille d’argile entre le pot et le cache-pot.
Préférez un pot de petite taille, voire plusieurs plants dans un même pot comme présenté car il apprécie d’avoir ses racines à l’étroit.
QUEL ENTRETIEN ?
Finalement très peu.
En période de croissance de Mars à Octobre ajoutez de l’engrais pour plantes vertes ou de l’engrais maison.
Aussi, le rempotage est à faire uniquement quand les racines sortent largement du pot environ tous les 4 ans.
Aucune taille n’est nécessaire, son port reste dressé et touffu. La plante grossit en diamètre et en hauteur.
COMMENT ARROSER VOTRE CHAMAEDOREA ?
Le terreau doit être maintenu entre humide à légèrement sec en surface uniquement.
Arrosez régulièrement en été et espacez en hiver.
L’hiver, une vaporisation du feuillage lui sera bénéfique.
QUE FAIRESI ?
Un excès d’eau sera responsable de feuilles qui pourrissent ; quand un excès de soleil fera apparaitre des taches brunes sur le feuillage.
Enfin, si des araignées rouges ont investi la plante, c’est un manque d’eau.
MES ASTUCES DE CULTURE
Ajoutez un morceau de charbon de bois dans la terre. Assainissant et antifongique naturel, il aide au bon développement bactérien des plantes humides et lutte contre les maladies fongiques.
Bassinez et douchez de temps en temps votre palmier pour l’humidifier en profondeur et retirer les poussières de son feuillage qui réduisent sa capacité à capter la lumière.
Arrosez toujours avec de l’eau température ambiante. Cela évite les chocs thermiques au niveau des racines.
Votre fierté du jour sera d’appréhender et de comprendre les plantes pour mieux les entretenir.
Arrosage, rempotage, terreaux, pots, tailles, et soins n’auront plus de secrets pour vous ! Je vous délivre toutes mes astuces.
Vous repartirez ainsi avec votre plante d’intérieur d’environ 40 cm de hauteur, parmi un large choix, que vous aurez préalablement rempoté avec les techniques et soins enseignées ainsi que son cache-pot !
De nombreuses surprises cadeaux vous attendent ainsi qu’une dégustation apéro en fin d’atelier 😋!
Les places sont limitées, alors inscrivez-vous vite en cliquant sur le bouton ci-dessous, notre page Facebook ou directement aux Serres du Lycée.
Pour nous trouver, rendez-vous aux Serres du Lycée Horticole 24 chemin de la Brocardière 69570 DARDILLY. Autoroute A6 Direction Paris – Sortie 34 Technopole Verte – Techlid pole économique puis suivre le fléchage “Les Serres”.
En hiver, les jours sont plus courts, la luminosité est plus faible et la plus part des plantes sont au ralenti voire en dormance pour certaines.
Alors quels sont les bons gestes à avoir et les soins particuliers à faire en hiver pour profiter pleinement des ses plantes d’intérieur et les préparer comme il se doit à une belle reprise au printemps.
1ère astuce : HUMIDIFIER L’AIR / VAPORISER LES PLANTES
Les atmosphères sèches de nos intérieurs chauffés en hiver provoque un manque d’humidité ambiant et l’assèchement de l’extrémité des feuilles dans un premier temps, puis in fine l’assèchement des feuilles entières.
Il est donc important d’humidifier un maximum l’environnement de vos plantes par vaporisation quotidienne à l’eau tiède, et par regroupement de celles-ci. Les unes contre les autres les plantes sont plus fortes et se créer alors un “micro-climat” plus humide et favorable.
2ème astuce : DEPOUSSIERER LES FEUILLES
Enlever la poussière des feuilles est nécessaire pour faciliter l’absorption de la lumière et le phénomène de photosynthèse. L’idéal est une douche à température ambiante pour éviter les chocs thermiques tous les 15 jours pour les spécimens déplaçables sinon un linge humide type micro fibre à passer avec délicatesse sur chaque feuille. Certes plus long, mais tout aussi efficace.
3ème astuce : NE PAS FERTILISER
Comme indiqué l’hiver est une période de repos végétatif qu’il est important de respecter. C’est à cette période précise de l’année que la plante recharge ses batteries et une fertilisation risque de la déséquilibrer. Il faudra patienter jusqu’au printemps pour amender vos plantes en engrais. Personnellement, je recommence à fertiliser certaines plantes à partir de fin mars, début avril selon les températures.
Toujours délicat, les questions sur l’arrosage reviennent très fréquemment. Trop d’eau, pas assez ; bref, le diagnostic est difficile et l’enjeu important.
Je vous réserve une surprise très prochainement au sujet des oyas alors restés connectés… et découvrez dans ces courtes vidéos leur efficacité.
Une Monstera et son système racinaire largement déployé autour de l’oya
5ème astuce : LE PETIT PLUS
Disposez dans votre terre du charbon actif en poudre que l’on trouve dans le commerce ou un simple morceau de charbon de bois de nos barbecues d’été.
Le charbon est un antifongique naturel qui favorise le bon développement bactérien du terreau, qui lutte contres les champignons et maladies fongiques et limite les mauvaises odeurs.
Bref, à mettre sans restriction dans toutes les plantes tropicales qui ont besoin d’une bonne et constante humidité.
Début de racines d’une Alocasai zebrina à proximité de l’oya (mis en terre il y a 15 jrs)
Crédits photos, textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse
Aujourd’hui, je vous dévoile dans cette vidéo ma collection personnelle de plantes succulentes ou plantes grasses, ainsi que ma collection de cactus.
Incomplète car certaines plantes sont restées en extérieur à couvert d’un voile d’hivernage, ce sont donc celles que j’ai préféré rentrer en intérieur pendant la période hivernale.
Collection de cactus
Beaucoup d’entre elles sont des boutures que j’ai réalisé et ont pour la plus part une vidéo spécifique plus détaillée.
Et évidemment je vous partage mon ressenti, mes astuces d’entretien et de soin…
Si cette vidéo vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de laisser vos questions en commentaires, je vous répondrai avec plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.
Découvrez dans cette vidéo comment bouturer le Sansevieria ou Snake Plant et comment en prendre soin : Exposition, terreau, bouturage, rempotage… cette plante n’aura plus de secret pour vous !
Plante d’intérieur facile d’entretien et graphique grâce à son port vertical et son feuillage semblable à une peau de serpent, adoptez-là.
J’espère que cet article/vidéo vous a plu, n’hésitez pas à laisser vos questions en commentaires, je vous répondrai avec plaisir et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.
Sansevieria / Snake Plant
Crédits textes, photos et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Véritable plaie, ces petits insectes nous empoisonnent littéralement la vie et celle de nos plantes tant leur prolifération est exponentielle. Alors d’où viennent-ils ? Comment prévenir leur arrivée et comment les chasser ?
Tout d’abord, les moucherons de terreau, autrement appelés sciarides, sont essentiellement présents au début et à la fin de l’été appréciant les sols humides dans lesquels ils se reproduisent avec les pluies printanières et automnales.
L’éphémérité de leur vie fait de la femelle une excellente pondeuse. Environ 200 œufs en une fois et une larve à l’âge adulte pond immédiatement de nouveaux œufs !
Voilà pourquoi ils sont un vrai sujet à la fois fastidieux et agaçant dont il est bien difficile de se débarrasser quand l’invasion est malheureusement là.
COMMENT LES PRÉVENIR
Trois gestes simples pour la prévention de l’invasion de moucherons.
1/ Ne pas trop arroser. Les moucherons apprécient les sols humides dont ils ont besoin pour atteindre la terre en profondeur, pondre et pour le bon développement des larves. Il est donc judicieux de ne pas trop arroser vos plantes, qui deviendront sans intérêt pour eux.
2. Choisir des pots adaptés. Les pots doivent être impérativement percés au fond pour maintenir une bonne évacuation de l’eau d’arrosage et éviter toute eau stagnante, favorable à leur apparition.
3. Retirez les déchets végétaux. Les moucherons apprécient les sols riches et les déchets végétaux en décomposition comme les racines, les feuilles mortes, les brindilles. Faites donc place nette du terreau.
COMMENT LES COMBATTRE ?
On passe à l’action avec 7 astuces naturelles pour s’en débarrasser.
1. Mettre en quarantaine la plante infestée de manière à limiter l’invasion aux autres plantes pendant minimum 3 semaines et soignez-là.
2. Nettoyez et rempotez. Très efficace pour se débarrasser des larves, nettoyez toutes les racines sous un jet d’eau en prenant soin de retirer tout le terreau. Nettoyez également soigneusement votre pot avec du vinaigre blanc dilué et rincez abondamment. Puis rempotez dans un terreau et pot sain, exempt de toutes larves.
3. Vaporisez de l’huile essentielle de géranium diluée dans de l’eau sur le terreau. Détestant cela, ils s’échappent à vitesse grand V du pot. A pratiquer donc de préférence en extérieur et à renouveler jusqu’à disparition complète des moucherons.
4. Concoctez une mixture maison à base de cannelle. Ajoutez deux cuillères à soupe de cannelle dans 1L d’eau chaude. Laissez infuser, puis refroidir et versez la préparation comme eau d’arrosage. Le seul inconvénient de cette astuce est le rajout d’eau et donc d’humidité.
5. Créez une barrière physique anti- moucherons. Disposez une couche de graviers pour aquarium d’une épaisseur suffisante d’au moins 4 cm. Obstruant l’accès à la terre, cela rend plus difficile la ponte des œufs ; et du coup les moucherons passeront leur chemin.
6. Détournez leur attention pour les piéger & Fabriquer des pièges Les moucherons sont très attirés par le vinaigre de vin ou le vin. Placez un petit verre de vinaigre de vin sur le terreau d’une plante envahie de moucherons, et ils viendront s’y noyer tout seul. Vous pouvez aussi fabriquer un “vrai” piège avec une bouteille en plastique dont vous aurez découpé le haut de la bouteille puis retourné à l’intérieur de celle-ci. Ajoutez un liquide sucré tel que la bière ou du vin et ajoutez un film étirable transparent que vous perforez. Le film étant là pour les empêcher de ressortir du piège.
7. Ajoutez à votre collection des plantes carnivores, elles s’avèrent très efficaces contre tous les insectes. Une fois la proie attirée dans son piège, il lui est impossible de s’en échapper. Le drosera en image ci-dessous est une variété adaptée à ces tailles d’insectes très petits. Observez les moucherons pris au piège !
A vous de jouer ! Et n’hésitez pas à poster vos questions en commentaires 🙂
Drosera
Drosera
Drosera
Drosera
Crédit photos et textes : OsezPlanterCaPousse
Remerciement : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully
Comment cultiver le Bégonia Tamaya – Bégonia Maculata ou encore appelé le Bégonia bambou ?
Découvrez dans cette vidéo, mes astuces de culture, soins et boutures pour réussir avec cette beauté graphique.
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Crédit textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Dancing in the moonlight de Jef
Rempoter oui mais comment fait-on quand les plantes sont trop volumineuses ou trop lourdes pour être manipuler ?
Quand le rempotage n’est pas possible car les spécimens ne le permettent pas, procédez à un surfaçage autrement dit au remplacement de terreau en surface.
Concrètement, il s’agit de gratter la terre sur une profondeur la plus importante possible jusqu’à 1/3 de la motte maximum tout en prenant garde de ne pas abîmer les racines.
Certes, certaines risquent d’être endommagées, mais le mal est moindre en comparaison des bienfaits de la nouvelle terre et des nouveaux nutriments qu’elle contient.
Ici, un cyprès en pot que j’ai cultivé en bonsaï avec une taille nuage commencée il y a 5 ans.
Après, sélection des branches principales à la fois pour leurs diamètres et pour leurs implantations, petit à petit, à force de tailler les extrémités les nuages se sont constitués.
Je n’avais jamais changé le terreau, il était grand temps…
Cette plante tropicale s’est très vite frayée un chemin dans nos salons avec son allure entre le zèbre et l’éléphant nous plongeant cette fois-ci, non pas dans la jungle, mais plutôt dans la savane africaine.
Ses longues tiges zébrées plus ou moins claires en fonction de leurs maturités, et ses feuilles XXL aux formes d’oreilles d’éléphants lui valent d’ailleurs les surnoms de plante zèbre ou plante oreilles d’éléphants !
Alocasia zebrina
J’ai cette plante depuis 6 mois et c’est un véritable bonheur de l’observer grandir et produire de magnifiques tiges et feuilles. Elle imposante, majestueuse, originale, et sa croissance modérée fait d’elle une plante d’intérieur parfaite !
Originaires des forêts tropicales d’Asie, elle apprécie donc les espaces lumineux sans soleil direct ou quelques minutes seulement d’un soleil très léger du matin ou du soir, mais elle se plaira tout aussi bien dans un espace moins lumineux poussant à l’abri de grands arbres à l’état sauvage.
Ses racines sont des rhizomes ou tubercules et constituent une réserve d’eau pour la plante. Elle a donc besoin d’une terre légère et bien drainée pour plante d’intérieur et d’un arrosage régulier en quantité modérée.
Alocasia zebrina
Voici mes petites astuces de culture, d’entretien et de soins :
Je l’ai placé dans ma cuisine, une pièce plutôt humide et relativement éloignée de la fenêtre. Son emplacement actuel est plutôt tamisé, sans soleil et lumière directe.
Je l’arrose une fois tous les 15 jours avec de l’eau tiède à raison de 50cl, et j’attends que le terreau soit sec juste en surface pour arroser de nouveau. Son terreau doit être entre humide et légèrement sec en surface de manière constante. L’utilisation d’oya en terre cuite pour arroser ce type de plante est tout à fait adapté. Découvrez cette astuce d’arrosage écologique ici.
Pour assurer un bon développement bactérien, prévenir des mauvaises odeurs ou encore des maladies fongiques propices aux plantes tropicales, j’utilise du charbon de bois actif. Cet élément naturel que je mets directement dans la terre est une astuce très simple et d’une efficacité à toute épreuve. Vous pouvez utiliser aussi un simple morceau ce charbon de bois.
L’ajout d’engrais est conseillé en période de croissance d’Avril à Octobre pour lui apporter les nutriments nécessaires qu’elle puise et qu’il faut renouveler régulièrement.
Pour lui faciliter de le travail de photosynthèse, un nettoyage des feuilles tous les mois s’impose afin qu’elle capte le maximum de lumière surtout en période hivernale où les jours sont plus courts. Vous pouvez soit dépoussiérer avec délicatesse les feuilles à l’aide d’un linge humide, ou le cas échéant une petite douche tous les 15 jours lui sera tout aussi bénéfique.
Enfin, un tuteur pour maintenir les feuilles et réduire éventuellement le diamètre de la plante qui a tendance à « s’étaler » si on lui en laisse l’opportunité, peut être utilisé.
Alocasia zebrina
BOUTURAGE
3 possibilités s’offrent à vous :
Prélevez une tige double (c’est-à-dire avec 2 tiges minium maintenues ensemble à la base) si possible directement avec des racines et des rhizomes à l’occasion d’un rempotage par exemple et replantez en terre votre bouture déjà racinée.
Vous avez essayé mais zut, les racines ne sont pas venues ! Ce n’est pas grave, plongez votre bouture dans un vase avec de l’eau à température ambiante. Prenez soin d’elle en suivant ces quelques conseils et au bout de quelques semaines des racines relativement grosses et blanches vont apparaître. Dès que vous avez une dizaine de racines d’environ dix centimètres, replantez votre bouture en terre.
Dernière option, attendre patiemment la formation de rejet. C’est la solution la plus simple finalement ! Laissez la nature faire les choses.
Les rejets sont formés par les plantes lorsqu’il y a déséquilibre entre sa masse racinaire et sa masse aérienne. Donc finalement l’abstention de rempotage permet la formation de rejets. Prélevez délicatement le rejet avec ses racines et replantez en terre.
NB : Pour réaliser ces manipulations parfois délicates, je vous conseille de le faire lorsque la plante est plutôt sèche. Les racines se sépareront plus facilement et cela diminue les risques de les casser.
BON A SAVOIR
Enfin, sachez qu’une feuille qui jaunit est très souvent signe de nouvelles feuilles en formation, alors scrutez bien la base des tiges et si vous constatez des gonflements c’est sûrement une feuille qui se prépare.
Petite particularité et bizarrerie sur la photo ci-dessous que j’ai imputé à un manque d’eau. Cette feuille qui se retourne sur elle-même telle une virgule a repris finalement sa forme normale au bout de quelques jours.
Alocasia zebrina
Pour aller plus loin, découvrez en vidéo YT l’entretien, l’arrosage, le rempotage, l’exposition, les soins, les maladies et traitements naturels.
Crédits photos, vidéos et textes : OsezPlanterCaPousse
Avec son nom imprononçable, on lui prête plusieurs surnoms comme plante à monnaie chinoise ou arbre porte bonheur.
Découvrez dans cette vidéo comment je la cultive, ce qu’elle aime et se qu’elle craint, ainsi que quelques astuces pour réussir avec cette plante et le bouturage.
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Cela fait deux ans que j’ai cette magnifique Euphorbe et seulement cette année, après un changement radical des ses conditions de culture, enfin elle me fait une croissance fulgurante pour mon plus grand plaisir !
Découvrez dans cette vidéo mes astuces de culture, soins ou encore de boutures pour profiter pleinement des vos euphorbes !
Découvrez aussi comment nettoyer efficacement votre cactus et comparez-vous même la différence d’aspect du même cactus à un an d’intervalle !
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Invitation au voyage au bord de mer avec cette découverte végétale ! Originaire des plages du littoral atlantique, front de mer breton ou encore normand, la Mertensie maritime est une plante comestible au délicieux goût d’huître. De quoi en surprendre plus d’un !
De son vrai nom botanique Mertensia maritima, on la surnomme aussi huître végétale, huître potagère, sanguine de mer ou encore pulmonaire de Virginie.
Presque oubliée, elle revient aujourd’hui en force et retrouve ses lettres de noblesse. Très recherchée par les fins gastronomes et restaurateurs pour ses saveurs insolites et les mariages culinaires qui s’offrent à leur imagination débordante, on déguste de cette plante les feuilles mais aussi les fleurs.
Plante vivace à port rampant de couleur bleutée parfois même turquoise, elle produit au printemps et début d’été de petites fleurs bleues en forme de clochettes qui deviennent, une fois fécondées, roses.
Venant des bords de plage, la Mertensie a la spécificité de contenir des glandes de sel qui lui permettent d’évacuer par excrétion le sel qu’elle absorbe fortement présent dans son environnement naturel.
Mertensie
Culture – Exposition
Comme sa provenance l’indique, la Mertensie a besoin d’un substrat léger composé de 2/3 de sable et 1/3 de terreau et d’une exposition lumineuse au soleil ou à la mi-ombre.
Pour une culture en pleine terre, un apport d’eau ponctuel et léger pendant les périodes sèches et chaudes lui seront favorables, le reste du temps laissez la nature faire.
En pot, ajouter des billes d’argile pour optimiser le drainage car elle ne supporte pas d’avoir les racines dans l’eau et attendez que le substrat soit sec en surface avant tout nouvel arrosage. Le sol doit être bien drainé tout en restant frais, profitant des embruns dans son milieu naturel.
Très rustique jusqu’à -30°, elle peut être hivernée dans un endroit bien aéré et protégée de trop de précipitations craignant l’humidité au niveau racinaire.
Multiplication
Le bouturage de feuilles à faire raciner n’est pas facile car il est relativement long et parfois la feuille meure avant de produire la moindre racine.
La Mertensie se multiplie donc essentiellement soit par division des mottes, soit plus facilement par semis. Récoltez les graines contenues dans les fleurs fécondées et plantez-les en godets avant de les repiquer dans des pots plus grands.
Mertensie maritime
Bon à savoir
Séparez-vous des hampes florales au profit de la production des feuilles.
La récolte se fait d’avril à novembre : coupez régulièrement les feuilles sur l’extérieur du plant.
Une fois coupées, les feuilles se conservent quelques jours au réfrigérateur sans problème.
Avant la dégustation, mettez les feuilles quelques minutes au réfrigérateur, le froid ravivant ses saveurs.
La Mertensie se déguste crues, mi-cuites ou cuites.
Elle aime les soirées fraîches d’été qui ravivent ses saveurs et craint les escargots et les limaces qui en raffolent et sont capables d’anéantir un plant très rapidement.
Mertensia
Le saviez-vous ?
La Mertensie se développait à foison sur notre littoral mais suite des à des décennies de cueillette intensive et irraisonnée elle avait presque disparu du territoire puis a été réintroduit dans les potagers grâce à sa popularité auprès des jardiniers, désormais accentuée auprès de celles des restaurateurs.
Vous pouvez parfois trouver de la Mertensie à la vente chez des poissonniers connaisseurs au même titre que la salicorne.
Une dégustation ….
Pour tous les gourmands curieux à qui j’ai suscité de l’intérêt voire exciter quelques papilles, rendez-vous pour une dégustation prévue au prochain atelier du 21/09/2019 aux Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly.
Inscriptions en ligne très prochainement sur le site OPCP !
Vous êtes un peu lassé de la couleur “green” des plantes, passez au jaune fluo du Pothos néon !
Même si les alternatives des feuillages panachés, nervurés, des cultivars et autres “variegata” existent , aujourd’hui je vous présente une plante ultra-lumineuse de couleur jaune fluo qui porte très bien son nom.
De quoi réveiller voire enflammer votre décor végétal intérieur ! Surtout que cette plante liane d’origine tropicale donne d’emblée le ton de jungle urbaine à votre intérieur.
Pothos neon / Scindapsus aureum / Epipremnum
Appelée également lierre d’intérieur ou Scindapsus aureum ou encore Epipremnum, on l’a cultive donc en intérieur sous nos latitudes appréciant à la fois la chaleur et l’humidité.
Arborant de longues lianes, on l’utilise en suspension ou comme plante grimpante.
De culture facile et très résistante aux maladies, elle est idéale pour tous ceux qui n’ont pas la main verte !
Voici quelques conseils
Elle apprécie un sol bien drainé et un terreau pour plantes vertes traditionnel.
Une exposition en lumière vive sans soleil direct ou plus ombragée lui conviendra parfaitement poussant à l’ombre des grands arbres à l’état sauvage.
L’arrosage doit être modéré : laissez la motte séchée en surface avant tout nouvel arrosage, soit environ 1 à 2 fois tous les 15 jours quelques soit la saison.
Un engrais liquide pour plantes vertes en période de croissance de Mars à Octobre est conseillé afin de lui apporter les nutriments nécessaires. Le rempotage lui, se peut réaliser tous les 2-3 ans.
La taille des lianes peut être pratiquée afin de favoriser un port plus compact dès le printemps. C’est aussi une belle occasion de tenter le bouturage !
Développant des racines aériennes, elle se bouture très simplement en terre ou en eau. Découvrez ici comment réaliser vos boutures.
*liens affiliés : en passant par ces liens, vous me permettez de toucher un tout petit pourcentage sur ces produits que j'utilise quotidiennement sans payer plus cher pour autant évidemment ! Merci infiniment pour votre soutien tellement précieux !!
Crédits photos et textes : Osez Planter Ca Pousse
Avec l’annonce des chaleurs estivales caniculaires de ces derniers jours, il est de bon ton de se tourner vers les plantes capables de résister à de telles températures.
Dotés de véritables réserves d’eau dans leurs tiges ou leurs feuilles charnues, les cactus et les succulentes offrent de sérieux atouts pour lutter et résister à la chaleur et à une sécheresse prolongée. D’ailleurs, elles font parties de ces rares espèces vivantes dotées de sensibilité capables de mettre à leur bénéfice une telle chaleur.
En réalité, elles sont même à leurs apogées en ces périodes d’air chaud et sec et font des croissances parfois fulgurantes.
Aujourd’hui, je mets donc à l’honneur une nouvelle variété de succulente à l’allure de cactus, l’Alluaudia ascendens.
Originaire des régions arides du sud de Madagascar où la plante pousse sur des sables alluvionnaires, cet arbre succulent vivace épineux à port dressé a un look pour le moins atypique.
Le tronc, presque blanc craquelé laisse apparaitre des nervures vertes et un motif marbré et développe de petites feuilles coniques d’un beau vert foncé régulièrement espacées et de nombreuses épines blanches.
Alluaudia
CULTURE, ENTRETIEN, SOIN, EXPOSITION
L’Alluaudia aime une exposition la plus ensoleillée possible et accepte une température minimum de 10°C. Vous pouvez donc la sortir pendant la belle saison en extérieure en l’acclimatation petit à petit aux rayons du soleil et la rentrer en intérieur l’hiver.
Optez pour une poterie terre cuite favorable aux échanges thermiques et découvrez ici pourquoi c’est important.
Détestant les excès d’eau, prévoyez un lit de billes d’argiles ou graviers en couche de 3cm minium pour favoriser le drainage et l’évacuation de l’eau d’arrosage.
Rempotez dans un mélange à proportion égale de terreau et de sable tous les 3 ans, au printemps.
Niveau arrosage, comme toutes les succulentes il est nécessaire d’attendre que le terreau soit bien sec en profondeur avant tout nouvel arrosage et de veiller au bon écoulement du surplus d’eau d’arrosage.
Pas de vaporisation sur la plante, détestant l’humidité, cela n’aurait qu’un effet néfaste sur elle.
Pas de taille à réaliser.
Alluaudia
MULTIPLICATION
La multiplication se fait soit par semis, soit par bouturage dès le printemps et jusqu’à la fin de l’été.
Prélevez un rameau sain d’environ 5 – 10 cm de long à l’aide d’un outil propre et aiguisé,
Vaporisez de l’eau sur les 2 parties sectionnées afin de stopper l’écoulement de la sève,
Laissez sécher la bouture à l’air libre pendant 3 jours jusqu’à la formation d’un cal de cicatrisation. Cela favorisera le développement des racines et évitera l’apparition de maladies,
Rempotez dans un mélange de terre comme décrit ci-dessus,
Humidifiez (attention ce n’est pas arroser !) en brumisant la terre quelques jours après seulement, puis régulièrement toutes les semaines jusqu’à ce que la bouture prenne.
Placez votre bouture à l’abri du soleil direct et des courants d’air jusqu’à l’apparition des racines sous 4 semaines environ. Pour savoir si votre bouture a bien prise, exercez une légère pression en tirant délicatement. Si une résistance s’oppose, les racines ont bien pris !
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le bois de l’Alluaudia est utilisé dans la construction et le charbon de bois à Madagascar.
Le nom du genre botanique Alluaudia est dédié à l’explorateur français Charles Alluaud (1861-1949)
Alluaudia
Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse
Remerciements : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly
Il y a quelques mois je vous faisais découvrir les Oyas.
Ce système d’arrosage naturel, écologique et autonome consiste à planter ou enterrer une poterie pleine d’eau qui diffuse lentement directement aux bénéfices des racines l’eau d’arrosage, dont vous trouverez l’article complet ici.
Après 3 mois de test dans différentes configurations à la fois sur des plantes d’intérieures comme d’extérieures, je suis convaincue du bienfondé et de l’efficacité des Oyas mettant définitivement fin au casse-tête de l’arrosage.
Plus de questions à se poser : ai-je trop ou pas assez arrosé ? Comment faire pendant les vacances ? Simplifiez-vous la vie et contentez-vous de remplir vos oyas !
Réalisés à la main par un réseau d’artisans potiers français, les Oyas se veulent écologiques et éthiques et non pas de simples poteries mais une manière de changer le monde permettant à chacun de réduire sa consommation d’eau douce.
Aussi, je suis très heureuse de vous offrir en partenariat avec OYAS-ENVIRONNEMENT un code PROMO de -10%* : OYAS-OPCP directement sur leur site oyas-environnement.
Découvrez en vidéo les oyas, comment s’en servir, pour quel type de plantes… Bref, mon retour d’expérience 😉
*Offre valable 14jrs à partir 15/6 hors kits et packs existants et hors frais de livraison.
Si cet article/vidéo vous a plu ou vous a été utile,
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Crédit textes et vidéo : OsezPlanterCaPousse
Crédit musique : Mornings de Jef
Vous vous demandez peut-être l’utilité d’ajouter des engrais à vos plantes ? Est-ce une info ou une intox ? Comment savoir si cela relève d’un argument marketing ou est-ce une vraie nécessité pour nos petites protégées ? That is the question ?
Et bien, ne cherchez plus, j’en ai fait l’expérience et je vous confirme c’est indispensable si vous souhaitez avoir de belles plantes épanouies, majestueuses et faire jalouser tous les plant-addict.
Je vais donc vous épargnez une perte de temps inutile et même peut-être certaines désillusions et réflexions qui restent sans réponses. “Mais pourquoi mes plantes ne grandissent pas alors que c’est la pleine saison ? Qu’ai-je fais de mal ?”
Et bien rien, justement ! Comprenons bien que les plantes d’intérieur ou d’extérieur cultivées en pot épuisent rapidement les ressources fournies par le terreau si nous n’ajoutons pas de quoi la nourrir régulièrement.
Un certain nombre de nutriments, minéraux, micro-organismes et autres composants chimiques vont donc lui faire défaut et sa croissance, sa beauté en seront évidemment impactées.
Qu’ils soient d’origines naturels, bio, DIY ou du commerce, je vous conseille donc vivement d’utiliser un fertilisant au printemps et de le renouveler jusqu’à l’automne.
Dès lors, vous constaterez par vous même les bienfaits de cet apport nutritif. De nouvelles pousses apparaitront, le port de la plante sera plus dressé et fier, son feuillage plus abondant et lumineux. Bref, vos plantes seront plus généreuses et “gourmandes”.
Ici, dans mon Alocasia zebrina, j’ai fait le choix de mettre des engrais bâtonnets Jungle Fever, utilisables en agriculture bio de chez Undergreen. D’ordinaire, pas très convaincue par les sticks, pour avoir déjà essayé sans grand résultat, là j’avoue que j’ai été conquise!
Après les avoir déposé légèrement à l’horizontal courant avril dans le terreau, les résultats ne se sont pas fait attendre bien longtemps, en seulement 3 semaines.
Depuis, elle m’a fait deux magnifiques tiges en moins de 15 jours d’intervalles et j’espère qu’elle ne s’arrêtera en si bon chemin.
A libération progressive, vous n’avez pas à vous soucier du dosage, ni à vous rappeler la dernière fois que vous avez fertilisé. Un compromis que je sur-valide puisqu’il est bio, efficace et sans contrainte.
7 Mai : naissance d’une 1ère tige
13 Mai : apparition d’une 2nde tige (4ème tige en partant de la gauche)
Alocasia zebrina 16 Mai : les 2 nouvelles tiges sont bien visibles, la première comme à s’ouvrirAlocasia zebrina 21 Mai : croissance de la 2nde tige
Voici la liste des produits de la gamme Jungle Fever de chez Undergreen :
Pour parfaire votre jungle urbaine, il y a aussi la solution des engrais naturels DIY. Découvrez dans ce précédent article les 5 Engrais naturels que vous avez forcément chez vous . Naturels, écologiques et économiques, je les utilise aussi fréquemment mais en toute honnêteté les effets sont moins spectaculaires surtout sur les plantes d’intérieur. Les dosages sont parfois délicats et certains déséquilibres peuvent être ainsi crées.
Je favorise donc l’utilisation de ce genre d’engrais pour les plantes d’extérieur qui profitent d’autres apports nutritifs via les pluies notamment.
Il y a aussi les solutions liquide DIY, comme le purin d’ortie ou encore celui de la consoude à titre d’exemple. Très efficace, découvrez comment réaliser votre purin d’ortie, c’est à la fois un fertilisant et un insecticide naturel très puissant dont vous ne saurez plus vous passer !
A vous de choisir le fertilisant qui vous correspond le mieux !
Ortie
BON A SAVOIR
Soyez vigilants dans les dosages des engrais : un sur-dosage pourrait entrainer des malformations et une croissance anormale des végétaux alors qu’un sous dosage n’aurait finalement pas d’effet notable.
La période idéale pour fertiliser est au printemps, dès mars-avril et se poursuit jusqu’en septembre, voire fin octobre selon les régions.
En moyenne, amendez en engrais tous les mois.
Favorisez des engrais biologiques, plus respectueux de l’environnement et de la biodiversité.
Ultra-tendance, la plante à collier de perles ou Senecio Rowleyanus est un des must-have du moment apportant autant de satisfaction que de déception.
Culture, bouture, arrosage, exposition, entretien, soins… le Senecio n’aura donc plus de secret pour vous.
Il m’aura fallu plusieurs mois d’apprivoisement avec cette succulente avant de réaliser cette vidéo et de vous délivrer mes conseils. De vraies astuces de culture qui vous permettront d’en obtenir le meilleur !
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Comment réaliser ses propres plants de palmiers sans dépenser 1 € ?
Découvrez et apprenez comment faire germer vos graines de palmiers et vous constituer une véritable palmeraie, le tout sans rien (ou presque) dépenser.
Regardez bien la vidéo dans son intégralité, les conseils et astuces sont répartis un peu partout, alors ne manquez rien !
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Crédits : photo, texte, et vidéo OsezPlanterCaPousse
Découvrez ces plantes tropicales au feuillage très décoratif, les Hypoestes autrement appelées plantes aux éphélides, c’est-à-dire aux taches de rousseur.
Intriguant, non ?
Culture, exposition, entretien, arrosage, rempotage, bouturage… tout est dit ici, dans la vidéo 🙂
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Crédit vidéo : OsezPlanterCaPousse Crédit musique : Outside de @iksonofficial
Choisir un contenant adapté aux plantes est un élément important qui rentre en compte dans leurs épanouissements.
Alors, savez-vous quel choix faire entre les poteries en terre cuite et les pots plastique ? Est-ce en fonction des végétaux ? Selon leur lieu de culture ? Quels sont les avantages et les inconvénients et selon quels critères choisir ?
Ici, je vous explique mon point de vue détaillé sur la question pour avoir testé différentes configurations.
Poterie terre cuite
La poterie en terre cuite est une matière naturelle issue de carrières. Elle est faite à base d’argile moulée puis chauffée à très haute température afin de durcir et de la figer définitivement.
Ses avantages sont nombreux en commençant par le plus essentiel, celui de jouer un véritable rôle de régulation thermique.
La terre cuite va optimiser et réguler la température de la motte en maintenant les racines à une température adéquate été comme hiver. L’été, la motte sera maintenu au frais et à contrario l’hiver, la motte sera maintenue au chaud.
Son rôle est donc essentiel pour l’épanouissement de votre plante.
Les terres cuites ont bien sûr quelques inconvénients. Elles sont évidemment plus lourdes que le plastique et plus fragiles en cas de choc.
Certaines peuvent avec le temps développer des tâches et/ou des traces de champignons. En effet, certains types de terre trop chargés en sels solubles sont absorbés par la terre cuite et contribuent au développement de tâches.
Il se peut aussi que des variations de teintes et de couleurs apparaissent en raison des dépôts organiques laissés par les engrais ou le calcaire de l’eau d’arrosage.
Ceci étant, ses petits défauts confèrent une certaine authenticité et un effet patiné aux poteries.
Dans le temps, et si les trous de drainage ne sont pas bien dégagés, l’eau s’infiltre et le gel peuvent fissurer la poterie la rendant à terme inutilisable.
Côté prix, on voit de tout : de la poterie simple à quelques euros jusqu’à certains modèles garantit antigel d’une épaisseur qui en dit long sur le poids valent plusieurs centaines d’euros mais sont d’une résistance à toute épreuve.
Voici quelques conseils pour bien entretenir votre poterie :
Lavez le pot neuf et le mouiller dans son intégralité avant de l’utiliser.
Tournez votre poterie régulièrement : cela permet à chaque face d’être exposée alternativement au Nord et au Sud, sachant que les mousses se développent davantage sur les faces exposées au Nord.
Veillez à ne pas obstruer les trous de drainage, en sur-élevant votre porterie afin de garantir l’écoulement de l’eau et d’écarter tout risque de gel et de fissures.
Utilisez un pistolet à eau à haute pression pour décaper les mousses sans risque d’abîmer la poterie.
Pots plastique
Les pots plastique ont l’avantage d’être économiques, légers et durables.
Certes moins sexy et naturels que la terre cuite, ils n’ont aucun effet bénéfique sur l’échange thermique, c’est même le contraire ! L’hiver en extérieur, la motte sera maintenue au froid exposant dangereusement la plante au gel et l’été le plastique va retenir la chaleur et même l’augmenter.
Coté durée de vie, il n’y pas de différences substantielles, ils peuvent aussi s’altérer et se casser dans le temps.
En revanche, utilisés à bon escient, ils sont idéales pour certaines plantes. Celles qui aiment la chaleur et l’humidité comme les boutures ou les plantes tropicales, marécageuses, aquatiques, les orchidées ou encore les plantes carnivores.
Notamment pour ces deux dernières, carnivores et aquatiques, l’utilisation d’une poterie terre cuite est totalement déconseillée car elle absorbe en lieu et place des plantes les minéraux contenus dans l’eau. A terme, ces minéraux feront forcément défaut aux plantes.
Alors que le pot plastique, lui va permettre de maintenir à une chaleur constante et une bonne absorption des minéraux par la plante.
Il en est de même pour les plantes tropicales qui nécessitent une très forte humidité. L’utilisation d’un pot plastique permet notamment de rajouter un cache-pot avec un lit de gravier humide au fond qui maintiendra une humidité ambiante dont elles ont besoin.
Alors, comment choisir ?
Pour choisir judicieusement, vous devez donc prendre en compte simultanément au moins trois critères :
le type de plante,
ses besoins en eau,
le lieu de culture de votre plante : intérieur ou extérieur.
Aussi, et de manière générale, je conseille pour toutes les plantes que vous mettez en extérieure à l’année ou même de manière ponctuelle l’été d’utiliser une poterie terre cuite. Ceci est valable pour les plantes succulentes et cactées, certaines plantes vertes, les arbustes, plantes aromatique, ect… L’échange thermique sera bénéfique pour votre plante.
Pour les petites plantes ou les boutures, vous pouvez utiliser un pot plastique qui favorisera une chaleur et humidité importante bénéfique ; ainsi que pour les plantes carnivores, aquatiques ou tropicales.
N’hésitez pas aussi à nettoyer vos contenants qu’il soient plastiques ou terre cuite en vue d’une réutilisation à l’eau de javel diluée, cela détruira toutes les bactéries. Rincez abondamment et réutilisez.
Ajoutez une touche d’originalité avec cette variété horticole de type arbustive, légère et graphique.
Avec ses branches en zig-zag et son feuillage vert foncé luisant d’une sobriété à toute épreuve, découvrez le Sophora prostrata “Little Baby”.
D’une élégance aérienne, subtile et singulière lui conférant une grâce sans nulle autre pareille, voici une plante que vous ne retrouverez pas chez tout le monde.
Originaire de Nouvelle-Zélande, cet arbre nain vivace, de culture facile, au port buissonnant, se cultive en extérieur et atteint à maturité 1 m de haut pour 1,20 m de large.
Il nécessite une exposition au soleil ou à la mi-ombre et un sol normal frais, drainant et sableux.
Résistant à des températures négatives de -8°C malgré des feuilles caducs, on le cultive dans nos régions, en pleine terre en sujet isolé ou en pot.
L’hiver, si les températures négatives persistent plusieurs jours, il faudra le protéger du froid avec un voile d’hivernage et un paillage au pied du plant.
La plantation se pratique au printemps ou à l’automne. Arrosez copieusement et maintenez une certaine fraicheur pendant l’été, sans excès d’humidité. Apportez également un engrais complet type organique les deux premières années de Mars à Juin. Puis, le reste de l’année, laissez la nature faire.
Pour une plantation en pot, préférez une poterie terre cuite qui favorisera l’échange thermique et ajoutez un lit de billes d’argile afin de faciliter le drainage. Arrosez régulièrement pour maintenir un sol frais et humide sans pour autant détremper la motte. Veillez également au bon écoulement de l’eau d’arrosage.
Autre avantage non négligeable : aucune taille n’est vraiment nécessaire, si ce n’est une taille légère d’équilibre au printemps pour maintenir une forme homogène et retirer les rameaux abimés ou en sur nombre.
Patience, patience….le Sophora Little Baby produit au bout de quelques années des petites fleurs parfumées, en forme de bec de perroquet, jaune orangé, en fin de printemps.
Sophora prostrata “Little baby”
Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse Remerciements : Les Serres du Lycée horticole de Lyon-Dardilly
Comment ne pas tomber sous le charme de cet arbre forestier au reflet gris-bleu argenté capable de grandir jusqu’à plus de 30 mètres sans aucune aide ?
Le genre Eucalyptus également appelé Gommier, originaire d’Australie et Tasmanie compte environ 600 espèces.
Le saviez-vous ?
Le plus grand arbre de la Terre serait un eucalyptus : le record de 132 mètres est détenu par un eucalyptus australien, battant celui de 113 m du séquoia du parc national de Redwood en Californie.
La hauteur de l’Eucalyptus à maturité varie selon les espèces de 8 à 30 m. Sachez qu’un Eucalyptus qualifié de petit atteint généralement 10 mètres, c’est donc un élément à prendre sérieusement en considération lors de son installation dans votre jardin ! Choisissez bien son emplacement en l’éloignant de votre habitation ou encore d’une clôture…
Son feuillage persistant aux reflets gris-bleu argenté et l’écorce de son tronc très décorative de couleur rouge puis auburn avec l’âge, met en évidence un certain graphisme, une diversité et un contraste de couleurs plutôt séduisants.
Sur les sujets encore jeunes, les feuilles sont arrondies et opposées de couleur vert clair à bleutée, puis avec l’âge elle s’allongent pour devenir plus allongées et coriaces. La couleur varie aussi chez les sujets plus matures pour devenir vert grisâtre, et atteindre jusqu’à 20 cm de longueur.
Présent dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées, l’Eucalyptus se cultive sous nos latitudes en pot ou en pleine terre.
De croissance rapide, il est très exigeant en eau, en lumière vive et soleil.
Un sol fertile riche en humus, bien drainé et une exposition au maximum ensoleillée à l’abri des vents froids et desséchants, sauront lui convenir à merveille.
Pour une culture en pot, l’arrosage devra être très généreux pendant la période de croissance de Mars à Octobre, avec un apport d’engrais liquide deux fois par mois. La motte doit être maintenue humide toute l’année. Veillez toutefois au bon écoulement de l’eau d’arrosage et préférez une poterie terre cuite de grand format qui favorisera l’échange thermique.
L’hiver, réduisez l’apport en eau de manière à ce que le substrat sèche en surface entre 2 arrosages sans pour autant se dessécher complètement.
Pour une culture en pleine terre, plantez-le de préférence au printemps ou en automne. Arrosez copieusement la première année surtout pendant les grosses chaleurs d’été. Le reste de l’année, laissez la nature faire pour ses besoins en eau.
Il n’est pas nécessaire de tailler votre Eucalyptus, sauf les bois morts. De port érigé, laissez-le pousser à sa guise sauf si vous souhaitez contenir sa croissance, favoriser les ramifications et obtenir un plant bien dense et touffu. Dans ce cas, taillez à l’automne.
Eucalyptus
Bouture – Semis
La multiplication de l’Eucalyptus se fait au printemps ou en été par semis ou de préférence par bouturage à l’étouffée car plus simple à réaliser.
pour optimiser vos chances de réussite, je vous conseille de faire une vingtaine de boutures.
A la fin de l’été vers juin-juillet, prélevez à l’aide d’un sécateur propre et aiguisé, des extrémités de rameaux matures, de 10 à 15 cm de long, munis de 4 à 8 feuilles environ.
Il est très important que la dernière feuille soit en croissance, c’est-à-dire, qu’elle soit en cours de développement d’autres feuilles.
Remplissez des godets d’un mélange de 3/4 d’écorces d’arbre compostée et 1/4 de perlite.
À l’aide d’un crayon, faites des trous dans le substrat, puis plantez sur un tiers de la hauteur.
Tassez légèrement le substrat afin qu’il adhère bien aux boutures.
Créez un effet de serre, à l’abri des courants d’air et des vents, en déposant au-dessus une cloche ou un sceau transparent, ou à défaut un film plastique étirable fixé à l’aide d’un élastique autour de chaque godet.
Percez le film plastique pour créer une ventilation.
Stockez les boutures dans une pièce lumineuse sans soleil direct, à une température comprise entre 25 °C et 32 °C.
Contrôlez que le substrat soit toujours bien humide.
Après environ 4 semaines, testez si les racines ont pris en tirant très doucement sur les tiges. Si une résistance a lieu, les racines se sont développées et les plants sont prêts à être rempotés.
Eucalyptus
SES VERTUS
L’Eucalyptus, en phytothérapie, est un antiseptique puissant, utilisé dans le monde entier en traitement des affections respiratoires. Il entre notamment dans la composition de nombreux médicaments pour lutter contre les rhumes et la toux.
Son huile essentielle possède de remarquables propriétés antiseptiques et broncho-dilatatrices. On l’utilise donc en fumigations, en infusions ou décoctions.
Enfin, l’eucalyptus est utilisée en alimentaire et principalement en confiserie dans la fabrication de gommes au goût mentholé, ainsi que dans la fabrication de pastilles destinées au traitement des maux de gorge.
Eucalyptus
BON A SAVOIR
Les eucalyptus poussent toute l’année, sans interruption, ce qui explique leur croissance si rapide.
Dès que les tiges et les feuilles baissent la tête, c’est le signe de manque d’eau.
Utilisez un pot de culture d’une grande profondeur, il s’y plaira davantage.
L’eucalyptus est toxique pour les humains et les animaux de manière générale. Seul le koala a développé une résistance à cette toxicité.
Il a tendance à épuiser naturellement les ressources du sol aux alentours lorsqu’il est planté en pleine terre.
Rarement malade, il craint comme ravageurs et maladies : psylles, plomb parasitaire. Traitez avec du purin d’ortie à l’aide d’un pinceau pour une action localisée.
Découvrez dans cette vidéo comment cultiver et rempoter un cactus.
Je vous explique tout pour réussir votre expérience cactus.
De la culture, à l’entretien en passant par l’exposition, l’arrosage, le rempotage, et l’hivernage. Pleins de petites astuces vous sont présentées alors regardez bien la vidéo jusqu’à la fin.
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Vous avez envie d’une jungle urbaine luxuriante, d’élargir votre collection de plantes, mais vous ne pouvez malheureusement pas vous offrir toutes celles dont vous rêvez.
Découvrez dans cet article comment cultiver des plantes vertes, fleuries, plantes aromatiques, arbustes même des arbres fruitiers sans dépenser 1€.
Tout est à portée de main et tout est possible ! Encore faut-il connaître les ficelles pour se constituer rapidement une véritable collection digne de ce nom.
Quelques notions de base sont nécessaires pour savoir où et comment faire et à minima il vous faudra tenter l’expérience !
UN PEU D’OBSERVATION ET DE BIOLOGIE
La nature était présente sur terre bien avant l’arrivée de l’homme et elle ne nous a pas attendu pour se reproduire. Tout être vivant de la faune se reproduit naturellement.
À un âge mature, la plus part des plantes produit au printemps des fleurs qui se transforment en fruits pendant la belle saison après pollinisation.
Lesquels, arrivés à maturité fin d’été, vont tomber au sol, se désagréger naturellement en automne en se séparant de la pulpe pour ne laisser rien d’autre que les futures graines, gage d’une nouvelle vie végétale en devenir.
Ainsi, vous l’aurez compris, les graines se trouvent au cœur de chaque fleur ou fruit arrivés à maturité.
Ces mêmes graines subiront naturellement une période de froid pendant l’hiver nécessaire à leurs germinations.
Voilà comment les choses se passent à l’état sauvage. C’est le cycle naturel de reproduction des végétaux ! Garder bien cela en tête, car il faudra parfois tenter de reproduire ces conditions.
RENTRONS DANS LE VIF DU SUJET
A peu près tout ce que vous croisez sur votre chemin peut potentiellement être bouturer et cultiver.
Profitez d’une balade dans les bois pour faire quelques cueillettes. Muni de votre sécateur, vous avez sous vous yeux à votre disposition toute une multitude de graines et végétaux qui se bouturent ou se cultivent très facilement.
Vous pouvez prélevez plusieurs variétés tels que le lierre, la mousse, des glands de chênes ou de marrons déjà germés ou à faire germer, des herbes aromatiques sauvages telles que la menthe, le romarin, ou encore de la lavande sauvage.
Jeune chêne obtenu à partir d’un gland
Dans votre cuisine, vous avez à disposition les graines des fruits et légumes que vous consommez. Vous pouvez récupérer les graines de tomates, aubergines, courgettes… Pour cela, il vous suffit de bien retirer la pulpe des graines, de les faire sécher à l’air libre quelques jours, et de les soumettre au froid quelques temps (soit au frigo, soit en extérieur de façon naturelle) afin qu’elles puissent germer au printemps suivant.
Vous pouvez procéder de même et conserver aussi les noyaux d’avocat, d’abricot, de pêche et mêmes les pépins de citron par exemple.
J’ai personnellement déjà fait germer des graines de palmiers, des noyaux de pêcher et des pépins de citron. Actuellement, je laisse grandir les arbres fruitiers en attendant de les greffer afin d’obtenir des fruits (futur article sur le greffon à venir).
Pensez bien que toutes les graines, maintenant vous savez où les chercher, et comment les faire germer, peuvent vous fournir une nouvelle plante, voire même des légumes ou des fruits.
APPRENEZ A RÉALISER VOS PROPRES BOUTURES
Le bouturage est une des manières simple de multiplier les végétaux. Cette technique consiste à prélever un bout d’une plante dans le but d’en obtenir une seconde qui aura les mêmes caractéristiques que la plante mère, puisqu’elle ne provient pas d’une reproduction naturellement pollinisée.
Pour optimiser vos chances de réussite, il convient de bouturer au printemps. C’est la période de reprise des végétaux, idéale pour les mises en boutures.
Le principe est le suivant : pour raciner, la bouture prélevée sur le plant mère doit être saine, mature et sans fleur !
Ainsi, la réussite de vos boutures réside donc presque uniquement dans le fait de savoir faire de bons prélèvements.
Les boutures de plantes vertes ou plantes fleuries à prélever sont essentiellement des tiges non fleuries, (j’insiste une bouture de tiges fleurie ne prendra pas) avec du bois ou non selon les variétés. Les boutures racineront soit en eau, soit directement plantées en terre selon les variétés.
Voici quelques exemples de bouture de plante verte :
Le Pothos, le lierre, le tradescantia par exemple sont des plantes qui se bouturent très simplement. Coupez une branche sous un nœud et laisser raciner dans l’eau pendant environ 1 mois. Puis replantez dès que vous avez 5-6 belles racines de 5 -10 cm. Pour plus de détails, consulter l’article sur le Pothos.
Pothos raciné
Un autre exemple de bouture de plante fleurie réalisée à partir d’une feuille avec ce magnifique Bégonia Bertinii :
Feuille de Bégonia racinée
Plante mère
Ou encore avec un Pilea :
Feuille de Pilea racinée
Pour les plantes succulentes, on bouture à partir de tiges mais également à partir de feuilles uniquement.
Déposez des feuilles saines prélevées sur la plante mère sur une terre légère. Placer les boutures dans un environnement lumineux à l’abri des courants d’air, à température ambiante. N’arrosez pas au risque de faire pourrir les feuilles ! En quelques semaines, des racines ou nouvelles feuilles apparaitront sur l’extrémité, là où la feuille a été sectionné.
Feuilles de succulente racinées
Découvrez en image dans ces 2 vidéos comment bouturer des tiges et des feuilles de succulentes.
Découvrez aussi comment bouturer une incontournable plante aromatique, la menthe :
MULTIPLIEZ VOS PLANTES PAR DIVISION
La division de la motte est aussi une solution pour augmenter votre collection.
Découvrez comment diviser un plant dans cette vidéo et comment bouturer une plante grasse directement en terre avec le Sansevieria.
PENSEZ A PRÉLEVER DES SPÉCIMENS CHEZ VOS AMIS
Je ne connais pas un ami sympa qui refuserait que vous partiez avec une petite bouture de la plante qui vous a tapé dans l’œil, en échange de laquelle vous pourriez lui en proposer une de votre propre collection :-).
CONNAISSEZ-VOUS LES AUTRES ALTERNATIVES ?
Échangez pour mieux consommer et troquez vos plantes ou vos boutures entre amis physiques ou virtuels.
Sur Facebook il existe une communauté d’environ 6 000 membres et 2000 followers qui s’appelle “Troque ta plante”. Le principe est simple et gratuit ! Vous échangez soit par envois postaux, soit par remise en main propre des graines, des plantes ou des boutures. Plus de 20 grandes villes françaises ont déjà leur groupe Troque Ta Plante, de quoi vous permettre de constituer votre collection pour 0€ ou le prix d’un timbre. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Troque Ta Plante ou sur leur Instagram.
Enfin, une seconde alternative à moindre coût est possible. Il existe des jardins éphémères organisés en plein centre ville dans toute la France qui proposent un très large choix de plantes à prix tout doux 2€, 5€, 10€. Pour avoir testé, le rapport qualité prix est plus qu’excellent. Pour plus d’infos, rendez-vous sur la page Facebook de Maison Bouture ou sur leur Instagram.
Si cet article vous a plu ou vous a été utile, n’oubliez pas de Liker, Commenter et Partager et de vous abonner au Blog et à la chaîne Youtube.
Crédits photos textes et vidéos : OsezPlanterCaPousse®
Envie d’exotisme ? C’est la plante tropicale qu’il vous faut !
M pour Majestueux, Magistral, ou Méga, le Monstera deliciosa est une plante d’intérieur exotique très décorative et simple à cultiver. Avec ses grands feuilles rondes brillantes et perforées pouvant atteindre jusqu’à 1 mètre sous nos latitudes, c’est une plante que l’on remarque et qui ne laisse pas indifférent. Même la mode s’en inspire, c’est vous dire !
Plante liane originaire du Panama et du sud du Mexique, le Monstera ou faux-Philondendron s’avère robuste et facile d’entretien. Il offre aussi des caractéristiques esthétiques de taille. Alors, comment ne pas succomber au charme tropical d’une telle plante ?
Pouvant grimpé jusqu’à 20 mètres dans son milieu tropical naturel grâce à ces racines aériennes qui lui permettent de s’agripper aux troncs d’arbres, le Monstera est un symbole en Chine et représente une longue vie, la vénération et le respect envers les personnes âgées.
La variété la plus répandue est le Monstera deliciosa, appelé ainsi en référence aux délicieux fruits, cultivés autrefois en Amérique centrale dont leurs goûts seraient entre celui de la banane et celui de l’ananas.
CULTURE
Le Monstera aime une exposition avec une lumière vive ou tamisée et sans soleil direct surtout aux heures les plus chaudes de la journée.
Côté substrat, prévoyez un terreau pour plante d’intérieur et ajoutez de l’engrais maison pendant la période de croissance tous les mois.
Pour l’arrosage, celui-ci doit être régulier et modéré. Au printemps et en été, maintenez le terreau légèrement humide et veillez à ce que l’écoulement de l’eau se fasse correctement. A l’automne et en hiver réduisez l’arrosage de manière à attendre que le sol soit bien sec en surface entre 2 arrosages et stoppez tout apport d’engrais.
Il conviendra de rempoter régulièrement, tous les 1 à 2 ans le Monstera dans un pot légèrement plus grand.
La température idéale de culture se situe aux alentours des 20°C.
Remarquez ce délicat lien de vie qui maintient l’extrémité des feuilles
BOUTURAGE
Il s’effectue en principe au printemps soit par division de la motte, soit en eau. Prélevez une tige saine et mature, et mettez-là dans l’eau. Placez-la ensuite à une température ambiante, à l’abri des courants d’air, et dans un endroit très lumineux. Le petit plus serait de lui faire prendre quelques rayons de soleil, doux ou à travers un voilage.
Les premières racines apparaîtront au bout de 6 semaines environ. Contrairement aux racines aériennes couvertes d’une fine écorce brune, celles-ci seront blanches et nues. C’est normal.
Dès que les racines mesurent 4 à 5 cm, c’est le bon moment pour repiquer votre bouture ! N’attendez pas trop car la plante pourrait s’habituer au milieu aquatique et de ce fait, la mise en terre pourrait la déstabiliser et la fragiliser, voire plus lui convenir du tout. Ce serait bien dommage à ce stade de perdre la bouture.
BON A SAVOIR
Enduisez délicatement les feuilles avec l’intérieur d’une peau de banane pour nettoyer le feuillage et le rendre brillant.
Le Monstera variegata, variété hybride, offre des feuilles panaché de blanc.
Brumisez toute l’année les feuilles avec de l’eau de préférence non calcaire afin de reproduire l’humidité ambiante de son climat naturel, idéalement quotidiennement et éloignez-le de toute source de chaleur.
Pas de soleil direct, plus il en reçoit, plus son feuillage souffre.
Nuisibles : araignées rouges et cochenilles. Traitez avec du purin d’ortie maison, à l’aide d’un pinceau. Naturel et efficace, renouvelez jusqu’à leurs disparitions.
Les jeunes pousses encore immatures ne sont pas découpées. Les perforations et découpes apparaissent au cours de la croissance de la plante.
Plante toxique en cas d’ingestion des feuilles.
QUE FAIRE SI ?
Si des taches jaunes, sèches apparaissent, c’est dû à un excès de soleil. Modifiez l’emplacement.
Si des taches brunes apparaissent en hiver, c’est le signe d’une température trop froide ou lié à une humidité excessive du substrat. Ajustez ces paramètres.
Intriguant petits et grands, la Sensitive ou Mimosa Pudica est une plante “timide” qui porte bien son nom ! En effet, elle a la particularité et la capacité de se replier sur elle-même au moindre contact avec une rapidité déconcertante.
Ce même phénomène appelé thigmonastie se produit également à la tombée de la nuit, à l’apparition de la pluie ou encore de vents violents. Cet attribut lui permet aussi de se protéger naturellement de tous prédateurs. La vidéo en fin d’article illustre bien cette singularité amusante et intrigante.
Pour revenir à sa forme “normale”, il lui faut du temps environ 10 minutes, de la chaleur, de l’humidité et de la lumière. En d’autres termes, aucun stress !
Sensitive ou Mimosa Pudica
Plante vivace originaire des zones tropicales d’Amérique du Sud, la Sensitive est intolérante aux températures inférieures à 10 °C. Elle est donc uniquement destinée, sous nos latitudes à la culture en intérieur et, dépasse rarement les 50 à 70 cm de hauteur, alors que dans des contions d’habitat tropical, elle peut atteindre allègrement 2 m.
Plante rampante ou ascendante, épineuse à l’âge adulte, ou grimpante si elle trouve un support pour s’arrimer, son feuillage persistant est délicat d’un vert tendre. En été des fleurs sphériques rose clair à lilas pouvant mesurer jusqu’à 2 cm de diamètre, se forment.
CULTURE
Comme son origine nous l’indique, la Sensitive apprécie la chaleur et l’humidité de l’air ambiant. Pour une hygrométrie adaptée, il convient de vaporiser le feuillage régulièrement, et de disposez d’un lit de billes d’argiles à l’extérieur du pot de culture (entre le pot et le cache pot).
La Sensitive affectionne un emplacement très lumineux et ensoleillé. Attention toutefois, aux rayons directs du soleil aux heures les plus chaudes de la journée.
Prévoyez un sol frais à tendance acide et bien drainé.
L’arrosage doit être copieux en été afin que le substrat ne sèche jamais complètement, à raison de deux fois par semaine environ. Diminuez légèrement les arrosages pendant l’hiver.
Apportez de l’engrais maison en période de croissance tous les 15 jours environ.
BON A SAVOIR
Plus il fera chaud et ensoleillé, plus vous aurez de chance d’avoir des fleurs.
Évitez de s’amuser à provoquer le phénomène de rétractation des feuilles cela épuise assez vite la plante. Eh oui, elle est sensible !
L’araignée rouge est un des seuls parasites qui peut s’installer, traitez alors les zones infectées avec du purin d’ortie à l’aide d’un pinceau et renouvelez si c’est nécessaire jusqu’à disparition des nuisibles.
Ayant besoin d’une hygrométrie importante, l’idéal est de la cultiver dans un terrarium, une vitrine chauffée, ou encore en compagnie de plantes carnivores.
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Crédits photos, vidéos et textes : OsezPlanterCaPousse®
Crédit musique : Je peux entendre ta musique à travers la porte
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully
La tendance est aux plantes tropicales d’intérieur au feuillage hors du commun. Le Pothos est bien connu et les variétés actuelles hybrides variegata – traduit du latin par panaché – sont à leur apogée ! En effet, le feuillage panaché d’un blanc bien franc et d’un vert foncé propose un contraste de couleur séduisant et amène une luminosité insoupçonnée dans nos intérieurs.
Pothos N’Joy
Sachez que tout est facile dans le Pothos, la culture, le bouturage, l’entretien. De croissance rapide, c’est la plante d’intérieur à avoir chez soi !
Doté de vertus dépolluantes, le Pothos fait parti du Top 10 des plantes les plus dépolluantes selon la NASA qui s’est intéressée de près à ce sujet. Il est notamment excellent pour éliminer :
le monoxyde de carbone des appareils de chauffage par combustion, cigarettes, cuisinière à gaz, cheminée à foyer ouvert,
le benzène contenu dans les cigarettes, peintures, vernis, matériaux de construction ainsi que les détergents plastiques,
le toluène contenu dans les peintures, vernis, meubles,
le formaldéhyde contenu dans le bois, peintures, colles et isolants ainsi que les produits d’entretiens.
Il s’agit de la plante la plus efficace pour oxygéner une pièce. Elle est donc à placer un peu partout dans la maison pour un résultat optimal.
Plante liane, son port est rampant, retombant ou grimpant selon le support utilisé. On peut ainsi la mettre en valeur dans différentes configurations : en suspension, le long d’une poutre, d’une descente d’escalier, ou en aérien sur le plafond à l’aide d’attaches transparentes.
Aucune taille n’est indispensable. Toutefois, s’il étiole, pratiquez une taille des lianes et profitez pour en faire des boutures comme décrit ci-dessous.
Les racines aériennes sont très utiles à la plante, il est donc recommandé de ne pas y toucher.
Pothos N’Joy
La fréquence d’arrosage est de 2 fois par semaine en été, 1 par semaine en hiver. Arrosez la plante uniquement lorsque la surface du sol est sèche et évitez les excès d’eau afin de ne pas asphyxier les racines, elle y est sensible.
Si un apport d’engrais maison peut redonner du tonus à la plante, il n’est pas pour autant indispensable.
Le Pothos se cultive très bien à l’intérieur tout au long de l’année et pourra être sorti de mai à septembre dès que la température le permet. Pour une bonne croissance, la température recommandée est comprise entre 18 à 25°C.
Enfin, sachez que seule la variété hybride variegata est panaché de blanc, la variété traditionnelle est, quant à elle panaché de jaune pâle.
BOUTURAGE
Je pense sincèrement que le Pothos fait partie des plantes qui se bouture le plus facilement. Il suffit juste de couper une tige au bon endroit puis de la faire raciner dans l’eau. En revanche, une bouture de feuille uniquement ne prendra jamais.
Pour que la bouture racine, il faut une tige saine avec des feuilles. Les racines se développeront aux niveaux des ramifications. La loupe vous permet de voir les débuts de racines aériennes en formation.
Pothos N’Joy
Coupez 1 à 2 cm en dessous d’une ramification au niveau du trait rouge de la photo.
Mettez les tiges dans l’eau et attendez que les racines mesurent environ 10 cm avant de replanter. Comptez environ 1 mois.
Pour les plus avertis, déposez les tiges sectionnées avec un début de racines aériennes directement sur la terre et maintenez- les à l’aide de pinces à chignon ou autres afin qu’elles restent bien en contact de la terre. Arrosez régulièrement et modérément, le substrat doit être humide mais pas détrempé pour les racines se développent.
BON A SAVOIR
Par temps chaud l’été ou en hiver lorsque nos intérieurs sont bien chauffés, il appréciera d’être humidifier et d’être fréquemment vaporiser d’eau douce de préférence.
La sève du Pothos peut provoquer des réactions cutanées.
Son action d’épuration serait augmentée par la légèreté du substrat dans lequel il pousse.
Les parties blanches des feuilles ont moins, voire pas du tout de chloroplastes. Leur croissance est de ce fait plus lente que sur les variétés traditionnelles. En effet, le phénomène de croissance de la plante par photosynthèse est moins important.
Pothos N’Joy
QUE FAIRE SI ?
Si il y a des taches noires sur les feuilles, c’est dû à un environnement trop froid et humide. Retirez les feuilles abimées, stoppez les arrosages pendant 3 à 4 semaines et changez d’emplacement.
Si la coloration panachée diminue ou disparaît et que les feuilles redeviennent entièrement vertes, c’est un problème d’exposition trop sombre. Changez pour un emplacement plus lumineux.
Si les feuilles deviennent toutes pâles avec des taches brunes, c’est dû à une exposition trop importante aux rayons directs du soleil. Changez pour un emplacement moins ensoleillé.
Les araignées rouges peuvent s’attaquer au Photos. Elles interviennent généralement pendant l’été, lors d’une période de sécheresse. Augmentez l’hygrométrie en vaporisant son feuillage en prévention. Douchez la plante pour éliminer le maximum d’araignées, puis traitez avec du purin d’ortie avec un pinceau sur les araignées et leurs œufs tous deux rouges. Renouvelez jusqu’à disparition complète des parasites.
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Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse®
Crédits photos : Meeschmid_plantlady
Remerciements : Meeschmid_plantlady & Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully
Plante vivace succulente originaire du sud du Mexique, le Sedum burrito ou plus communément appelé Orpin produit des tiges retombantes ramifiées pouvant atteindre jusqu’à 60 cm de long.
Habillées de feuilles charnues arrondies en forme de gros grain de riz, imbriquées les unes sur les autres, le Sedum burrito propose une palette de couleurs allant du vert au gris-bleu selon les expositions.
Sedum burrito ou Orpin
Son allure atypique laisse penser à des petits bonbons acidulés lorsque le plant est jeune et à l’âge adulte il devient une véritable cascade ressemblant à chevelure dense et longue.
CULTURE : exposition – arrosage – substrat
Le Sedum burrito se plaît toute l’année dans un environnement très ensoleillé, à condition d’avoir respecté un période d’acclamation aux rayons du soleil, décrite dans un précédent article, mais aussi dans un environnement lumineux sans soleil.
La température idéale est comprise entre 15°C et 25°C. Prévoyez un arrosage modéré pendant la période estivale soit par pulvérisation de la terre une fois par semaine, soit par bassinage (la faire boire dans une soucoupe) pendant quelques heures seulement tous les mois.
Comme toutes les succulentes, elle a une grande capacité à retenir l’eau dans ses feuilles. Elle est donc capable de résister à une période de sécheresse sans problème. Plante gélive, il convient soit de la rentrer l’hiver bien qu’elle soit capable de résister à un gel rapide jusqu’à -2°C. A défaut de la rentrer en intérieur, elle devra être maintenu au sec tout l’hiver et protégé d’un voile d’hivernage.
La floraison a lieu en été à condition qu’elle ait pris le soleil. Le Sedum produit de petites fleurs rose-rouges à l’extrémité des tiges.
Prévoyez un substrat léger spécial pour cactées pour un culture en pot. Il poussera aussi très bien en pleine terre en rocaille dans un sol pauvre et aride et sans arrosage.
Parfait pour les débutants, il n’y a pas d’entretien de taille à réaliser.
Sedum burrito ou Orpin
BOUTURAGE
On bouture soit les tiges soit les feuilles idéalement au printemps, même si pour ma part je bouture toute l’année.
Sectionnez à l’aide d’un outil propre et aiguisé une tige saine et bien ferme. Retirez les feuilles délicatement à la main, elles se cassent facilement.
Laissez la bouture à l’air libre pendant 2-3 jours afin que l’extrémité sèche pour éviter tout risque de pourriture. Vous constaterez qu’un cal de cicatrisation s’est formé.
Puis plantez directement en pot en terre cuite de préférence et dans une terre pour cactées. Vaporisez modérément la terre toutes les semaines, le temps que les racines prennent.
Les feuilles que vous avez préalablement coupé se bouturent également. Procédez de la même manière et déposez simplement les feuilles sur le substrat ou enterrez légèrement le côté sectionné. Vaporisez modérément la terre toutes les semaines jusqu’à l’apparition de nouvelles feuilles, signe que la plante a bien raciné.
Sedum burrito ou Orpin
BON A SAVOIR
Utilisez le Sedum en suspension pour son allure atypique et graphique. De quoi habiller un balcon, un mur, une palissade…
Évitez les manipulations, ses feuilles sont fragiles et cassent facilement.
Plante toxique en cas d’ingestion ou irritante en cas de contact de la sève avec la peau.
Certaines espèces sont néanmoins comestibles, notamment le Sedum acre qui peut être incorporé en quantité modérée dans une salade, à laquelle il apportera une saveur piquante.
Sedum burrito ou Orpin
QUE FAIRE SI ?
Si les feuilles se flétrissent ou se décolorent, c’est dû à un excès d’eau. Stoppez tous les arrosages pendant 1 à 3 mois selon les dégâts.
Si les feuilles frisent, ou qu’il y a du miellat c’est dû à un parasite. Appliquez du purin d’ortie à l’aide d’un pinceau pour une action locale, sans risque d’altérer le plant.
Sedum burrito ou Orpin
Crédits photos et textes : OsezPlanterCaPousse®
Remerciements aux Serres du lycée horticole de Lyon-Dardilly-Ecully
Et oui les plantes carnivores ne sont pas toutes ‘inesthétiques’, il en existe même de très belles. D’ordinaire pas très attirée par les plantes carnivores je dois l’avouer, celle-ci m’a séduite de suite par sa beauté, son originalité et je dois le dire son utilité.
Vous en conviendrez, c’est la solution la plus naturelle pour se débarrasser des insectes dont on se passerait bien quelque soit la saison.
La plante carnivore que j’ai choisi de vous présenter est un Sarracenia Farnhamii. C’est une plante vivace marécageuse originaire de l’Est des Etats-Unis.
Sarracenia Farnhamii
Majestueuse, elle laisse apparaître des formes et des détails d’une grande délicatesse. Esthétiquement, elle détient des atouts indéniables.
Des urnes en forme de flûtes de champagne se dressent à la verticale avec un certain aplomb et se terminent par un chapeau ondulé, proposant des couleurs verts tendres et des nervures subtiles sur les hauteurs d’un violet foncé, parsemées de blanc. Un fin velours se laisse également deviner à l’intérieur du chapeau. Un contraste de couleurs intéressant, une allure et une prestance très originales qui lui donnent un style graphique.
Sarracenia Farnhamii
LE SAVIEZ-VOUS ?
Parmi les plantes carnivores, certaines ont des pièges actifs c’est à dire qui se referment sur une proie et d’autres des pièges dits passifs qui attirent et retiennent les proies à l’aide de poils inclinés empêchant leurs remontées.
En revanche, elles ont toutes pour principe de sécréter des substances qui attirent les insectes se retrouvant ainsi piégés puis digérés par la plante. Étrange, tout de même que des végétaux soient capables d’une telle chose. En fin d’article, la vidéo vous montrera un spécimen d’insecte de taille conséquente qu’elle est capable d’ingérer. Toutefois, je m’interroge sur le temps qu’elle va mettre à digérer une telle proie et je compte bien sur elle pour me débarrasser des mouches, guêpes, et autres insectes.
Les fleurs produites par les Sarracenias sont parmi les plus belles chez les plantes carnivores, par leur structure originale et leurs couleurs très vives. Elles apparaissent au printemps, plus hautes que les urnes, sont solitaires avec 4 ou 5 pétales.
Dans un bassin naturel, le Sarracenia est idéal car il joue un rôle de plante épuratrice puisqu’il piège les insectes.
Sarracenia Farnhamii
CULTURE / ENTRETIEN
De culture facile, les Sarracenias sont très tolérants.
Pour faire simple, il existe trois conditions clés pour réussir leur culture : beaucoup de luminosité ou de soleil, beaucoup d’eau, et un pot petit. En somme, on peut résumer à cela.
Comme plante originaire des marais, son pot doit baigner dans l’eau sur environ un tiers de sa taille pendant la belle période. Pendant le repos hivernal de la plante, il faut maintenir un substrat très humide mais la plante ne doit plus baigner. Elle se plait dans un sol acide composé de tourbe et sable avec une exposition la plus lumineuse possible.
Je déconseille les poteries pour ce type de culture. Il est bon de se servir uniquement de pots plastiques car dans la mesure où le motte doit être en partie immergée dans l’eau, un terre cuite aurait une action inutile et néfaste d’aspiration des sels et de l’eau destinés à la plante.
Vous pouvez sortir votre plante à la belle saison sans problème avec un maximum de soleil sans craindre la température ambiante, qu’elle soit très élevée ou très basse, car elle est résistante jusqu’à-15°C. En intérieur, évitez le plein soleil et les sources de chaleur.
Coupez systématiquement les tiges fanées à environ 2-3 cm du rhizome. En effet, les conditions de culture des plantes marécageuses ont un taux d’humidité très important. Il est donc nécessaire de le faire à chaque fois afin d’éviter tout risque de pourriture.
Le rempotage s’effectue dès que les racines dépassent du pot de préférence au printemps.
Enfin, les jeunes pousses en formation se développent à la base.
Sarracenia Farnhamii
CE QU’IL FAUT RETENIR
De Mars à Octobre, exposition très lumineuse ou ensoleillée. 1/3 de la plante doit tremper dans l’eau.
De Novembre à Février laissez la terre toujours bien humide mais la plante ne doit plus baigner et réduisez la luminosité – cette période de repos est nécessaire.
Ne jamais pulvériser le feuillage. Elle risquerait de se refermer pour éviter que l’eau ne tombe dans ses tubes et ne la fasse pourrir. L’hygrométrie de son milieu de culture est largement suffisant.
Ne pas arroser la plante par le dessus au niveau de la terre, contentez-vous de remplir juste sa soucoupe.
Utilisez de l’eau non calcaire : eau déminéralisée ou eau de pluie.
Utilisez uniquement des pots en plastique percés et de petites tailles.
Ne jamais l’alimenter en insectes ; la plante se débrouille très bien toute seule.
QUE FAIRE SI ?
Si les urnes sont “malformées” ou d’une coloration anormale c’est un signe précurseur d’attaque de pucerons ou de cochenilles. Dans ce cas, il convient de traiter la plante en appliquant du purin d’ortie à l’aide d’un pinceau pour une action localisée sur les parasites.
La nature s’est se montrée insolite et étonnante une fois de plus avec cette plante design et graphique. Ce ne sont ni des dents de requin, ni un sapin de Noël dernière génération comme on a pu me le suggérer avec une pointe d’humour.
Cette plante surprenante appelée Aloe Humilis est en réalité une variante de la grande famille des Aloe qui contient rien que 300 espèces différentes.
Succulente originaire d’Afrique du Sud, à croissance lente et de culture facile, elle convient parfaitement pour les petits espaces et les débutants.
D’un joli vert à tendance bleutée et marquée par des feuilles charnues pleines d’eau et de très nombreuses dents blanches souples, elle a un look pour le moins curieux et singulier!
Aloe humilis
EXPOSITION
Capable de résister à des températures négatives de -5°C maximum si elle est tenu complètement au sec, elle affectionne particulièrement la lumière vive et le soleil direct à condition d’avoir respecté une période d’acclimatation aux rayons du soleil.
Elle peut donc séjourner à votre convenance en intérieur ou extérieur. Sachez toutefois qu’une exposition sans soleil ne lui permettra pas de fleurir.
CULTURE : ARROSAGE ET SUBSTRAT
Comme toutes les succulentes, elle a besoin d’un substrat léger et drainant. Une terre spéciale cactées est optimale.
Sa croissance lente s’effectue en période propice de Mars à Octobre. Un arrosage régulier et modéré est conseillé surtout en période de forte chaleur et peut aller du simple au double : entre 1 à 2 fois tous les 15 jours en fonction des températures. Dans la mesure où généralement les pots de succulentes sont relativement de petites tailles, je préconise un arrosage par bassinage permettant ainsi une ré-humidification en profondeur la motte de terre. Il vous suffit de baigner la plante dans une soucoupe d’eau et de la laisser boire pendant quelques heures.
Pendant l’hiver, elle peut être conservée à l’extérieur au sec c’est-à-dire sans aucun arrosage. Vous pouvez aussi la protéger d’un voile d’hivernage si les températures sont négatives pendant plusieurs jours ou si elle dépassent -5°C. Si vous la rentrez en intérieur, arrosez une fois par mois, par bassinage.
Si vous procédez à un arrosage traditionnel, videz bien le surplus d’eau de votre soucoupe. En aucun cas, l’eau doit stagner plusieurs jours au risque de faire pourrir les racines.
Arrosez dans la mesure du possible avec de l’eau de pluie, moins calcaire.
Aloe humilis
FLORAISON
La floraison a lieu pendant l’été à condition que la plante ait bien pris le soleil.
Elle développe de longues hampes florales d’environ 20 à 25 cm. Ses fleurs en forme de grappes ressemblent à petites clochettes de couleur jaune orangée ou même rouge vif selon les variétés et durent tout l’été. De quoi satisfaire vos yeux pendant plusieurs mois!
BON A SAVOIR
Certaines plantes ont des vertus dépolluantes. Un article spécial a été consacré à ce sujet, consultable ici.
Les Aloès en font parti et sont reconnus pour leur action efficace contre le formaldéhyde, produit toxique présent dans les laques, colles, vernis, encres, résines, papiers, et autres produits ménagers.
Elle est aussi efficace contre le monoxyde de carbone et les ondes électromagnétiques.
QUE FAIRE SI ?
Si elle se décolore, c’est dû à un manque d’eau ou de lumière. Modifiez ces paramètres en ajustant l’exposition ou l’arrosage.
Si les feuilles sont retombantes et molles, c’est dû à un excès d’eau. Stoppez immédiatement l’arrosage. Aidez-le substrat à sécher en le mettant près d’une source de chaleur et maintenez-la au sec (sans aucun arrosage) pendant 1 mois minimum.
Si elle ne fleurit pas, plusieurs facteurs peuvent être en cause : la terre qui s’est appauvrit, ou l’exposition qui ne lui conviennent pas notamment. Rempotez-la, apportez-lui de l’engrais maison DIY, ou du purin d’ortie maison et modifiez l’exposition vers davantage de soleil ou de lumière vive.
Aloe humilis
Aloe humilis
ASTUCE DÉCORATION
Sachez les agrémenter avec d’autres végétaux type cactées pour une décoration végétale tendance et des variations et contrastes de couleurs intéressants.